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Utilisateur:Lucasbww/Chronologie de Toulouse

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Cette chronologie de Toulouse présente par date les événements de l'histoire de Toulouse.

Préhistoire

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  • 500 000 av. J.-C. - 300 000 av. J.-C. : Plus anciennes traces d'occupation, sur le site de la Rominguière[1], présence de bifaces.
  • 300 000 av. J.-C. - 200 000 av. J.-C. : Occupation du site d'En Jacca[2],[3], à quelques kilomètres à l'ouest de Toulouse, le long de la rivière Aussonnelle.
  • 60 000 av. J.-C. - 50 000 av. J.-C. : Traces de passage de l'homme de Néandertal et d'utilisation du feu et d'outils à Cornebarrieu[4].
  • 4 000 av. J.-C. - 3 500 av. J.-C. : Plusieurs implantations de la culture chasséenne, à Villeneuve-Tolosane (l'une des plus importantes en France), Saint-Michel-du-Touch ou Seilh[5],[6], avec des habitats aux fortifications monumentales, composées de fossés et palissades, et une abondance de fosses de combustion à galets chauffés.

Les Volques-Tectosages

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https://multimedia.inrap.fr/atlas/Grand-Toulouse/syntheses/periodes-chronologiques/p-20613-L-age-du-Bronze-et-le-premier-age-du-Fer.htm https://multimedia.inrap.fr/atlas/Toulouse/sites/3227/Cassagna-2 À la fin de l'âge du Bronze et au début de l'âge du Fer, l'occupation humaine s'intensifie avec la création de plusieurs pôles d'habitat. Situé sur les hauteurs de Pech-David, le site du Cluzel est occupé dès le IXe siècle av. J.-C.[7]. Un peu plus loin sur ces mêmes coteaux, deux autres sites ont été repérés à Estarac et à La Planho[8]. Dans la plaine sur la rive gauche de la Garonne, le site d'Ancely est occupé dès l'âge du Bronze final II (autour du XIe siècle av. J.-C.)[9],[10] tandis que deux autres habitats ont été fouillés sur la rive droite, l'un au niveau du quartier Saint-Roch[8], l'autre sur le site de l'ancien hôpital Larrey[11]. Trois nécropoles à crémation ont pu être partiellement fouillées, l'une située dans les environs de la ville à Blagnac, une autre à Toulouse même au niveau de la station de métro des Carmes[12] et une dernière dans le quartier Saint-Roch, à l'emplacement de l'ancienne caserne Niel, où a été mise au jour la plus importante d'entre elles[13].

  • -200 : Les Volques Tectosages, un peuple celte, s'installent aux alentours de Toulouse et principalement sur le site de Vieille-Toulouse.
  • -125 : Rome commence la conquête de la région de la Gaule narbonnaise, qui longe alors sans le contenir le territoire des Volques, traités comme des alliés. Une garnison romaine est installée dans la ville. L'oppidum de Vieille-Toulouse connaît une évolution majeure avec l'aménagement de fossés et voies de circulation.
  • -109 : Les Volques s'allient aux Tetons dans leur invasion de la Gaule romaine et chassent la garnison romaine. Les romains triomphent et récupèrent la ville.
  • -107 : Une révolte contre la garnison entraîna une riposte immédiate de Rome.
  • -106 : La ville est conquise par traîtrise et pillée par Cépion (Quintus Servilius Caepio), à l'origine de la légende de l’Or de Toulouse, est intégrée dans la province romaine de la Gaule narbonnaise.
  • -80 : L'oppidum de Saint-Roch est complètement abandonné.[14]
  • -70 : Dès lors ralliée au mode de vie romain, la Toulouse des années 70 av. J.-C. n’était guère qu’un poste militaire avancé. Chacun trouvant son compte dans la paix imposée par la domination romaine, c’est sans état d’âme que la cité refusa la Gaule de Vercingétorix.
  • -40 : L'habitat évolue fortement, les constructions sont remplacées par des bâtiments en briques, proches de la domus de style italique.[15]

Tolosa, la ville romaine

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  • -10 : Sous Auguste, abandon de la ville située à Vieille-Toulouse et création de la ville romaine de Tolosa, à l'emplacement de l'actuelle Toulouse.

Tolosa connut alors une forte progression démographique, atteignant 20 000 habitants au Ier siècle apr. J.-C. Théâtres, temples, écoles et égouts firent de Toulouse une cité moderne et docile, toujours au centre d’un commerce régional. Les Romains aménagent les prémices de la future ville. Elle est délimitée par la place du Capitole au nord, la place du Salin au sud, la Garonne à l'ouest. Puis, ils mettent en place les axes de communications principales : le cardo et le decumanus se croisent sur la place Esquirol où se trouve le forum et le capitolium antique mentionné dans les sources anciennes[16]. Ils construisent aussi un théâtre (actuelle place du Pont-Neuf), un temple (actuelle place Esquirol) et un amphithéâtre à Ancely-Purpan. Un réseau d'égouts permet d'évacuer les eaux usées tandis qu'un aqueduc alimente la ville en eau potable depuis les sources de Lardenne et du Mirail jusqu'au château d'eau situé au point culminant de la cité (actuelle place Rouaix)[17].

Capitale du royaume des Wisigoths

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  • 418 : Les Wisigoths prennent la cité.
  • 439 : L’attaque de la ville par les armées romano-hunnique de Litorius est repoussée[20].
  • 453 : Théodoric II devient roi des Wisigoths et fait de Tolosa la capitale de son royaume. Les Wisigoths mettent en place de nouveaux bâtiments administratifs, dont le Palais des rois wisigoths.
  • 462 : Avènement d'Euric, le pouvoir wisigoth est plus violent et le roi veut imposer l'arianisme. Les catholiques sont persécutés et certains lieux de cultes détruits. C'est aussi sous son règne que le royaume des Wisigoths est le plus étendu, allant de la Loire à la Durance en englobant une grande partie de l'Espagne.
  • 484 : Alaric II succède à son père Euric.
  • 507 : Clovis met fin à la domination wisigothe et à l'expansion de l'arianisme en 507. Allié à Gondebaud, le roi des Burgondes, le roi franc Clovis envahit l'Aquitaine. Il défait les Wisigoths à la bataille de Vouillé (ou à Voulon) près de Poitiers et tue leur roi Alaric II[21]. Après cette victoire, Clovis est nommé Consul en Gaule par l’empereur Anastase Ier. Les Wisigoths proclament roi Geisalic, fils illégitime d'Alaric, au détriment de l'héritier Amalaric, encore enfant[22]. Cette date marque une rupture pour la ville de Tolosa, qui est en partie détruite, tandis que les campagnes voisines se dépeuplent. Coupée de Narbonne et de l'espace méditerranéen resté sous domination wisigothe, la ville est isolée des circuits commerciaux classiques. Les Francs font de la cité une ville militaire, rempart contre les ambitions du royaume wisigoth de Tolède, à l'est, et celles des seigneurs vascons, qui constituent une puissante principauté, à l'ouest. C'est la fin de la Tolosa antique.

La création du comté de Toulouse

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  • Fin du VIe siècle : Toulouse sert de place forte face à la Septimanie à l'Est détenue par les Wisigoths.
  • VIIe siècle, l’histoire de Toulouse est lacunaire. À la faveur des successions mérovingiennes, la ville devient la capitale d’un important territoire, s’étendant des Pyrénées jusqu’à la Loire, sous l’autorité d’un duc également comte de Toulouse, et qui prend parfois le nom de royaume d’Aquitaine.
  • 721 : Charles Martel reconnaît l’indépendance de ce duché. Le duc Eudes repousse l’envahisseur arabe lors du siège de Toulouse en 721. Venue d’Espagne, l’armée d’El-Samah subira une cuisante défaite. Moins connu que celui de Poitiers, en 732, ce siège aurait été déterminant pour l’avenir de la France[23].
  • 768 : Le roi franc Pépin le Bref mit fin à l’indépendance du duché.
  • 778 : Mis en danger à la bataille de Roncevaux, Charlemagne décida la création du Royaume d’Aquitaine. Il confia le comté de Toulouse à Chorson.
  • 790 : Charlemagne confie le comté à son propre cousin, le "marquis de Gothie", Guillaume[24]. Ce sont les deux premiers comtes toulousains. Le péril sarrasin fit de la ville une place forte d’où partait au printemps l'ost carolingienne. L’armée de Charlemagne va jusqu’à Barcelone et l’empereur crée une zone de sécurité au sud des Pyrénées, la marche d'Espagne.
  • 830 - 832 - 835 : Bernard de Septimanie.
  • 840 : Pépin Ier, le petit-fils de Charlemagne, tenta de prendre son indépendance et amorça la reconstruction de l’Aquitaine. Son fils Pépin II tenta de conquérir l’Aquitaine en 840.
  •  : Charles le Chauve, dont l’autorité était ainsi bafouée, assiège la ville de Toulouse qui est alors défendue par Bernard de Septimanie. Celui-ci sortant pour négocier est fait prisonnier, puis rapidement jugé et décapité ; Charles lui reprochait d’avoir compromis la réputation de sa mère Judith de Bavière, et son opportunisme à la bataille de Fontenoy-en-Puisaye. Il doit cependant lever le siège, Pépin II ayant détruit son armée de secours[25].
  • 849 : Il réitère sa tentative et profite de la trahison du comte Frédélon pour reconquérir la ville, et rattacher ainsi Toulouse à la Francia occidentalis[26].
  • 862 : Toulouse est pillée par les Vikings du chef Hasting[27].
  • 860-887 : un fossé est creusé devant de 20m de large devant la porte narbonnaise
  • 978 : Guillaume III Taillefer
  • 987 : La fin des Carolingiens marque le début de la féodalité. Durant cette période, Toulouse est dirigée par des comtes.

XIe siècle : L'époque féodale

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L'entrée à Toulouse du pape Urbain II en 1096 Benjamin Constant
  • Au début du deuxième millénaire, l’attitude dérivante du clergé, la mainmise sur certaines prérogatives et charges ainsi que l'usurpation des biens de l’Église par le pouvoir toulousain entraînent une dégradation du culte. L’église Saint-Sernin, l'église Notre-Dame de la Daurade et la cathédrale Saint-Étienne sont mal entretenues. De nouveaux courants religieux apparaissent, telle la réforme clunisienne[28] et la réforme grégorienne.
  • 1077 : L’évêque Izarn, soutenu par le pape Grégoire VII, promoteur de ces réformes, tenta de mettre bon ordre à tout cela. Il confia la Daurade aux abbés clunisiens en 1077. À Saint-Sernin, il essaye également de faire plier les chanoines mais ceux-ci en appellent au Pape pour affirmer leur indépendance. La réaction de l'évêque est fulgurante : il les fait remplacer par les moines de l'abbaye de Moissac (dont il est issu), mais cette action donnera lieu à un cuisant revers. En effet, le successeur de Grégoire VII, le nouveau Pape Urbain II le force à réintégrer les chanoines de Saint-Sernin qui dépendront désormais directement du Pape.
  • Dès les années 1070-1080, lorsque les chanoines démarrent la construction d'une nouvelle église, l'évêque est en conflit avec eux en la personne de l'operarius du chantier et prévôt Raymond Gayrard, lequel venait de bâtir un hôpital pour les pauvres tout proche (situé à l'emplacement de l'actuel Musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse). Soutenu par le comte Guilhem IV et le Pape, saint Raymond achève la construction de l'abside et du transept.
  • 1094 : Raymond IV dit Raymond de Saint-Gilles, à la mort de son frère aîné il s'empare du titre de comte au détriment de sa nièce, Philippe, fille du précédent et mariée à Guillaume IX d'Aquitaine. Ce dernier tentera à deux reprises de faire valoir ses droits (via ceux de sa femme) après le départ en croisade de Raymond IV.
  • 1095 : Lorsque Urbain II fait un voyage dans le comté d'Auvergne, en prêchant au concile de Clermont-Ferrand l'appel à la première croisade en 1095, il passe par Toulouse pour consacrer l'autel de l'église abbatiale Saint-Sernin, presque prête pour le culte et propose au Comte de Toulouse de prendre la tête de la croisade[29]. Les querelles religieuses venaient de réveiller la foi des Toulousains. Cette renaissance s’accompagna d’une nouvelle progression démographique, favorisée par une agriculture techniquement plus performante. La ville devient l'une des plus grandes d'Europe au XIIe siècle[30]. C’est à cette occasion que les faubourgs de Saint-Michel et Saint-Cyprien furent bâtis.
  • 1098 : Après la prise de la ville par Guillaume IX d'Aquitaine en 1098, la ville est entourée d’une nouvelle enceinte, vraisemblablement le long des actuels grands boulevards de Strasbourg, d'Arcole, de Lacrosse et d'Armand Duportal[31].

XIIe siècle : La création du capitoulat

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Alphonse Jourdain, représenté dans une lettrine historiée figurant sur la copie d'une charte de franchises concédée par le comte aux Toulousains (premier cartulaire de la Cité, réalisé en 1205, Archives municipales de Toulouse)[32].
Portraits des capitouls de l'année 1413 dans les Annales manuscrites de la ville de Toulouse (agrandissement).


  • La fin du XIe siècle est marquée par le départ du comte Raymond IV pour les croisades. Il lègue par testament à son fils Alphonse-Jourdain, né en 1103, l'ensemble de ses terres occitanes.
  • 1105 : Il meurt en 1105 devant le siège de Tripoli. Son fils aîné Bertrand, alors comte de Toulouse, part également en Terre sainte, laissant le comté à son jeune frère Alphonse Jourdain. Au moment de l'administration de Bertrand, Toulouse a fait l'objet de plusieurs tentatives de récupération de la part de Guillaume IX, duc d'Aquitaine et mari de Philippa, fille de Guillaume IV de Toulouse.
  • 1109 - 1110 : Alphonse Jourdain
  • 1113 - 1119/1110 - 1117 : Profitant de la vacance de pouvoir occasionnée par le départ de Bertrand et la minorité d'Alphonse, il occupe la ville entre 1113 et 1119[33].
  • 1119/1117 : Face au gouvernement du duc d'Aquitaine, une résistance passive voit le jour autour d'Alphonse-Jourdain, élevé dans ses possessions provençales à partir de 1108, attendant sa majorité. L'occasion leur est donnée en 1119. Profitant du départ du duc d'Aquitaine pour l'Espagne afin d'aider le roi Alphonse de Castille contre les Almoravides qui menacent les royaumes chrétiens lors de la Reconquista, le peuple toulousain se soulève et rappelle Alphonse Jourdain au pouvoir comtal. À la suite de cette action, ce dernier leur manifeste sa reconnaissance; il prend alors plusieurs mesures permettant d'alléger taxes et impôts[34].
  • 1145 : "le compte de Toulouse veut nuire au vicomte Trencavel. Il incite le cistercien Bernard de Clairvaux à lancer une mission de prédication à Albi, d'où le nom d'albigeois parfois donné aux hérétiques occitan" expo cathares
  • 1147/8 : À la mort du comte en 1147, une administration de 8 capitulaires est créée sous le nom de « commun conseil de la Cité et du Bourg »[35]. Il s'agit du capitoulat, une administration municipale typiquement toulousaine. Sous la houlette du pouvoir comtal, elle a la charge de règlementer les échanges et de faire appliquer les lois. Ce sont les capitouls.
  • 1148 : Raymond V
  • 1152 : dont les plus anciens actes datent de 1152.
  • 1154 : Raymond V de Toulouse épouse Constance, sœur du roi de France Louis VII. Il repousse les attaques du roi d'Angleterre, Henri II Plantagenêt[36].
  • 1155-1175 : construction du château narbonnais source métro d'oc métro d'ici
  • 1163 : À l'instigation d'henri II plantagenet roi d'angleterre duc d'aquitaine, les évêques accusent raymond V que toulouse est un foyer d'hérétiques
  • 1176 : le chapitre comportait déjà douze membres, chacun représentant un quartier de Toulouse, ou un faubourg[37]. Le pouvoir des consuls s’opposa rapidement à celui du comte Raimond V.
  • 1177 : le comte de tlse raymond v reporte l'accusation d'heresie sur roger ii trencavel, appelle le roi de france à intervenir contre les hérétiques du midi
  • 1178 : Pierre Maurand condamné pour herésie, doit détruire le sommet de la tour de son hôtel rue du taur
  • 1181 : Le pont de la Daurade permit en 1181 de relier Saint-Cyprien aux portes de la ville. Les bourgs de Saint-Sernin et de Saint-Pierre des Cuisines connurent également une expansion notable[38]. De nombreux artisans prennent possession des rues et ruelles de l'antique Toulouse entre la rue Saint-Rome et la rue du Pharaon. Toutes ces rues portent encore le nom des métiers des artisans : rue des Changes, des Filatiers ou des Couteliers.
  • 1189 : Les Toulousains furent divisés sur le sujet, et c’est après 10 ans de lutte, en 1189, que le conseil municipal obtint du comte d'importantes concessions quant à son autonomie et ses pouvoirs.
  • 1190 : débuta la construction du futur Capitole, la maison commune, le siège du conseil municipal. Maintenant au nombre de 24, et vraisemblablement élus, les Capitouls s’octroient les droits de police, de commerce, d’imposition et provoquent des conflits avec les villes voisines. Toulouse en sort généralement vainqueur, étendant ainsi la domination de la patria tolosana. Parmi les mesures de gestion prises par les capitouls, l'une concerne les frais de reconstruction après une catastrophe (incendie ou inondation) : une simple amende sur les artisans négligents[39]. Les capitouls se finançaient plus largement grâce à des barres (taxes sur la sortie de la ville)[40]. Malgré l’intervention du pouvoir royal, l’administration de la ville est laissée aux mains des Capitouls jusqu’à la Révolution. Pour l’anecdote, les joueurs du Stade toulousain, l’équipe de rugby locale, arborent aujourd’hui les couleurs rouge et noir des Capitouls.
  • 1194 : Raymond VI marié en 1173 à Ermessende Pelet (mort en 1176), héritière du comté de Melgueil, marié après 1176 à Béatrice de Béziers (en), sœur du vicomte Roger II Trencavel, dont il se sépare en 1193
marié en 1193 à Bourgogne de Lusignan, dont il se sépare en 1196
marié en 1196 à Jeanne d'Angleterre (1165-1199)
marié en 1202 à Éléonore d'Aragon (1182-1226)
  • 1200 : les fils des précédents comtes du midi raymond vi fils de raymond v, raimond-roger trencavel fils de roger ii trencavel, bernard iv de comminges fils de bernard iii, fils d'henri ii plentagenet ?, raimond-roger de foix, arrière-arrière-grand-mère est la fille du cid

XIIIe siècle : La fin des comtes de Toulouse

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la gravure noir et blanc montre un chevalier désarçonné tombé à terre, la tête recouverte d'un bloc de pierre. En arrière plan, des projectiles arrivent depuis des remparts.
Mort de Simon de Montfort au siège de Toulouse de 1218.
  • Traversant ce qu'on appelle aujourd'hui l'Occitanie, le futur fondateur de l'ordre des Dominicains, Saint Dominique de Guzmán y rencontre l'hérésie des « bons hommes » ou « bons chrétiens » ou « cathares ». Certains des éléments qui serviront de prétexte à la Réforme protestante sont déjà présents à cette époque. La richesse de l'Église, en particulier, fait scandale parmi des chrétiens qui finissent par se laisser séduire par les idées des vaudois et des « bons hommes ».
  • Jusqu'à la fin du XIIe siècle, les papes avaient tenté d'enrayer le phénomène sur deux plans : des campagnes militaires menées par des évêques dont les victoires sanglantes restaient sans lendemain et des prêches menés avec faste par les cisterciens avec saint Bernard à leur tête comme ce fut le cas à Albi en 1145. Ici aussi sans résultat. L'Église ne parvient pas, à cette époque, à contrer l'hérésie adoptée par une partie du peuple tandis que les théologiens adverses allient à leur culture religieuse un style de prêche qui touche les petites gens. L'hérésie est finalement condamnée par l'Église Romaine en 1184, confondant les deux mouvements pourtant distincts.
  • 1205 : De retour du Danemark en 1205, saint Dominique s'arrête à nouveau en Occitanie, apparemment résolu à combattre l'hérésie à la demande du pape Innocent III. Alors qu'il voulait avec son évêque Diego de Acebo évangéliser les Coumans d'Ukraine, il aurait reçu l'ordre du pape d'assister les cisterciens qui tentaient en vain de rechristianiser les albigeois.
  • Le saint Dominique s'établit à Toulouse, avec quelques proches, dans des bâtiments donnés par Pierre Seila (ou Pierre Seilhan), visibles aujourd'hui au no 7, place du Parlement. Cette maison sera considérée comme le lieu de fondation de l'ordre des dominicains.
  • 1206 : Pour concurrencer une institution cathare comparable, saint Dominique établit à Prouille dès 1206 le premier monastère de femmes (noyau des futures dominicaines).
  • 1207 : Saint Dominique fait partie du colloque de Pamiers, appelé aussi « colloque de Montréal » qui est le dernier débat contradictoire entre les cathares et l'Église.
  • 1209 : L'assassinat du légat du pape, le cistercien Pierre de Castelnau, imputé (selon certains historiens à tort) à Raymond VI de Toulouse, déclenche en 1209 la croisade des albigeois. Simon de Montfort était un des seigneurs qui eurent la charge d'exterminer manu militari l'hérésie. Toulouse ne fut pas épargné par l’élan cathare. Les « blancs » catholiques pourchassaient les « noirs » hérétiques dans les rues de Toulouse. L’évêque Foulques profita de ce que les hérétiques étaient ses créanciers pour encourager cette recherche[réf. nécessaire]. Quelques Toulousains rejoignirent les croisés blancs, d’autres apportèrent leur aide aux assiégés. Les consuls ne souhaitèrent pas diviser davantage la population toulousaine et défièrent l’autorité pontificale en ne désignant pas les hérétiques[réf. nécessaire]. Le comte Raimond VI, protégeant les cathares, stigmatisa l’hérésie toulousaine[41].

Raimong-Roger Trencavel, vicomte d'Albi, neveu de Raymond VI (fils de sa sœur), refuse de faire front avec Raimond VI contre les croisés. Son oncle détourne alors l'accusation d'hérésie et l'expédition de la croisade contre lui. Béziers et Carcassonne lui sont prises le 22 juillet et en août 1209. Raimon-Roger meurt en captivité 5 ans plus tard et son fils tente en vain de récupérer ses rerritoires avant qu'ils soient intégré au domaine royal en 1247

  • 1211 : Le premier siège de Toulouse par Simon de Montfort fut un échec, parce que « le ravitaillement est cher, insuffisant »[note 1]
  • 1213 : Deux ans plus tard, il infligea à l’armée toulousaine une terrible défaite à Muret.
  • 1216/5 : Sous la menace d’exécuter de nombreux otages, il entra dans Toulouse en 1216, se nomma comte et fit démanteler les remparts.
  • 1218 : Alors que Montfort assiégeait Beaucaire, Toulouse se révolta et rebâti les fortifications en quelques semaines. Simon de Montfort revint rapidement et dut entamer le siège de Toulouse. Lors d'un assaut, il fut tué d’une pierre de catapulte, mettant un terme aux combats, les croisés se retirant sur Carcassonne.
  • 1219 : Le prince Louis de France, futur Louis VIII, venu à nouveau mettre le siège de Toulouse en 1219, abandonna la croisade, une fois ses quarante jours effectués[43]. Raimond VI récupère son fief et pour remercier les Toulousains d’avoir préservé ses intérêts, il abandonne ses dernières prérogatives aux Capitouls.
  • 1222 : Raymond VII lui succède en 1222.
  • 1226 : Mais face à la nouvelle croisade lancée par Louis VIII en 1226, Raimond VII capitule.
  •  : Il est contraint de signer le traité de Meaux-Paris le [44]. Par ce traité signé avec Blanche de Castille, alors régente du royaume de France pendant la minorité de son fils Louis IX, le comte jure fidélité au roi. Il perd la moitié de son domaine, ne lui restant que les possessions tenues en main-propre. Les murs et enceintes des villes de ce territoire doivent être démantelés. Il a également pour obligation de marier sa fille Jeanne, seule héritière, avec le frère du roi : Alphonse de Poitiers. Enfin, le comte s'engage à fonder l'université de Toulouse qui, après Paris, est la seconde du royaume. Elle emploie quatre théologiens, deux décrétistes (canonistes) et deux grammairiens que le comte devra entretenir pendant dix ans[45].
La basilique Saint-Sernin de Toulouse ; édification achevée au XIIe siècle, alors que la région était agitée par la lutte contre l'hérésie cathare.
  • De nombreux bâtiments de style gothique sont construits au XIIIe siècle. L'ensemble conventuel des Jacobins est l'ensemble d'art gothique méridional le mieux conservé de Toulouse. Construit par les frères prêcheurs entre 1230 et 1340, il possède un couvent, un cloître, une grande salle capitulaire et une imposante église dont les voûtes forment un « palmier » haut de 22 mètres.
  • 1233 et 1234 : Des tribunaux d'Inquisition sont mis en place par le pape Grégoire IX.
  •  : L'inquisiteur dominicain Guillaume Arnaud fera déterrer des cadavres de « cathares » enterrés chrétiennement et les fera brûler en place publiqueCatherine Besson-Lagier, « Évocation du costume dominicain - Première moitié du XIIIe siècle », Moyen Âge, no 131,‎ novembre-décembre 2022, janvier 2023, p. 54 (ISSN 1276-4159). L'hérésie cathare est traquée par l'ordre des dominicains (Frères Prêcheurs), installé désormais dans le couvent des Jacobins en cours de construction jusqu'en 1340.
  • 1241 : La répression envers les cathares s'accentue en 1241.
  • 1242 : Le premier incendie répertorié est celui de 1242, qui ravage la rue du Bourguet-Neuf.
  • 1249 : Alphonse de Poitiers succède à Raimond VII et administre la ville depuis Paris.
  • 1257 : Un autre incendie se déclare le 5 avril 1257 place Saint-Géraud.
  • 1271 : À la mort d'Alphonse et de Jeanne son épouse en 1271, et en l'absence d'héritier, le domaine toulousain est intégré au domaine royal français avec tous les biens que le couple possédait. La région Toulousaine du domaine Royal est alors rebaptisée « Pays de langue d'oc » (d'où les États de Languedoc, ou plus simplement, « Languedoc ») en latin, Comitia Occitaniæ, d'où « Occitanie » en français moderne. Le roi Philippe III le Hardi envoie le sénéchal de Carcassonne pour diriger la ville de Toulouse. Le pouvoir monarchique représenté par les fonctionnaires et les services royaux remplace peu à peu celui des capitouls, qui n'ont plus qu'un rôle de gestion de la ville comme l'ordre public ou la voirie[46]. Le traité de 1259 prévoit qu'en cas d'extinction de la maison de Toulouse, l'Agenais reviendrait au roi d'Angleterre ainsi que, le cas échéant, le Quercy, après enquête. Le roi Henri III d'Angleterre envoie deux ambassadeurs à Paris. Mais leur réclamation n'a pas de suite. Les et , le roi d'Aragon, Jacques Ier le Conquérant, interdit à ses sujets de prendre part à l'expédition contre la France préparée par son fils, le prince Pierre. Guillaume de Cohardon prend l'initiative de se rendre à Toulouse pour y faire reconnaître les droits du roi sur le comté. Le 16 septembre, il y rencontre les consuls. Le 20, ceux-ci prêtent serment de fidélité au roi. La veille, celui-ci avait émis un mandement confirmant la mission du sénéchal. Celui-ci poursuit la prise de possession. En , le roi Philippe III le Hardi prend possession du comté sans l'annexer[47].
  • La ville prospère entre 1271 et 1370 et devient la quatrième ville du royaume avec 40 000 habitants.
  • 1281 : Plusieurs catastrophes ponctuent cette période : en 1281, le Pont-Vieux s'écroule sous le poids des habitants venus assister à l'immersion de la croix
  • 1297 : Les quartiers de la Daurade et du Bazacle brûlent en 1297.
  • 1298 : Les crues de printemps détruisent les ponts sur la Garonne sauf le pont de la Daurade[48].

XIVe siècle

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Recueil juridique du Consulat de Toulouse. Toulouse mai et juin 1305. Archives nationales de France.

Plusieurs incendies ravagent le centre-ville. Au XIVe siècle, Toulouse est en crise. L'agriculture du Lauragais ne parvient pas à subvenir aux besoins des populations et il faut importer le blé d'Italie ou du royaume d'Aragon.

  • 1303 : La rue du Bourguet-Neuf est à nouveau touchée par un incencie en 1303.
  • 1306 : Philippe le Bel lance une politique antisémite et de nombreux juifs sont persécutés à Toulouse.
  • 1309 : La mort de Pierre Authié marque la fin du catharisme à Toulouse.
  • 1320 : Des illuminés, « les pastoureaux », persécutent à nouveau les juifs et en tuent semble-t-il 152.
  • 1337 : La guerre de Cent Ans n'améliore pas la vie des Toulousains car la ville doit financer l'effort de guerre.
  • 1340 : Fin de la construction du couvent des Jacobins.
  • À partir de 1348 : La peste noire tue les Toulousains qui se réfugient dans les campagnes.
  • 1356 : La ville doit payer la rançon du roi Jean le Bon, fait prisonnier en 1356 à Poitiers[49].
  • 1357 : Les troubles de la guerre de Cent Ans provoquent des destructions : incendie allumé par les routiers du comte de Foix Gaston Fébus à l'église des dominicains en 1357, et un autre provoqué par une émeute la même année, au château Narbonnais.
  • 1359 : Deux ans plus tard, ce sont à nouveau les soldats de Gaston Fébus qui provoquent un incendie au faubourg Saint-Michel, à l'hôpital Sainte-Catherine[50].
  • 1361 : En , le roi Jean II le Bon le réunit au domaine royal, avec les duchés de Bourgogne et de Normandie ainsi que le comté de Champagne[47].
  • 1398 : La population toulousaine décroit fortement et en 1398, la ville ne compte plus que 24 000 habitants.

XVe siècle

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Remparts médiévaux sur l'avenue Armand-Duportal, construits pour résister aux Anglais.
  • Le XVe siècle débute par la création du Parlement toulousain par Charles VII. En accordant une exemption de taxes, le roi renforce son pouvoir et défie l’administration des Capitouls. Investi de droits de juridiction, le parlement gagne par la suite son indépendance politique. Ce siècle connaît aussi de nombreuses disettes. Les routes ne sont plus sûres.
  • 1400 : La rue du Taur, en 1400 est aussi touchée par un incendie[50].
  • 1408 : Le quartier des Changes en 1408 est aussi touchée par un incendie[50].
  • 1429 : Les quartiers de la Daurade et du Bazacle sont à nouveau ravagés par les flammes en 1429.
  • 1430 : En novembre 1430, ce sont les églises Saint-Nicolas et Saint-Cyprien qui sont détruites par un incendie[51].
  • En , une crue de la Garonne emporte les moulins de Bazacle et détruit des maisons du quartier Saint-Cyprien[52].
  • 1442 : Les quartiers de la Daurade et du Bazacle sont à nouveau ravagés par les flammes en 1442.
  • 1443 : installation du parlement de toulouse au château narbonnais sur décision du roi Charles VII source livre métro
  • 1463 : Si les crues de la Garonne n'épargnent pas Toulouse tout au long du Moyen Âge[53], la principale catastrophe médiévale qui touche la ville est le grand incendie de 1463, une des pires catastrophes du Moyen Âge français[54], bien connue grâce à une importante documentation[55]. Toulouse subit plusieurs grands incendies. Mais c'est en 1463 que le Grand incendie de Toulouse ravage la ville : le brasier détruit la ville pendant quinze jours. Parti le du fournil de deux boulangers de la rue Sesquière, près des carmes[56], il est attisé par un vent d'autan du sud-est. Sec et chaud, très violent, soufflant en rafales, il augmente la température jusqu'à plus de 40 °C, supprime toute humidité dans les sols, les murs et l'air. Il facilite sa propagation en transportant des flammèches et des escarbilles. Enfin, il favorise les montées de température du foyer et rend l'air irrespirable, bloquant toute action des combattants du feu. Le 22 mai, un vaste secteur de 800 m sur 600 m est détruit, soit les deux tiers de la cité[57]. Plusieurs églises et couvents sont détruits, dont ceux des Franciscains, de la Daurade, la Chapelle Redonde[58], ou le couvent de la Trinité et son quartier. La Grande rue, les quartiers des Filatiers, des Paradoux, de la Pierre, des Changes, des Bancs Majeurs, des Puits-Clos, etc. sont les quartiers anéantis. L'incendie, outre le vent l'attisant, a été favorisé par l'étroitesse des rues du vieux centre, où les maisons étaient construites en matériaux combustibles et abritaient d'importants stocks de marchandises[58]. Il étendit ses ravages jusqu'à l'hôtel de ville. Il a été étudié en détail par P. Saliès, dans son article « Le grand incendie de Toulouse de 1463 », Mémoires de la société archéologique du Midi de la France, tome XXX, 1964. Parmi les conséquences immédiates, les Catalans furent persécutés : comme souvent sous l'Ancien Régime, ils sont emprisonnés, les prisons étant installés dans des forteresses, ce qui est le seul moyen pour les autorités de les protéger[59]. L'incendie est une catastrophe : de nombreux propriétaires sont ruinés : leurs biens sont rachetés par des hôteliers, des marchands de bois (fustiers), des notaires, mais aussi des ouvriers[60]. Si dans les années qui suivent, on note certes une multiplication des contrats de location[61] et un foisonnement d'hôtels particuliers luxueux appartenant aux élites fortunées de la ville[62], les quartiers populaires restent en friche très longtemps.
  • 1463 ( 7-19/22 mai) : grand incendie de Toulouse (France), dans la ville médiévale, qui détruisit la partie centrale de la cité entre la Garonne et l'actuelle rue d'Alsace-Lorraine jusqu’à l'hôtel de ville ; il ruina plusieurs églises, couvents et autres édifices publics, propagé par un vent violent à travers les rues étroites, bordées d'habitations à pans de bois. Aussitôt l'appris, Louis XI étant à Saint-Jean-de-Luz arriva à Toulouse le 26 mai afin d'aider la reconstruction de la ville, y séjournant pendant trois semaines[63]. Entre 1463 (date du grand incendie de Toulouse) et 1561 (date du début des guerres de religion entre catholiques et protestants), Toulouse vécut un véritable âge d'or, période décrite comme sa plus prospère, en s'appuyant sur de nouvelles ressources économiques, dont le pastel. Son université, particulièrement renommée à cette époque, ainsi que son parlement, de première importance dans le royaume de France[64], appuyèrent aussi sa prospérité, en attirant de nombreux habitants, porteurs de nouveaux savoirs. Poursuivant l'activité textile bien implantée dans la ville, le commerce du pastel prend son essor à partir de 1463, profitant du développement de l'industrie de la draperie de luxe dans une Europe qui se reconstruit. Cette période permit à de grandes familles de négociants ou de parlementaires de devenir extrêmement riches et influentes. On y associe généralement les marchands Jean de Bernuy et Pierre d'Assézat en particulier[65]. C'est à cette époque que les plus emblématiques hôtels particuliers de Toulouse seront construits, par de richissimes marchands de pastel, ou par de grandes familles de parlementaires. Les plus notables sont les hôtels de Bernuy et d'Assézat, qui contribuent à l'importation d'un style de la Renaissance à Toulouse, tout en gardant des inspirations propres à la ville (comme l'emploi de la brique toulousaine).
Cour de l'hôtel d'Assézat
  • 1468 - 1472 : L'activité économique antérieure est pourtant rétablie dès les années 1468-1472[66].
  • 1478 : Ainsi, en 1478, 11,4 % de la ville est toujours non-reconstruite, mais 44,7 % du quartier populaire de la Daurade[67].
  • 1485 : Les subventions et les exemptions de taille sont suspendues par le roi Charles VIII en 1485, qui considère que la ville est très bien et suffisamment rebâtie et repeuplée[68]. Plus positivement, les historiens relèvent le plus grand soin apporté à l'entretien des deux ponts sur la Garonne dans les années qui ont suivi la catastrophe : en effet, ces ponts ont permis l'évacuation d'une partie des habitants pris au piège[69]. On creuse aussi des puits dans des quartiers qui étaient privés de tout apprivisionnement en eau : Saint-Étienne, Esquirol, Rouaix[70]. D'autres mesures préventives sont prises dès le 10 mai, sans réussir à freiner l'avancée de l'incendie[71]. Certaines mesures sont maintenues après la catastrophe, comme les visites domiciliaires pour vérifier l'état des cheminées et donc limiter les risques d'incendie[72].

XVIe siècle

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  • Au milieu du XVIe siècle, l’université de Toulouse compte près de 10 000 étudiants. Le courant humaniste traverse ses murs et les universitaires sont souvent pris d’agitation. L’inquisition continue d’installer de nombreux bûchers. Si certains humanistes sont intéressés par la réforme luthérienne, l'Inquisition et l'université a lutté contre eux. La Cour souveraine a veillé scrupuleusement au respect de l'orthodoxie religieuse.
  • 1511 : À plus longue échéance, la reconstruction du couvent de la Trinité a pris près d'un demi-siècle, et l'église est consacrée seulement en 1511[67]. Parmi les projets qui n'ont pas abouti, celui de créer plusieurs bras de la Garonne, afin de bénéficier de pare-feux[70].
  • 1520 : Est brûlé le premier protestant condamné comme hérétique.
  • 1532 : En 1532, 32 hérétiques sont condamnés à mort par contumace.
  • 1533 : Le bachelier en droit Jean de Caturce est brûlé vif comme le raconte François Rabelais dans le Pantagruel.
  • 1538 : Le jacobin Louis de Rochette, inquisiteur, est jugé et condamné à mort, étranglé, son corps est brûlé place du Salin.
  • Entre 1540 et 1548 : La Cour souveraine a ouvert 200 procès et 18 personnes sont brûlées.
  • 1558 : Cependant, une première communauté protestante est créée en 1558, comprenant des bourgeois, des notables et des gens de robe.
  • 1560 : En 1560-1561, quatre des capitouls élus ont adopté cette opinion nouvelle. Il y en eu huit l'année suivante. La conjuration d'Amboise a exacerbé les passions.
  • 1561 : Cependant, cette prospérité prendra fin à partir de 1561, avec l'introduction de l'indigo, nouveau produit « des Indes » qui concurrence le pastel, découvert avec l'ouverture sur le monde des pays européens.
  • 1562 : L'édit de Saint-Germain du 17 janvier 1562 a donné la liberté des cultes hors les murs de la ville. Les capitouls ont offert la protection d'hommes armés pour assister au culte hors la porte de Villeneuve. Cette tolérance a amené un redoublement de haine des prédicateurs catholiques pendant le carême en dénonçant la mansuétude du corps municipal. Dès avril, des hommes armés arrivent à Toulouse appelés par des communautés religieuses. Des églises sont pourvues de garnisons. Les capitouls donnent des ordonnances pour l'interdire, mais le parlement de Toulouse les casse. En mai l'effervescence est à son comble. Une entente est nouée entre des capitouls et le prince de Condé. La réforme protestante provoque des combats de rue entre calvinistes et catholiques et l’incendie de près de 400 maisons. Le , les protestants s'emparent de l'hôtel de ville ainsi que deux portes de la ville. Environ 1 700 protestants combattent. Ils ont essayé en vain de s'emparer de la basilique Saint-Sernin de Toulouse. Les insurgés se sont emparés de canons et tirent sur les clochers des Cordeliers, de Saint-Sernin et des Jacobins. Les pillages de la ville ont ému jusqu'au pape. Face à eux, les protestants ont eu entre 8 000 et 12 000 hommes. Ne pouvant faire face, les protestants se sont retirés le 17 mai. Les troupes commandées par Blaise de Monluc arrivent le lendemain. Les protestants sont pourchassés et Monluc a écrit « jamais tant de têtes voler que là ». Les parlementaires et officiers royaux passés chez les protestants sont tous exécutés. Les capitouls protestants ayant quitté la ville, le seul capitoul protestant trouvé, Adhémar Mandinelli, a eu sa tête clouée pendant deux ans sur une porte de la maison commune[73],[74] D'Assézat est expulsé, en même temps que débutent trente-deux ans de guerre civile.
  • 1563 : Dès 1563-64, la première ligue des chefs catholiques est formée par les capitouls et le parlement pour défendre le catholicisme[75].
  • 1565 : Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[75]. Du 31 janvier au 19 mars : quittant Villenouvelle après le dîner, le roi fait son entrée à Baziège puis Montgiscard avant d'entrer à Toulouse. Le lendemain, 1er février, le roi voit passer les compagnies du pays avant de faire son entrée solennelle dans la ville. Il reste 46 jours complets dans la ville rose. Le , il se rend au parlement. Le les capitouls lui offrent un beau festin au Capitole. Le , après avoir traversé la Garonne avec un bateau, il dîne au château de Saint-Michel pour y faire son carême-prenant et assister au mariage du marquis Jean de Montboissier. Pendant son long séjour à Toulouse, le roi fait également sa confirmation avec son frère Alexandre Edouard qui prend le nom d'Henri (futur Henri III).
  • 1572 : Le massacre de la Saint-Barthélemy ( à Paris) se répète à Toulouse le . Alors que 300 protestants avaient été mis en prison le , trois conseillers au Parlement sont condamnés pour « subversion » pour la guerre de 1562. Le , la rumeur d’ordres secrets du roi se répand en ville, et malgré le gouverneur le vicomte de Joyeuse, une émeute force la prison, et la moitié des prisonniers protestants sont massacrés[76].
  • 1589 : L’accession au trône d'Henri IV mit fin aux troubles toulousains.

Les Temps modernes

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L'âge d'or du pastel (1463-1561) et déclin

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Le commerce de la teinture bleue du pastel fit la fortune des marchands toulousains à la Renaissance.

Renaissance architecturale

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C'est à cette époque que les plus emblématiques hôtels particuliers de Toulouse seront construits, par de richissimes marchands de pastel, ou par de grandes familles de parlementaires. Les plus notables sont les hôtels de Bernuy et d'Assézat, qui contribuent à l'importation d'un style de la Renaissance à Toulouse, tout en gardant des inspirations propres à la ville (comme l'emploi de la brique toulousaine).

Cour de l'hôtel d'Assézat

Humanisme et guerres de religion

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XVIIe siècle

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Plan de Toulouse réalisé par Melchior Tavernier en l'an 1631 ; contrefaçon aquarellée déposée aux Archives municipales de Toulouse, cote 20 Fi 359.
Entrée de Louis XIII à Toulouse, par la Porte Saint-Michel en 1632.
  • 1600 : Le parlement se soumet et l’édit de Nantes est accepté en 1600. Les Capitouls perdent les dernières influences qui leur restent.
  • 1622 : Au cours d’une nouvelle guerre de religion, la ville est prise par Louis XIII[77].
  • 1629 : Un fléau bien plus grave que la Fronde va toucher Toulouse en 1629 et en 1652, faisant des milliers de victimes : la peste. Pour la première fois, la municipalité et le parlement prennent ensemble des mesures pour assister les malheureux frappés par l’épidémie. Beaucoup des membres du clergé quittent la ville. Les Toulousains les plus aisés s’enfuient aussi, et seuls les docteurs sont contraints de rester. La famine oblige bientôt les quelques Capitouls qui n’ont pas abandonné la ville à appliquer une interdiction de sortie aux bouchers et aux boulangers. L’hospice de La Grave héberge les pestiférés en quarantaine. Le pré des Sept Deniers accueille, lui aussi, de nombreux malades dans des conditions précaires. Avant de fermer ses portes, la ville devient un repaire de mendiants attirés par une infrastructure médicale qu’ils espèrent meilleure qu’à la campagne[réf. nécessaire]. L’argent manque pour nourrir toute cette population, et des réquisitions sont ordonnées. Aux pires moments de la crise, les riches se voient attribuer la responsabilité des pauvres.
  • 1632 : Période de rémission a été l’occasion de réaliser le Pont-Neuf.
  • 1652 : Peste.
  • 1654 : La seconde épidémie s’éteint, la ville est dévastée.
  • 1681-1737 : Louis-Alexandre de Bourbon (1678-1737), comte de Toulouse, fils illégitime de Louis XIV et de Madame de Montespan
  • 1682 : Le canal du Midi
  • 1693 : Ce siècle troublé se terminera par une dernière famine, en 1693.

Le XVIIe siècle est également marqué par l’arrivée d’une association secrète, l’Aa (associatio amicorum), réunissant des membres du clergé et des universitaires, et prônant une foi exacerbée. L’influence de cette organisation se fera surtout sentir au XVIIIe siècle.

XVIIIe siècle

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  • Divers courant artistiques, religieux, ou architecturaux ont parcouru la cité durant le XVIIIe siècle.

Par un acte royal de 1750 Louis XV fonde l'Académie royale de peinture, sculpture et architecture de Toulouse[78],[79]. C'est la première des académies provinciales dans ce domaine et la seule, avec celle de Paris, à porter le nom d’Académie royale de peinture. Dominique Ingres figure parmi ses élèves.

Louis de Mondran est l’instigateur d’un nouvel urbanisme, vraisemblablement inspiré par son séjour dans la capitale. Les principales réalisations de cette époque sont le Grand Rond, le Cours Dillon, et la façade du Capitole.

En 1770, le cardinal Étienne-Charles de Loménie de Brienne pose la première pierre du canal qui portera son nom. Terminé six ans plus tard, le canal finit de relier la Méditerranée à l’Atlantique, le canal du Midi au canal latéral à la Garonne. Le point de jonction est connu sous le nom des Ponts-Jumeaux.

La ville s’embourgeoise, appauvrissant les plus démunis, et enrichissant la noblesse et le clergé. Les architectes locaux et les sculpteurs sont mis à contribution par les particuliers. La Reynerie sera la résidence d’été du mari de la comtesse du Barry.

Toulouse n’a pas oublié sa traditionnelle ferveur religieuse, même si la fin du siècle marque un certain déclin. De nouvelles confréries apparaissent, la plus célèbre est celle des Pénitents bleus, officiant à l’église Saint-Jérôme. Le parlement, infiltré par l’Aa (voir XVIIe siècle), régule la vie religieuse, et condamne les protestants.

C’est dans ce contexte difficile qu’éclate l’affaire Calas. Cette affaire montre à quel point le parlement a pris la direction de la ville, puisque c’est lui qui prononcera l’exécution de Jean Calas.

Soucieux pour son autonomie, le peuple toulousain soutient le Parlement lorsque celui-ci est menacé par la monarchie. C’est le parlement de Toulouse qui nomme les Capitouls, dont le chapitre est alors réduit à 8 représentants. Il faudra une révolution pour que la ville échappe à l’emprise des parlementaires.

................


Cette chronologie de Toulouse présente par date les événements de l'histoire de Toulouse.


Frise chronologique sur l'histoire générale de la France
CapétiensCarolingiensMérovingiensGaule romaineinvasions barbares

Préhistoire

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La préhistoire est le moment de l'histoire où l'homme est apparu. L'homme apprend à faire du feu et à fabriquer des outils pour différentes utilisations. La fin de la préhistoire est caractérisée par l'arrivée de l'écriture.

Protohistoire

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Gaule romaine

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Frise de la Gaule romaine
Clovis IerGrandes invasions

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Autres personnalités

Mérovingiens

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Frise des Mérovingiens
Clotaire IVBataille de Poitiers (732)Thierry IIIClotaire IIIClovis IIClovis IIIClotaire IIChildéric IIChildebert IIISigebert IIICaribert IIBataille de Tolbiac (496)Clotaire IIChilpéric IerGontranSigebert IIThierry IIThéodebert IIChildebert IISigebert IerCaribert IerClotaire IerChildebert IerThéodebaldThéodebert IerThierry IerClodomirChildéric IIIThierry IVChilpéric IIDagobert IIIChildebert IVClovis IVThierry IIIChildéric IIDagobert IerClovis


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Carolingiens

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Frise des Carolingiens
Carloman IerLouis V de FranceLothaire de FranceLouis IV de FranceRaoul de FranceRobert Ier de FranceCharles III de FranceEudes de FranceCharles III le GrosCarloman II de FranceLouis III de FranceLouis II de FranceCharles II le ChauveLouis le PieuxCharlemagnePépin le Bref


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Grands vassaux

Capétiens directs

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Frise des Capétiens directs
CroisadesBataille de BouvinesCapétiens contre PlantagenêtsCharles IV de FrancePhilippe V de FranceLouis X de FrancePhilippe IV de FrancePhilippe III de FranceLouis IX de FranceLouis VIII de FrancePhilippe II de FranceLouis VII de FranceLouis VI de FrancePhilippe Ier de FranceHenri Ier de FranceRobert II de France


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Frise des Capétiens Valois
Charles le TémérairePhilippe III de BourgogneJean Ier de BourgognePhilippe II de BourgogneMassacre de la Saint-BarthélémyBataille de MarignanBataille d'AzincourtBataille de Poitiers (1356)Bataille de CrécyGuerre de religion (France)Guerres d'ItalieGuerre de Cent AnsHenri III de FranceCharles IX de FranceFrançois II de FranceHenri II de FranceFrançois Ier de FranceLouis XII de FranceCharles VIII (roi de France)Louis XI de FranceCharles VII de FranceCharles VI de FranceCharles V de FranceJean II de FrancePhilippe VI de France


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Autres personnalités

Frise des Capétiens Bourbons
Guerre de Succession d'EspagneGuerre de la Ligue d'AugsbourgGuerre des RéunionsGuerre de HollandeGuerre de DévolutionÉtats généraux de 1789Guerre de Sept AnsGuerre de Succession d'AutricheGuerre de Succession de PologneFronde (histoire)Guerre franco-espagnoleGuerre de Trente AnsGuerre de religion (France)Régence (1715-1723)Louis XVI de FranceLouis XV de FranceLouis XIV de FranceLouis XIII de FranceHenri IV de France


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Période contemporaine

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XIXe siècle

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Frise du XIXe siècle
Napoléon IIIDeuxième République (France)Louis-Philippe IerCharles X de FranceLouis XVIII de FranceNapoléon IerConsulat (histoire de France)Directoire


* (Le directoire débute le ) [80]

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IIIe République

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Frise de la IIIe République
Régime de VichyAlbert LebrunPaul DoumerGaston DoumergueAlexandre MillerandRaymond PoincaréArmand FallièresÉmile LoubetFélix FaureJean Casimir-PerierSadi Carnot (homme politique)Jules GrévyPatrice de Mac MahonAdolphe ThiersPaul Deschanel

La IIIe République est caractérisée par les trois grandes guerres qui marqueront la France à jamais. Le siège de Paris de 1870 à 1871, exercé par les troupes allemandes. La Première Guerre mondiale de 1914 à 1918, opposant les pays de la Triple Alliance (Allemagne, Autriche-Hongrie, Empire Ottoman et la Bulgarie à partir de 1915) au pays de la Triple Entente (France, Angleterre, puis Italie et USA à partir de 1917). Et pour finir la Seconde Guerre mondiale de 1939 à 1945.

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Époque récente

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Frise Époque contemporaine
Guerre d'AlgérieGuerre d'IndochineCinquième RépubliqueQuatrième RépubliqueEmmanuel MacronFrançois HollandeNicolas SarkozyJacques ChiracFrançois MitterrandValéry Giscard d'EstaingGeorges PompidouCharles de GauleRené CotyVincent Auriol

Autres articles associés

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Notes et références

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  1. « La Rominguière - Grand Toulouse - Inrap »
  2. « Un ensemble d'occupations paléolithiques à Colomiers »
  3. O'Yl, Wilford, « Le gisement acheuléen d'En Jacca », Paléo, Revue d'Archéologie Préhistorique, Persée, vol. 9, no 1,‎ , p. 69–99 (DOI 10.3406/pal.1997.1229, lire en ligne, consulté le ).
  4. « Bel-Soleil - ZAC des Monges - Grand Toulouse - Inrap »
  5. Jean Guilaine, La France d'avant la France, Paris, Hachette, , 349 p. (ISBN 978-2-01-011134-1), p. 113-115
  6. « Château Percin - Grand Toulouse - Inrap »
  7. André Muller, La stratigraphie du Cluzel (commune de Toulouse). Revue archéologique de Narbonnaise, 1, Association de la Revue archéologique de Narbonnaise, Montpellier, p. 125-159.
  8. a et b P.-Y. Milcent, « A l'aube des Volques Tectosages », Archéothéma, no 21,‎ , p. 10-16.
  9. Pierre-Yves Milcent, Le passage de l’âge du Bronze à l’âge du Fer en Gaule au miroir des élites sociales, In : De l'âge du Bronze à l'âge du Fer en France et en Europe occidentale, Xe – VIIe siècle av. J.-C., Revue archéologique de l’Est, Dijon, 2006, p. 22.
  10. Pierre-Yves Milcent, Les environs de Toulouse du début de l’âge du Fer aux premières implantations romaines (VIIIe-IIe s. av. J.-C.). BAPAREA, 3, Toulouse, A.P.A.R.E.A., 2006, p. 37-50.
  11. Valérie Porra (dir. Jean Guilaine), Une occupation de la période de transition Bronze final/premier âge du Fer à l'ancien hôpital Larrey (Toulouse), (mémoire de D.E.A.), E.H.E.S.S., Toulouse, 1990, 69 p.
  12. « Les nécropoles à crémation de Haute-Garonne, de la fin de l’âge du Bronze au premier âge du Fer (Adroit, 2015) », sur Encyclopédie de la Protohistoire et de l'Antiquité entre Massif central et Pyrénées,
  13. Présentation de l'exposition du Musée Saint-Raymond.
  14. « Archéologie : La période gauloise à Toulouse - Inrap »
  15. « Chemin de la Planho - Grand Toulouse - Inrap »
  16. Jean-Luc Boudartchouk, Le capitolium de Toulouse, l'église Saint-Pierre Saint-Géraud et le martyre de l'évêque Saturnin : nouvelles données, dans M.S.A.M.F., volume 65, 2005, p. 15.
  17. Le Stang 2012, p. 16.
  18. J.M. Pailler & al. Tolosa, nouvelles recherches sur Toulouse et son territoire dans l'Antiquité, p. 214-217.
  19. Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Paris : Errance, 2006. Collection Hespérides, (ISBN 2-87772331-3), p. 21
  20. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées mafam
  21. Michel Rouche et Bruno Dumézil, Le Bréviaire d'Alaric : aux origines du code civil, Presses Paris Sorbonne, , 374 p. (ISBN 978-2-84050-606-5 et 2-84050-606-8, lire en ligne)
  22. Katalin Escher, Genèse et évolution du deuxième royaume burgonde (443-534) : les témoins archéologiques, Volume 2, Oxford, Archaeopress, , 1101 p. (ISBN 1-84171-843-2, lire en ligne)
  23. Le Stang 2012, p. 39.
  24. H. Débax, M. de Framont, "Le comte de l'an Mil", catalogue d'exposition du Musée des Augustins de Toulouse, 1996, p. 12.
  25. Dillange 1995, p. 41-42.
  26. Le Stang 2012, p. 41.
  27. Dillange 1995, p. 29.
  28. Le Stang 2012, p. 47.
  29. Emmanuel Leroy Ladurie, Histoire du Languedoc,  éd. Presses universitaires de France, coll. Que sais-je ?, 1982, page 24
  30. Le Stang 2012, p. 48.
  31. Le Stang 2012, p. 49.
  32. Laurent Macé, "Pouvoir comtal et autonomie consulaire à Toulouse : analyse d’une miniature du XIIIe siècle", Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, tome LXII (2002), p. 51-59, ici p. 53-55 [lire en ligne]
  33. Laurent Macé, Les Comtes de Toulouse et leur entourage (XIIe – XIIIe siècles). Rivalités, alliances et jeux de pouvoir, Toulouse, Privat, 2000.
  34. Limouzin-Lamothe 1932.
  35. Limouzin-Lamothe 1932, p. 10 et 12.
  36. Emmanuel Leroy Ladurie, Histoire du Languedoc,  éd. Presses universitaires de France, coll. Que sais-je ?, 1982, page 30
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Pour approfondir

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Préfecture du département de la Seine et comte Chabrol de Volvic (dir.), Recherches statistiques sur la ville de Paris et le département de la Seine : année 1821, Paris, Imprimerie royale, , 2e éd. (lire en ligne), « Tableau n°7 ». Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article, [compte rendu en ligne].
  • Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire de Paris, p. 537 à 658. Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes

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Lien externe

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Articles connexes

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