Steph's Reviews > Beach Read

Wow. Je pourrais n'écrire que ça pour commenter ma lecture : Wow. Et franchement, je n'aurais aucun regret. Seulement, Beach Read mérite plus qu'un « WOW » (même si, encore une fois, wow hein) et je vais faire un petit effort...

En toute sincérité, j'ai eu du mal à accrocher au début, j'ai même songé à abandonner le navire en me disant que, une fois de plus, c'était un livre que tout le monde semblait aimer, sauf moi. Seulement, Everett est apparu et, comme la plupart des femmes lisant des romances keuf keuf, je n'ai pas pu résister à son sarcasme. Est-ce que c'était un roman parfait ? Non. Est-ce que le résumé est bon ? Absolument pas. Est-ce que j'ai fini par devenir accros ? Absolument et lire pendant mes pauses repas était une TERRIBLE TERRIBLE idée. (Parce que oui, la suite m'obsédait alors que je devais bosser...) Est-ce que j'ai pleuré ? BON DIEU OUI ! J'ai l'impression qu'on à fouiller dans ma poitrine, tripoter mon petit coeur, pour ensuite le remplacer tout soigneusement là où il était déjà. Franchement, ce n'est pas tant la romance qui m'a marqué dans ce livre, mais plutôt la dynamique / drame familial que vis January, notre héroine.

Ce que le résumé du livre ne dit pas (et devrait pourtant, croyez moi) c'est qu'ici on ne fait pas que suivre l'histoire de deux auteurs qui ont du mal à pondre un autre roman, alors qu'ils sont voisins le temps d'un été. Non, ici nous suivons l'histoire de January, qui c'est installée dans la maison secondaire de son père qui est mort l'année précédente. Non pas par choix ou envie, mais par nécessité. Pour la vider et la vendre, parce qu'elle n'est pas riche, même si parfois on imagine que les auteurs le sont AHEM. Seulement, ce n'est pas seulement la maison secondaire de son père, mais plutôt la maison où il vivait avec une autre femme. NON, ce n'est pas un spoiler, pas si c'est dans le premier chapitre-ish. Donc je n'ai aucun regret de l'avoir écris et franchement, personne ne lis mes commentaires, sauf moi. (Et peut-être Margot, mais pourquoi ferais-tu ça Margot hein hein ?!)

En bref, on se lance dans l'histoire d'une auteur de roman d'amour, qui à vu sa vie se casser la gueule l'année dernière et qui peine à faire son deuil. Non seulement de son père, mais surtout de l'image qu'elle avait de lui, de leur famille, des idéaux qu'elle avait et ne retrouve plus aujourd'hui. Beach Read (quel nom stupide d'ailleurs, puisque ça n'a rien à voir avec le roman) raconte le début du véritable questionnement de January, qui se décide ENFIN à visiter la fameuse maison de son père, celle dont elle a hérité. Évidemment, il y a son voisin, Augustus, qu'elle a connu lors de ses études (là j'avoue que c'est CLAIREMENT un élément de chick-lit) et si ce personnage passe de franchement charmant et profond à un chouia trop « cheesy / romantic lead », ce n'est pas SI GRAVE. Parce qu'au final, le but n'est jamais que de « ressentir » quelque chose et Beach Read y parvient. Il m'a fait rire, sourire, secouer la tête, enrager et soupirer. J'ai aussi pas mal pleuré... et donc, je sais que je vais le lire à nouveau. Ne serait-ce que pour la relation intense et poignante entre January et son père.

Donc encore une (dernière) fois : Wow.