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« hurler » : différence entre les versions

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
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Traductions : +catalan : udolar (assisté)
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Version du 8 mai 2018 à 08:44

Étymologie

Du bas latin ūrulare, dissimilation du latin classique ŭlŭlare (→ voir ululer), avec h initial aspiré expressif.

Verbe

hurler Erreur Lua : Paramètre « 1 » inconnu.\yʁ.le\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Pousser des cris prolongés, en parlant des loups et des chiens.
    • On entend les loups hurler.
    • Ce chien a hurlé toute la nuit, a hurlé à la lune.
  2. Modèle:analogie Pousser des cris humains, dans la douleur, dans la colère, l’exaltation, etc.
    • Plus loin, une mère frissonnant de fièvre sur sa couche, des bébés hurlant et des puanteurs cruelles, des échos excrémentitiels, imposant sur tout cela leur dictature. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Et, tandis que la foule transportée hurlait ses acclamations, Ahmed Abdou entraîna Zariffa loin de cette bousculade. — (Out-el-Kouloub, Zariffa, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
    • Des nuits entières, durant un mois, j’ai entendu hurler des hommes que l’on torturait, et leurs cris résonnent pour toujours dans ma mémoire. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
    • Il répétait « raisonnable » en rigolant, bientôt en hurlant de rire, et j'avais franchement l'impression qu'il se foutait de ma gueule. — (Gilles Carpentier, Les bienveillantes, Stock, 2002)
  3. (Sens figuré) Parler, crier, chanter très fort, de toutes ses forces.
    • Des escouades de camelots ont parcouru les boulevards en hurlant le titre d'une nouvelle feuille : « Demandez Le Glaive ! » — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 207)
    • Il eût fallu hurler pour échanger la moindre phrase. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • Et tu auras beau houpper, hurler à l’aide, hululer comme une hulotte, la fagne est une solitude, un désert funeste à qui la nargue ; personne ne t’entendra. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
  4. Modèle:exagération Parler avec emportement, avec le ton de la fureur.
    • Une troupe fanatique hurlait sans cesse contre lui.
  5. (Sens figuré) Rendre un bruit semblable à un hurlement prolongé.
    • […] ; les bourrasques qui parcourent, sans que rien les puisse arrêter, la Beauce, hurlaient sans interruption, depuis des heures ; il avait plu et l’on clapotait dans des mares ; […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
    • Partout, au-dessus, au-dessous, autour de lui, béaient des gouffres monstrueux où le vent hurlait, et où tourbillonnaient des rafales de neige. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 251 de l’édition de 1921)
    • Tout l'or des matins s'évapore
      arrive la saison des vents d'ombre
      où la nuit interminable hurle à la fenêtre
      — (Roland Giguère, « Pour tout effacer j'avance » (poème).)

Dérivés

Traductions

Traductions à trier

Prononciation

  • (Région à préciser) : écouter « hurler [Prononciation ?] »
  • France (Île-de-France) : écouter « hurler [yʁ.le] »

Références