Papers by jean-claude Richard Ralite

Milieux et sociétés dans la vallée des Baux p.243-259, 2000
la commune de Mouriès s'cttend sur trois régions n:rtulelles r.oisines aux ressources agricolcs c... more la commune de Mouriès s'cttend sur trois régions n:rtulelles r.oisines aux ressources agricolcs cornplérnentaires : dcs ch:rî- nons calcaires au norcl, puis la dépression c1c la vallée des Baux er le cL<br-rt de lir plrrine de galets de Ia Crau vers le sud. Une teile sitr,r:rtion de cont,rct a favorisé tr'ès tôt la fixation de 1a population, cor-nme le montrent cle nombreux vestiges archéo- logiques. La zone archéologiquc la plus notable se trouvc à r-rn peu plLrs de deux kilomètres au nord-est du village de Mouriès. Elle juxtapose un habitat de hautettr, l'oppidum des Caisses, et en contrebas, du côté sud, des sitcs de plaine (habitats et nécro- polcs). Lensemble cou\rre plus dc dix hectarcs. Son occupa- tion, commcncée aux VI'-V' s. ar'. J.-C. s'est polLt'sttivie itrs- qu'à la {in du Bas-Empire1. 'Direcreur rle recherche au CINRS, tilv{il 6573 Aix-eu-Provcnce. -'Profèsseur honorairc. (1) Le terme de C:risses est lc seul à être utilisé par Les ancietls clocritncnts: « montagne cles (laisscs , (recetrsemct.tt f-oncier de 1790). " les Caisscs ' (pl,rrl cadastral de 18J0, lc rom de Jc:rn-Jean r1ésignc le quartier agricole au bas dr.t versant sucl clcs Claisses. Lappellation Caisses cle Saint fean. coLlrilrllment eniplor'ée depuis ljernand Beuoit, cst inerlcte. Llle trouve son origine chez L. Rochetin qrLi, cn 1894, a associé ces deux nor)s en postulant qratuitcmcnt l'cxistencc cl'rrne chapellc sur I'oppirlurr. (lf. L. llochctin, Tindrzr. Unc cles sta- ticrrrs de I:r rtrie aurélie nne clans la Haute I'ror.encc. Ment. Sor. Acad. Vur/txr:, XI\a 1895. p. L8-3,1). Le site est connu dcpr-ris longremps pour sa richesse en monnaies massaliètes mais itussi romaines. Bien peu ont été publiécs ;usqu'à maintenant. Depuis 1e début dcs années 1980, un lot notable d'exemplaires, trouvés en coLlrs de fouille ou clc prospection de surlàce a pu être rér-rni, i1 f:rit l'objet dc cette étude. PRÉSE,NTATION DU SITE ARCHÉOLOGIQUE (rrc. 1) Loppidum dcs Caisses est établi à l'cxtrémité d'une combc amélrâgée par l'érosion dans un chaînon calcaile. Il pouvait ainsi surveillcr Ie débouché par 1e Destet de la travelsée cles Alpillcs qui emprunte le défiIé de La Vallongue. Des falaises abruptes protégeaicnt le vill:rge pr:otohistoriqlte sur trois côtés. A 1'ouest, l'accès par la con-rbe plus vulnér'ablc, était contrôlé par deux remparts successifi ((iateau et (lazenbeek 1999). Lhistoirc cles for-rilles s'ouvrc avec Fernand Ber-roit, qui déqage, en 1934-1935, dc nombreuses habitations de pierrc sèche (Benoit 1t)34 et 1936) Puis, de 1939 à 1942, il étudie un sectelrr du rcmpart prir-rcipal (Benoit 1939 et Bcnoit I948, I 39-140 ; Malcaclal 1985 a et b) ct 1, découvre , en remPloi, des fi-:rgmerrts dc stèles cultuelles datant du premier Âge dLr Fer' 11 anah,sera par ia suite, à plusieurs reprises, Ie syntbolisme dc Mtt ù Lt \DC1L.LS t t\\ t t V11 t.t ^,, 8,, t 2000, D. tîJ-)\q 244 Ért.'Ltt.s n(-'Ht:.oLOGr()ttL5 L)L et,tLLeuEt srrls J.-C. fucueno et Y. Metceo,rr. I '...:.-f -\Y-AE Fig. l. L'oppiduru des Caisses et sott enuirottrrcnLent lrchéolop.irlue ; 1 ) rtglomlrdtion prorohistorique da l'oppidum 2) p i étno nt mériclion a I 3) zone de /a uicropole r/tL chetnin de Cdgdlou (liniru pt.icise, iitto;»trrt',). leul décor: gr:rvé de chevaux er de car.aliers brar-rdissanr Lln iar-e- lot2. Les recherche s ne replendront qu'i\ parriL de 1980 (fouilles Il Àrcelin ct Y. Marcadal). Le remparr iir.r'e alors de nouveaux fi'agments de stèles et s'ar,ère de structure plus cor-r-r- plexe (Marcadal 1992 b; Coignard et lv{arcadal 1998) que cel1e décrite par F. Bcnoit, tandis que les grandes lienes de la chronologie du site sont établies à parril de la foLLilie de dcux quartiers d'habitation séparés (Ga//ia 1986). On rclèr.e ainsi quelques traces d'habitat à l'Âge du bronze Iinal III B. l\{ais 1a première occupation importante se fait surtout au Vt s. ar.. J.- C., avcc un sanctuaire de plein air probable auquel se rappor- teraient 1es srè1es du rempart er des srrllcrures d'habitar. Àplès une longue période d'abandon, un village fortifié s'insralle r.ers (2) F. Bcnoir a lait diposer plusicurs fragments tle srèles, consen.és clepilis au N{usée Réattu cl'Arlcs, puis transférés au Musée de l'Arles antiqLLu; inrrnr.rirc er
J.-C. Richard, O. et J. Taffanerl, Les monnaies de Mailhac (Aude) (1931-1977) Gallia, 37, 1979, p.1-53, 1979
Monnaies de Mailhac
Jean-Désiré Ringel d'Illzach (1847-1916) et la statue de la Liberté (1880-1881) pour Aniane (Hérault), Bulletin du Groupe de Recherche et d'Etudes du Clermontais, 207-209, 1er semestre 2018, p. 5-16, 2018
Installation d'une statue de la République à Aniane (Hérault)
Monnaies du site archéologique de Montlaurès (Narbonne, Aude) provenant d’anciennes collections privées , 2024

Un trésor de monnaies de la République Romaine trouvé sur l’oppidum d’Ensérune (Hérault, France) en 1931 by JEAN-CLAUDE RICHARD RALITE et GISÈLE GENTRIC, 2021
Dans sa thèse sur Ensérune, J. Jannoray (1909-1958) signale un trésor mis au jour dans la couche ... more Dans sa thèse sur Ensérune, J. Jannoray (1909-1958) signale un trésor mis au jour dans la couche superficielle d'un silo, sans qu'un contexte archéologique précis soit indiqué. 1 Ces monnaies ont été aussi recensées par le chanoine J. Giry (1905-2002) dans son registre manuscrit. Ce trésor, découvert en 1931, se composait de 12 quinaires, de 5 victoriats, de 22 deniers et de 4 bronzes. Il a été sommairement publié au milieu du millier de monnaies mises au jour sur le site d'Ensérune entre 1929 et 1966. 2 Or, les trésors de quinaires sont rares et il nous a semblé utile d'en faire une publication spécifique dans une revue d'audience internationale. 3 Catalogue 4 Les deniers D: Tête casquée de Rome à droite, L MANL[I] PRO Q R: Colonne entre deux personnages en toge, [TI MIN] VC[ICF] [AVGV] RI [NI] [ROMA]

Jean-Claude Richard Ralite et Michel Christol, De Saint-Guiraud (Hérault) au coeur de l'Auvergne: l'inscription funéraire des Gresii. L'espace de la colonie romaine de Béziers et celui de la colonie latine de Lodève, Revue Archéologique de Narbonnaise, 56, 2023, p. 195-206, 2023
Ralite L es aventures ou pérégrinations d'une inscription funéraire élevée à l'entourage d'un not... more Ralite L es aventures ou pérégrinations d'une inscription funéraire élevée à l'entourage d'un notable biterrois par ce dernier ont connu récemment un rebondissement, lorsqu'il fut confirmé, par sa redécouverte, qu'elle se trouvait toujours en Auvergne (ILGN, Paris, 1929, 168, n° 559). Avec le dossier réuni à cette occasion par Laurent Lamoine, sans que l'on parvienne à des résultats décisifs, on pouvait estimer que s'étaient produits des progrès dans la compréhension de ce document, remis au jour à proximité de Clermont-Ferrand, et couramment accessible grâce au recueil d'Émile Espérandieu. On avait toujours tenté de l'attribuer à la colonie romaine de Béziers. Mais il avait été retrouvé, on disposait d'une photographie et les commentaires avaient tenu compte de tous les progrès réalisés sur des sujets permettant de mieux comprendre la carrière du personnage principal. Les qualités du travail accompli initialement par Auguste Audollent, lors de sa découverte (Audollent 1912, d'où AE, 1912, 167 1)-qui était déjà une redécouverte-apparaissaient mieux (Lamoine 1999, 137-138). Restait quand même l'interrogation principale, née de la présence de la tribu Pupinia dans la nomenclature civique du personnage principal, C(aius) Gresius L(ucii) f(ilius) Pup(inia tribu) Domitus : en Gaule, prise dans l'ensemble des trois provinces et de la Narbonnaise, cette indication orientait vers la cité de Béziers, comme on l'a pressenti de longue date (Kubitschek 1889, 207 et 271, d'où Audollent 1912, 277 n. 3, et Clavel 1970, 207). Encore fallait-il expliquer pourquoi cette inscription funéraire se retrouvait à Clermont-Ferrand, chez les Arvernes, c'està-dire dans une cité d'Aquitaine. Le point d'interrogation qui 1. En revanche Rémy et Provost 1996, 46-47, qui sont très allusifs sur son rôle comme spécialiste d'épigraphie et qui ne disent rien sur sa démonstration, excluaient l'inscription de l'épigraphie de la cité des Arvernes.
Les sculptures du cloitre de l'abbaye de Gellone: l'abbé Léon Vinas (1810-1875) et la Société Archéologique de Montpellier (1833--), Etudes Héraultaises, 62, 2024, p. 27-36, 2024
Cet article met en scène l’action des érudits héraultais, au milieu du XIXème siècle, dans leur q... more Cet article met en scène l’action des érudits héraultais, au milieu du XIXème siècle, dans leur quête des monuments anciens. Entre curiosité d’antiquaires collectionneurs et ambition de reconstitution méthodique du passé, il s’agit de montrer les pratiques mises en oeuvre par l’abbé Léon Vinas, curé de campagne, et par les membres citadins de la Société archéologique de Montpellier, en particulier autour des restes prestigieux de l’abbaye de Gellone, à Saint-Guilhem-le-désert. Sont utilisés à cet effet les comptes rendus de séances de la Société, ainsi que les écrits de l’abbé Vinas.
Vous avez entre les mains, ou devant les yeux, le n° 62 de notre revue correspondant au premier s... more Vous avez entre les mains, ou devant les yeux, le n° 62 de notre revue correspondant au premier semestre 2024. Avec ses 9 articles et ses 160 pages, c'est un volume plus mince que ses devanciers. Je ne saurais alléguer la sveltesse de la jeunesse (la revue est largement quinquagénaire), et me refuse à croire à la maigreur décharnée du vieillard. Une bonne excuse consisterait à faire de cette année 2024 un millésime exceptionnel ; en effet, la minuscule équipe du comité de rédaction a été engagée simultanément sur deux fronts, puisque paraît également en ce mois de juillet, un numéro spécial hors-série de 200 pages consacré au 80 ème anniversaire
Jean-Claude Richard, H. Zehnacker, J.-N. Barrandon, La trouvaille de la Villeneuve-au-Chatelot (Aube): monnaies gauloises et dupondii de Nimes au crocodile, Trésors monétaires, 6, 1984, p. 9-92 et pl. I-XXII, 1984
Planches du trésor de La Villeneuve-au-Chatelot (Aube)
Jean-Claude Richard, H. Zehnacker, J.-N. Barrandon, La trouvaille de la Villeneuve-au-Chatelot (Aube): monnaies gauloises et dupondii de Nimes au crocodile, Trésors monétaires, 6, 1984, p. 9-92 et pl. I-XXII, 1984
La Milice de l'Hérault 1943-1944, Cahiers d'Arts et Traditions Rurales, 31, 2020, p. 159-176, 2020
Hugues III de Fozières, abbé de Gellone, 1196-1202, Cahiers d'Arts et Traditions Rurales, 28, 2017, p. 63-74, 2017
Un abbé de Gellone accusé de simonie
Cahiers Numismatiques,61, n° 239, 2024, p. 39-40, 2024
Un quinaire inédit de l'atelier de Ticinum pour Tacite (275-276)
Schweizer Münzblâtter , 2023
Le territoire de I'ancienne Gaule a livré plusieurs dépôts de monnaies de la Répu

Monnaies préaugustéennes du sud de La Gaule provenant de trois collections particulières, 2023
Les 353 monnaies présentées ici proviennent de collections privées : MM Boileau (B 10 ex.), Deroc... more Les 353 monnaies présentées ici proviennent de collections privées : MM Boileau (B 10 ex.), Deroc (D 215 ex.) et de Loye (Dl 128 ex.). Ces trois collectionneurs et chercheurs indépendants se sont intéressés aux monnaies émises ou découvertes dans leur région et ont constitué des collections qui leur ont permis de réaliser des publications de qualité 1. En Avignon, au Musée Calvet ou au sein du Groupe Numismatique du Comtat et de Provence, ils ont largement contribué à la recherche numismatique car ils ont pu accueillir et former de nombreux amateurs. Leurs monnaies sont caractéristiques de la circulation monétaire dans le sud de la Gaule et leur qualité justifie leur publication, en particulier pour repérer des monnaies issues des mêmes coins. Les planches ont été réalisées à partir de photographies numérisées et présentées au rapport 2X1 (oboles, planche 1) ou 1,5X1 : (planches 2-22).

), Cahiers d'Arts et Traditions Rurales, 34 B, p. 203-214, 2023
L'abbé Léon Vinas (1810-1875) a été curé de Saint-Guilhem-le-Désert (1841-1848) puis de Jonquière... more L'abbé Léon Vinas (1810-1875) a été curé de Saint-Guilhem-le-Désert (1841-1848) puis de Jonquières (1852-1875). Il consacra de nombreuses recherches, publiées ou inédites, à l'histoire de plusieurs communes du Lodévois, avec une faveur particulière pour sa paroisse de Saint-Guilhem-le-Désert 1. Nous connaissons les lignes générales de l'église Saint-Julien d'Avisas 2 qui se trouvait à un kilomètre à l'est du village actuel de Saint-Félix-de-Lodez, en bordure et au nord de l'actuelle route nationale 109. L'église du village, citée à partir du XI e siècle, était une annexe de Saint-Julien qui est citée depuis le X e et jusqu'au XIII e siècle dans plusieurs actes de Gellone ou de Lodève. Nous disposons d'un texte manuscrit 3 de l'abbé Vinas à la suite de la découverte, en 1860, des vestiges de l'église Saint-Julien lors d'un défoncement agricole du terrain qu'elle occupait. Ces informations sont placées à la suite de la monographie principale :

J.-C. Richard Ralite et G. Alzieu, Les registres paroissiaux de Saint-Guilhem-le-Désert tenus par les curés Clavel (1804-1818) et Mourgues (1818-1825), Cahiers d'Arts et Traditions Rurales, 34 B, 2023, p. 215-234., 2023
Les registres paroissiaux de Saint-Guilhem-le-Désert tenus par les curés Clavel (1804-1818) et Mo... more Les registres paroissiaux de Saint-Guilhem-le-Désert tenus par les curés Clavel (1804-1818) et Mourgues (1818-1825) par Gérard ALZIEU [Durant son ministère comme curé de Saint-Guilhem-le-Désert et archiviste du diocèse (1972-2002) (1) , l'abbé Gérard Alzieu a consacré une partie de son temps à des recherches sur sa paroisse et sur des sujets historiques et religieux du diocèse (2). Il avait retrouvé dans le presbytère des registres paroissiaux de deux de ses prédécesseurs : P. Clavel et F. Mourgues qui sont les acteurs du rétablissement des cultes à partir de 1804. Ils éclairent la vie locale durant le premier tiers du 19 ème siècle et détaillent les difficultés financières du Conseil de Fabrique.
Les monnaies à la croix dites "à la tête de nègre" émises chez les Volques arécomiques
– Already in the 1960s, M. Alier, later followed by D.F. Allen, suested to assin to the Volca... more – Already in the 1960s, M. Alier, later followed by D.F. Allen, suested to assin to the Volcae Arecomici, a Celtic people with Nîmes (Gard) as their capital, a series of coins &#39;à la croix&#39; showin a &#39;tête de nère&#39; struck durin the 2nd and 1st c. bc. is series had cauht the attention of J.-B. Colbert de Beaulieu in several publications and communications. It should be distinuished from other series with an identical typoloy, issued in areas west of the territory of the Volcae, but with heavier weihts. Successive discoveries, within the Arecomic area, of a die and several small lead plates with trial stampins of the die allow to reopen the file and to confirm the initial attribution, while specifyin the metroloy and the datin.
Bulletin de la Société d’études scientifiques de l’Aude - Tome CXXI - 2021 208, 2021
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