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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 1.djvu/427

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DANS LES TUBES CAPILLAIRES.

lement du mercure par des tubes capillaires de verre, quelles que soient d’ailleurs les dimensions de ces tubes, pourvu qu’elles soient propres à produire la linéarité du mouvement.

J’ai remarqué au surplus que l’écoulement qui avait lieu par chacun d’eux, s’arrêtait lorsque la charge se trouvait encore à une certaine hauteur au-dessus de l’orifice, et que cette hauteur de charge, qui sert pour ainsi dire de limite à l’écoulement, était différente pour les différens tubes.

Ainsi je l’ai trouvée de 0,0085 pour le tube no 1, de 0,0095 pour le tube no 2, et de 0,0060 pour les tubes no 3 et 4


ARTICLE SECOND.


Observations sur les expériences précédentes. — Théorie qui les explique.


Le mercure ne mouille point le verre ; la résistance qu’il éprouve à se mouvoir dans des tubes de cette substance ne peut donc provenir de l’adhérence du cylindre fluide en mouvement, à la couche immobile de ce même fluide qui tapisserait les parois intérieures de ce tube, si elles étaient susceptibles d’en être mouillées. Il glisse à nud sur la surface de ces parois, la résistance à son mouvement ne provient donc que de leurs aspérités.

Or dans la formule générale du mouvement linéaire uniforme

 ;


Le premier terme au, de la force retardatrice, représente la portion de résistance qui est due à la cohésion des couches