Saint-Benoît-sur-Seine
Saint-Benoît-sur-Seine | |
L'église Saint-Benoît. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Troyes Champagne Métropole |
Maire Mandat |
Jean-François Meirhaeghe 2020-2026 |
Code postal | 10180 |
Code commune | 10336 |
Démographie | |
Gentilé | Bénédictins, Bénédictines |
Population municipale |
400 hab. (2021 ) |
Densité | 34 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 22′ 14″ nord, 4° 01′ 49″ est |
Altitude | Min. 93 m Max. 227 m |
Superficie | 11,78 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Creney-près-Troyes |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Saint-Benoît-sur-Seine est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'ancien canal de la Haute Seine, la Fausse, le Melda, le Petit Melda, le canal 01 du Pré Vieux, la noue du Bois Jean et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].
l'ancien canal de la Haute Seine est un canal, chenal non navigable de 38,2 km. Il prend sa source dans la commune de Barberey-Saint-Sulpice et se jette dans l'Aube au niveau de la commune de Marcilly-sur-Seine[2].
La Fausse, d'une longueur de 10 km, prend sa source dans la commune de Sainte-Maure et se jette dans le Melda à Villacerf, après avoir traversé six communes[3].
Le Melda, d'une longueur de 24 km, prend sa source dans la commune de Lavau et se jette dans la Seine à Savières, après avoir traversé huit communes[4].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 698 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Troyes-Barberey », sur la commune de Barberey-Saint-Sulpice à 3 km à vol d'oiseau[7], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 644,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Benoît-sur-Seine est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,9 %), forêts (8,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), zones urbanisées (2,8 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Histoire
[modifier | modifier le code]Des traces d'habitation furent mises au jour lors de la fouille de 1965-1971[17] d'une nécropole comportant 46 tombes attribuées au second Âge du fer et dont l'usage s'échelonne entre les périodes laténiennes « B2 » et « C2 »[18]. Ces tombes ont délivré un mobilier funéraire conséquent dont de nombreux artefacts métalliques, tels que des fibules, ainsi que des parures mortuaires[18]. L'étude de ces viatiques a permis d'établir la chronologie et le développement spatial du complexe funéraire[18]. Ultérieurement à sa fondation protohistorique, ce lieu de sépultures a fait l'objet d'une réutilisation aux époques gallo-romaine puis mérovingienne[18].
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Thurey[19].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2021, la commune comptait 400 habitants[Note 4], en évolution de −2,91 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Benoît est construite au xiie siècle. De cette époque restent le portail avec un arc de plein cintre ainsi que la nef, à part les baies refaites à une date postérieure. Le transept et le chœur datent du xvie siècle[25]. À l'intérieur des éléments et objets datés xvie au xviiie siècle sont classés monuments historiques en tant qu'objets[26].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Lucienne Cayat de Castella, pionnière du parachutisme née à Saint-Benoît-sur-Seine en 1892.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'argent à la crosse de sable accostée de deux épis de blé d'or, celui de dextre posé en bande et celui de senestre posé en barre; à la plaine ondée d'azur; au chef d'azur chargé de trois coiffes ardentes d'or[27]. |
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (or sur argent). Adopté le 29 juillet 2021. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Saint-Benoît-sur-Seine » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Saint-Benoît-sur-Seine », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « l'ancien canal de la Haute Seine »
- Sandre, « la Fausse »
- Sandre, « le Melda »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Benoît-sur-Seine et Barberey-Saint-Sulpice », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Troyes-Barberey », sur la commune de Barberey-Saint-Sulpice - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Troyes-Barberey », sur la commune de Barberey-Saint-Sulpice - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Troyes », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Réalisée par Jean Bienaimé.
- Émilie Millet, « La nécropole du second Âge du Fer de Saint-Benoît-sur-Seine, « La Perrière » (Aube) : étude synthétique », Revue archéologique de l’Est, t. 57, (lire en ligne, consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Site officiel de la préfecture de l‘Aube
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21597835
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église Saint-Benoît », sur Sauvegarde de l’Art Français (consulté le ).
- « Sculpture : Éducation de la Vierge », notice no PM10001908 « Christ en croix », notice no PM10003567 « Statue de Saint Benoît », notice no PM10001906 « Tabernacle et retable », notice no PM10001907 « Lambris de revêtement et stalles », notice no PM10003546, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Saint Benoit sur Seine », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Saint-Benoît-sur-Seine sur le site de l'Institut géographique national
- Site officiel de la Communauté de Communes Seine Melda Coteaux