Traité de Managua (1860)
Le traité de Managua est un accord de 1860 entre la Grande-Bretagne et le Nicaragua, dans lequel la Grande-Bretagne reconnaissait la souveraineté nicaraguayenne sur son territoire national actuel, mais réservait, sur la base de droits historiques, une enclave autonome pour les Mosquitos, un groupe indigène de la région, citant des accords antérieurs et des circonstances historiques[1],[2].
La question fut renvoyée pour arbitrage à l'empereur d'Autriche, François-Joseph Ier, dont la sentence, publiée le , confirma la thèse des Indiens et affirma que la suzeraineté du Nicaragua était limitée par le droit des Miskitos à l'autonomie gouvernementale[3].
Le , les deux pays signent le traité d'Altamirano Harrison qui annule le traité de Managua. Dans ce traité, le Royaume-Uni reconnaît la souveraineté absolue du Nicaragua sur la Côte des Mosquitos[1].
Voir également
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- « Part I - Nicaraguan population of Mikito origin », www.cidh.org (consulté le )
- Samuel Frazier, Ethnicity, Empire, and Exclusion: The Incorporation of a Caribbean Borderland, 1893-1909, (lire en ligne)
- « Award as to the interpretation of the Treaty of Managua between the United Kingdom and Nicaragua », Reports of international arbitral awards, vol. XXVII, , p. 167–184 (lire en ligne)
Liens externes
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