Roche-Maurice
Roche-Maurice | ||
Place centrale de Roche-Maurice | ||
Administration | ||
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Pays | France | |
Région | Pays de la Loire | |
Département | Loire-Atlantique | |
Ville | Nantes | |
Géographie | ||
Coordonnées | 47° 11′ 41″ nord, 1° 37′ 04″ ouest | |
Transport | ||
Gare | Gare de Chantenay | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Nantes
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Roche-Maurice est un micro-quartier de la commune de Nantes, dans le département français de la Loire-Atlantique.
Présentation
[modifier | modifier le code]Roche-Maurice est rattaché au quartier Bellevue - Chantenay - Sainte-Anne. Situé à l'extrémité sud du sillon de Bretagne en bord de Loire sur la rive droite, il est limitrophe de la commune de Saint-Herblain et se trouve au pied du pont de Cheviré. Il a donné son nom au terminal céréalier du port de Nantes.
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Roche-Maurice figurant sur la Carte des environs de Nantes, par Pierre Tardieu (1828)
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Roche-Maurice représenté sur un extrait de la carte Nantes et les Îles de la Loire (1850)
Historique
[modifier | modifier le code]Roche-Maurice est un ancien village d'ouvriers, employés par les usines du bas Chantenay[n 1] et de pêcheurs, dont le fleuve est source de revenus, liés à la pêche traditionnelle (aloses, anguilles et civelles...)[1].
Lieu de baignade et de promenade à la Belle Époque, on pouvait, le dimanche, y venir respirer l'air de la campagne et déguster un « vrai beurre blanc » au restaurant de la Place ou prendre un verre au café de la Loire. Le vin venait directement des chais Durance situés, à 50 m en arrière du quai[1].
Le terminal portuaire de Roche-Maurice est mis en service vers 1912[2].
Il est équipé en 1974 d'un silo. Son quai est long de 750 mètres. Il est un des principaux greniers à céréales de l'Ouest de la France. En moyenne, un peu plus d'un million de tonnes de céréales transitent chaque année par ses installations[3].
En 1960, le quartier sert de décor extérieur pour le tournage du film Lola de Jacques Demy : le personnage de Michel (interprété par Jacques Harden), arrivant de La Baule dans sa Cadillac, entre dans Nantes par Roche Maurice.
À la fin des années 1980, l'urbanisation s'intensifie et le paysage s'en trouve modifié, notamment par la fermeture du passage à niveau et la construction du pont de Cheviré en 1991[1].
L'ancien village de Roche-Maurice se retrouve ainsi enserré entre la voie ferrée de la ligne de Nantes à Saint-Nazaire, le fleuve et les voies d'accès au pont, tel un îlot au milieu d'une zone industrialo-portuaire[1].
Grâce aux actions de l'association d'habitants créée en 1987, le quartier possède des espaces verts, dont le square Toussaint-Louverture, aménagé en collaboration avec la ville de Nantes. C'est dans le même esprit collaboratif et sous le pilotage du Grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire, qu'est né l'aménagement des bords de Loire[1].
Galerie
[modifier | modifier le code]- Photos anciennes
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Canotage en Loire devant Roche-Maurice-lès-Nantes
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Premiers quais aménagés et barques de pêcheurs.
- Photos actuelles
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Rue des Roquios
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Rue des Roquios
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Rue de l'Embarcadère
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Rue Durance
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Rue Durance
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Rue Durance
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Route de Roche-Maurice
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Roche-Maurice, le village oublié, panneau de présentation réalisé par le Grand port maritime de Nantes Saint-Nazaire, consulté sur le site de Roche-Maurice le 07 août 2022
- « Quais et estacades du Bas-Chantenay | Région Pays de la Loire », sur gertrude.paysdelaloire (consulté le )
- Les terminaux de Nantes, panneau de présentation réalisé par le Grand port maritime de Nantes Saint-Nazaire, consulté sur le site de Roche-Maurice le 07 août 2022