Rue Bressieux
Rue Bressieux | |
Rue Bressieux depuis la rue Saint-François (à droite le bâtiment des Galeries Lafayette d'où part la passerelle franchissant la rue) | |
Situation | |
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Coordonnées | 45° 11′ 27,2″ nord, 5° 43′ 35,2″ est |
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Ville | Grenoble |
Quartier(s) | Hyper-centre de Grenoble |
Début | rue Montorge |
Fin | rue Saint-François |
Morphologie | |
Type | Rue |
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La rue Bressieux est une voie publique de la commune française de Grenoble. Semi-piétonne, elle est située dans le quartier Hyper-centre de Grenoble
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]La rue Bressieux permet de relier la rue Saint-François à la rue Montorge dans le quartier Hyper-centre de Grenoble. Elle débute au niveau de cette dernière rue à proximité immédiate de l'auberge Napoléon et de l'entrée du Jardin de Ville. Cette voie se termine à l'intersection de la rue du Saint-François et de la place Grenette par le No 8, selon un axe nord-sud.
Accès
[modifier | modifier le code]Accessible à pied et en voiture (en raison de la présence d'un important garage de voitures) depuis n'importe quel point de ville, cette voie est desservie par les ligne A et ligne B du réseau de tramway de l'agglomération grenobloise. La station la plus proche (située rue Molière), accessible par la place Grenette, se dénomme Victor Hugo.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Le nom de cette voie est dédiée à la famille de Bressieux dont un membre y possédait une maison.
Historique
[modifier | modifier le code]Cette voie fut tout d'abord dénommée « rue du Verbe-Incarné » en raison de la présence d'un couvent des religieuses relevant de l'Ordre du Verbe incarné, construit au XVe siècle à l’angle de cette rue et de la rue Saint-François[1].
En 1794, elle est rebaptisée « rue de l'Hospitalité », en raison des nombreux hôtels qui s'y trouvaient pour ensuite être dénommée rue Bressieux évoquant une ancienne famille qui y possédait une maison mais peut-être également en référence à de Marguerite de Bressieux, héroïne dauphinoise, morte au combat durant les conflits liés à la période de la guerre de Cent Ans[2].
Durant la période révolutionnaire et le Premier Empire, l'armée s’empare de tous les couvents de Grenoble pour y loger la troupe ou les transformer en prison avec notamment ma réalisation d’un corps de garde dans l’ancien couvent du Verbe Incarné[3].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- No 3 : la plus grande partie du côté impair de la rue est occupé par les Galeries Lafayette de Grenoble, anciennement, bâtiment des Galeries Modernes, construit en 1901 avec une charpente métallique[4].
- No 6 : le garage hélicoïdal de Grenoble, édifice de béton armé constitué par un grand garages à voitures au style architectural Art déco et datant des années 1930[5]. Depuis l’année 1989, le garage hélicoïdal est inscrit aux monuments historiques[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Site jc-michel.fr, page sur les églises de Grenoble.
- Site archives.grenoblealpesmetropole.fr, fascicule "les mille et une rue de grenoble" publié sur les Affiches du Dauphiné, le 11 octobre 1975.
- Site patrimoine-grandgrenoble.fr page "Les Fortifications de Grenoble".
- Site grenoble-cularo.over-blog.com page sur le centre historique avec photo et dessins.
- Florence Lipsky, Le grand garage hélicoïdal, 1988, Rapport de recherche à l'école d'architecture de Grenoble, Bibliothèque d'étude de Grenoble.
- Site actu.fr, page "Grenoble : savez-vous ce qu'il se cache derrière cette porte de garage ?".
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Claude Muller, Grenoble, des rues et des hommes, Grenoble, Éditions Dardelet, 1975 (ISBN 2-900736-01-3).
- Henry Rousset, Edouard Brichet, Histoire illustrée des rues de Grenoble, 1982 ; éditions des régionalismes, 2010 (ISBN 9-782-846-187398).
- Paul Dreyfus, Les Rues de Grenoble : l'histoire illustrée des 815 rues (page 186), Glénat, 1992 (ISBN 9782723414340).