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Secrétairerie des lettres latines et des brefs aux princes

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La secrétairerie des lettres latines et des brefs aux princes, ou secrétairerie des brefs, est un ancien dicastère (ou office) de l'Église catholique romaine.

Historique et rôle

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Avant la réorganisation de la Curie romaine décidée par Paul VI en 1967, celle-ci comprenait cinq offices, parmi lesquels seule la secrétairerie d'État et la Chambre apostolique ont survécu[1]. Les trois autres étaient :

La secrétairerie est composée de deux sections.

  • La secrétairerie des brefs aux princes consiste en un secrétaire et deux assistants. Le secrétaire est un prélat chargé de la rédaction des brefs adressés par le pape aux empereurs, rois, princes ou personnes importantes[2]. Il prépare aussi les allocutions des consistoires, les encycliques et lettres apostoliques adressées aux évêques ou fidèles. Il suit les instructions du pape et possède une très grande maîtrise du latin, qui reste la langue employée dans les correspondances[3].
  • La secrétairerie des lettres latines consiste en un prélat ou un camérier secret (cameriere segreto) et d'un assistant. Il rédige les lettres moins solennelles du pape. Le secrétaire des lettres latines est aussi celui qui prononce l'oraison funèbre lors des funérailles du pape[2].

Liste de cardinaux secrétaires des brefs

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La liste ci-dessous n'est pas une énumération exhaustive de tous les secrétaires des brefs, mais seulement de ceux qui étaient aussi cardinaux. Une liste également incomplète mais donnant d'autres noms de secrétaires se trouve dans la version anglophone de l'article de la Secrétairerie.

Références

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  1. « La Secrétairerie d'Etat », sur www.vatican.va (consulté le )
  2. a et b Philippe Bountry, « V - Secrétariats de Curie », dans Souverain et pontife : Recherches prosopographiques sur la Curie Romaine à l’âge de la Restauration (1814-1846), Publications de l’École française de Rome, coll. « Collection de l'École française de Rome », , 221–236 p. (ISBN 978-2-7283-1022-7, lire en ligne)
  3. André D. Tolédano, « Comment la secrétairerie d'État maintient le contact de l'Église avec les puissances temporelles », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )

Bibliographie

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  • Olivier Poncet, « Secrétairerie des brefs, papauté et curie romaine. Plaidoyer pour une édition », Mélanges de l'école française de Rome, vol. 108, no 1,‎ , p. 381–405 (DOI 10.3406/mefr.1996.4437, lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes

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