Système des protégés
Apparence
Le système des protégés (en arabe : نظام المحميين) au Maroc au 19e siècle permettait aux personnes travaillant pour des consuls et vice-consuls étrangers de bénéficier de certains privilèges et protections juridiques qui n'étaient pas accessibles au reste de la population locale[1],[2].
Au début, le statut de protégé n'était accessible qu'aux Marocains - musulmans et juifs - mais il a été étendu aux Européens dans les années 1860[1]. Le système des protégés était un parallèle au système capitulatoire de l'Empire ottoman[1],[3].
La Conférence de Madrid de 1880 a été organisée à la demande du sultan Hassan Ier en réponse à l'abus du système des protégés par la France et l'Espagne[3].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- (en) Graham Hough Cornwell, Sweetening the Pot: A History of Tea and Sugar in Morocco, 1850-1960 (thèse), Georgetown University, (lire en ligne)
- (ar) « المحميون .. عندما طغى "وْلاد الفْشوش" على مغاربة القرن الـ19 », sur Hespress - هسبريس جريدة إلكترونية مغربية, (consulté le )
- Susan Gilson Miller, A history of modern Morocco, New York, Cambridge University Press, (ISBN 978-1-139-62469-5, OCLC 855022840, lire en ligne)
Source
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Protégé system » (voir la liste des auteurs).