Aller au contenu

Villeneuve-de-Marc

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Villeneuve-de-Marc
Villeneuve-de-Marc
L'église de Villeneuve-de-Marc en mars 2019
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes Bièvre Isère
Maire
Mandat
Gilles Dussault
2020-2026
Code postal 38440
Code commune 38555
Démographie
Gentilé Villeneuvois
Population
municipale
1 161 hab. (2021 en évolution de +1,84 % par rapport à 2015)
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 28′ 36″ nord, 5° 06′ 10″ est
Altitude 395 m
Min. 344 m
Max. 524 m
Superficie 26,18 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Bièvre
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Villeneuve-de-Marc
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Villeneuve-de-Marc
Géolocalisation sur la carte : Isère
Voir sur la carte topographique de l'Isère
Villeneuve-de-Marc
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Villeneuve-de-Marc
Liens
Site web www.villeneuvedemarc.fr

Villeneuve-de-Marc est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Le territoire de la commune héberge de nombreux châteaux datant de différentes périodes historiques ainsi que le site de l'ancienne abbaye cistercienne de Bonnevaux, édifiée au Moyen Âge puis pillée lors de la période révolutionnaire et dont il ne subsiste plus aucun vestige notable.

La commune héberge également une partie du massif forestier de Bonnevaux qui compte de nombreux étangs, la plupart créés par les moines de l'abbaye. Ces étendues d'eau, à l'écart des grandes agglomérations et gérées de façon raisonnables ont permis le développement d’une biodiversité importante avec une grande diversité d'espèces faunistiques et floristiques.

Les habitants de Villeneuve-de-Marc sont dénommés les Villeneuvois[1].

L'expression familière "la cabane est tombée sur le chien" en serait originaire.

Géographie

[modifier | modifier le code]
Carte de Villeneuve-de-Marc et des communes voisines

Situation et description

[modifier | modifier le code]

La commune de Villeneuve-de-Marc se situe dans le sud-est de la France dans le nord-ouest du département de l'Isère à 76 km au nord-ouest de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, à 52 km au sud-est de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, à 305 km au nord de Marseille et 512 km au sud-est de Paris.

Elle est plus précisément positionnée entre la vallée du Rhône à l'ouest et la forêt de Bonnevaux à l'est, dans le secteur de Bièvre-Valloire. À ce titre, la commune a adhéré à la collectivité de la communauté de communes Entre Bièvre et Rhône.

Le village est installé à une altitude moyenne de 434 mètres et il est riverain de la commune de Saint-Jean-de-Bournay, principale ville du secteur et siège de l'ancienne communauté de communes de la région Saint-Jeannaise[2].

Description

[modifier | modifier le code]

Il s'agit d'une petite commune essentiellement rurale d'un peu plus de 1 000 habitants à l'écart des grandes voies de circulation, située en lisière du grand massif forestier de Bonnevaux,

Le plateau de Bonnevaux (ou des Bonnevaux) culmine à environ 500 mètres d'altitude au niveau de la commune. À l'instar de son voisin, le plateau de Chambaran, ce relief est constitué d'une base géologique en molasse miocène. Le cailloutis de ce plateau comprend essentiellement des quartzites et autres roches siliceuses très fortement altérées. Dans de plus grandes profondeurs cette formation renferme également des roches cristallines et calcaires, également très altérées. Les textures de sol sont limoneuses et argileuses[3].

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes de Villeneuve-de-Marc
Savas-Mépin Royas Saint-Jean-de-Bournay
Meyssiez Villeneuve-de-Marc Lieudieu
Saint-Julien-de-l'Herms Bossieu Porte-des-Bonnevaux (ancienne commune d'Arzay)

Hydrographie

[modifier | modifier le code]
La Gère dans le secteur du Pont Rouge

La Gère, d'une longueur totale de 34,5 km de longueur, est la principale rivière de la commune. Celle-ci prend sa source dans l'Est de la forêt de Bonnevaux à l'Étang de la Grande Tuilière, sur la commune de Châtonnay, à 549 m d'altitude. Elle traverse le territoire de la commune en passant au sud du bourg central selon un axe ouest-est, avant de confluer avec le Rhône à Vienne[4].

Cette rivière, au débit irrégulier, compte de nombreux petits affluents dans la commune dont le ruisseau de Girieux (rg), l'Auron ou ruisseau de la Combe Jacob (rg), le Grand Ruisseau (rg) et la Valaise (rd).

La commune héberge également de nombreux étangs créés à l'époque médiévale par les moines de l'ancienne abbaye de Bonnevaux.

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 987 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Luzinay », sur la commune de Luzinay à 17 km à vol d'oiseau[7], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 928,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Voies de communications

[modifier | modifier le code]
Entrée de Villeneuve-de-Marc

Le territoire communal est traversé par une plusieurs routes départementales.

L'ancienne route nationale 518 reliant Lyon à Die a été reclassée en RD518 longe les limites orientales de la commune (en limites de la commune de Châtonnay) et passe à proximité de l'ancienne abbaye.

Sur cette route, un panneau routier indiquant la RD41g et qui rejoint la RD41, route de Villeneuve-de-Marc permet de traverser la forêt et de rejoindre le bourg central.

La RD41d (en direction de Savas-Mépin) et la RD41f (en direction de Saint-Jean-de-Bournay) sillonnent le territoire communal depuis le bourg central.

Au , Villeneuve-de-Marc est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (65,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,2 %), zones agricoles hétérogènes (28,9 %), terres arables (23,5 %), prairies (12,4 %), zones urbanisées (1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

[modifier | modifier le code]

Le bourg central dans lequel se situe la mairie, l'école et l'église constitue la plus grande partie de l'agglomération. Il existe cependant de nombreux hameaux épars sur tout le territoire. l'ensemble est composé essentiellement de maison individuelles, de fermes, pour la plupart réaménagées en maisons de résidence et de rares petits immeubles.

Hameaux, lieux-dits et écarts

[modifier | modifier le code]

Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Charavines, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[16].

  • Maison Pellet
  • les Bois
  • Chez Duranton
  • Vernéon
  • Moussey
  • Maison Clerc
  • le Geivrier
  • Maison Anselme
  • Buffevent
  • Maison Nicollet
  • Maison Bardin
  • Maison Moiroud
  • Maison Durand
  • l'Antay
  • Plantin
  • Maison Danger
  • le Nicolas
  • Maison Mathias
  • Maison Quemin
  • Maison Serclérat
  • Maison Gautier
  • Ruas
  • Serpollier
  • Maison Michel
  • Talavernay
  • Maison Montagna
  • Maison Poulet
  • Maison Perrier
  • Maison Berthier
  • Maison Rabillou
  • les Valèzes
  • les Grillères
  • Maison Baudran
  • Maison Piolat
  • Maison Pillaud
  • Maison Gonin
  • la Tullière
  • Maison Chapiot
  • Maison Vial
  • Maison Buthion
  • Chartier
  • le feytas
  • Maison Berry
  • les Grillères
  • le Pont Rouge
  • Bourgariot
  • Bonnevaux (ancienne abbaye)
  • Pouponnière
  • le Grand Planot

Risques naturels et technologiques

[modifier | modifier le code]

Risques sismiques

[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Villeneuve-de-Marc est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[17].

Terminologie des zones sismiques[18]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques

[modifier | modifier le code]
Charles VIII
La Grande Rue en 1908.

Préhistoire, Antiquité

[modifier | modifier le code]

Le secteur actuel de la commune de Villeneuve-de-Marc se situe à l'ouest du territoire antique des Allobroges, ensemble de tribus gauloises occupant l'ancienne Savoie, ainsi que la partie du Dauphiné, située au nord de la rivière Isère.

Moyen Âge et Renaissance

[modifier | modifier le code]

6e siècle :

La plus ancienne source écrite connue à ce jour qui évoque l'histoire de Villeneuve-de-Marc est un récit d'Adon (800-875), archevêque de Vienne. Dans sa "Vie de Saint Theudère (500-575)"[19], il fait le récit de la fondation de l'église de Saint-Symphorien-de-Marc, village dont le transfert de la population donnera plus tard naissance au village de Villeneuve-de-Marc[20]. Cette fondation aurait eu lieu vers vers 540-550, mais la "Vie de Saint Theudère" étant un récit hagiographique, la source est incertaine. Seules des fouilles archéologiques pourraient donner une datation probable[21].

9e siècle :

L'église de Saint-Symphorien est mentionnée dans une charte en 857, comme faisant partie de ''l'ager Carentennacum", c'est-à-dire "le territoire de Charantonnay"[22].

12e siècle :

Gui de Bourgogne, archevêque de Vienne et futur pape sous le nom de Calixte II, fonde l'abbaye cistercienne de Bonnevaux en 1117 sur le territoire de la paroisse de Saint-Symphorien-de-Marc qui deviendra par la suite la commune de Villeneuve-de-Marc.

C'est probablement dans ce contexte que les habitants de Saint-Symphorien-de-Marc, village aujourd'hui disparu qui était situé entre les hameaux actuels du Serpollier et du Pont Rouge, ont été déplacés. Une bulle du Pape Alexandre III[23] datée d'avril 1170 interdisant la présence d’habitations près de l’abbaye, afin de créer un « désert cistercien » sans présence humaine autour du monastère, permet de le croire : "Alexander III prohibet ne quisquam juxta abbatiam Bonaevallis domos vel grangias aedificet» («Alexandre III interdit à toutes personnes de bâtir ni maisons ni granges près de l'abbaye de Bonnevaux").

Une autre hypothèse de ce transfert de population pourrait être formulée dans le cadre de la féodalité et des guerres entre Dauphiné et Savoie[21]. Les puissants seigneurs de Beauvoir (dont le fief principal était à Beauvoir-de-Marc) [24]semblent avoir joué un rôle capital dans la fondation d'un nouveau village. Avant que le château de Villeneuve ne soit édifié de nombreuses sources signalent l'existence d'une "tour qui dominait le cours du torrent de Valaise"[25] qui était la possession des seigneurs de Beauvoir. Ceux-ci entendaient certainement contrôler une zone frontière entre Dauphiné et Savoie, sur un lieu de passage[26].

Le nom du village lui-même nous met sur la voie : en 1348 Amédée de Beauvoir prête hommage pour la terre de "Villanova de Marcho"[22]. Le terme de "marcho", "marche" en français contemporain, signifie "frontière" : nous sommes bien dans le cadre de la fondation d'un nouveau village sur un point stratégique[27].

Cette création d'un nouveau village semble avoir eu lieu dans les années 1160-1180, période qui correspond au grand mouvement de défrichements assorti de création de "villes neuves" si bien analysé par l'historien médiéviste Georges Duby[28].

Le village se développa au détriment du site de St Symphorien qui semble petit à petit avoir été abandonné, ne subsistant qu'en tant que hameau. Le nom de l'ancien village apparaît encore sur les cartes anciennes, comme la carte de Cassini (18e siècle). A l'heure actuelle il faudrait recourir à des fouilles archéologiques pour en certifier l'emplacement.

13e siècle :

pendant la période féodale le village fut entouré d'un rempart et la tour des de Beauvoir devint un château[29]. En 1272 Guillaume de Beauvoir, seigneur de Villeneuve, accorde des libertés et franchises aux habitants de la communauté : ces privilèges sont assortis de règles constituant une sorte de droit local, régulant la vie économique et sociale[30].

14e siècle :

le 9 mars1389, une délégation de Villeneuvois demande au châtelain que leurs droits accordés jadis soient respectés. C'est la plus ancienne preuve écrite d'une action municipale à Villeneuve-de-Marc[31].

Situé sur un chemin de grand passage, le village bénéficie d'une situation favorable. Cependant les retombées économiques générées par cette position sont contrebalancées par un fléau que les Villeneuvois ont dû subir jusqu'au 18e siècle : le passage des armées royales[32]. Cela impliquait le logement des gens de troupe, à une époque où les casernes n'existaient pas encore. Les archives de la commune relatent ainsi les coûts engendrés par cette obligation, souvent peu dédommagés par l'administration, et les exactions commises par les soldats[32].

15e siècle :

En 1494 la cité a été honorée par le passage du Roi Charles VIII et de son épouse Anne de Bretagne à Villeneuve (ils dînent au château). Ils se rendaient en Italie[33] pour aller s'emparer de Rome puis de Naples à l'occasion de la première Guerre d'Italie et qui aboutira au Traité de Verceil qui mettront fin à leurs ambitions[34].

Époque moderne (16e s. - 1789)

[modifier | modifier le code]

16e siècle :

Plusieurs sources attestent de l'existence de moulins sur le territoire de Villeneuve. Un témoin oculaire, un voyageur de l'ordre des Trinitaires qui passe par le village, les décrit en 1540[35].

17e siècle :

À partir de 1623, suite à la mise en place d'un service de carrosse organisé par le Parlement de Dauphiné, un relais de diligence est présent à Villeneuve-de-Marc[36]. En 1683 la communauté se soucie de la conservation de ses archives en confiant à un Maître serrurier de Vienne la réalisation d'un meuble spécialisé[37].

18e siècle :

Le prestigieux Maréchal de Villars reçoit par héritage la seigneurie de Villeneuve-de-Marc. Représenté par un châtelain, il ne rend visite à priori qu'une seule fois aux Villeneuvois, en 1733[38].

Le 5 juillet 1789, quelques jours avant la prise de la Bastille, les Villeneuvois rédigent leur cahiers de doléances. Des impôts accablants, des tribunaux trop lointains, l'état de la route principale qui traverse le village sont quelques-unes des revendications qui sont parvenues jusqu'à nous[39]. La Révolution ne change pas tout mais instaure un nouvel ordre. Ainsi le 18 février 1793, les statues de Saints (en bois) qui se trouvaient dans l'église sont brûlées sur ordre de l'agent national Garanjoud[40]. On tente de substituer le culte de l'être Suprême au culte catholique...

Durant la Révolution française, l'abbaye sera pillée puis lors de la vente des biens nationaux, elle fut achetée par des notaires qui la vendirent comme carrière de pierres vers 1830.

Epoque contemporaine (de la Révolution à nos jours)

[modifier | modifier le code]

19e siècle :

De 1806 à 1815, de nombreux hommes du village prennent part aux guerres napoléoniennes. Tous n'en reviennent pas. La plupart meurent des suites de mauvaises conditions d'hygiène (dysenterie, infections) qui ravagent, plus que les combats, les armées de l'Empereur. Les registres de décès mentionnent au moins un Villeneuvois tombé au champ d'honneur : François Vignat. Il perd la vie lors de la bataille de Gradschatz (aujourd'hui Gracac, Croatie) le 17 mai 1809[41].

Eglise de Villeneuve-de-Marc

À partir de 1839, l'église subit d'importantes transformations[42] : devenue trop petite, elle est considérablement agrandie. Les travaux sont complexes et coûteux. Ils semblent avoir duré jusqu'en 1846. Le clocher et son horloge, la sacristie, l'autel, le dallage noir et blanc ainsi que les fonts baptismaux datent de cette époque[43].

Stèle funéraire de Joseph Meunier, cimetière de Villeneuve-de-Marc

1847 : Joseph Meunier meurt à bord du bateau "Ducouédic"[44]. Il fut marin sur ''l'Astrolabe", célèbre navire d'exploration commandé par Jules Dumont d'Urville. Une stèle funéraire érigée dans le cimetière communal rappelle le destin peu commun de ce Villeneuvois.

Cloche de l'école de Villeneuve-de-Marc.

Une école de garçons est construite en 1887. La cloche qui servait à annoncer les récréations, le début et la fin de la classe date de 1723. Elle a été donnée par un habitant à condition que l'école demeure laïque, sous peine de récupérer l'objet[45].

Avant la fin du 19e siècle une évolution notable change la vie des habitants du canton : deux lignes de train à "petite vitesse", ou tramways à vapeur, traversent le territoire[46]. Villeneuve se trouve sur la ligne qui traverse le canton du nord au sud et qui relie Lyon à St Marcellin[47]. Inaugurée en 1899, la ligne possède quatre arrêts dans le canton : Royas, Saint-Jean-de-Bournay, Villeneuve-de-Marc (Bonnevaux) et Lieudieu. L'activité du "tacot", gérée notamment par la compagnie des Voies Ferrées du Dauphiné pour la ligne Vienne-Charavines, prend fin faute de rentabilité dans l'entre-deux-guerres.


20e siècle :

1914-1918 : À la veille de la Première Guerre mondiale, la commune compte 968 habitants[48]. L'essentiel de la population est dispersé dans les hameaux, le bourg n'est habité que par 167 personnes. La très grande majorité des familles vit de l'agriculture : à la déclaration de guerre, les hommes qui travaillent la terre manqueront cruellement. Ainsi environ 10 % de la population est mobilisé en août 1914, soit 114 hommes[49].

Monument aux Morts de Villeneuve-de-Marc

Tout au long du conflit 368 hommes en âge d'être mobilisés partent sur le front. 48 d'entre eux n'en reviennent pas. Leurs noms sont inscrits sur le monument au mort : cet édifice a été inauguré en 1921. Son financement a été rendu possible grâce à la contribution financière des habitants[49]. La vie de la commune pendant la Grande Guerre a été bouleversée : outre le manque d'hommes et les pertes humaines, la commune a subi les réquisitions, accueilli des réfugiés de guerre[49] et des unités de soin pour les soldats blessés[50].

1930 : l'électricité arrive à Villeneuve. C'est un projet qui aboutit après 8 années de débats au sein du conseil municipal et de tractations avec différentes sociétés (EDF n'existe pas encore). C'est l'entreprise "Force et Lumière" (Grenoble) qui est choisie par l'équipe municipale présidée par le Maire, Adrien Demoustier (élu en mai 1925)[51].

1939-1945 : la population est à nouveau confrontée aux malheurs d'une Guerre Mondiale. Pendant l'Occupation le secteur de Villeneuve-de-Marc abrite plusieurs maquis. Le plus connu est celui du hameau de la Feytaz[52], avec comme ancrage une ferme abandonnée sur un plateau entre Meyssiès et Saint-Julien-de-l'Herms (ferme Terry). Ravitaillé par la population locale, il abrita notamment plusieurs réfractaires au S.T.O. La création et l'existence de ce maquis a fait l'objet d'un chapitre dans un ouvrage publié en 2002 que l'on doit à Jean-Daniel Berger : "Comme un essaim de guêpes...". Au cours du conflit, un Villeneuvois meurt pour la France : Emile Janeriat. Il trouve la mort dans les combats de libération de Colmar, sur la commune de Cernay, le 30 janvier 1945[53].

1950 : mise en service de la bascule publique à l'entrée du village[54], avant le pont qui enjambe la Valaise. Toujours en service de nos jours, elle a été fabriquée par l'entreprise Trayvou (Lyon). Sa capacité de pesage initiale était de 30 tonnes[55].

1953 : le conseil municipal décide de doter l'école d'une cantine scolaire[54].

1954 : un nouveau mobilier scolaire est commandé, c'est un artisan local, Monsieur Peyron, qui est chargé de le réaliser[54].

1955 : inauguration de la nouvelle mairie de Villeneuve-de-Marc. L'école, qui avait fait l'objet d'importants travaux, est elle aussi inaugurée[54].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Administration municipale

[modifier | modifier le code]
Mairie de Villeneuve-de-Marc

Le conseil municipal de Villeneuve-de-Marc est composé de treize membres (dix hommes et trois femmes) dont un maire, trois adjoints au maire, deux conseillers délégués et sept conseillers municipaux[56].

Scrutins locaux

[modifier | modifier le code]

Scrutins nationaux

[modifier | modifier le code]
Élections présidentielles
[modifier | modifier le code]

Voici, ci-dessous, le résultat du scrutin à l'élection présidentielle de 2017 dans l'ensemble des bureaux de vote de la commune de Villeneuve-de-Marc. À l'issue du second tour, comme lors du premier tour, Marine Le Pen (Front national, à l'époque) est en première position.

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2014 Jean-Paul Gargaud SE  
mars 2014 En cours Gilles Dussault SE Artisan
Les données manquantes sont à compléter.

Secteur agricole

[modifier | modifier le code]

Secteur commercial et industriel

[modifier | modifier le code]

Secteur Touristique

[modifier | modifier le code]

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[59].

En 2021, la commune comptait 1 161 habitants[Note 2], en évolution de +1,84 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1161 2231 2641 0851 3691 4071 4301 4651 453
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3141 2891 3161 2401 2311 1771 1911 1081 103
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0381 020968892882807777749765
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
7337407017827778811 1461 1671 141
2015 2020 2021 - - - - - -
1 1401 1661 161------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]
école de Villeneuve-de-Marc

La commune, située dans l'académie de Grenoble, héberge et gère une école maternelle et primaire.

L'établissement est situé dans le bourg central, près de la mairie. Une garderie périscolaire a été mise en place avant et après les heures scolaires.

Équipements et animations culturelles

[modifier | modifier le code]

Équipements sportifs

[modifier | modifier le code]

La commune héberge un centre équestre et un club de rugby.

Presse régionale

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Culte catholique

[modifier | modifier le code]

La communauté catholique et l'église de Villeneuve-de-Marc (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Saint Hugues de Bonnevaux (relais de la Madonne) qui est, elle-même, rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[62].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Patrimoine architectural

[modifier | modifier le code]

Cette ancienne abbaye cistercienne, située au cœur de la forêt de Bonnevaux a été édifiée en 1117 puis détruite durant la Révolution française. Une croix située au bord du ruisseau de la Gère, non loin du château de Bonnevaux, permet de découvrir l'emplacement de l'ancien monastère.

Le château fort de Beauvoir

[modifier | modifier le code]

Il s'agit du château féodal de la famille Beauvoir construit au XIIe siècle à la place d'une motte castrale du XIe siècle[63].

Le château de Bonnevaux

[modifier | modifier le code]

Le domaine de Bonnevaux est constitué d'un ancien relais de chasse édifié durant le XVIIe siècle associé à un manoir érigé à la fin du XIXe siècle par un riche chirurgien lyonnais, propriétaire des lieux. Au XXIe siècle, l'édifice est essentiellement utilisé pour l'accueil touristique[64].

Autres monuments

[modifier | modifier le code]
  • L'église Saint-Maurice a été construite en 1838 avec les pierres de l'abbaye de Bonnevaux après sa démolition.
  • Les vestiges de l'enceinte des Platières, fortifications datant du Haut Moyen Âge sur terre-plein, entouré d'une levée de terre[63].
  • Le monument aux morts de la commune situé près de l'hôtel de ville, face à l'école élémentaire. Il se présente sous la forme d'une colonne quadrangulaire, surmonté d'une urne entourée d'un drapeau au sommet. L'ensemble est entouré d'une grille[65].

Patrimoine naturel

[modifier | modifier le code]
Paysage de la forêt de Bonnevaux à Villeneuve-de-Marc
  • La forêts de Bonnevaux
La commune héberge sur son territoire la partie occidentale du massif forestier des Bonnevaux. Celle-ci présente de nombreux étangs créés pour la plupart au Moyen Âge par les moines cisterciens de l'abbaye de Bonnevaux située à Villeneuve-de-Marc. Ces étangs des Bonnevaux étaient utilisés pour la pisciculture et la gestion douce, durant les siècles, a permis le développement d’une biodiversité importante[66].
On y dénombre une grande variété d'oiseaux dont le héron pourpré, des chauves-souris telle que la barbastelle commune. Les étangs accueillent de nombreuses variétés de poissons dont le brochet ou des amphibiens tel que le triton crêté. On peut également noter la présence de serpents telles que la vipère aspic et la couleuvre d’Esculape. Parmi les insectes on peut également observer de nombreuses espèces de libellules.
Du côte de la flore, il y existe de nombreuses espèces protégées telles que La littorelle uniflore, la pilulaire et la Châtaigne d’eau.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason à dessiner Blason
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 14 mars 2019.
  2. Site Cartes de France, page sur Villeneuve-de-Marc, consulté le 13 mars 2019.
  3. IGN, page sur l'inventaire forestier de l'Isère, chapitre sur le plateau de Bonnevaux et de Chambaran, consulté le 7 mars 2019
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Gère (V32-0400) » (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Villeneuve-de-Marc et Luzinay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Luzinay », sur la commune de Luzinay - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Luzinay », sur la commune de Luzinay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Villeneuve-de-Marc ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Site géoportail, page des cartes IGN
  17. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  18. [1]
  19. La Vie de Saint Theudère par Adon a été publiée au 17e par un imprimeur de Vienne, Jean Poyet. La Médiathèque de Vienne (Isère) possède un exemplaire de cette rare édition : La vie de Sainct Theudere, abbé et fondateur de l'Abbei de S.Chef Escritte jadis par S. Ado Archevesque de Vienne, & traduitte nouvellement en François / Adon. - Vienne : par Jean Poyet (cote : A15744)
  20. Une ville neuve sur la frontière... / Bruno Mayorgas. - Villeneuve-de-Marc : Association Villeneuve Nature et Patrimoine, 2014.
  21. a et b Une ville neuve sur la frontière : Villeneuve-de-Marc (Isère au Moyen Age / Bruno Mayorgas. - Villeneuve de Marc : Association Villeneuve, nature et Patrimoine, 2014.
  22. a et b Regeste dauphinois... / Ulysse Chevalier. - Valence : Imprimerie Valentinoise, 1913-1926.
  23. Bulle citée par l'historienne Beate Schilling dans "Gallia pontifica...". - Göttingen : Vandenhoeck und Ruprecht, 2006.
  24. Beauvoir-de-Marc : son histoire, la ville et le château.../ Joseph Cottaz. Vienne : Imprimerie Ternet-Martin, 1963.
  25. Fiches pour servir à l'histoire de Châtonnay, manuscrit de la Médiathèque de Vienne (Isère), cote M 195.
  26. Une ville neuve sur la frontière.../ Bruno Mayorgas. - Villeneuve-de-Marc : Association Villeneuve Nature et Patrimoine, 2014.
  27. Ulysse Chevalier, « Dictionnaire topographique du département de l'Isère », sur BNF Gallica
  28. L'économie rurale et la vie des campagnes dans l'occident médiéval... / Georges Duby. - Paris : Flammarion, 2002.
  29. Les bourgs fortifiés savoyards du Viennois (XIIIe-XVe siècles) / Jean-Pierre Moyne. - Paris : Ecole des Hautes Etudes en Siences Social. Thèse de Doctorat.
  30. 1389 : première action municipale officielle à Villeneuve de Marc ? / Bruno Mayorgas. - Bulletin municipal de Villeneuve-de-Marc, année 2001 / Notes pour l'histoire de Chatonnay ; Mérieu ; Saint-Georges d'Espéranche et Villeneuve-de-Marc, manuscrit cote M191, Médiathèque de Vienne (Isère)
  31. idem
  32. a et b La communauté d'habitants de Villeneuve-de-Marc (Isère) de 1700 à 1789 / Bruno Mayorgas. - Grenoble : Université Pierre Mendès France (Mémoire pour la Maîtrise d'Histoire moderne, sous la direction d'Alain Belmont, 1995).
  33. 23 août 1494 : le roi de France dîne à Villeneuve / Bruno Mayorgas. - Villeneuve-de-Marc : Mairie de Villeneuve-de-Marc (Article du bulletin annuel municipal, année 2000) + Les mémoires de Philippe de Comines, seigneur d'Argenton, contenans l'histoire de des roys Louys XI et Charles VIII / édité par Denis Godefroys, La Haye : 1682. (Médiathèque de Vienne, A 995)
  34. Site de la commune de Villeneuve-de-Marc, page Patrimoine et Historique, consulté le 14 mars 2019.
  35. L'Ordre des Trinitaires pour le rachat des captifs. Tome 2 / Paul Deslandres. - Privat : Toulouse, 1903. Livre intégralement numérisé sur le site Gallica.
  36. Bulletin de la Société de Statistique du département de l'Isère, 3e série, tome VIII, 1879, page 442. (exemplaire numérisé sur le site Gallica)
  37. Archives Départementale de l'Isère. Cote 4E544/143, dossier 139A "Garde robe, état des serrures" + Villeneuve de Marc : des archives exceptionnelles / Bruno Mayorgas, article du bulletin municipal de Villeneuve-de-Marc, année 2014.
  38. La communauté d'habitants de Villeneuve-de-Marc entre 1700 et 1789 / Bruno Mayorgas, Mémoire de Maîtrise d'Histoire, 1995, Université Pierre Mendès France (Grenoble) + Un seigneur de Villeneuve-de-Marc sauve la France en 1712 / Bruno Mayorgas, article du Bulletin Municipal de 2004.
  39. "La communauté d'habitants de Villeneuve-de-Marc (Isère) de 1700 à 1789" / Bruno Mayorgas. - Grenoble : Université Pierre Mendès France (Mémoire pour la Maîtrise d'Histoire moderne, sous la direction d'Alain Belmont, 1995).
  40. Février 1793 : une étonnante célébration et un acte d'anticatholicisme à Villeneuve / par Bruno Mayorgas. - article du Bulletin Municipal de Villeneuve-de-Marc, année 2008.
  41. Morts pour l'Empereur / par Bruno Mayorgas. - article du Bulletin Municipal de Villeneuve-de-Marc, 2005.
  42. L'église neuve de Villeneuve / Bruno Mayorgas. - Article du Bulletin Municipal de Villeneuve-de-Marc, année 2004.
  43. Registres des délibérations du conseil municipal, années 1839 à 1846 / Archives communales de Villeneuve-de-Marc.
  44. Joseph Meunier (1811-1847) : un Villeneuvois au bout du monde / Bruno Mayorgas. - Article du Bulletin Municipal de Villeneuve-de-Marc, année 1998.
  45. Au détour des archives : fin de siècle à Villeneuve-de-Marc / Bruno Mayorgas, article du Bulletin Municipal de Villeneuve-de-Marc, année 2010.
  46. Vapo-tours de la Belle-Epoque en Isère : Lignes de Vienne à Charavines et Voiron / Georges Nemoz (2005)
  47. Vapo-Tours à la Belle Epoque en Isère : Ligne du tramway de Lyon à St Marcellin / Georges Nemoz (2005)
  48. Recensement de 1906 / Archives Départementales de l'Isère.
  49. a b et c Emportés par la guerre : les habitants de Villeneuve-de-Marc entre 1914 et 1918 / Bruno Mayorgas et Mallory Tinena-Monhard. - Vienne, Editions Morel, 2016.
  50. Cette maudite guerre : le canton de Saint-Jean-de-Bournay en 1914-1918 / Bruno Mayorgas. Vienne : Editions Morel, 2021.
  51. 1922-1930 : L’électrification de Villeneuve-de-Marc, chronique d’un progrès annoncé / Bruno Mayorgas. Article du Bulletin Municipal de Villeneuve-de-Marc, année 2006.
  52. Comme un essaim de guêpes...(volume 1) / Jean-Daniel Berger. - auto-édition, 2002.
  53. Site internet "Mémoire des hommes", base des soldats français morts pour la France en 1939-1945. Lien : https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/militaires_decedes_seconde_guerre_mondiale/detail_fiche.php?ref=1747611&debut=0
  54. a b c et d Les années cinquante à Villeneuve-de-Marc / Bruno Mayorgas, article du Bulletin Municipal de Villeneuve-de-Marc, année 2012.
  55. Archives communales de Villeneuve-de-Marc : comptes-rendus des séances du conseil municipal, années 1949-1950.
  56. Site de la commune de Villeneuve-de-Marc, page sur le conseil municipal, consulté le 14 mars 2019
  57. Résultat de l'élection présidentielle de 2017 à Villeneuve-de-Marc, sur le site du journal Le Monde
  58. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  59. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  60. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  61. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  62. Site de la paroisse Saint Hugues de Bonnevaux, consulté le 19 mars 2019
  63. a et b Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 716.
  64. Site France Ballade, page sur le château de Bonnevaux, consulté le 14 mars 2019
  65. Site monumentsmorts.univ-lille.fr, page sur le monument aux morts de Villeneuve-de-Marc.
  66. (Site nature vivante, page sur le massif des Bonnevaux, consulté le 14 mars 2019

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :