Aller au contenu

Saint-Béron

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Béron
Saint-Béron
Vue du Chef-Lieu à Saint-Béron
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Communauté de communes Val Guiers
Maire
Mandat
Alain Perrot
2020-2026
Code postal 73520
Code commune 73226
Démographie
Gentilé Saint-Béronais
Population
municipale
1 712 hab. (2021 en évolution de +3,38 % par rapport à 2015)
Densité 198 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 30′ 08″ nord, 5° 43′ 48″ est
Altitude Min. 254 m
Max. 573 m
Superficie 8,66 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Le Pont-de-Beauvoisin
(banlieue)
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
Départementales canton du Pont-de-Beauvoisin
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Béron
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Béron
Géolocalisation sur la carte : Savoie (département)
Voir sur la carte topographique de Savoie (département)
Saint-Béron
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Béron

Saint-Béron est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Situation et description

[modifier | modifier le code]

Commune située dans la basse vallée du Guiers à la sortie des gorges de Chailles, au pied des premiers reliefs jurassiens de la Savoie.

Son habitat dispersé occupe les collines entre la rivière Guiers et la falaise de la montagne de Saint-Franc.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est bordé par le Guiers, un sous-affluent du Rhône d'une longueur de 50 km[1].

Voies de communication

[modifier | modifier le code]

L'ancienne Route nationale 6 relie Lyon à Chambéry, puis à la frontière italienne, a été déclassée en route départementale 1006 (RD 1006) dans les départements français de l'Isère et de la Savoie. C'est cette route qui traverse le territoire communal selon un axe nord-ouest sud-est.

Au , Saint-Béron est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[2]. Elle appartient à l'unité urbaine du Pont-de-Beauvoisin[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant treize communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[3],[4]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[4]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (76,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (50 %), forêts (18,9 %), prairies (17,4 %), zones urbanisées (6,9 %), terres arables (6,8 %)[7].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Les formes anciennes de Saint-Béron, que l'on trouve au cours des périodes médiévales à 1792, sont Eccelesia de Sancton Benigno (1142), Prioratus Sancti Benigni (1146-1160), Prioratus Sancti Beronis (1180), San Bugnerieum (1249), Saint-Bénigne (1497), San Beronum (1581), Saint Bron (1729), Saint Béron en Savoye (1731)[8],[9]. Le chanoine Gros indique que Béron est la forme populaire de Bégnine, dérivé du latin Benignus[8],[9]. Il précise par ailleurs « on chercherait vainement le nom de ce saint dans les Bollandistes et autres ouvrages hagiographiques »[8].

Au cours de la période d'occupation du duché de Savoie par la France révolutionnaire, puis impériale, la commune est devenue Gorges de Chailles (1793), puis Rives du Guyer (1794)[9].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit San Beron, selon la graphie de Conflans[10].

Vue générale du bourg vers 1900.
Au premier plan, la voie du chemin de fer de Voiron à Saint-Béron, un chemin de fer secondaire à voie métrique qui desservait la commune de 1895 à 1936.
Une autre voie métrique, celle du tramway de Pont-de-Beauvoisin, permettait de rejoindre cette commune à la même époque.

Au cours de la période d'occupation du duché de Savoie par les troupes révolutionnaires françaises, à la suite du rattachement de 1792, la commune appartient au canton de Pont-de-Beauvoisin, au sein du département du Mont-Blanc[11].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1971 mars 2011 Pierre Cruvieux PCF puis DVG et enfin DVD Conseiller général du canton de Pont-de-Beauvoisin (1979-2011)
Démissionne de tous ses mandats en mars 2011
mars 2011 en cours Alain Perrot DVD  
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Saint-Béronaises et les Saint-Béronais[12].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

En 2021, la commune comptait 1 712 habitants[Note 4], en évolution de +3,38 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
8078457711 0021 1511 097942903886
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
9269661 067920907969916906860
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
9571 1611 1151 1261 0821 1531 1671 1761 060
1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021
1 1641 1981 2201 3221 4071 5351 6451 7061 712
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Marie-Benoîte de Corbeau (1756-1794), native, noble et ex-religieuse de l'abbaye Saint-Pierre, condamnée à mort comme contre-révolutionnaire le 2 germinal an II, par la commission révolutionnaire de Lyon[18].

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine du Pont-de-Beauvoisin comprend cinq villes-centres (Aoste, Le Pont-de-Beauvoisin, Domessin, Le Pont-de-Beauvoisin, Saint-Genix-les-Villages) et huit communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Site sandre, fiche sur le Guiers
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 du Le Pont-de-Beauvoisin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Béron ».
  5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  8. a b et c Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 415..
  9. a b et c Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 322, Présentation.
  10. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 22
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  11. Jules-Joseph Vernier, Étude historique et géographique sur la Savoie, Paris, Le Livre d'Histoire - Res Universis, (réimpr. 1993) (1re éd. 1896), 137 p. (ISBN 978-2-7428-0039-1 et 2-7428-0039-5, ISSN 0993-7129), p. 96-99.
  12. « Saint-Béron », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
  13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  17. « Le Château de Vaux-Saint-Cyr », notice no PA00118291, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  18. « 1793-1794 (suite) », Semaine religieuse du diocèse de Lyon, Lyon, no Imprimerie Vitte,‎ 1895-1896, p. 125-129 (lire en ligne).