Tour Rivalland
Type | |
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Destination initiale |
Habitation Poste d'observation durant la Seconde Guerre mondiale |
Destination actuelle |
Habitation privée |
Construction | |
Propriétaire |
Gustave Rivalland |
Patrimonialité |
Inscrit MH () |
Pays | |
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Commune |
Coordonnées |
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La tour Rivalland est un édifice situé à Fontenay-le-Comte, en France[1].
Localisation
[modifier | modifier le code]La tour est située au 40 rue Nicolas Rapin à Fontenay-le-Comte, dans le département français de la Vendée.
Description
[modifier | modifier le code]Construite sur un soubassement en pierre en taille, la tour est en béton sur huit niveaux, carrés puis octogonaux. Elle est surmontée d'une cage de Faraday.
Des mosaïques représentant des roses, des licornes affrontées, des étoiles à huit branches, des arbustes épineux et des outils de maçon décorent les niveaux inférieurs de la tour.
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Vue de la façade principale
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Vue latérale
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Détail des décorations de la façade
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Sommet surmonté d'une cage de Faraday
Historique
[modifier | modifier le code]Ancien officier de marine et franc-maçon fortuné, Gustave Rivalland construit la tour en 1880 (ou 1881[1]). Sa volonté supposée[2] de défier la flèche de l'église Notre-Dame semble accréditée par la présence de motifs maçonniques et sa position en haut de la ville, face au Château de Terre-Neuve. Elle est l'un des premiers monuments en France et vraisemblablement du monde, à être réalisé à pareille échelle en béton coffré.
La tour fut, en effet, mise à profit au cours de la Seconde Guerre mondiale par les troupes allemandes, lesquelles transformèrent la cage de Faraday en un poste d'observation[3]. En 1943, l'entreprise Bourgoin, sollicitée par les autorités nazies, se chargea de l'installation d'une lanterne. Cette dernière avait pour objectif de permettre à l'occupant de surveiller à distance le Mur de l'Atlantique, une entreprise stratégique de surveillance et de défense[4].
Ironie de l’histoire, il advint que la fille de Gustave Rivalland s’unit par les liens du mariage au clérical et aristocratique Baron-Latouche. De cette union naquit un fils, Pierre, qui en 1949 fit le don de ses biens au Collège Saint-Joseph. Ainsi, les deux propriétés jadis concurrentes se trouvèrent, par un concours de circonstances, réunies entre les mains des ecclésiastiques[3].
L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1984[1].
Références
[modifier | modifier le code]- Source principale : affichage touristique in situ financé par le Rotary Club local.
- Notice no PA00110113, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- "Selon la tradition orale, il ne voulait plus que la flèche de l'église Notre-Dame demeurât le seul monument qui domine le ciel fontenaisien." Affichage in situ.
- Robert Aujard, Fontenay-le-Comte : capitale du Bas-Poitou, ville millénaire, R. Aujard, (OCLC 462955351, lire en ligne).
- Michèle Gibaud-Cousseau, Fontenay-le-Comte : dictionnaire des noms de rue [sic], Geste éditions, dl 2015 (ISBN 978-2-36746-375-9 et 2-36746-375-1, OCLC 936573331, lire en ligne).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à l'architecture :