Lorsque Morue délivre sans le faire exprès une fée du sortilège qui la retenait prisonnière, elle ne se doute pas du cadeau empoisonné que va lui faire cette dernière. Très laide, Morue sera désormais perçue comme très belle, ce qui au village n'arrange pas vraiment ses affaires. D'objet de répulsion, elle devient objet d'adoration, au point de subir les assiduités de tous les mâles de la région et la haine renforcée de leurs moitiés. Sauvée de justesse par le jeune seigneur local, elle ne tarde pas à languir après une destinée plus brillante... Pas forcément très futée mais belle comme nulle autre femme au monde, elle va se trouver sans s'en rendre compte au coeur d'un imbroglio familial tout ce qu'il y a de royal.
Un conte de fée d'un genre particulier d'Hubert et des Kerascoët, qui revisitent les classiques du genre avec une bonne dose d'humour noir.
The story is that they were faced with signing both their names and possibly taking up too much of the cover, so they decided to name themselves after Marie's parent's village in Brittany.
Bande dessinée magnifique, des jeux de lignes et d'aplats, de couleurs. C'est un régal pour les yeux. Le scénario est intéressant et on ne veut pas attendre pour lire le tome d'après !
Très intéressante bande-dessinée sur l’idée de la beauté, de la perception, du comportement. Hâte de lire les prochains tomes pour voir la suite des évènements. La fin laisse curieux.se !
This is a beautiful album, clearly made in the tradition of the New Wave of French comics, which started in the 1990s, marrying the classical French-Belgian style with a more modern sensibility.
Hubert (Boulard) writes a story of knights, kings and fairies which feels like an old fairy tale and the two artists hiding behind the pseudonym of Kerascoët (Marie Pommepuy and Sebastian Cosset) has adapted a retro style that befits this medieval tale. As you can tell I'm enamored, but I'm waiting with a final verdict until I've read the whole story, which runs for three volumes total.
I can't help making connections to the story of The Smurfette by Peyo, which I reread about a week ago, due to there being a new complete, collected edition of the classical Smurf comics. Just like the Smurfette, the main character undergoes a transformation from ugly to beautiful and mayhem ensues. This book was done more than 50 years later, though. Hubert has undoubtedly read Peyo's book, and uses the theme of female beauty in a more complex manner, so far staying away from the sexist ideas that Peyo put into his story.
This book was published in Swedish in 2012. The fact that it's now 2014 and we still haven't seen the two following volumes says that I might have to get the complete English language edition Beauty by NBM to get to read the end of the story. C'est la vie...
Je ne sais pas si j'ai mal compris les intentions des auteurs, mais j'ai été dérangée par plusieurs points du livre. Le fait de représenter les femmes comme de sombres idiotes dont la seule chose qui leur importe est d'être belles, de ne montrer que de la concurrence entre elles et pas de sororité... Malgré le fond de la BD qui est intéressant (dénoncer la course au paraître et aux apparences) je trouve qu'elle accumule les clichés, malgré elle, de manière maladroite.
Une servante, fort laide, rencontre une fée qui exauce son voeu et la transforme en une beauté incroyable. Elle attise alors la convoitise (et surtout la violence) des hommes. Mais elle-même, influencée par cette fée somme toute malfaisante, choisit le plus puissant et le plus riche d'entre eux...comme quoi, les gens beaux sont tout aussi cons que les laids... suite à venir dans le tome 2.
This got real dark real fast...and I loved it! It's your typical "dark side of fairytales" story so there's not really anything new here, but Kerascoët's drawings are gorgeous (as always) and if you enjoy being in the 'fairytales gone wrong (but beautifully)' sort of world, this one is not to be missed. I will definitely be continuing on with the series.
J'adore le personnage ! Pauvre petite qui ne veux qu'etre belle, un peu simplette mais j'ai hâte de voir ce qui arrivera après. Les dessins somt adorables♥ Et l'histoire est vraiment amusante, parfois un peu triste mais le tout très charmant et drôle.
Je suis mitigée par rapport à cet album. J'en attendais trop, je crois ? L'idée aurait pu être intéressante, mais j'ai trouvé son traitement ... un peu trop sur une corde raide. Ca m'a mis mal à l'aise.
Un conte autour de la beauté, sa perception, ce qu'elle change dans les relations humaines,... L'histoire est en 3 tomes. Dans ce premier tome, comment Morue la Souillon devint Reine Beauté. Mais trop de clichés, je n'ai pas envie de continuer la série.
Une bande dessinée qui montre très bien l'importance des critères de beauté imposés aux femmes dans la société, pour être qualifié de belle ou non, que cela soit à travers le regard des hommes qui ne la désirent que pour son physique ou des femmes qui la jalousent et la dénigrent.
J'ai hâte de lire la suite et de voir si cette jeune fille va se contenter seulement d'épouser un homme qui ne la désire que pour son physique ou si elle va être capable de se détacher de cette vision matérialiste des hommes pour s'ouvrir et se rendre compte qu'elle vaut mieux que ça et qu'elle est plus qu'un corps.
J'aime beaucoup, c'est carrément mon style, les dessins sont sympa, les personnages sont facilement touchants, il y a de l'humour, j'ai hâte de lire la suite et de voir l'exploration de la question du privilège (et les limites de celui-ci) de la beauté féminine... Même si on la voit assez peu et seulement vers la fin, la sœur du roi super intelligente et manipulatrice est très intriguante (c'est bien qu'il y ait l'introduction d'un second perso féminin fondamentalement différente de Morue), hâte de voir les dynamiques qui vont se créer entre ces deux là. Bref, super début, je n'en attendais pas moins de ces auteurs.
La fluidité narrative et graphique des Kerascoët m'enchante et me ravit. Ils n'hésitent pas à imprégner leurs récits d'une cruauté presque facile, qui les rend d'autant plus méchantes et savoureuses.
Le trait en aplats/ au trait noir permet des ambiances toujours renouvelées et un dynamisme très appréciable en BD. Rien n'est figé, le mouvement existe et on s'immerge complètement dans ce récit nerveux et sensible.
'Vervuld verlangen' is het eerste deel van een trilogie waarin het lelijke, arme en naar vis riekende meisje Sardine door toedoen van de nogal dubieuze fee Mab een buitengewone schoonheid krijgt, die werkelijk alle mannen op hol brengt. De stripmakers maken duidelijk dat een dergelijk wonderschoon uiterlijk niet bepaald alleen een zegen is in een nogal zwart sprookje dat dragelijk blijft door de aansprekende quasi-naïeve tekenstijl van Kerascoët.
Lu il y a longtemps à la bibliothèque, à l'époque j'avais pas la fin donc j'étais très mitigée sur l'histoire, affaire à suivre si je retrouve les BD qqpart.
Après avoir lu le sublime Peau d'homme, j'ai souhaité découvrir d'autres histoires d'Hubert. On commence donc avec ce premier tome de Beauté, qui est une histoire drôle et cruelle à la fois. J'ai adoré les diverses planches aux couleurs automnales. Kerascoët a un style intéressant et assez singulier, avec parfois un très joli sens du détail. Je lirai les tomes suivants avec plaisir.