Saint-Lunaire
Saint-Lunaire | |||||
L'ancien Grand Hôtel vu de la plage. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Saint-Malo | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Côte d'Émeraude | ||||
Maire Mandat |
Michel Penhouët 2020-2026 |
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Code postal | 35800 | ||||
Code commune | 35287 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lunairien | ||||
Population municipale |
2 525 hab. (2021 en évolution de +10,94 % par rapport à 2015) | ||||
Densité | 246 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 38′ 04″ nord, 2° 06′ 32″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 64 m |
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Superficie | 10,27 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Dinard (banlieue) |
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Aire d'attraction | Saint-Malo (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Malo-2 | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | www.saint-lunaire.fr | ||||
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Saint-Lunaire est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 2 525 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune fait partie de l'aire urbaine de Dinard. Son bourg s'étend sur les dunes sablonneuses (mielles) accumulées entre deux massifs de granite et grès se jetant de manière subméridienne vers la mer de la Manche, les pointes du Nick, du Décollé et de la Garde Guérin (cette dernière, la plus à l'ouest, se trouvant à Saint-Briac). Avec l'urbanisation, seules subsistent les plages de sable fin (découvertes de quelque 300 mètres à grande marée) dites Grande Plage et plage de Longchamp, toutes deux barrées de digues construites pour la promotion immobilière à la fin du XIXe siècle et dans les années 1930.
Le territoire inclut en outre sur le littoral à l'est vers Dinard les plages de la Fosse aux Vaults et de la Fourberie et surtout l'arrière-pays bocager sur une profondeur de trois kilomètres qui se termine par les derniers hectares de la forêt de Ponthual, laquelle couvrait antan l’ensemble du territoire.
L'arrière-pays, parsemé de lieux-dits dépendant du bourg, est traversé de deux cours d'eau principaux de direction anticlinale, le Crèvelin qui se jette à l'extrémité est de la Grande Plage dans un petit estuaire inondé à marée haute (le Goulet) et le second limitrophe de Saint-Briac-sur-Mer aboutissant aux trois quarts de la plage de Longchamp.
La commune a compté jusqu'à 45 villages ou hameaux : Barouillet, Blanche Lande, la Broussette, la Dauphinoise (la Dauphine, la Dauphinaie), la Frouberie (la Fourberie), le Haut Chemin, les Landes, Launay, le Marais, la Marre, le Moulinet, le Petit Ponbriand, le Placy (le Placis), le Pont, Pontual, la Rouaudais (la Ruaudais), le Tertre Aulot (le Tertre Allot), le Tertre Barrié (le Tertre Barrière), la Toise (la Touesse), la Ville à Gau, la Ville Bily, la Ville Fouché, la Ville es Coq (la Ville-au-Coq), la Ville es Outils, la Ville es Quelinée (la Ville-es-Quelmée), la Ville Grignon, la Ville Jehar (la Ville-Jehan), la Ville Millon, la Ville Pinolle (la Ville-Pinelle), la Ville Revault, la Ville Ruelle (la Ville-Ruette), etc[1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Écologie du paysage
[modifier | modifier le code]Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Lunaire, comme Saint-Briac, fait partie des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 599 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). On compte notamment 39 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 23 taxons protégés et 22 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[2]. Parmi les sites intéressants :
- dune de Longchamp, avec notamment le chardon bleu des dunes (Eryngium maritimum), espèce protégée ;
- estuaire de Crèvelin : statice de Norman (Limonium normannicum), inule fausse criste (Limbarda crithmoides) en pied de falaise[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[5]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 669 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pleurtuit à 7 km à vol d'oiseau[7], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,0 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Lunaire est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dinard[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant neuf communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (60,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (30 %), zones agricoles hétérogènes (29,4 %), terres arables (17,8 %), forêts (11,5 %), prairies (5,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %), zones humides côtières (0,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Pontualli en 1271[20], Ecclesia de Pontual en 1319, Ponthual, Pontual au cours du XVIe siècle, Saint-Léonaire de Pontual, Saint-Lunaire de Pontual à la fin du XVIIe siècle, Port-Lunaire en 1792, Saint-Lunaire en 1803[21].
En gallo le nom de la commune est Saent Lunérr[réf. nécessaire].
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire et Antiquité
[modifier | modifier le code]La présence des restes d'une allée couverte (dolmen allongé) atteste l'occupation de la région depuis le Néolithique (2000 à 5000 av. J.-C.). Ce très ancien bourg de paysans et de marins connut l'occupation romaine cinq siècles durant, sans que le caractère particulier de ses habitants, des Coriosolites, en soit profondément modifié.
Légende
[modifier | modifier le code]Selon l'hagiographie bretonne, les invasions barbares de Saxons et de Frisons de 509 chassèrent les princes et les seigneurs. Ce n'est que quatre ans plus tard que l'on assista à l'île de Cézembre au débarquement du roi Arthur et de Hoël 1er, roi d'Armorique, venant reprendre possession de son royaume. Saint Lunaire (ou Léonor), l'un des fils de Hoël Ier et de sainte Pompée (ou Coupaia), frère de saint Tugdual et de sainte Sève, accompagné de moines et de laïcs, pénétra vers 535 dans une vaste forêt, la défricha, y construisit une chapelle, à l'endroit où se trouve actuellement la Vieille Église, qui sera érigée par les seigneurs de Pontual au XIe siècle[style à revoir].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Le fondement de la commune de Saint-Lunaire est l’église et les terres du seigneur de Pontual. La formation du paysage agraire de Saint-Lunaire est liée aux coutumes féodales qui règlent la vie de chacun, du noble au paysan en passant par le clergé. Le domaine de Pontual est le siège de la seigneurie. Élevée sur une butte de terre (la ville Revault) elle est environnée de bois et possède un grand étang[réf. nécessaire]. Il est donc vraisemblable que le bourg ne pouvait pas se développer au nord de l’église, car les terres appartenaient au seigneur. Seules les terres d’est en ouest étaient constructibles.
Époque moderne
[modifier | modifier le code]C’est vers la fin du XVIIe siècle que Saint-Léonor devint Saint-Léonaire de Pontual puis Saint-Lunaire de Ponthual.
En 1758, les relevés fondés sur une triangulation géométrique, à l'échelle topographique, vont donner la carte de Cassini (première carte générale du royaume de France qui fut dressée au XVIIe siècle). Sur cette carte figurent de nombreuses informations qui aident à la compréhension de l'évolution de la commune de Saint-Lunaire.
C'est entre le et le que la municipalité de Saint-Lunaire de Pontual se met en place. La commune s’appelle désormais Port-Lunaire[22]. Le , le maire décide que le nom de Saint-Lunaire remplacera celui de Port-Lunaire.
Le XIXe siècle
[modifier | modifier le code]En 1836, la population augmente, le maire s'occupe de l'instruction des jeunes, l'école ouvre ses portes à la Ville ès Quelmes, la nouvelle mairie-école est inaugurée en 1866.
On ignore si Victor Hugo visita Saint-Lunaire lors de son voyage à Saint-Malo et Dinan avec Juliette Drouet, mais il y plaça un épisode tragique des Travailleurs de la Mer sur la pointe du Décollé, une quinzaine d'années plus tard.
Au XIXe siècle, la noblesse a perdu de sa puissance et c'est la nouvelle société de notables qui va transformer l'aspect et l'économie de Saint-Lunaire. Le village se transforme en station balnéaire, sous l'impulsion principale de Sylla Laraque, richissime millionnaire haïtien. Il rachète et développe le Grand Hôtel, fait construire de nombreuses villas prestigieuses, une usine électrique et des courts de tennis encore réputés de nos jours[23]. Plusieurs personnalités, la reine de Roumanie, des hommes de lettres, des peintres, des artistes passent ou séjournent à Saint-Lunaire. On peut citer entre autres, Émile Bergerat, Jules Verne, Jean Richepin ou encore Ève Lavallière. De cette époque subsistent de superbes villas de style balnéaire.
Le XXe siècle
[modifier | modifier le code]Aujourd'hui encore, Saint-Lunaire est ou a été le lieu de villégiature de nombreuses personnalités comme Jean Rochefort, le musicien de jazz Yannick Robert, le joaillier Fred, Nicolas Hulot ou encore Emmanuel Chain.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2021, la commune comptait 2 525 habitants[Note 5], en évolution de +10,94 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires de la commune
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De sinople au pont d'une arche et deux demies d'or, maçonné de sable, surmonté de trois merlettes d'argent rangées en chef[30].
Alias : De sinople à un pont d'une arche et deux demies d'argent, maçonné de sable, surmonté de trois canettes becquées et membrées d'or. |
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Détails | Le blason reprend les armes de la famille de Pontual. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Économie
[modifier | modifier le code]L'économie principale est le tourisme balnéaire estival. Le mini-golf, les plages, les crêperies, la paillote sur la plage, le yacht-club de Saint-Lunaire, le tennis, le cinéma sont les activités touristiques dans cette commune.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Monuments historiques
[modifier | modifier le code]-
Linteau de la porte sud de la vieille église.
-
Le calvaire, face ouest avec la Vierge Marie.
La commune abrite deux monuments historiques :
- la vieille église, restaurée en 1954 puis en 2010. La nef du XIe siècle, flanquée de deux collatéraux, est reliée au chœur gothique par un arc triomphal. En transept, les deux chapelles des familles seigneuriales du pays, les Pontual (dont le blason est devenu celui de la commune) et les Pontbriand, possèdent des tombes en arcades et des gisants étonnants. Parmi ceux-ci, le tombeau de saint Lunaire, sarcophage gallo-romain, recouvert d'une dalle sculptée en haut-relief, le gisant représente le saint dans ses ornements épiscopaux. L’église a été classée par arrêté du 18 mars 1913[31] ;
- le calvaire du XVIe siècle, situé devant la façade sud de la vieille église, représente sur sa face est le Christ et sur l'autre face la Vierge Marie. Il a été inscrit par arrêté du 22 mars 1930[32].
Autres monuments
[modifier | modifier le code]- Allée couverte de Plate-Roche (de) (ou de Roche-Plate)
- Nouvelle église Saint-Lunaire consacrée le .
- Église protestante évangélique
- Grand Hôtel
- Une partie de la commune forme un site patrimonial remarquable[réf. nécessaire]
-
Le chevet de la nouvelle église Saint Lunaire. En bas du mur en moellon, on peut voir la première pierre posée en 1882.
Sites naturels
[modifier | modifier le code]-
Extrémité de la pointe du Décollé.
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Grand'Plage à marée basse.
-
Grand'Plage à marée haute.
-
Le Goulet à marée basse.
-
Plage de Longchamp vers la Garde Guérin (Saint-Briac) et le cap Fréhel.
-
La plage de Longchamp, à l'ouest de la pointe du Décollé.
Pointe du Décollé
[modifier | modifier le code]Chaos de rochers et de grottes qui s'avancent profondément dans la mer, la pointe du Décollé s'ouvre sur un panorama qui s'étend de la pointe de la Varde au cap Fréhel. On note la présence de deux grottes marines : la grotte des Sirènes et la grotte des Hirondelles.
À l'ouest apparaît la plage de Longchamp et à l'est la Grande Plage surplombée par le Grand Hôtel. La petite plage des Hirondelles se trouve à l'extrémité nord-ouest du Décollé. La pointe, au nord-est est surmontée d'une croix en granit de 1880.
Plusieurs blockhaus, vestiges de la Seconde Guerre mondiale, sont encore apparents.
Un ancien tunnel, aujourd'hui effondré, reliait la vieille église à la pointe du Décollé.
C'est ici qu'en 1977, le peintre Geoffroy Dauvergne fit une chute mortelle.
Pointe du Nick et le Goulet
[modifier | modifier le code]À l'embouchure du Crèvelin, au pied de la pointe du Nick (espace naturel départemental), le Goulet est un des sites naturels de Saint-Lunaire.
-
La mairie domine la Grand'Plage.
-
la Grand'Plage et le bourg vus du Décollé le soir.
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Pointe du Décollé de la Grand'Plage.
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Premières villas du Décollé de la Grand'Plage.
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Le temple.
-
La pointe du Décollé.
Saint-Lunaire au cinéma
[modifier | modifier le code]Plusieurs films ont eu pour cadre la commune :
- Conte d'été, film d'Éric Rohmer ;
- Neuf jours en hiver, téléfilm d'Alain Tasma diffusé en 2015 ;
- La Dame de Saint-Lunaire, film d'Agathe Oléron sorti 2016.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Aristide Le Dantec (1877-1964), médecin-général, membre de l'académie des sciences coloniales, créateur de l'école de médecine de l'Afrique occidentale Française à Dakar, chevalier et officier de la légion d'honneur, croix de guerre de la résistance, maire de St-Lunaire de 1945 à 1953.
- L'acteur Jean Rochefort possédait une résidence dans la commune[33]. Le centre culturel de Saint-Lunaire porte son nom depuis le [34].
- L'artiste peintre Geoffroy Dauvergne, mort accidentellement à la pointe du Décollé.
- Carole Lavoie, romancière et auteur dramatique, a vécu à Saint-Lunaire. Elle est l'auteur d'une saga romanesque qui retrace l'histoire des bains de mer en France, notamment sur la Côte d'Emeraude (voir la section bibliographie).
- Sébastien Bazin, homme d'affaires français et actuel PDG de l'opérateur hôtelier Accor. Il possède une maison sur la pointe du Décollé.
- Etienne Daho, le Rennais a une chanson méconnue intitulée Saint-Lunaire dimanche matin, dans son créatif répertoire[35],[36],[37].
- Une chanson du rappeur Reynz est nommée Saint-Lunaire.
- Nicolas Hulot, journaliste, reporter, animateur et producteur de télévision, écrivain, militant écologiste, homme d'affaires et homme politique français y vit (2023)[38].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021, légale en 2024.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Dinard, il y a deux villes-centres (Dinard et Pleurtuit) et sept communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]- « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.
- Louis Diard, op. cit. p. 37.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Lunaire et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Dinard » (commune de Pleurtuit) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Dinard » (commune de Pleurtuit) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Dinard », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Lunaire ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Malo », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- André Carrée et Bernard Merdrignac, La vie latine de Saint Lunaire, Landévennec, Britannia Monastica, , 186 p., p. 22.
- Danielle Clément-Heintz, Il était une fois... Saint-Lunaire, Dinard, Editions Danclau, , 246 p. (ISBN 2-907019-33-3).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Max Bontems et Claude-Youenn Roussel, Saint-Lunaire balnéaire : Le grand rêve de Sylla Laraque, Saint-Malo, Éditions Cristel, , 140 p. (ISBN 2-84421-027-9).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Michel Penhouët brigue un nouveau mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Journal Radical 605, PRG, consulté le 22 avril 2014
- Élu le - Gérard Lebailly, « Michel Penhoët, l'homme de la Rance », Ouest-France, no 19316, , p. 9.
- « Saint-Lunaire Ille-et-Vilaine »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur GASO, la banque du blason (consulté le ).
- « Ancienne église Saint-Lunaire », notice no PA00090796, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Calvaire situé dans le jardin de l'église », notice no PA00090795, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Un jour, un destin à lui consacré, par Laurent Delahousse & consort
- Bulletin municipal, novembre 2006
- https://www.youtube.com/watch?v=SvjcM3PqXIg
- https://www.youtube.com/watch?v=QpCwVazUz54
- https://www.paroles.net/etienne-daho/paroles-saint-lunaire-dimanche-matin
- Sarah Moreau, « Nicolas Hulot fait des révélations inattendues sur sa nouvelle vie », sur voici.fr, (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site municipal
- Office de tourisme de Saint-Lunaire
- Inventaire préliminaire du conseil régional de Bretagne
- Résumé statistique de Saint-Lunaire sur le site de l'Insee
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Arthur de la Borderie, Saint Lunaire son histoire, son église, ses monuments, Rennes, J. Plihon libraire-éditeur, 1881, 46p
- Irène Martin, Les carnets de mémoire, Les Amis de Saint-Lunaire, 57 pages
- André Carrée et Bernard Merdrignac, La vie latine de Saint-Lunaire, Britannia Monastica, 1991, 199p
- Danielle Clément-Heintz, Il était une fois... Saint-Lunaire, Éditions Danclau, 1996, 246p, (ISBN 2-907019-33-3)
- Henri Fermin, Il était une fois le tramway Dinard Saint-Lunaire Saint-Briac, Éditions Danclau, 1987 réédition 2004, 119p, (ISBN 2-907019-00-7)
- Éclats d’Émeraude, roman historique de Carole Lavoie, qui relate les débuts du tourisme sur la Côte d’Émeraude. Prix Jackie-Bouquin « la Femme dans l'histoire ». Éditions Prologue 2007.
- Marie-France Faudi, La Fourberie en Saint-Lunaire, Association Histoire et Patrimoine du Pays de Dinard, 2008, 32p
- Aimée et Cédric Gourin, La Côte d’Émeraude, de Saint-Lunaire à Saint-Jacut-de-la-Mer, éditions Alan Sutton, 2009 (ISBN 2849109843)
- Max Bontems et Claude-Youenn Roussel, Saint-Lunaire balnéaire Le grand rêve de Sylla Laraque, Éditions Cristel, 2012, 140p, (ISBN 2-84421-027-9)
- Association Histoire et Patrimoine du Pays de Dinard, Journal d'Angéline ou chronique quotidienne de Saint-Lunaire pendant la Grande Guerre, 1987 réédition 2014, 47p, (ISBN 2-907027-05-0)
- Solange Auzépy, Saint-Lunaire Petite histoire du Décollé, Association Histoire et Patrimoine du Pays de Dinard, 2014, 44p, (ISBN 2-907027-06-9)
- Marc Bonnel, Sylla Laraque le Magnifique, Association Histoire et Patrimoine du Pays de Dinard, 27p, (ISBN 978-2-907027-25-0)