Usine Arkema Kem One de Balan
de Balan
Type d'usine |
Usine chimique (en) |
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Opérateur |
Arkema Kem One : depuis 2012Arkema (Total)ATO plastiques (Total)Elf Aquitaine |
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Date d'ouverture |
1965 |
Produits |
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Situation | |
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Coordonnées |
L'usine Arkema Kem One de Balan est une usine chimique fondée en 1965 à Balan dans l'Ain. Depuis 2012, elle appartient à Arkema Kem One pour qui elle fabrique du polyéthylène et du chlorure de vinyle.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'usine est fondée en 1965[1].
Initialement usine Elf Aquitaine, puis intégrée dans un groupement économique appartenant au groupe Total sous le nom d'Aquitaine Total Organico (ATO plastiques)[2], l'usine dépend ensuite exclusivement d'Arkema qui passe du giron de Total à celui de Kem One, en 2012[3],[4] à la suite de la cession des activités vinyliques d'Arkema au groupe Gary Klesch (qui possède Kem One)[5].
En 2005, alors que l'effectif de l'usine est d'environ 265 employés[6], une menace de réduction de personnel dans les usines Arkema (Balan est concerné à hauteur de 30 postes sur 265[6]), mobilise les salariés de plusieurs sites Arkema en France : le , 800 employés d'Arkema envahissent le siège du groupe Total, alors propriétaire d'Arkema[6].
En 2008, à cause de la crise automobile, le groupe Arkema réduit sa production, en particulier à Balan[7].
En 2012, à la suite de la cession au groupe Klesch, de l'activité et donc de l'usine, Gary Klesch s'engage à réaliser les investissements nécessaires à la pérennité de l’entreprise Kem One et de l’usine de Balan. L’usine de Balan devient alors un site partagé : la partie appartenant à Kem One est spécialisée dans la fabrication de PVC ; l’autre partie, dépendant toujours d’Arkema produit des copolymères éthylène-acétate de vinyle (EVA)[8]. Les EVA sont utilisés sur les marchés des adhésifs, de la câblerie, de l'emballage ou encore, de l'automobile.
En 2013, Kem One présente une demande de cessation de paiement, premier pas vers une procédure de redressement judiciaire[3],[4]. Les représentants syndicaux précisent que le redressement concernerait alors la moitié des 2 600 employés des cinq usines françaises du groupe, dont celle de Balan qui compte environ 200 employés[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Montluel : Montluel, Balan, Béligneux, Bressolles, Dagneux, La Boisse, Niévroz, Pizay, Sainte-Croix, , 296 p. (ISBN 2-907656-30-9 et 2-907656-30-9), p. 98.
- [PDF]Jean-Marie Michel, « Contribution à l'histoire industrielle des polymères en France », sur societechimiquedefrance.fr.
- Paul Molga, « Les difficultés de Kem One font trembler l'Etang de Berre », Les Échos, (lire en ligne).
- « Chimie : Kem One se déclare en cessation de paiement », Les Échos, (lire en ligne).
- « Arkema cède sa branche PVC de Saint-Fons et Balan au groupe Klesch », Le Progrès, (lire en ligne).
- « 800 salariés envahissent la tour Total de la Défense », Le Monde, (lire en ligne).
- « Crise automobile: Arkema réduit sa production sur 12 sites, dont 9 en France », Le Point, (lire en ligne).
- « Arkema, usine de Balan », sur Lesbonsreflexes.com (consulté le ).
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative aux organisations :
- Présentation du site de Balan sur le site web d'Arkema.
- Présentation du site de Balan sur le site web de Kem One.