Wikipédia:Lumière sur/Décembre 2014
Présentation
Cette page est consacrée à l’organisation et à la maintenance du cadre Wikipédia:Lumière sur de la page d’accueil de Wikipédia. Celui-ci est rempli par l’appel de la page correspondante, dont le contenu est renouvelé quotidiennement de façon automatique. Lorsqu'un article est labellisé à la suite d'un vote AdQ ou BA, il faut créer une sous-page « Wikipédia:Lumière sur/Nom de l'article labellisé ». Cette dernière comprend le résumé introductif de l'article (avec un maximum de 400 mots). L'article sera ensuite mis en lumière sur la page d’accueil le jour programmé.
Il n'y a pas de « sélection », tous les articles de Wikipédia apparaissent sur la page d'accueil, une fois labellisés. Ils peuvent également repasser une nouvelle fois après plusieurs années, s'ils ont été remis à neuf par le projet Après label.
Pour rédiger une Lumière sur un article, suivez les instructions de la page d'aide.
Programme du mois
Lundi 1er décembre 2014Le puits Sainte-Pauline est un ancien puits des houillères de Ronchamp situé au bord de la RD 619 sur la commune de Champagney (département de la Haute-Saône), dans l'est de la France. Le puits est creusé à partir de 1854, la houille est exploitée entre 1861 et 1884 avant que le puits ne soit remblayé. Dans les années 1870, une cité minière, un phalanstère et une chapelle catholique sont construits à proximité immédiate de la mine et sont toujours occupés au début du XXIe siècle ; des vestiges du puits et des terrils subsistent. Un panneau explicatif installé en 2017 évoque l'histoire des puits Sainte-Pauline et Sainte-Barbe. |
Mardi 2 décembre 2014Arbonne est une commune française, située à l’extrême ouest du département des Pyrénées-Atlantiques en région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, à moins de cinq kilomètres de la côte atlantique. Limitrophe de Bidart et de Biarritz et bénéficiant de leurs infrastructures, elle voit pendant les premières années du XXIe siècle, alors que sa population a doublé en 30 ans, son rôle de ville-dortoir rurbaine s’accentuer. Cette dimension est prise en compte par le dernier plan local d’urbanisme qui cherche à redynamiser le centre-bourg, tout en protégeant le secteur agricole qui a été l’activité économique dominante pendant des siècles. Son histoire, encore peu connue pour la Préhistoire et l’Antiquité, commence réellement au XIIe siècle par une association aux maisons régnantes de Saint-Pée-sur-Nivelle, qui va se perpétuer durant le Moyen Âge et jusqu’à la Révolution. Baptisée Constante en 1794, dans une commune la réunissant à Arcangues et Bassussarry, elle reprend son indépendance peu après, puis subit les pillages des guerres du début du XIXe siècle. Elle possède un patrimoine original, qui outre le triptyque église - fronton - mairie, s’appuie sur deux vecteurs basques traditionnels, la benoîterie et un art funéraire qui fera école dans le bas-Adour du XVIe siècle jusqu’au XIXe siècle. |
Mercredi 3 décembre 2014La montagne du Fourneau est un sommet situé dans le parc national du Lac-Témiscouata au Québec (Canada). Elle doit son nom au fait que l'on utilisait durant la première moitié du XIXe siècle les gisements de calcaire de la montagne pour alimenter un four à chaux situé au fort Ingall. Elle a été ensuite utilisée comme territoire forestier par les propriétaires de la seigneurie de Madawaska. Les terres non concédées de la seigneurie ont été acquises par le gouvernement du Québec en 1969. La montagne a comme particularité d'abriter une pinède rouge à pin blanc, un groupement forestier qui a été classé écosystème forestier exceptionnel en 2003 en raison de sa rareté dans l'Est du Québec. Cette rareté est due au peu de feux de forêt que la région subit en raison de l'humidité. Elle est aussi située dans le plus grand ravage (habitat d'hivernage) de cerf de Virginie du Bas-Saint-Laurent. Elle a été incluse dans le parc national du Lac-Témiscouata lors de sa création en 2009. |
Jeudi 4 décembre 2014La Horde sauvage (The Wild Bunch) est un film américain réalisé par Sam Peckinpah sorti en 1969, avec, comme acteurs principaux, William Holden, Ernest Borgnine, Robert Ryan, Edmond O'Brien, Warren Oates, Jaime Sánchez et Ben Johnson. Le film, dont l'action se déroule sur la frontière entre le Texas et le Mexique, relate les derniers jours d'une bande de bandits tentant d'exister dans un monde moderne qui ne leur correspond plus. Controversé à cause de sa violence, il est célèbre pour sa mise en scène très dynamique et complexe, utilisant des effets de multi-angle, des plans très courts et des ralentis alors révolutionnaires en 1969. Présenté par Peckinpah comme étant « simplement ce qui arrive quand des tueurs se rendent au Mexique », La Horde sauvage fait en réalité écho aux images de la guerre du Viêt Nam qui divise alors l'Amérique. C'est une épopée de la défaite et de toutes les valeurs, y compris religieuses. À partir d'un scénario de western, Peckinpah dépeint un monde nihiliste et immoral, où le progrès s'avère destructeur, et dont la violence n'épargne rien ni personne, pas même les enfants. Le film obtient plusieurs distinctions, dont deux nominations aux Oscars en 1970 et une pour Sam Peckinpah aux Directors Guild of America Awards. La valeur patrimoniale de La Horde sauvage est reconnue à partir de la fin des années 1990, lorsque l’œuvre est ajoutée au National Film Registry pour être conservée à la bibliothèque du Congrès, ou lorsqu'elle est mentionnée dans plusieurs classements des meilleurs films de l'histoire du cinéma. Initialement amputé par la MPAA qui trouve le film trop violent, puis à nouveau par les distributeurs, à sa sortie en salles, car jugé trop long, La Horde sauvage est disponible depuis 1995 en DVD et en Blu-ray, dans une version plus proche de celle voulue par Peckinpah. |
Vendredi 5 décembre 2014Le réseau ferré des houillères de Ronchamp est un ancien réseau industriel de voies ferrées desservant les houillères de Ronchamp. Il est situé dans le département français de la Haute-Saône et la région de Bourgogne-Franche-Comté. La liaison entre le réseau ferré local des mines et la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville s'effectue à proximité de la gare de Ronchamp via une gare spécifique raccordée à la ligne principale. Cette gare est exploitée du milieu du XIXe siècle jusqu'en 1958, date de fermeture des mines, après quoi elle est démantelée. Au début du XXIe siècle, le site de la gare est envahi par la végétation et seuls subsistent quelques vestiges des installations et du réseau. |
Samedi 6 décembre 2014Cigogné (prononcé [sigɔɲe]) est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire et dans la région historique de Touraine. Le plateau qui compose la presque totalité de son territoire communal est inscrit dans la petite région fertile de la Champeigne tourangelle ; ce n'est donc pas par hasard que dès l'Âge du bronze, des peuplements, certainement agriculteurs, se sont installés sur ce plateau. L'évêque de Tours Théotolon est un personnage clé dans l'histoire de Cigogné : c'est lui qui fonde la paroisse vers le milieu du Xe siècle pour assurer des revenus fonciers à une abbaye de sa ville, qu'il voulait restaurer. C'est surtout au Moyen Âge que l'histoire de Cigogné est la plus documentée, le fief de Cigogné étant alors une possession des comtes d'Anjou. En 2011, Cigogné, avec ses 355 habitants, reste une commune rurale : l'agriculture, à forte dominante céréalière, garde une place non négligeable dans son économie, même si le nombre des exploitations a diminué. Le territoire de Cigogné ne représente pas un bassin d'emploi important et si la commune, après avoir connu l'exode rural comme beaucoup d'autres, se repeuple depuis le début des années 1980, c'est surtout pour accueillir de nouveaux habitants qui travaillent à l'extérieur, dans un rayon de 20 à 35 kilomètres mais qui contribuent au rajeunissement de la population. Cigogné arrive également à concilier la présence, sur son sol, d'un établissement classé Seveso avec l'existence d'un site du réseau Natura 2000 qui occupe la presque totalité de son territoire. |
Dimanche 7 décembre 2014Le Requin balestrine (Carcharhinus amboinensis) est une espèce peu courante de requins tropicaux de la famille des Carcharhinidae, que l'on trouve dans les eaux chaudes de l'est de l'océan Atlantique et de l'ouest des océans Indien et Pacifique. Il préfère les eaux troubles et peu profondes, avec un fond sableux. Avec son corps trapu et gris, ses petits yeux et son museau court et émoussé, le Requin balestrine ressemble beaucoup au Requin bouledogue (C. leucas), mieux connu, avec lequel il est souvent confondu. Les deux espèces diffèrent au niveau du nombre de leurs vertèbres, des tailles relatives de leurs nageoires dorsales et de quelques autres traits plus difficilement perceptibles. Ce requin atteint généralement une longueur comprise entre 1,9 et 2,5 m. Le Requin balestrine est un superprédateur qui chasse bas dans la colonne d'eau. Il a une alimentation variée, composée principalement de poissons osseux et cartilagineux, mais aussi de crustacés, de mollusques, de serpents de mer et de cétacés. Cette espèce est vivipare, les embryons se développent dans le ventre de leur mère, reliés au placenta, et naissent formés. Trois à treize petits naissent après une gestation de neuf à douze mois. Les jeunes requins passent les premières années de leur vie dans des habitats côtiers abrités comme les baies, où leurs déplacements varient suivant les marées et les saisons. La grande taille et la forte dentition du Requin balestrine le rendent potentiellement dangereux, même si aucune attaque sur l'Homme n'a été recensée. Il est quelquefois attrapé par des pêcheurs, qui commercialisent sa viande et ses ailerons, ou encore, dans les filets utilisés pour protéger les plages. En 2012, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) manquait encore de données suffisamment précises pour évaluer le statut de conservation de cette espèce. |
Lundi 8 décembre 2014Le Requin tisserand (Carcharhinus brevipinna) est une espèce de requin de la famille des Carcharhinidae. Cette espèce se rencontre dans les eaux tropicales et chaudes à travers le monde, à l'exception de l'est de l'océan Pacifique. On le trouve près des côtes et au large à des profondeurs pouvant atteindre 100 m, même s'il préfère les eaux peu profondes. Le Requin tisserand ressemble au Requin bordé (C. limbatus) quoiqu'il soit de plus grande taille : il a lui aussi un corps fuselé, un long museau et des marques noires sur les nageoires. Cette espèce peut être distinguée du Requin bordé par sa première nageoire dorsale, qui a une forme différente et est placée plus en arrière, ainsi que par l'extrémité noire de sa nageoire anale. Il atteint une longueur de 3 m. Les Requins tisserands sont des prédateurs vifs et grégaires, qui se nourrissent d'une grande variété de petits poissons osseux et de céphalopodes. Quand il s'attaque à des bancs de poissons, il accélère verticalement tandis que le banc tourne sur lui-même, finissant en émergeant de l'eau. Comme les autres membres de sa famille, le Requin tisserand est vivipare, et les femelles donnent naissance à des portées comprenant entre 3 et 20 jeunes requins tous les deux ans. Les nouveau-nés naissent dans des nurseries près des côtes, et grandissent assez rapidement. Cette espèce n'est généralement pas dangereuse pour l'Homme, sauf en présence de nourriture. Les Requins tisserands sont pêchés dans l'ensemble de leur aire de répartition pour leur viande, leurs ailerons, leur huile de foie et leur peau. Ils offrent également une résistance appréciée par les pêcheurs de loisir. L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a classé l'espèce « quasi-menacée » à travers le monde et « vulnérable » au large du sud-est des États-Unis. |
Mardi 9 décembre 2014Bobo est une série de bande dessinée franco-belge créée en 1961 par Maurice Rosy et Paul Deliège dans le no 1204 du journal Spirou. Jusqu'en 1973, date à laquelle Paul Deliège récupère seul la série, Bobo connaît plusieurs changements d'auteurs : Maurice Rosy travaille d'abord avec Paul Deliège de 1961 à 1969, puis avec Maurice Kornblum de 1969 à 1970 et enfin opère seul jusqu'en 1973. La série met en scène un prisonnier, nommé Bobo, condamné à des travaux forcés dans le pénitencier d'Inzepoket, dont l'idée fixe est de s'évader par tous les moyens possibles. Il est aidé par son fidèle lieutenant Julot-les-Pinceaux. Une galerie de personnages pittoresques est à leurs côtés : Jo-la-Candeur qui martyrise Bobo, le directeur de la prison qui souhaite le bonheur de ses pensionnaires ou encore le gardien Dupavé, condamné à garder une pierre dans les mains sans pouvoir s'en débarrasser. Bobo est publié très régulièrement de 1961 à 1996 dans le journal Spirou sous différents formats : d'abord en mini-récits (dont la série détient le record de présence), puis en histoires complètes, gags et histoires à suivre. La série est aussi publiée en album chez Dupuis dans la collection Gag de Poche (1964 à 1967), puis Évasion (1977 à 1997) et enfin en intégrale pour les premiers récits en 2010. |
Mercredi 10 décembre 2014La capitulation du Japon, le , met un terme aux hostilités de la Seconde Guerre mondiale. En juillet 1945, la Marine japonaise n'a plus les moyens de conduire des opérations d'envergure et une invasion alliée du Japon est imminente. Tout en affirmant publiquement son intention de lutter jusqu'au bout, le Conseil suprême pour la direction de la guerre envisage un rapprochement diplomatique avec l'Union soviétique afin d'obtenir un accord de paix qui ne soit pas trop défavorable. Mais les Soviétiques, décidés à rompre le pacte de neutralité qui les lie au Japon, se préparent à attaquer les forces japonaises en Asie conformément aux promesses qu'ils ont secrètement faites aux États-Unis et au Royaume-Uni lors des conférences de Téhéran et Yalta. Le , les États-Unis larguent une bombe atomique sur la ville japonaise d'Hiroshima. Le , conformément aux accords de Yalta mais en violation du pacte nippo-soviétique, l'Union soviétique déclare la guerre au Japon et envahit l'État fantoche du Mandchoukouo le . Plus tard ce même jour, les États-Unis larguent une seconde bombe atomique sur la ville japonaise de Nagasaki. Ces événements traumatisants amènent l'empereur Hirohito à ordonner la capitulation aux conditions spécifiées par les Alliés dans la déclaration de Potsdam. Le 15 août, après plusieurs jours de négociations en coulisses et un coup d'État déjoué, l'empereur Hirohito annonce dans un discours radiodiffusé la reddition du Japon. Le 28 août commence l'occupation du Japon par les Alliés. La cérémonie de capitulation a lieu le 2 septembre à bord du cuirassé de la marine américaine USS Missouri (BB-63) où des représentants du gouvernement japonais signent les actes de capitulation. La guerre entre le Japon et les Alliés se termine officiellement lorsque le traité de San Francisco entre en vigueur le . Quatre années plus tard, le Japon et l'Union soviétique signent une déclaration commune qui met officiellement un terme à la guerre nippo-soviétique. |
Jeudi 11 décembre 2014Un combat d'étalons peut survenir chez les chevaux à l'état sauvage ou en liberté. Les jeunes étalons apprennent les codes sociaux précédant les combats dès l'âge de deux ans, et maîtrisent leurs propres techniques de combat vers quatre ou cinq ans. Souvent précédé par un rituel impliquant la défécation sur le crottin de l'adversaire, le combat peut permettre d'établir des rapports de dominance sur un harem ou au sein d'un autre type de troupeau, menant parfois à la mort d'un des étalons. Les combats organisés par l'homme entre deux étalons ou plus forment un rituel et un divertissement documenté plusieurs fois au cours de l'histoire. En Scandinavie, particulièrement en Islande durant l'époque viking, ils sont peut-être un héritage du culte de Freyr ou une célébration des puissances vitales. Ils y perdurent jusqu'au XIXe siècle. De nos jours, des combats d'étalons sont toujours organisés en Asie, dans le Sud de la Chine, aux Philippines, en Indonésie et en Corée du Sud, le plus souvent de manière illégale. Ils occasionnent des blessures nombreuses et graves chez les chevaux, et sont dénoncés par les associations de protection animale des pays occidentaux. Le combat d'étalons forme un thème artistique récurrent, aussi bien en littérature (Le Fils de Flicka, L'Étalon noir...) qu'au cinéma, en peinture ou en sculpture. |
Vendredi 12 décembre 2014L'enceinte gallo-romaine de Tours est une muraille entourant la ville de Civitas Turonorum (le quartier de la cathédrale de l'actuelle ville de Tours) et construite à l'époque du Bas-Empire romain ; elle est généralement dénommée « enceinte du castrum ». C'est la seule construction gallo-romaine de Tours dont des vestiges soient encore visibles et librement accessibles au public. L'enceinte est partiellement inscrite au titre des monuments historiques depuis 1927. Elle a été construite dans la première moitié du IVe siècle dans le quartier nord-est de la ville ouverte du Haut Empire, probablement en réponse à l'insécurité qui régnait en Gaule à cette période. De nombreuses cités adoptaient alors des dispositifs similaires. Sa mise en place ne s'est cependant manifestement pas opérée dans l'urgence. Cette enceinte d'un périmètre de 1 245 mètres, édifiée exclusivement au moyen de matériaux de remploi prélevés sur les bâtiments en place, prenait appui sur l'amphithéâtre de Tours qui fut aménagé en porte monumentale au sud de la ville nouvelle ; une quinzaine de tours la renforçaient et elle était percée de plusieurs portes et poternes ; la Loire baignait sa muraille nord. Quand Tours s'agrandit et se dota de nouvelles enceintes au XIIe siècle puis deux siècles plus tard, la muraille du castrum servit de base à la partie est des nouvelles réalisations. Les fouilles archéologiques minutieuses réalisées de 1974 à 1978 sur le site du château de Tours (appelé « site 3 » par les archéologues), suivies des études exhaustives du début des années 1980, complétées à la fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle, permettent à présent de bien appréhender son architecture. L'incertitude est cependant encore presque totale quant à la structuration de l'espace à l'intérieur de la Cité, les neuf hectares enclos par l'enceinte, le nombre et les caractéristiques sociales de ses résidents ; une hypothèse semble toutefois prendre corps, qui verrait la moitié nord de l'espace habitée par des « civils », dont des représentants du pouvoir administratif, la moitié sud étant réservée aux religieux, autour du pôle épiscopal. Enfin, la ville de Tours du Bas-Empire ne se résolvait certainement pas à ce réduit fortifié, mais l'organisation de l'espace hors-les-murs reste en 2014 une énigme. |
Samedi 13 décembre 2014Jean Bouin, né Alexandre François Étienne Jean Bouin le à Marseille et mort pour la France le à Xivray dans la Meuse, est un athlète français spécialiste de la course de fond. Outre une médaille d'argent au Jeux olympiques d'été de 1912 sur 5 000 mètres, il a gagné trois fois de suite le Cross des nations, considéré alors comme le championnat du monde de la discipline. Il a également été le détenteur de sept records du monde sur différentes distances et durées. De nombreuses enceintes sportives portent son nom en France. Il est d'abord inhumé au château de Bouconville-sur-Madt ; ses cendres sont rapatriées à Marseille en 1922, et reposent depuis au cimetière Saint-Pierre. |
Dimanche 14 décembre 2014Le Boeing 767 est un avion de ligne à réaction gros-porteur de taille moyenne construit par Boeing Commercial Airplanes. Il est le premier biréacteur à fuselage large du constructeur et le premier avion de ligne à être équipé d'un cockpit à deux membres d'équipage avec une planche de bord tout écran. L'avion est équipé de deux turboréacteurs à double flux, d'un empennage conventionnel et, pour réduire la traînée aérodynamique, d'un profil de voilure supercritique. Conçu comme avion de ligne gros-porteur plus petit que les appareils précédents, tels que le 747, le 767 a une capacité allant de 181 à 375 personnes et une autonomie de 3 850 à 6 385 milles nautiques (7 130 à 11 825 km), selon les versions. Le développement du 767 ayant été fait en simultané avec celui d'un biréacteur à fuselage étroit, le 757, les deux appareils partagent des caractéristiques communes ; de ce fait, une certification unique permet de piloter les deux appareils. Le 767 est produit dans trois longueurs de fuselage différentes. Le 767-200 original entre en service en 1982, suivi par le 767-300 en 1986 et le 767-400ER, une version de portée accrue (extended-range, ER), en 2000. Les modèles 767-200ER et 767-300ER, à autonomie accrue, entrent respectivement en service en 1984 et 1988, tandis qu'une version cargo, le 767-300F, fait ses débuts en 1995. Des programmes de conversion ont modifié des 767-200 et 767-300 de passagers pour un usage cargo, tandis que les dérivés militaires comprennent l'avion de surveillance E-767, les ravitailleurs en vol KC-767 et KC-46, et des transports VIP. Les moteurs installés sur le 767 peuvent être les turboréacteurs à double flux General Electric CF6, Pratt & Whitney JT9D et PW4000, et Rolls-Royce RB211. United Airlines met le premier 767 en service en 1982. L'appareil est initialement exploité sur les lignes intérieures et transcontinentales, sur lesquelles il montre la fiabilité de sa conception biréacteur. En 1985, le 767 devient le premier avion de ligne bimoteur à recevoir l'approbation réglementaire pour des vols transocéaniques (ETOPS 120). L'avion est ensuite utilisé pour développer un service sans escale sur les itinéraires intercontinentaux moyen et long-courriers. En 1986, Boeing commence à étudier un 767 à plus grande capacité, qui conduit finalement au développement du 777, un plus gros biréacteur gros-porteur. Dans les années 1990, le 767 devient l'avion de ligne le plus fréquemment utilisé pour des vols transatlantiques entre l'Amérique du Nord et l'Europe. En juin 2016, le 767 avait reçu 1 170 commandes de 74 clients, dont 1 088 avaient été livrées ; 795 de ces appareils étaient en service en août 2014. La version la plus populaire est le 767-300ER, avec 583 livraisons, et Delta Air Lines est le principal opérateur, avec 95 appareils. Les principaux concurrents sont les Airbus A300, A310 et A330-200, tandis qu'un successeur, le 787 Dreamliner, entre en service en octobre 2011. |
Lundi 15 décembre 2014L'Union sportive quevillaise, dit aussi US Quevilly ou plus familièrement USQ, est un club de football français fondé en 1902, basé au Petit-Quevilly (Seine-Maritime). Fondé pour la pratique de nombreux sports, le club se regroupe progressivement autour de sa section football pour se consacrer exclusivement à cette dernière. Dans ses premières années, l'US Quevilly évolue dans l'ombre des deux clubs haut-normands du Havre AC et du FC Rouen, mais se distingue en atteignant notamment la finale de la Coupe de France en 1927. L'adoption par les clubs havrais et rouennais du professionnalisme en 1933 permet à l'USQ de remporter ses premiers titres de champion amateur de Ligue de Normandie. Le club quevillais, lui, n'adopte pas le statut professionnel, dans la continuité de l'esprit footballeur-ouvrier cultivé par le président fondateur du club Amable Lozai. L'US Quevilly devient après-guerre l'un des principaux clubs du championnat de France amateur, troisième niveau national et premier niveau amateur, qu'il remporte en 1954, 1955, 1958 et 1967. En Coupe de France, il s'illustre en devenant le premier club amateur depuis l'avènement du professionnalisme à atteindre les demi-finales en 1968. Profitant de l'ouverture de la deuxième division aux clubs amateurs en 1970, l'USQ y évolue deux saisons avant de demander sa rétrogradation pour des raisons financières. La chute est ensuite rapide, le club ne parvient pas à se remettre à flot et le dépôt de bilan est prononcé en 1978. L'USQ doit repartir du plus bas niveau de la hiérarchie du football français. Il faut plus de vingt ans au club pour atteindre le CFA2, cinquième niveau français et plus basse division nationale, puis le championnat de France amateur (CFA) en 2002 et le championnat de National en 2011. Surtout, l'USQ réalise deux nouveaux parcours marquants en Coupe de France : en 2010 il n'est éliminé qu'en demi-finale par le Paris Saint-Germain, puis deux ans plus tard il se qualifie pour la finale où il s'incline face à l'Olympique lyonnais. |
Mardi 16 décembre 2014Le Requin cuivre (Carcharhinus brachyurus) est une espèce de requins de la famille des Carcharhinidae, et le seul membre de son genre que l'on trouve à des latitudes correspondant à un climat tempéré. Il est réparti dans diverses populations isolées les unes par rapport aux autres dans le nord-est et le sud-ouest de l'Atlantique, au large du sud de l'Afrique, dans le nord-ouest et l'est du Pacifique et aux environs de l'Australie et la Nouvelle-Zélande, avec quelques observations dispersés dans les régions équatoriales. Cette espèce vit dans des habitats qui peuvent aller des rivières et estuaires aux eaux saumâtres, jusqu'aux eaux peu profondes des baies et des ports, et à des eaux plus au large jusqu'à 100 m de profondeur. Les femelles vivent séparées des mâles la majeure partie de l'année. C'est une grande espèce qui peut atteindre 3,3 m de long, et qu'il est parfois difficile de distinguer d'autres grands requins Carcharhinidae. Il se caractérise par ses dents de la mâchoire supérieure qui sont étroites et en forme de crochet, par l'absence de crête entre ses nageoires dorsales et par sa coloration bronze unie. Il se nourrit principalement de céphalopodes, de poissons osseux et de poissons cartilagineux. C'est un prédateur rapide qui chasse souvent en grands groupes, tirant alors avantage de son grand nombre. Au large de l'Afrique du Sud, cette espèce est fortement associée au « sardine run », qui implique des milliers de Pilchards de Californie (Sardinops sagax). Comme les autres requins de sa famille, il est vivipare et l'embryon est nourri à travers une connexion au placenta formée par le sac vitellin. Les femelles donnent naissance à des portées de 7 à 24 jeunes tous les deux ans dans des zones côtières destinées à l'élevage de ces jeunes, et ce après une période de gestation qui dure entre 12 et peut-être 21 mois. Sa croissance est extrêmement lente, et les mâles et les femelles atteignent la maturité sexuelle à respectivement 13 à 19 ans et 19 à 20 ans. Bien qu'il ne soit pas considéré comme particulièrement dangereux pour l'Homme, ce requin a été impliqué dans quelques attaques sur des chasseurs au harpon et des baigneurs. Cette espèce est valorisée par la pêche commerciale dans l'ensemble de son aire de répartition, et utilisée comme source de nourriture. Elle est menacée de déclin du fait de son faible taux de reproduction. C'est pourquoi l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) l'a classée parmi les espèces « quasi-menacées ». |
Mercredi 17 décembre 2014Tintin au Congo (initialement intitulé Les Aventures de Tintin, reporter du « Petit Vingtième », au Congo) est le deuxième album de la série de bande dessinée Les Aventures de Tintin, créée par le dessinateur belge Hergé. Depuis 1928, Hergé est rédacteur en chef du Petit Vingtième, le supplément jeunesse du journal belge Le Vingtième Siècle, dans lequel il publie Tintin au pays des Soviets et Quick et Flupke et connaît un grand succès. Son patron et mentor l'abbé Norbert Wallez lui demande alors de dessiner une nouvelle aventure de Tintin qui se déroulera cette fois-ci au Congo, colonie belge depuis 1908. L'histoire est prépubliée en noir et blanc de jusqu'en dans les pages du Petit Vingtième. Le succès est à nouveau au rendez-vous. En 1946, dans le cadre de la colorisation des Aventures de Tintin, Hergé s'adjoint les services d'Edgar P. Jacobs et ils réécrivent ensemble l'album dans un format plus court et en couleurs. Après la Seconde Guerre mondiale, Tintin s'internationalise mais l'auteur est la cible d'attaques qui l'accusent de véhiculer des préjugés racistes, ce qui amène les éditions Casterman à ne pas rééditer Tintin au Congo, rendant de fait l'album introuvable en librairie dans les années 1960. Sur pression d'Hergé, son éditeur réimprime finalement l'aventure au début des années 1970. La polémique ne refait surface qu'au début du XXIe siècle, au moment de l'annonce de la production d'une série de films par Steven Spielberg dans l'univers de Tintin. Plusieurs librairies anglo-saxonnes déplacent l'album dans le rayon pour adultes, et une plainte est déposée en Belgique pour interdire sa vente - sans réussite toutefois. Le récit fait aujourd'hui l'objet de nombreuses critiques par des auteurs qui déplorent l'inconsistance du scénario, mais qui remarquent néanmoins l'amélioration du style d'Hergé. La version en couleurs de 1946 est également critiquée pour son manque de réalisme. Cela n'empêche pas Tintin au Congo d'être l'une des aventures de Tintin les plus populaires auprès des jeunes lecteurs, avec plus de dix millions d'exemplaires vendus dans le monde. |
Jeudi 18 décembre 2014Ulf Nilsson (né le à Nynäshamn en Suède) est un joueur professionnel de hockey sur glace. Au début de sa carrière, il joue pour l'AIK IF de Stockholm dans son pays. En 1974, il rejoint l'Amérique du Nord et passe quatre saisons avec les Jets de Winnipeg dans l'Association mondiale de hockey en compagnie d'un autre suédois, Anders Hedberg, mais également du célèbre Bobby Hull. Étant une des premières vedettes européennes du hockey en terre nord-américaine, il est l'une des principales attractions de l'AMH de 1974 à 1978. Il rejoint ensuite les Rangers de New York dans la Ligue nationale de hockey pour trois saisons qui sont gâchées par des blessures. En 1981, il quitte le circuit majeur pour jouer en ligue mineure ; d'abord avec les Indians de Springfield dans la Ligue américaine de hockey puis avec les Oilers de Tulsa de la Ligue centrale de hockey. |
Vendredi 19 décembre 2014Joseph Henri Maurice Richard (né le à Montréal dans la province de Québec, au Canada — mort le à Montréal), surnommé le Rocket ou encore la Comète, est un joueur de hockey sur glace professionnel québécois. Il est un des joueurs de hockey les plus connus au Canada mais également dans le monde entier. Joueur prometteur dès ses années juniors, il rejoint les Canadiens de Montréal de la Ligue nationale de hockey (LNH) pour la saison 1942-1943 mais voit sa première année gâchée par une blessure. Il parvient petit à petit à se faire une place au sein de l'équipe et dès sa deuxième saison, il remporte la Coupe Stanley de la finale des séries éliminatoires de la LNH. Jouant au sein de la Punch Line avec Elmer Lach au centre et Hector « Toe » Blake à l'aile gauche, il joue toute sa carrière avec la franchise de Montréal. Entre 1943 et sa dernière saison en 1959-1960, l'équipe des Canadiens remporte huit Coupes Stanley, dont cinq consécutives de 1956 à 1960. Après son premier but dans la LNH le 8 novembre 1942, Richard en inscrit un grand nombre au cours de sa carrière. Ainsi, lors de sa deuxième saison, il est le quatrième joueur de l'histoire de l'équipe à inscrire plus de 30 buts. Au cours de la saison 1944-1945, il devient le premier joueur de l'histoire de toute la ligue à compter 50 buts en 50 matchs. Richard inscrit son 325e but le 8 novembre 1952 ; en 10 ans, jour pour jour, il dépasse la marque de 324 buts, record de la LNH établi par Nels Stewart. Il est également le premier joueur à marquer 500 buts dans la LNH le 19 octobre 1957 en déjouant Glenn Hall des Blackhawks de Chicago. Parallèlement, par le biais d'articles de journaux, il incite les dirigeants de la LNH à éliminer leurs comportements discriminatoires vis-à-vis des joueurs de langue française. Il est à l'origine d'une émeute en 1955, qui prendra son nom par la suite. Cet événement est considéré par plusieurs comme le début de la Révolution tranquille au Québec. Après sa carrière, les Canadiens décident de ne plus autoriser aucun joueur à porter son maillot fétiche, le numéro 9, et il est rapidement admis au Temple de la renommée du hockey. Il s'essaie brièvement au poste d'entraîneur des Nordiques de Québec mais après deux rencontres, ne supportant pas la pression, il décide d'arrêter l'expérience. Considéré par The Hockey News comme le cinquième meilleur joueur de tous les temps, il meurt le d'une insuffisance respiratoire alors qu'il souffre également d'un cancer et de la maladie de Parkinson à l'âge de 78 ans. Des funérailles nationales ont lieu en la basilique Notre-Dame de Montréal le 31 mai 2000, présidées par le cardinal Jean-Claude Turcotte, archevêque de Montréal. |
Samedi 20 décembre 2014Un haut fourneau est une installation industrielle destinée à simultanément désoxyder et fondre les métaux contenus dans un minerai, par la combustion d'un combustible solide riche en carbone. En général, le haut fourneau transforme du minerai de fer en fonte liquide, en brûlant du coke qui sert à la fois de combustible et d'agent réducteur. Bien que la fonte produite soit un matériau à part entière, cet alliage est généralement destiné à être affiné dans des aciéries. Le haut fourneau produit de la fonte en fusion, par opposition au bas fourneau, qui produit une loupe de fer solide. Il en est pourtant une évolution directe, mais il ne s'est généralisé que lorsqu'on a su valoriser la fonte produite. Ainsi, la Chine développe dès le Ier siècle l'usage du haut fourneau en même temps que la fonderie. L'Occident ne l'adopte qu'après le XIIe siècle, avec la mise au point des méthodes d'affinage de la fonte en acier naturel. C'est là qu'il évolue vers sa forme actuelle, la généralisation du coke et du préchauffage de l'air de combustion contribuant à la première révolution industrielle. Devenu un outil géant, sans que son principe fondamental ne change, le haut fourneau est maintenant un ensemble d'installations associées à un four. Malgré l'ancienneté du principe, l'ensemble reste un outil extrêmement complexe et difficile à maîtriser. Son rendement thermique et chimique exceptionnel lui a permis de survivre, jusqu'au début du XXIe siècle, aux bouleversements techniques qui ont jalonné l'histoire de la production de l'acier. Qu'il soit « cathédrale de feu » ou « estomac », le haut fourneau est aussi un symbole qui résume souvent un complexe sidérurgique. Il n'en est pourtant qu'un maillon : situé au cœur du processus de fabrication de l'acier, il doit être associé à une cokerie, une usine d'agglomération et une aciérie, usines au moins aussi complexes et coûteuses. Mais la disparition de ces usines, régulièrement annoncée au vu des progrès de l'aciérie électrique et de la réduction directe, n'est pourtant toujours pas envisagée. |
Dimanche 21 décembre 2014L'hippomancie est la divination avec le cheval, qu'il s'agisse d'interpréter les mouvements ou les hennissements de l'animal, les traces qu'il laisse ou ses ossements. Durant une grande partie de l'Histoire, le cheval est perçu comme un intermédiaire entre l'Homme, la Nature et les dieux, auquel on prête des facultés de devin ou d'oracle, souvent en lui vouant des cultes. D'après Georges Dumézil, l'hippomancie s'est généralisée chez les Indo-Européens dès la plus haute Antiquité. Des documents et des témoignages concernent aussi bien les Romains que les Perses, les peuples celtes, germaniques et slaves. Les rituels d'hippomancie germaniques et slaves comptent de nombreux points communs, en particulier la sacralisation d'un cheval exceptionnel par sa taille et sa robe, qui vit près d'un sanctuaire. Ces rituels sont combattus par les évangélisateurs chrétiens du Moyen Âge et la plupart des cultes d'hippomancie disparaissent. De nos jours, l'hippomancie conserve un rôle en matière d'interprétation des rêves. La vision de présages dans l'attitude d'un cheval et la croyance en son pouvoir de divination restent elles aussi courantes, notamment dans les campagnes des pays germaniques au XIXe siècle, en Asie centrale et dans les monts Ozarks aux États-Unis de nos jours. La fonction de porte-bonheur attribuée au fer à cheval pourrait elle aussi relever de l'hippomancie. |
Lundi 22 décembre 2014Portal 2 est un jeu vidéo de plates-formes et de réflexion en vue subjective développé et édité par Valve, et suite de Portal sorti en 2007. Le jeu paraît sur Windows, OS X, PlayStation 3 et Xbox 360 le en Amérique du Nord, et le surlendemain pour le reste du monde. La version du jeu sur disque optique est distribuée par Electronic Arts, tandis que la distribution en ligne pour Windows et OS X est gérée par le service de diffusion de contenu de Valve, Steam. Portal 2 est annoncé le 5 mars 2010 à la suite d'un jeu en réalité alternée d'une semaine basé sur les nouveaux correctifs apportés au jeu original. Avant la sortie du jeu sur Steam, l'entreprise met en vente un deuxième jeu en réalité alternée, Potato Sack, portant sur treize titres développés indépendamment, qui aboutit à une parodie de calcul distribué permettant de télécharger Portal 2 dix heures avant sa sortie. Portal 2 conserve le même système de jeu que Portal, et ajoute de nouvelles fonctionnalités comme les rayons tracteurs, la réflexion de laser, les ponts en lumière, et les gels permettant d'accélérer la vitesse du joueur, de faire rebondir tout élément le percutant ou de placer des portails sur des surfaces sur lesquelles il n'était pas possible d'en créer. Ces gels sont créés par l'équipe du projet Tag: The Power of Paint du DigiPen Institute of Technology, gagnante de la compétition étudiante au Independent Games Festival de 2009. Dans la campagne solo, le joueur contrôle la protagoniste Chell, réveillée de sa biostase après plusieurs années, qui doit naviguer dans le centre d'enrichissement d'Aperture Science délabré pendant sa reconstruction par l'ordinateur surpuissant réactivé, GLaDOS, doublée par Ellen McLain en version originale et par Scarlett Perdereau en version française. Le jeu intronise de nouveaux personnages comme Wheatley et Cave Johnson respectivement interprétés en version originale par Stephen Merchant et J. K. Simmons, et par Guillaume Lebon et Paul Borne en version française. Jonathan Coulton et le groupe The National produisent chacun une chanson pour le jeu. Portal 2 comprend également un mode coopératif à deux joueurs, dans lequel les personnages Atlas et P-Body reçoivent chacun un fusil à portails et doivent travailler ensemble afin de résoudre des énigmes et trouver une échappatoire. Valve publie, après la sortie du jeu, une aide comprenant du contenu téléchargeable supplémentaire et un éditeur de carte simplifié pour permettre aux joueurs de créer et de partager des salles de tests avec d'autres. Même si certaines critiques expriment, dans un premier temps, des réserves concernant la difficulté de trouver une suite complète au premier opus, Portal 2 est très bien accueilli par l'ensemble de la presse spécialisée. Le scénario du jeu, son rythme et son humour noir sont présentés comme des éléments uniques, et les spécialistes saluent le travail apporté aux voix de GLaDOS, de Wheatley et de Cave Johnson. Les nouveaux éléments du système de jeu, la courbe d'apprentissage du jeu, difficile, mais surmontable, et le nouveau mode coopératif, sont également soulignés. Certains journalistes du domaine vidéoludique listent le jeu parmi les meilleurs de l'année 2011, voire comme le meilleur de tous les temps. Le 25 janvier 2014, Portal 2 recense près de quatre millions d'exemplaires vendus, tous supports non numériques confondus. |
Mardi 23 décembre 2014Le Crocodile est un projet de comédie française inabouti de Gérard Oury, d'après un scénario du même, de sa fille Danièle Thompson et de Josy Eisenberg. Gérard Oury tente de réaliser son projet de 1974 à 1976 avec, dans le rôle principal, Louis de Funès, puis de 1979 à 1980, avec l'acteur britannique Peter Sellers. Le film, qui devait être la nouvelle collaboration du réalisateur avec Louis de Funès après Les Aventures de Rabbi Jacob, aurait raconté les aventures et mésaventures de Crochet, dictateur d'un pays imaginaire d'Amérique du Sud. À travers ces différentes péripéties, le film aurait dénoncé et caricaturé les régimes totalitaires de la fin du XXe siècle, comme l'avait fait Charlie Chaplin dans Le Dictateur avec la dictature d'Adolf Hitler, tandis que le nom du despote, « Crochet », devait rappeler le nom du dictateur Augusto Pinochet. L'histoire en elle-même rappelle celle du film de Chaplin. Le projet a été abandonné à la suite des deux infarctus successifs de Louis de Funès les 21 et , alors que le tournage devait commencer le 14 mai, à Athènes, en Grèce. L'abandon du projet a fait couler la société de production Films Pomereu. Quelques années plus tard, Gérard Oury a tenté de tourner le film avec Peter Sellers, mais celui-ci meurt le , ce qui met définitivement fin au projet. |
Mercredi 24 décembre 2014Arcangues est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine, limitrophe de deux communes qui jouissent d’une ouverture sur l’océan Atlantique, Biarritz et Anglet, mais ayant conservé un profil rural et un habitat clairsemé, dans un relief vallonné. Riche de quelques traces du passage de l’Homme au Paléolithique, elle apparaît au Moyen Âge dès le XIe siècle. Son histoire est intimement liée à celle des seigneurs de la famille d’Arcangues, qui ont assuré les plus hautes charges régionales de 1540 à 1749 sans discontinuité. Village du Labourd à proximité immédiate de Bayonne, il pâtit des excès des occupations à répétition visant au siège et à la prise de la ville portuaire par les Espagnols. En 1813 et 1814, Arcangues est le théâtre de combats violents entre les troupes françaises et celles de la coalition espagnole et anglo-portugaise menée par Arthur Wellesley. Le XXe siècle voit à son tour la famille d'Arcangues prendre en main les destinées du village et l'écharpe tricolore sera portée pendant plus d'un demi-siècle par un représentant de la famille, de laquelle se distinguent Pierre et son fils Guy, tous deux hommes de lettres. Le patrimoine de la commune est fortement marqué par cet engagement familial, ne serait-ce que par la couleur qu'a promue le marquis Pierre d'Arcangues et qui, ornant les boiseries extérieures de nombreux édifices du village, porte désormais le nom de bleu d'Arcangues. Comme souvent au Pays basque, le centre est construit autour du triptyque église - fronton - mairie, l'église étant entourée d'un cimetière caractérisé par une collection de stèles discoïdales de tout le Pays basque français, qui domine le golf et l'arrière-pays basque. Le territoire communal recouvre une partie de la réserve naturelle régionale d’Errota Handia et l'étang de Chourroumillas, deux espaces naturels qui recèlent une faune et une flore gérées par le conservatoire d'Aquitaine. Luis Mariano, ténor basque-espagnol, est enterré à Arcangues, village dont il était citoyen d'honneur et où il a séjourné à de nombreuses reprises à partir de 1961. |
Jeudi 25 décembre 2014Wasting Light est le septième album studio du groupe américain de rock alternatif Foo Fighters, sorti le chez RCA Records. Après Echoes, Silence, Patience and Grace en 2007, mélange de chansons rock et de ballades mélodieuses, et des concerts à guichets fermés à Wembley, la formation de Dave Grohl est devenue célèbre dans le monde entier. Dans cet album, l'ancien batteur de Nirvana souhaite revenir aux fondamentaux du groupe afin de capturer l'essence même de leur musique. L'album est enregistré dans son garage à Encino, en Californie, avec du matériel analogique et sous les ordres de Butch Vig, qui retrouve Grohl dix-neuf ans après Nevermind. L'utilisation de cet équipement et d'anciennes méthodes de production donne un son obtenu plus lourd et plus brut, contrastant avec la musique plus expérimentale des précédents albums du groupe. Les paroles, écrites par Grohl, évoquent des thèmes comme le passé, le futur, la vie et la mort : la chanson I Should Have Known, en duo avec Krist Novoselic, évoque notamment le suicide de Kurt Cobain. Afin de permettre aux fans de suivre l'avancement du travail, les séances d'enregistrement sont filmées et diffusées sur le site web du groupe et sur leur compte Twitter. Il en sort également un documentaire intitulé Back and Forth, qui retrace la carrière de Foo Fighters. Tout comme Rope et Walk, ses deux premiers singles, Wasting Light prend la tête de nombreux classements de ventes mondiaux à sa sortie et remporte de nombreuses certifications, dont un disque d'or aux États-Unis et un disque de platine au Royaume-Uni. Encensé par la presse spécialisée, l'album est également récompensé lors de la 54e cérémonie des Grammy Awards début 2012 avec quatre trophées, dont celui du « Meilleur album rock ». Après huit concerts donnés dans le garage de fans sélectionnés sur concours à sa sortie, Foo Fighters entreprend une tournée mondiale qui dure jusqu'au début du mois d'octobre 2012, lorsque Grohl annonce une pause à durée indéterminée pour le groupe. |
Vendredi 26 décembre 2014Max Rufus Mosley, né le à Londres au Royaume-Uni, fut le président de la Fédération internationale de l'automobile (association à but non lucratif défendant les intérêts des organisations automobiles et des automobilistes à travers le monde) de 1993 à 2009. Max Mosley est le fils cadet d'Oswald Mosley, le fondateur du British Union of Fascists, parti d'extrême-droite britannique, et Diana Mitford. Il fait ses études en France, en Allemagne et en Grande-Bretagne avant d'obtenir un diplôme en physique au collège de Christ Church, un des plus prestigieux établissements de l'université d'Oxford. Durant sa jeunesse, Mosley est engagé au sein de l'Union Movement, le parti d'extrême-droite fondé par son père après la Seconde Guerre mondiale. Selon lui, l'association de son nom avec le fascisme l'a empêché de s'impliquer réellement en politique, bien qu'il ait travaillé pour le parti conservateur dans les années 1980. Avocat de formation et ancien pilote automobile amateur dans les années 1960, Mosley est, en 1969, le cofondateur et copropriétaire de March Engineering, chargé de la gestion juridique et commerciale de l'équipe entre 1969 et 1977. À la fin des années 1970, Max Mosley devient conseiller juridique de la Formula One Constructors Association, l'organisme qui représente les intérêts des constructeurs de la Formule 1. À ce poste, il rédige les premiers accords de la Concorde, réglant ainsi le conflit opposant la FOCA et la Fédération internationale du sport automobile. Mosley est élu président de la FISA en 1991, puis de la FIA qui la remplace en 1993. Au cours de son mandat, les réalisations majeures de Mosley sont la promotion du programme d'évaluation européenne des automobiles EuroNCAP et le renforcement de la sécurité dans le sport automobile après les accidents mortels de Roland Ratzenberger et Ayrton Senna en 1994. En 2008, le tabloïd britannique News of the World révèle que Max Mosley s'est adonné à des pratiques sado-masochistes à connotation nazie avec des prostituées : malgré le scandale, qui indigne les communautés juives et du sport automobile, il conserve son poste jusqu'à l'élection de Jean Todt, qu'il soutient, fin 2009. Depuis 2011, il est le président de GlobalNCAP, une association qui soutient l'amélioration et le développement de la sécurité automobile. |
Samedi 27 décembre 2014L'ermitage Saint-Guillem de Combret est une petite chapelle romane rurale située sur le flanc méridional du massif du Canigou, dans le département français des Pyrénées-Orientales. Il se trouve à égale distance des villages de Prats-de-Mollo, siège de la paroisse dont dépendait la chapelle, et du Tech, chef-lieu de la commune à laquelle elle appartient. Selon la légende, la chapelle fut construite par un ermite nommé Guillem qui, au début du Moyen Âge, se serait installé en ce lieu après avoir défait les esprits mauvais qui le hantaient. La construction romane date du XIIe siècle, peut-être appuyée sur un bâtiment un peu plus ancien. La chapelle est classée monument historique, de même que divers objets (dont une cloche rare en fer forgé) qui en sont issus. Deux manuscrits médiévaux destinés aux prêtres officiant dans cette église sont également parvenus jusqu'au XXIe siècle. L'ermitage est attesté depuis plus de mille ans comme lieu d'accueil et de repos des voyageurs. Son site est traversé par plusieurs sentiers de randonnée et propose un refuge, en cours de reconstruction en 2014. Si elle n'abrite plus d'ermite depuis 1840, l'église est encore un lieu de recueillement deux fois par an, lors de festivités religieuses traditionnelles catalanes (aplecs) pour les fêtes de saint Guillem et de sainte Marie-Madeleine, à qui elle était originellement dédiée. |
Dimanche 28 décembre 2014Le Racing Club de Roubaix, abrégé en RC Roubaix, est un club de football français fondé en 1895, disparu en 1990 et situé à Roubaix dans le Nord-Pas-de-Calais. Fondé le 2 avril 1895, le RC Roubaix est l'un des premiers clubs du Nord. Il devient rapidement le meilleur club de France, remportant cinq fois entre 1902 et 1908 le championnat de France USFSA, le premier championnat national de football organisé en France. Après la Première Guerre mondiale, le club continue sa suprématie. Il devient ainsi quatre fois champion du Nord entre 1923 et 1930. Les Roubaisiens atteignent ensuite deux fois la finale de la Coupe de France en 1932 et en 1933, mais s'y inclinent les deux fois, dont la deuxième lors d'un derby contre l'Excelsior AC Roubaix. Le RC Roubaix passe professionnel en 1933. Il participe alors à trois saisons de Division 2 puis à trois saisons de Division 1. En 1945, le RC Roubaix fusionne avec l'Excelsior AC Roubaix et l'US Tourcoing pour former le CO Roubaix-Tourcoing, qui devient champion de France en 1947. Le RC Roubaix reprend son indépendance en 1963, mais, loin de ses années de gloire, fusionne dans la foulée avec le Stade roubaisien pour former le Racing Stade de Roubaix, qui repart dans les divisions régionales et ne parvient pas ensuite à monter dans la hiérarchie. Le RS Roubaix finit par être absorbé en 1990 par Roubaix Football, issu de l'Excelsior AC Roubaix, mettant fin au club après 95 ans d'existence. |
Lundi 29 décembre 2014Les livres de Samuel forment une partie de la Bible. Ils racontent les événements survenus pendant une période de l'histoire de l'Israël antique allant de la naissance du prophète Samuel jusqu'à peu avant la mort du roi David, ce que la tradition situe au Xe siècle av. J.-C. À l'origine, il n'existe qu'un seul livre de Samuel, mais la traduction grecque de la Septante le divise en deux (Premier et Deuxième livre de Samuel) et le rattache au livre des Rois qui est également divisé en deux. Ces quatre livres deviennent un ensemble intitulé Règnes qui se retrouve encore dans les Bibles du christianisme orthodoxe. Ils retrouvent leur indépendance dans la version de la Vulgate, mais le livre de Samuel reste divisé en deux. Dans la tradition juive, les livres de Samuel appartiennent au groupe des Prophètes et viennent alors après le livre des Juges. Dans la tradition chrétienne, ils sont compris dans les livres historiques de l'Ancien Testament et suivent le livre de Ruth. Jusqu'au XVIIIe siècle, la réalité des faits racontés n'est pas contestée : Samuel aurait raconté les évènements survenus à partir de sa naissance ; puis, à sa mort, les prophètes Gad et Nathan auraient achevé ce récit historique. Mais à partir du XVIIIe siècle, la recherche biblique interroge peu à peu les évidences théologiques jusqu'à ce que l'on aboutisse à une remise en cause complète de l'auteur, de la date d'écriture et de l'historicité du récit. Selon la théorie la plus couramment adoptée, il s'agit d'une compilation de plusieurs récits anciens repris par un ou des rédacteurs appelés « deutéronomistes ». Elle servirait à montrer que pour être agréée par Dieu, la monarchie doit suivre les lois édictées par celui-ci et inscrites dans le Deutéronome. Comme ils posent la question du rapport entre le pouvoir de Dieu et celui du roi, les livres de Samuel ont été l'objet de nombreux travaux exégétiques — d'autant que dans ces livres apparaît le roi David qui, dans la théologie chrétienne, est un ancêtre de Jésus Christ. Ils ont été aussi l'objet d'adaptations musicales et théâtrales, surtout sous forme de mystères. |
Mardi 30 décembre 2014L'invasion anglo-russe de la Hollande (également connue sous le nom de campagne de Hollande, d'expédition anglo-russe en Hollande et d'expédition du Helder) est une campagne militaire de la Deuxième Coalition qui s'est déroulée du 27 août au 19 novembre 1799, et qui fut marquée par l'invasion de la région de Hollande (République batave) par une coalition composée de forces britanniques et russes. La campagne avait pour double objectif de neutraliser la flotte batave et de favoriser un soulèvement des partisans de l'ancien stathouder Guillaume V contre le gouvernement batave, favorable aux Français. Une coalition entre des armées française et batave de puissance équivalente s'opposa à cette invasion. D'un point de vue tactique, le conflit fut dans un premier temps favorable aux Anglo-Russes, vainqueurs lors de la bataille de Callantsoog puis du combat du Zyp. Les batailles suivantes furent cependant favorables aux Franco-Bataves, qui remportèrent un succès stratégique à Bergen malgré leur infériorité numérique, et parvinrent à affaiblir les forces anglo-russes en tirant profit du terrain malgré la défaite d'Alkmaar. La dernière bataille, livrée à Castricum, infligea de lourdes pertes aux deux camps, mais constitua une victoire décisive pour le camp républicain. À la suite de cette dernière, le chef de l'état-major britannique, Frederick d'York, comte d'Ulster et duc d'York et Albany ordonna un repli de ses troupes au niveau de la tête de pont initiale, située à l'extrême nord de la péninsule. La convention d'Alkmaar, négociée le 18 octobre avec le général en chef des troupes franco-bataves, le général Guillaume Brune, mit fin aux hostilités, en permettant aux troupes britanniques et russes de quitter la zone sans violence. |
Mercredi 31 décembre 2014Le 2e régiment de chevau-légers lanciers de la Garde impériale est un régiment de cavalerie légère de la Garde impériale créé le par décret de Napoléon Ier. Communément appelés les lanciers rouges ou les écrevisses du fait de leur uniforme à dominante rouge écarlate, ils forment quatre escadrons de Moyenne Garde issus du régiment de hussards de la Garde royale hollandaise. Les lanciers rouges, commandés par le général Pierre-David de Colbert-Chabanais, participent en 1812 à la campagne de Russie où ils subissent de très lourdes pertes. Réorganisé en dix escadrons, cinq de Vieille Garde et cinq de Jeune Garde, le régiment est présent à la campagne d'Allemagne, où il se distingue tout particulièrement pendant la bataille de Reichenbach, le . En 1814, les lanciers rouges de Vieille Garde affrontent les armées coalisées lors de la campagne de France, tandis que les escadrons de Jeune Garde se battent en Belgique. Pendant la Première Restauration, le régiment prend le nom de « Corps royal des chevau-légers lanciers de France » et est ramené à quatre escadrons. Sous les Cent-Jours, le régiment est recréé à partir du corps royal et de l'escadron de lanciers polonais qui ont accompagné Napoléon sur l'île d'Elbe, sous le nom de « Régiment de chevau-légers lanciers de la Garde impériale ». Les lanciers rouges sont notamment présents aux Quatre Bras et chargent les carrés britanniques à Waterloo. Après la seconde abdication de Napoléon et le retour des Bourbons, le régiment est définitivement dissous le . |