Stadium métropolitain Pierre-Quinon
Pour les articles homonymes, voir Stadium et Stadium métropolitain.
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| Début de construction | |
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| Ouverture | |
| Architecte | |
| Coût de construction |
21,150 millions d’euros |
| Propriétaire |
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| Tribunes |
532 places assises |
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| Coordonnées |
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Le stadium métropolitain Pierre-Quinon est un stade couvert situé à Nantes en France, dans le quartier Nantes Nord.
Localisation
[modifier | modifier le code]Le stade se trouve dans les quartiers nord de Nantes, à proximité de l'hippodrome du Petit Port et du stade de rugby homonyme, à l'angle du boulevard Guy-Mollet et de la rue du Fresche-Blanc.
Historique
[modifier | modifier le code]Au début des années 2000, la nécessité pour les athlètes nantais de haut-niveau de pouvoir s'entraîner sans avoir à subir les aléas des conditions météorologiques se fait sentir. Jusqu'ici, ces derniers devaient alors se rendre à Bordeaux, Caen ou Clermont-Ferrand pour trouver un équipement répondant à leurs attentes. Il est alors décidé de doter l'agglomération nantaise d'un stade couvert dédié essentiellement à la pratique de l'athlétisme « indoor », mais aussi du badminton, du basket-ball, du hand-ball, du volley-ball, etc., et pourra aussi accueillir occasionnellement les candidats à des examens universitaires. Il est actuellement le seul équipement de ce type, à la fois dans l'agglomération nantaise et le « Grand Ouest ».[réf. nécessaire]
Le choix du site est un terrain de 10 000 m2, situé dans les quartiers nord, au cœur du pôle universitaire, à deux pas du SUAPS (Service Universitaire des Activités Physiques et Sportives) de l'université de Nantes. L'architecte désigné pour mener à bien ce projet est Jean Guervilly. Le , la première pierre est posée en présence de Jean-Marc Ayrault, alors maire de Nantes. L'édifice sera livré à l'été 2013, après 18 mois de travaux qui auront coûté 21,150 millions d’euros (financés par Nantes Métropole pour 9 M €, la Région Pays de la Loire pour 3,5 M €, le Conseil général pour 3,5 M€, l’Université de Nantes pour 2,7 M€, et l’État pour 2,45 M €)[1].
Le , le conseil communautaire de Nantes Métropole attribue le nom Pierre Quinon, champion olympique de saut à la perche aux Jeux de Los Angeles, décédé brutalement en 2011 à l'âge de 49 ans[2].
Conséquence de la transformation de la communauté urbaine en métropole, il devient un équipement métropolitain le [3].
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Le bâtiment à énergie positive, dont le toit est recouvert de 4 000 m2 de cellules photovoltaïques, comporte une vaste piste de 200 m réalisée dans une grande halle de 4 539 m2 (baptisée « salle Fernand Lancereau », en l'honneur de l'ancien président du Comité d'Athlétisme de Loire-Atlantique de 1986 à 1998 et créateur des « Foulées du tram »[2]), à côté de laquelle sont placés des gradins (532 places assises).
Derrière eux, une salle complémentaire de 2 175 m2 (salle « Alice Milliat », sportive nantaise, nageuse, hockeyeuse et rameuse, engagée pour la reconnaissance du sport féminin[2]), qui permet une pratique sportive polyvalente (athlétisme, badminton, basket-ball, hand-ball)[4],[5].
Accès
[modifier | modifier le code]Le site est accessible par les transports en commun de l'agglomération nantaise :
- ligne de bus 75, arrêt Guy Mollet.
Références
[modifier | modifier le code]- « Le stade couvert d’athlétisme à pied d’œuvre… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) - article sur le site de Nantes Métropole du 8 décembre 2011.
- Le stade d'athlétisme s'appellera Pierre-Quinon - article Ouest-France du 24 juin 2013.
- Le stade La Beaujoire dans le giron de la métropole - Presse-Océan du 10 décembre 2014.
- Le stade d'athlétisme sur le site de Nantes Métropole
- Le stade couvert d’athlétisme à pied d’œuvre… sur 20 Minutes.
