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curiosité de nos soldats, chevauchaient tranquillement dans les champs jaunes de maïs, et, parfois, de derrière les arbres, on apercevait les colonnes des cimetières et la fumée des aouls[1].
Notre tente était dressée non loin des canons dans un endroit sec et élevé d’où la vue s’étendait étonnamment. Là, près de la batterie, nous avions déblayé une plateforme, nous y avions installé un jeu de quilles, et les soldats complaisants nous avaient confectionné une table et des bancs d’osier tressé. Tous ces agréments faisaient que les officiers d’artillerie, nos camarades, et quelques officiers d’infanterie, aimaient à se réunir le soir dans notre batterie, qu’ils appelaient le club.
- ↑ Villages caucasiens.