Programme esthétique liminaire et passage du mobile à l'immobile Les génériques de la série animée Jojo's Bizarre Adventure

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un paquet de popcorn d'où sortent des rayons de couleur
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Publié-e : mars 14, 2023
DOI : https://doi.org/10.5206/tc.v2i1.15552
Mots-clés :
adaptation, séries télévisées, animation japonaise, bande dessinée, générique

Contenu principal de l'article

Quentin Barrois
Laboratoire ACCRA, Université de Strasbourg

Résumé

Dans le monde japonais de la production de bande dessinée, les manga à succès passent automatiquement de la page à l'animation. Les génériques d'ouverture et de fermeture de la série animée Jojo's Bizarre Adventure (David Production, 2012-2022) portent les traces de ce processus d'adaptation, qui malgré l'origine graphique commune, n'est pas sans poser des problèmes esthétiques. Ces génériques, qui prennent en charge le passage de l'inerte au mobile - dans la tradition de ceux du cinéma, doivent présenter l'adaptation comme telle - ses propositions esthétiques - et sont également impliqués dans la narration de l'œuvre, qui exerce des altérations sur eux en retour.

Renseignements sur l'article

Numéro
Vol. 2 No. 1 (2023): L’adaptation – De la bande-dessinée (et comics) aux films et/ou vice versa
Rubrique
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Biographie de l'auteur-e

Quentin Barrois, Laboratoire ACCRA, Université de Strasbourg

Quentin Barrois est doctorant en études cinématographiques au sein du laboratoire ACCRA de l’université de Strasbourg. Il prépare une thèse, « Répétitions et variations au sein d’un même univers multiple dans le cinéma tardif de Yasujirō Ozu », sous la direction de Benjamin Thomas. Ses recherches portent sur la théorie et l’esthétique du cinéma, le hors-champ, les mondes diégétiques, le cinéma japonais. Il a notamment rédigé « Du corps en charpie au corps numérique : Le glissement thématique de la violence de Gunmm à Alita : Battle Angel » dans l’ouvrage collectif Corps meurtris, souffrants et sans vie dans la littérature et les arts contemporains (Atzenhoffer, Régine ; Burel, Erwan (dir.), 2022) et « De quelques figures d’artistes itinérants dans le cinéma japonais : Ozu et Mizoguchi » dans l’ouvrage collectif Portraits de l’artiste en nomade, vol. 2 (Bittinger, Nathalie ; Jolly, Geneviève ; Michel, Pierre (dir.), à paraître).

Références

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