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Pussay

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Pussay
Pussay
L’hôtel de ville.
Blason de Pussay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Étampes
Intercommunalité Communauté de communes de l'Étampois Sud-Essonne
Maire
Mandat
Grégory Courtas
2020-2026
Code postal 91740
Code commune 91511
Démographie
Gentilé Pusseins
Population
municipale
2 169 hab. (2021 en évolution de +0,18 % par rapport à 2015)
Densité 188 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 20′ 58″ nord, 1° 59′ 40″ est
Altitude Min. 122 m
Max. 147 m
Superficie 11,55 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Pussay
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Étampes
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Pussay
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Pussay
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Pussay
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Pussay
Liens
Site web mairiepussay.fr

Pussay[1] (prononcé [pysɛ] Écouter) est une commune française située à soixante-deux kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Pussayens.

Géographie

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Position de Pussay en Essonne.
Occupation des sols.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 5,3 % 61,56
Espace urbain non construit 2,2 % 25,44
Espace rural 92,4 % 1 064,28
Source : Iaurif[2]

Pussay est située à soixante-deux kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame[3], point zéro des routes de France, quarante-six kilomètres au sud-ouest d'Évry[4], quinze kilomètres au sud-ouest d'Étampes[5], vingt kilomètres au sud de Dourdan[6], trente kilomètres au sud de La Ferté-Alais[7], trente-trois kilomètres au sud-ouest d'Arpajon[8], trente-cinq kilomètres au sud-ouest de Milly-la-Forêt[9], trente-huit kilomètres au sud-ouest de Montlhéry[10], quarante-quatre kilomètres au sud-ouest de Palaiseau[11], quarante-six kilomètres au sud-ouest de Corbeil-Essonnes[12]. Frontalière de l'Eure-et-Loir, la commune est en outre située à trente-neuf kilomètres au sud-est de Chartres[13].

Hydrographie

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Relief et géologie

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Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 642 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sainville à 11 km à vol d'oiseau[16], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 655,5 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Voies de communication et transports

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Lieux-dits, écarts et quartiers

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Au , Pussay est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pussay[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[21],[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[22]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].

Puceium au XIIIe siècle, Pucei[25].

La commune fut créée en 1793 avec son nom actuel[26].

Le village serait d'origine fort lointaine, comme en témoignent certaines traces néolithiques (silex polis et taillés) et mégalithiques (le dolmen de Thionville).

Gaulois et Mérovingiens y auraient séjourné (cimetière sur la colline de Granville). Pussay aurait également appartenu à un Romain (Pudicius ou Pullicius). Le village était alors traversé par une voie romaine allant de Paris à Blois par Étampes.

Le village est situé en plein cœur de la Beauce, véritable « grenier à blé » de Paris.

Ce petit village a vécu au rythme de l'histoire de France : le règne de Charlemagne, la puissance des Capétiens, l'essor du XIIe siècle, la guerre de Cent Ans.

C'est à cette époque (1433) que pour la première fois la seigneurie de Pussay est citée en la personne de Guillaume de Languedoue. De très ancienne noblesse, cette famille demeurera à Pussay jusqu'à la Révolution.

En , Pierre-Paul Dujoncquoy, fabricant de bas, est élu maire de la commune.

L'ère des seigneurs prend fin et celle des manufacturiers commence.

Pussay deviendra un village dont la prospérité était due au siècle dernier à l'industrie de la laine. Les établissements A. Brinon fils (1796-1953) qui comptaient 478 emplois à leur fermeture comportaient deux activités très différentes : le textile cardé et une cordonnerie.

tour de brique
usine centre pussayenne

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].

En 2021, la commune comptait 2 169 habitants[Note 3], en évolution de +0,18 % par rapport à 2015 (Essonne : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
640660626701942952921972992
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0501 0931 0771 1181 1681 2461 2251 3802 103
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1012 1962 0121 8651 7941 8351 8201 6411 645
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 6371 6001 5381 4361 4941 7261 7301 7331 904
2014 2019 2021 - - - - - -
2 0642 1062 169------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,6 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 079 hommes pour 1 074 femmes, soit un taux de 50,12 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,98 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
4,0 
4,9 
75-89 ans
8,5 
12,2 
60-74 ans
12,3 
23,4 
45-59 ans
19,9 
18,2 
30-44 ans
19,8 
18,1 
15-29 ans
17,7 
21,9 
0-14 ans
17,8 
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,4 
75-89 ans
7,2 
12,9 
60-74 ans
13,9 
20 
45-59 ans
19,4 
19,9 
30-44 ans
20,1 
20 
15-29 ans
18,2 
21,3 
0-14 ans
19,8 

Politique et administration

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Politique locale

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La commune de Pussay est rattachée au canton d'Étampes, représenté par les conseillers départementaux Marie-Claire Chambaret (DVD) et Guy Crosnier (UMP), à l'arrondissement d’Étampes et à la deuxième circonscription de l'Essonne, représentée par le député Franck Marlin (UMP).

L'Insee attribue à la commune le code 91 1 17 511[32]. La commune de Pussay est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 105 111. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[33].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[34],[35]
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 mars 1959 André Brossin[36] PCF  
mars 1959 mars 1983 Raymond Mulard PCF  
mars 1983 mars 1989 Monique Rebiffé DVD  
mars 1989 octobre 1992
(démission)
Bertrand Hutteau DVD  
novembre 1992 mars 2008 Jacques Parrain DVD  
mars 2008 En cours Grégory Courtas EÉLV puis DVG[37]  

Tendances et résultats politiques

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Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :

Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :

Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :

Référendums :

Enseignement

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Les élèves de Pussay sont rattachés à l'académie de Versailles. Elle dispose de l'école maternelle Pauline-Kergomard et des écoles élémentaires Frédéric-Joliot-Curie.

La commune dispose sur son territoire de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes le Centenaire.

Services publics

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La commune dispose sur son territoire d'un centre de première intervention des sapeurs-pompiers[53] et d'une agence postale[54].

Vie quotidienne à Pussay

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En et 2011, l'association Oysonvilloise « l'Atelier des Fleurs du Calvaire » a joué dans une ferme de Pussay un spectacle historique écrit et mise en scène par Michel Laurent. Un son et lumière de nuit crée et réalisé de A à Z par les bénévoles dont le titre est Beau François et le Trésor de la Bande d'orgères.

La ville de Pussay offre de nombreux sports notamment un club de karaté[55] créé en 1995 par Bruno Pasquet ; d'autres sports sont proposés comme le tennis, ou encore le football où la ville de Pussay s'est associée à celle d'Angerville (91) pour créer le CS Angerville Pussay (CSAP)

Lieux de culte

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L'église Saint-Vincent-et-Saint-Rémi.

La paroisse catholique de Pussay est rattachée au secteur pastoral de Saint-Michel-de-Beauce-Étampes et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Saint-Vincent-et-Saint-Rémi[56].

L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

Le premier permis de construire d'éoliennes d'Île-de-France est accordé à Pussay. Lancé en 2005, le permis de construire de trois éoliennes a été signé début par le préfet de l’Essonne.

Ce village devient donc la première commune d'Île-de-France à accueillir sur son territoire des éoliennes[Note 4]. En réalité, ces trois éoliennes pussayennes ont cinq sœurs jumelles (situées en Eure-et-Loir), car c’est bien huit éoliennes qui vont constituer le site des Gargouilles.

Mais ce site fait partie d’un ensemble et c’est en fait seize éoliennes au total qui vont être installées avec leurs huit autres cousines du site le Grand Camps, situées sur le même axe plus au nord en Eure-et-Loir, au sud de Oysonville.

Emplois, revenus et niveau de vie

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En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 18 450 , ce qui plaçait la commune au 6 239e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au 175e rang départemental[57].

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Pussay - - - - - -
Zone d’emploi d’Étampes 1,8 % 6,2 % 15,1 % 24,9 % 27,2 % 24,8 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Pussay - - - - - -
Zone d’emploi d’Étampes 2,9 % 16,1 % 6,7 % 14,8 % 9,2 % 5,8 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee[58],[59],[60]

Culture locale et patrimoine

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Patrimoine environnemental

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Les bosquets boisés au nord du territoire ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil départemental de l'Essonne[61].

Lieux et monuments

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  • Le château
Chateau de Pussay.

Aujourd'hui ne subsistent plus que la moitié du château et une seule des quatre tours rondes. Cette demeure seigneuriale de l'époque médiévale, était autrefois un château fort à quatre tours rondes, entouré de plusieurs bâtiments formant deux fermes. Le château fort complétait le système de défense de Pussay autorisé par François Ier en 1546.

En 1703, François de Languedoue et sa femme, Hélène de Compans-Becquet, ont trois filles[Note 5].

En 1809 la demeure se composait d'un bâtiment d'habitation couvert en ardoise, d'un premier étage et de greniers. Deux tours d'angle étaient encore debout à cette époque.

Aujourd'hui, seule une tour ronde située à l'angle Nord subsiste ainsi que la tour hexagonale rajoutée à la Renaissance. L'ensemble apparaît derrière une grille principale ouvragée à pilastres ornementés flanqués de deux grilles plus petites surmontées d'ouvertures à tympan triangulaire.

  • La Bastille
Maison La Bastille à Pussay.

À droite du château est présente une maison du début du XIXe, bien connue des organisateurs de rallye automobile, nommée "La Bastille"[Note 6].

Cheminée de l'usine Brinon.
  • L'usine A. Brinon et la librairie de l'armée (ou plutôt les bâtiments dits de l'usine A. Brinon Fils et de la Librairie de l'Armée de Terre)

L'usine avait été reconstruite dans les années 1880 ainsi que dans les années 1920, hors des murs de Pussay, par Adolphe Brinon (1830-1911). Ce dernier s'était associé à la veuve du fondateur de l'entreprise, Louis Boyard, en 1856, afin de poursuivre et de faire prospérer l'exploitation de la manufacture de bas et chaussons de laine qui avait été créée en 1796.

À l'époque on circulait en sabots car les rues n'étaient pas encore pavées et il était d'usage de chausser les sabots avec des chaussons. Cette activité occupa jusqu'à 600 personnes (en 1880). La production évolua vers la fabrication de chaussures et se diversifia en abordant une activité textile. L'usine ferma ses portes en 1953. Les bâtiments qui subsistent, dont la cheminée en brique qui fut réduite d'un tiers, sont les témoins et les derniers vestiges de l'ancienne usine Brinon qui a assuré la prospérité de Pussay durant l'ère industrielle.

Racheté par les domaines, le site a servi ensuite d'entrepôt pour le matériel de transmission rapatrié d'Indochine avant de devenir librairie de l'armée de terre (LAT). Implantée à Pussay en 1973 dans les bâtiments de l'ancienne usine de chaussons, la librairie de l'armée de terre, a pour mission de distribuer, aux forces françaises du monde entier, la littérature militaire ainsi que la documentation technique propres aux armes et matériels. Elle a quitté Pussay en 2000 lors de la restructuration des armées et a été transférée à Saint-Étienne sur une période de trois années.

La commune a racheté le site dont une partie est devenue une zone d'habitat tandis qu'une autre accueille une maison de retraite nommée Le Centenaire.

  • L'église Saint-Vincent-Saint-Rémi, XIIe et XVIe siècles, clocher de 1710[62].
L'église est agrandie en 1863 : deux chapelles avec grandes fenêtres gothiques.
Dalle funéraire des seigneurs de Pussay.
L'un des seigneurs de Pussay, François de Languedoue, s'illustre à la bataille gagnée par le roi Charles IX dans la plaine de Saint-Denis en 1567. À sa mort en 1596, il est enterré dans l'église de Pussay.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Pussay

Les armes de Pussay se blasonnent : D'argent à deux fasces de gueules accompagnées de huit coquilles de sable en orle.[63]

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Bibliographie

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  • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Pussay », p. 683–687
  • Charles-Alexandre Dujoncquoy-Féau, Mémoire sur les établissements de MM. Andre Dujoncquoy et Fils à Pussay et à Ville-Lebrun (Seine-et-Oise), E. Chenu,
  • Charles Forteau, Pussay à travers les âges : études historiques, Arcam, (ISBN 978-2-86476-291-1)
  • Anne-Marie Firon, Pussay : 100 ans d'histoire, 1900-2000, Amattéis, (ISBN 978-2-86849-215-9)
  • Anne-Marie Firon, Pussay, ses seigneurs, ses manufactures, ses villageois, Le Mée-sur-Seine, Amattéis, , 221 p. (ISBN 978-2-86849-154-1 et 2-86849-154-5, BNF 35769699)
  • Anne-Marie Firon, Pussay, de la Belle époque à nos jours, Amattéis (ISBN 978-2-86849-215-9 et 2-86849-215-0, BNF 39085951)

Iconographie

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Outre les photos disponibles dans la galerie Commons, un site internet spécialisé regroupe de nombreuses photos de Pussay[64].

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Cependant, il faudra attendre 2009 ou 2010 avant de voir s'ériger les pylônes : les constructeurs étrangers débordent de commandes.
  5. Ils partagent donc leurs biens en trois et le château en deux, deux des trois filles héritant chacune d'une moitié. Après la Révolution, la moitié gauche du château est rachetée par l'ancien receveur de la seigneurie de Pussay. Ses descendants la démolissent pour construire une maison bourgeoise abritant une manufacture de bas et chaussons de laine. Rachetée par un cultivateur, la seconde moitié est entretenue et restaurée ensuite par ses descendants, en majorité des manufacturiers.
  6. dont le nom n'a rien à voir avec le château de Pussay, son nom est simplement dû au fait que son constructeur était négociant en spiritueux à Paris, dans le quartier Saint-Antoine, proche de l'ancien emplacement de la célèbre Bastide Saint-Antoine (appelée La Bastille), devenue prison d’État du cardinal de Richelieu et qui fut détruite au début de la Révolution française.

Références

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  1. Fiche de Pussay dans le Code officiel géographique sur le site de l'Insee. Consulté le 06/08/2012.
  2. Fiche communale d'occupation des sols en 2008 sur le site de l'Iaurif. Consulté le 14/11/2010.
  3. Orthodromie entre Pussay et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 07/11/2012.
  4. Orthodromie entre Pussay et Évry sur le site lion1906.com Consulté le 07/11/2012.
  5. Orthodromie entre Pussay et Étampes sur le site lion1906.com Consulté le 07/11/2012.
  6. Orthodromie entre Pussay et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 07/11/2012.
  7. Orthodromie entre Pussay et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 07/11/2012.
  8. Orthodromie entre Pussay et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 07/11/2012.
  9. Orthodromie entre Pussay et Milly-la-Forêt sur le site lion1906.com Consulté le 07/11/2012.
  10. Orthodromie entre Pussay et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 07/11/2012.
  11. Orthodromie entre Pussay et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 07/11/2012.
  12. Orthodromie entre Pussay et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 07/11/2012.
  13. Orthodromie entre Pussay et Chartres sur le site lion1906.com Consulté le 07/11/2012.
  14. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  15. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  16. « Orthodromie entre Pussay et Sainville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  17. « Station Météo-France « Sainville » (commune de Sainville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  18. « Station Météo-France « Sainville » (commune de Sainville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  19. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  20. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  21. « Unité urbaine 2020 de Pussay », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  22. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Pussay ».
  23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  25. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  26. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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