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Page:Du Saussay - Perverse, 1896.djvu/245

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XVIII

UNE PUCELLE

Le départ de Paula et de Frédéric ne causa nul scandale. L’aventure n’alla pas plus loin que le personnel de l’hôtel Bristol.

Les fantaisies de la richissime Américaine n’étonnaient plus personne, et si on avait écarquillé les yeux à ses premières folies, on ne pensait plus même à l’observer.

D’ailleurs, d’autres avaient passé avant Paula, qui n’avaient point été plus sages sans avoir été aussi discrètes dans leurs amours.

Le plus stupéfait fut certainement de Plombières.