Régiment de tirailleurs sénégalais de Guinée
Régiment de tirailleurs sénégalais de Guinée Bataillon autonome de Guinée | |
Insigne du régiment. | |
Création | 1907 (bataillon de Guinée) |
---|---|
Dissolution | 1948 (bataillon autonome de Guinée) |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment de tirailleurs sénégalais |
Rôle | Infanterie |
Garnison | Guinée française |
Ancienne dénomination | Bataillon de Guinée BTS no 4 4e BMTS BTS de Guinée BTS no 2 |
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Le régiment de tirailleurs sénégalais de Guinée (RTSG) est une unité militaire des troupes coloniales françaises, chargée de la défense de la Guinée française en Afrique-Occidentale française. Unité formant corps, il existe sous divers noms de 1907 à 1946, en général comme bataillon.
Différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- : formation du bataillon de Guinée[1]
- : devient 1re, 2e et 3e brigades indigènes[1]
- : recréé comme bataillon de Guinée[1]
- : renommé bataillon de tirailleurs sénégalais n° 4[1],[2]
- : renommé 4e bataillon mobile de tirailleurs sénégalais[1]
- : reprend son nom de bataillon de tirailleurs sénégalais n° 4[1]
- : renommé régiment de Guinée[1]
- : renommé régiment de tirailleurs sénégalais Guinée[1]
- : renommé bataillon de tirailleurs sénégalais n° 2[1]
- : renommé bataillon de tirailleurs sénégalais de Guinée[1],[N 1]
- : renommé bataillon autonome de Guinée[1]
- : dissous, se dédouble en bataillon autonome de Basse-Guinée et bataillon autonome de Haute-Guinée (ce dernier reprenant le nom bataillon autonome de Guinée de 1950 à 1955)[1]
Chefs de corps
[modifier | modifier le code]- 1945 : colonel Sasias[1]
Historique des garnisons et opérations
[modifier | modifier le code]Le bataillon est créé à partir de trois compagnies du 1er régiment de tirailleurs sénégalais déployées à la frontière du Liberia et en pays coniagui, avec dépôt à Conakry[3]. Il est rapidement remplacé par des brigades indigènes[1] commandées par des officiers hors-cadres[4].
Lors de la Première Guerre mondiale, le bataillon fournit une compagnie à la colonne Molard chargée de réprimer autour de Dédougou l'insurrection en Haute-Volta[5].
Dans l'entre-deux-guerres, la portion centrale du bataillon est à Kindia[6],[7],[8],[9],[10]. Le bataillon compte quatre compagnies[6],[7],[8],[9].
Insigne
[modifier | modifier le code]Réalisé en 1940, l'insigne est homologué en 1945. Il présente un écu avec les côtes de la Guinée chargé d'une tête de Guinéen avec une coiffe traditionnelle[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Jacques Sicard indique que le RTS de Guinée est renommé BTS de Guinée en 1941, voir Sicard 1995.
Références
[modifier | modifier le code]- Henri Vaudable, Histoire des troupes de marine, à travers leurs insignes: Des origines à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Service historique de l'Armée de terre, (ISBN 978-2-86323-092-3, lire en ligne), p. 91
- Jacques Sicard, « Les bataillons de tirailleurs de territoire », Militaria Magazine, no 115, , p. 46-51
- La Guinée, Imprimerie E. Crété, (lire en ligne), p. 251-252
- Georges François, Le Gouvernement général de l'Afrique occidentale française, Émile-Larosse, (lire en ligne), p. 27-28
- Historique du 2e régiment de tirailleurs sénégalais : 1892-1933, Paris, L. Fournier, , 208 p. (lire en ligne), chap. 88 (« Suite des opérations de la Volta. Colonne Molard (février-juillet 1916) »), p. 179-180
- « Commandements supérieurs des troupes coloniales stationnées aux colonies », dans Annuaire officiel de l'Armée française, Berger-Levrault, (lire en ligne), p. 1772
- « Répertoire, par arme, des corps de troupe », dans Annuaire officiel des officiers de l'armée active, Berger-Levrault, (lire en ligne), p. LXIX
- « Répertoire, par arme, des corps de troupe », dans Annuaire officiel des officiers de l'armée active, Berger-Levrault, (lire en ligne), p. 76
- « Répertoire, par arme, des corps de troupe », dans Annuaire officiel des officiers de l'armée active, Berger-Levrault, (lire en ligne), p. 62
- Charles Deschenes, « Les troupes coloniales dans la bataille de France (mai - juin 1940) », L'Ancre d'Or, , p. 27-36 (lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
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