Sanguisorba officinalis
Règne | Plantae |
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Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Rosidae |
Ordre | Rosales |
Famille | Rosaceae |
Genre | Sanguisorba |
Ordre | Rosales |
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Famille | Rosaceae |
Sanguisorba officinalis, la grande pimprenelle ou sanguisorbe officinale, est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Rosacées.
Aire de répartition
[modifier | modifier le code]Elle est présente dans l'hémisphère nord, en Europe, en Asie et en Amérique du Nord.
En France métropolitaine, elle est présente depuis le néolithique sur l'ensemble du territoire[1]. C'est une plante commune des lieux humides sur sol calcaire que l'on peut trouver sur presque tout le territoire métropolitain à l'exception de la pointe de la Bretagne.
Description
[modifier | modifier le code]Toutes les pimprenelles sont des plantes vivaces à feuilles imparipennées portant de 5 à 25 folioles dentées et dont les fleurs, sans corolle, sont groupées.
La grande pimprenelle est une plante herbacée haute de 30 à 100 cm qui possède une tige dressée, peu ramifiée[2].
Les feuilles portent de 5 à 20 folioles ovales, à dents régulières. Calice rouge sang très sombre, à quatre sépales caducs entourant quatre étamines. L'ovaire, à un seul carpelle, est surmonté d'un style court. Les angles du fruit sont généralement ailés. Floraison de juin à septembre[3].
La grande pimprenelle est hermaphrodite, le calice de la fleur est rouge sombre, quatre sépales entourent quatre étamines et un ovaire à un seul carpelle. Ses fruits sont des akènes tétragones.
Utilisations
[modifier | modifier le code]Le nom Sanguisorba, littéralement "qui absorbe le sang" vient de la croyance appelée théorie des signatures, selon laquelle l'aspect des plantes est censé évoquer les affections qu'elles peuvent guérir : on croyait que ses fleurs rouges indiquaient qu'elle était efficace dans le traitement des hémorragies.
La pimprenelle aurait réellement des propriétés hémostatiques, dues à la présence de tanins en forte concentration dans la racine.
Les feuilles de la grande pimprenelle sont comestibles comme celles de la petite pimprenelle, mais elles sont moins tendres et moins aromatiques. Elles ont une utilisation médicinale, en tisane digestive, tout comme le rhizome anti-diarrhéique et hémostatique [4].
Espèces liées
[modifier | modifier le code]Plante hôte exclusive de certaines espèces de papillons :
- L'Azuré des paluds, Phengaris nausithous (Bergsträsser, 1779), espèce myrmécophile protégée.
- L'Azuré de la Sanguisorbe, Phengaris teleius (Bergsträsser, 1779), espèce myrmécophile protégée.
Autres espèces du genre Sanguisorba
[modifier | modifier le code]- Sanguisorba canadensis L.
- Sanguisorba minor Scop. - Petite pimprenelle présente en France.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- INPN archéologie
- Site FloreAlpes
- les plantes médicinales
- Michel Botineau, Guide des plantes comestibles de France, Humensis, (lire en ligne), p. 86.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Référence BioLib : Sanguisorba officinalis L.
- (en) Référence Catalogue of Life : Sanguisorba officinalis L. (consulté le )
- (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Sanguisorba officinalis L.
- (fr) Référence INPN : Sanguisorba officinalis L., 1753 (TAXREF)
- (fr) Fleurs des champs