Carburants

Ils constituent à moyen terme la principale piste de décarbonation de l’aviation : les biocarburants et carburants de synthèse arrivent au compte-goutte. Tandis qu’Airbus plaide pour une plus grande implication des États, les compagnies aériennes ont demandé, jeudi 27 mars, un assouplissement des règles européennes.

Long de 136 mètres, le cargo à voile Neoliner Origin a été mis à l’eau vendredi 31 janvier et effectuera à l’été une rotation transatlantique. Ce projet piloté par une société nantaise vise 80 % d’économies d’émissions de gaz à effet de serre. La France joue un rôle pionnier dans le développement de marine à voile.

Une concertation publique démarre lundi 13 janvier en Normandie sur le projet de Verso Energy de produire du kérosène de synthèse pour les compagnies aériennes. Il pourrait couvrir à lui seul la moitié des besoins français en 2030. L’investissement est évalué à 1,3 milliard d’euros.

Plus de 140 personnes ont été tuées dans l’explosion mardi soir d’un camion-citerne transportant de l’essence dans le nord du Nigeria, a indiqué mercredi 16 octobre l’agence nationale des secours. « Le bilan pourrait encore augmenter », a précisé son porte-parole.

Ce mardi 3 septembre à Brunswick (Allemagne) s’ouvre le procès de l’ex-patron de Volkswagen Martin Winterkorn, poursuivi pour fraude en bande organisée après l’usage de logiciels masquant une partie des émissions polluantes lors des tests d’homologation. Renault et Stellantis font, eux aussi, face à la justice pour des soupçons similaires.

Le procès au pénal de l’ancien patron de Volkswagen Martin Winterkorn dans le « dieselgate » s’ouvre mardi 3 septembre, en Allemagne. C’est le nouvel épisode d’un scandale qui secoue l’industrie automobile européenne depuis presque neuf ans.

Constructeurs, sous-traitants et fabricants de batteries sont mis sous pression par le fléchissement des ventes de voitures électriques en Allemagne. Ils réajustent leur stratégie.

Le Rassemblement national prévoit de baisser la TVA sur l’énergie pour baisser les dépenses des Français, dans son programme pour les élections législatives anticipées. La mesure est coûteuse, risque d’être bloquée par l’Union européenne, et favorise plutôt les ménages les plus riches.

Foisonnantes mais complexes, les mesures exceptionnelles mises en place pour lutter contre la hausse des prix de l’énergie ont été efficaces pour protéger les Français de l’inflation a jugé vendredi 15 mars la Cour des comptes, estimant à 36 milliards d’euros le coût pour les finances publiques.

Les départements et territoires d’outre-mer accélèrent les investissements pour produire une électricité 100 % renouvelable, avec notamment la conversion des centrales au charbon et au fioul qui fonctionneront aux granulés de bois et à l’huile de colza. Mais ces solutions suscitent le débat.

Emmanuel Macron a promis, lundi 11 décembre, « des financements massifs pour explorer le potentiel d’hydrogène naturel » dans le sous-sol français. Ce vecteur d’énergie dit « blanc » se distingue des autres types d’hydrogène, produits le plus souvent à partir d’hydrocarbures ou de charbon.

Avec la COP28 qui débute le 30 novembre à Dubaï aux Émirats arabes unis, les énergies fossiles seront, pour la première fois lors d’une conférence climat, au centre des débats. Mais seule une poignée de pays défend franchement une sortie généralisée.

Virgin Atlantic devrait, mardi 28 novembre, faire voler un Boeing 787 entre Londres et New York en utilisant exclusivement des carburants dits « durables » (biocarburants et carburants de synthèse). Les ONG dénoncent un « verdissement de façade ».

Intérêts divergents de la communauté internationale, influence des lobbys, coûts de la transition et risques sociaux en découlant… Les raisons sont multiples pour expliquer la difficulté à se passer du pétrole.

Au-delà du défi technologique, penser le monde de l’après-pétrole représente une gageure aussi bien politique, que sociale et économique. Car certains usages du pétrole, comme la pétrochimie, trouvent difficilement des substituts.​​​​​

La combustion des énergies carbonées est responsable de 85 % des émissions de CO2, principal gaz à effet de serre. Pour tenir l’objectif de limiter le réchauffement à + 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle, une grande partie du pétrole devra donc rester dans le sol.

Depuis l’invention du moteur à explosion à la fin du XIXe siècle, le pétrole s’est imposé comme le carburant de nos sociétés modernes de consommation. De quoi expliquer une dépendance aussi bien matérielle que psychologique à l’or noir. Découvrez le 1er épisode de notre série « Peut-on se passer du pétrole ? ».

Un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), publié jeudi 12 octobre, souligne le risque de possibles pénuries de gazole en Europe cet hiver, en raison de contraintes d’approvisionnement. Ces dernières sont notamment liées à l’embargo de l’Union européenne sur le pétrole brut russe.

Patrick Pouyanné, le PDG de TotalEnergies, a menacé vendredi 6 octobre d’arrêter le plafonnement à 1,99 euro du litre de carburant en cas de nouvelle taxe du gouvernement.

Le gouvernement a annoncé, mardi 26 septembre, « près de 120 000 opérations » de vente de carburant à prix coûtant « dans 4 000 stations » jusqu’à la fin de l’année. Alors l’idée de la vente à perte a été abandonnée, cette annonce fait suite à une réunion à Matignon avec les principaux professionnels du secteur.

Devant la levée de boucliers des distributeurs, Emmanuel Macron a renoncé à autoriser la vente à perte de carburant, préférant celle de la vente à prix coûtant. Un rétropédalage qui illustre la difficulté à préserver le pouvoir d’achat des Français, entre fin du « quoi qu’il en coûte » et volonté affichée de verdir l’économie.

Face à la flambée des prix du carburant, Emmanuel Macron a annoncé dimanche 24 septembre la mise en place d’une nouvelle indemnité carburant à hauteur de « 100 € par voiture et par an ». Ce coup de pouce concernera « les Français qui travaillent et qui ont besoin de rouler », a-t-il précisé.

Le gouvernement ne convainc pas avec son projet d’autoriser la vente à perte des carburants.

Malgré les annonces d’Élisabeth Borne le 16 septembre, les différents acteurs français du carburant (pompistes indépendants, Total ou les grands distributeurs) proclament la même chose : ils ne voudront ou ne pourront pas vendre à perte le carburant, quand bien même la pratique commerciale serait temporairement autorisée.

À compter du 1er décembre 2023, l’interdiction de vente à perte pour le carburant sera temporairement levée, a indiqué le gouvernement lundi 18 septembre. L’objectif : contrer la flambée des prix à la pompe. Une annonce qui pourrait faire les affaires des distributeurs, et le malheur des stations indépendantes.

La ministre de l’économie a affirmé lundi 18 septembre que la possibilité de vendre le carburant à perte serait effective « début décembre ». La veille, la première ministre avait annoncé que le gouvernement autoriserait les distributeurs de carburants à vendre moins cher qu’ils n’achètent pendant quelques mois afin de faire baisser les prix.

Pour faire face à une nouvelle hausse des prix du carburant, la première ministre Élisabeth Borne a annoncé samedi 16 septembre la possibilité pour les distributeurs de vendre de l’essence « à perte » pendant « quelques mois ». Elle en espère des « résultats tangibles » pour les automobilistes. Même sans soutien du secteur ?

TotalEnergies a annoncé mardi 12 septembre qu’il prolongera au-delà de fin 2023 le plafonnement à 1,99 euro par litre du prix de l’essence et du diesel dans ses 3 400 stations, et ce « tant que les prix resteront élevés ». Le groupe gère le tiers des stations-service en France.

Le ministre de l’économie Bruno Le Maire a annoncé, jeudi 7 septembre, la fin de la défiscalisation du gazole non routier (GNR) pour les agriculteurs et les entreprises de travaux publics. Les transporteurs routiers ne sont pas concernés par cette mesure.

À l’occasion de la préparation du budget 2024, l’exécutif a fait part de sa volonté de supprimer les avantages fiscaux accordés aux routiers, agriculteurs et professionnels du bâtiment sur leur consommation de gazole. Un chantier à haut risque.

Orientés à la hausse ces dernières semaines, les prix des carburants se hissent à des niveaux très élevés. En cause, une forte demande mondiale de pétrole, la politique restrictive de l’Opep ou encore la volonté des distributeurs de restaurer leurs marges après les blocages de raffineries.

La première ministre Élisabeth Borne doit officialiser ce mardi 25 juillet, à l’occasion d’une visite au Havre, la création d’une plateforme de carburants alternatifs développée par Engie. Le projet vise notamment à fournir du bio-méthane et de l’e-kérosène au transport maritime et aérien qui cherchent à se décarboner.

Avec 15,1 % de parts de marché, les véhicules 100 % électriques neufs ont désormais dépassé les ventes de voitures diesel, qui ne représentent plus que 13,4 % du marché du véhicule neuf en Europe pour le mois de juin.

Le système antipollution AdBlue est dans le viseur de l’association UFC-Que choisir, qui a annoncé mercredi 12 juillet qu’elle allait saisir la Direction générale de la concurrence, de la consommation et la répression des fraudes pour alerter sur de nombreuses défaillances.

Un « Bureau français des e-fuels » a été créé, mardi 4 juillet, pour promouvoir cette filière prometteuse, destiné à remplacer les carburants fossiles. Déjà 24 projets sont recensés en France.

Rupert Stadler, ancien PDG d’Audi, a été condamné mardi 27 juin en Allemagne à 21 mois de prison avec sursis ainsi qu’à une amende de 1,1 million d’euros dans l’affaire du « Dieselgate ».

L’ancien PDG d’Audi, Rupert Stadler, a plaidé coupable mardi 16 mai dans l’affaire du « dieselgate ». Il devient le premier dirigeant du groupe Volkswagen à assumer des responsabilités pénales dans le scandale mondial des moteurs diesels truqués.

Les eurodéputés et États membres se sont mis d’accord, mercredi 26 avril, sur une hausse progressive, jusqu’à 70 %, de la part de biocarburants et carburants de synthèse à mélanger au kérosène des avions. Pour les produire, il sera finalement possible de recourir à de l’électricité d’origine nucléaire.

Actée en 2006, l’A69 reliant Toulouse et Castres doit voir le jour en 2024. Censé désenclaver la sous-préfecture du Tarn, ce projet rencontre l’opposition de militants écologistes. Une manifestation est prévue samedi 22 avril sur le tracé de la future autoroute à l’initiative des collectifs Les Soulèvements de la Terre, La voie est libre, Extinction Rebellion et la Confédération paysanne.

TotalEnergies a annoncé jeudi 6 avril que le plafonnement des prix à 1,99 € allait être élargi à tous les carburants. Cela concerne le SP95, le SP98, le diesel mais aussi les produits de sa gamme Excellium, jusqu’au retour à la normale dans les stations-service.

À la surprise générale, l’Opep et ses alliés ont décidé de réduire encore un peu plus leur production de pétrole cette année. L’effet sur le prix du carburant à la pompe devrait se faire sentir d’ici quelques jours.

Les ministres de l’énergie européens ont adopté, le mardi 28 mars à Bruxelles, le règlement prévoyant que seuls les véhicules neufs n’émettant pas de CO2 seront vendus en Europe en 2035. Mais à côté des voitures électriques pourront être immatriculés des véhicules roulant aux carburants de synthèse.

Présidente (EELV) de la commission transport au Parlement européen, Karima Delli déplore le compromis validé lundi 27 mars par les ambassadeurs des États membres. Pour satisfaire l’Allemagne, les voitures roulant aux carburants de synthèse échapperont à l’interdiction d’immatriculation des véhicules thermiques en 2035.

L’Union européenne a trouvé un accord définitif pour mettre fin à la vente de voitures thermiques à partir de 2035. Mais Berlin a obtenu que les véhicules roulant aux carburants de synthèse échappent à l’interdiction. Ce règlement devrait être avalisé ce mardi 28 mars lors d’une réunion des 27 ministres de l’Énergie.

Parmi les sujets du sommet européen des 23 et 24 mars, à Bruxelles, l’avenir des véhicules thermiques, interdits d’immatriculation dans l’UE dès 2035. Au risque de donner un coup de frein à l’électrique, l’Allemagne réclame une exemption pour les véhicules qui rouleront aux carburants de synthèse.

Après plusieurs semaines de grève dans les raffineries pour protester contre la réforme des retraites, la situation reste tendue, avec 15 % de stations-service en rupture totale de carburant. L’approvisionnement du bassin parisien a repris vendredi 24 mars après une intervention des forces de l’ordre dans la raffinerie de Normandie.

Environ 15 % des stations manquent déjà d’un carburant, au moins, et près de 8 % seraient totalement à sec ce jeudi 23 mars, alors que le blocage des raffineries se poursuit. L’approvisionnement en kérosène des aéroports parisiens est devenu « critique », selon le gouvernement, qui a demandé aux compagnies de faire le plein ailleurs.

Le ministre délégué aux comptes publics, Gabriel Attal, a annoncé mercredi 22 mars une revalorisation de l’indemnité kilométrique de 5,4 %. Cela permettrait à un célibataire gagnant 2 900 € et utilisant sa voiture pour aller travailler d’obtenir jusqu’à 100 €.

Une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites portée par le gouvernement Borne est prévue samedi 11 mars, à l’appel des syndicats. Quatre jours après la précédente, ce sera la septième journée de manifestations et la seconde organisée un samedi depuis le début de la contestation contre le projet de loi.

Responsable en France de 5 % des émissions de CO2, l’aérien n’a d’autre choix que d’utiliser une part croissante de biocarburants et, demain, de carburants de synthèse, estime l’Académie des technologies dans un avis publié mardi 7 mars. L’occasion, plaide-t-elle, de développer sur notre sol une filière d’avenir.

Après les manifestations de la matinée dans de nombreuses villes comme Marseille, Lyon ou Bordeaux, le défilé parisien a rassemblé 700 000 personnes selon les chiffres de la CGT, 68 000 pour le cabinet Occurence. Universités, raffineries, RATP, SNCF, de nombreux secteurs ont été fortement perturbés alors que l’examen du texte se poursuivait au Sénat.

Les carburants ne sortent plus des raffineries, mais les 200 dépôts qui permettent de ravitailler les 11 000 stations-service sont pleins. Un mois de stocks commerciaux et trois mois de réserves stratégiques sont disponibles. Les professionnels excluent tout risque de pénurie. Pour l’instant.

Les syndicats se mobilisent mardi 7 mars afin de faire reculer le gouvernement Borne et obtenir le retrait de la réforme des retraites 2023. De fortes perturbations sont prévues à la SNCF et à la RATP mardi et mercredi. Des manifestations auront lieu dans toute la France. Le parcours du défilé parisien ira de Sèvres-Babylone à Place d’Italie.

Le démarchage téléphonique sera interdit le week-end et en dehors d’horaires précis à partir du mercredi 1er mars. Le prix du carburant sera plafonné à 1,99 € à partir de cette date dans les stations TotalEnergies.

En visite à Rungis, mardi 21 février, Emmanuel Macron a souhaité un nouveau « geste » sur le diesel, en appelant les grands distributeurs comme Total à l’« esprit de responsabilité ». Les mesures d’aide à la pompe se sont multipliées ces derniers mois, alors que le prix du carburant s’est envolé.

Si moins d’un foyer éligible sur deux est allé demander l’indemnité carburant, ce faible recours ne signe pas, pour Bercy, l’échec du dispositif. Parallèlement, Emmanuel Macron a souhaité mardi 21 février un nouveau « geste » sur le diesel de la part des grands producteurs comme Total.

L’indemnité carburant de 100 €, mise en place mi-janvier, va être prolongée jusqu’à fin mars, a annoncé Bruno Le Maire, lundi 13 février. Elle ne devait courir que jusqu’à février, mais le ministre de l’économie a indiqué que seule la moitié des personnes éligibles en avait profité.

Baisse de production, chute du cours du brut de l’Oural, difficultés budgétaires en vue… Alors que l’embargo sur le pétrole russe s’étend depuis dimanche 5 février aux produits raffinés, les experts estiment que la stratégie européenne, doublée d’un plafonnement des prix d’achat par les pays tiers, commence à porter ses fruits.

La deuxième phase de l’embargo européen sur le pétrole russe, qui concerne les produits raffinés, est entrée en vigueur dimanche 5 février. A priori sans bouleversement pour les automobilistes : les distributeurs ont eu le temps de repenser leurs approvisionnements, tandis que le marché a déjà ajusté par anticipation les prix à la hausse.

L’an dernier, le superéthanol-E85 a vu ses ventes bondir de 83 %. Malgré une hausse du prix à la pompe, les Français ont été presque trois fois plus nombreux à équiper leur véhicule d’un boîtier de conversion permettant d’utiliser ce biocarburant.

L’indemnité carburant de 100 €, remplaçant la remise à la pompe qui a pris fin le 31 décembre, peut être demandée à partir de lundi 16 janvier sur le site Internet des impôts, selon un décret paru mercredi 4 janvier au Journal officiel.

Les syndicats CGT de la branche pétrole ont annoncé jeudi 12 janvier des mouvements de grève, les 19 et 26 janvier 2023, ainsi que le 6 février pour protester contre la réforme des retraites. « L’arrêt des installations de raffinage » est aussi envisagé par le syndicat.

Plusieurs appels au rassemblement ont été postés ces derniers jours sur les réseaux sociaux et une manifestation aura lieu samedi 7 janvier à Paris. Mais malgré le contexte social tendu par la réforme des retraites à venir, la renaissance d’un mouvement de grande ampleur semble peu probable.

Air France-KLM vient de signer un accord avec TotalEnergies pour la fourniture de kérosène vert. Les compagnies cherchent à sécuriser leurs approvisionnements.

La première ministre Élisabeth Borne a révélé mercredi 7 décembre les contours du chèque carburant de 100 € qui sera versé aux travailleurs touchant moins de 1 300 € par mois. Une aide conditionnée destinée à soulager les ménages les plus touchés par l’inflation.

Élisabeth Borne a annoncé mercredi 7 décembre la mise en place d’une enveloppe carburant de 100 €. Elle sera distribuée aux 10 millions de travailleurs français les plus pauvres.

Renoncer à des milliards de ressources au nom de la lutte contre le réchauffement climatique : c’est en Arctique que la question se pose avec le plus d’acuité. « Le bien commun, et moi, et moi, et moi », notre dossier spécial.

Les aides à la pompe vont passer mercredi 16 novembre de 50 à 20 centimes dans les stations Total et de 30 à 10 centimes dans les autres. Au 1er janvier, un dispositif de soutien aux travailleurs à revenus modestes devrait prendre le relais.

Le mouvement de grève a été suspendu dans la raffinerie TotalEnergies de Feyzin, dernière encore concernée par le mouvement entamé le 27 septembre, ont annoncé les grévistes mardi 8 novembre.

La CGT et la direction ont confirmé mercredi 2 novembre la fin du mouvement de grève qui paralysait depuis plus d’un mois la raffinerie de Gonfreville-l’Orcher (Seine-Maritime). Le site dessert notamment la région parisienne, qui a beaucoup souffert ces dernières semaines des pénuries de carburants.

Augmentation de la retraite pour 13 millions de retraités du privé, prolongement de la remise carburant, début de la trêve hivernale… passage en revue des mesures qui entrent en œuvre au 1er novembre.

Le mouvement de grève, entamé il y a un mois jour pour jour, a été reconduit, jeudi 27 octobre, par les salariés de la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-l’Orcher (Seine-Maritime), alors que le groupe a publié ses résultats trimestriels. L’entreprise enregistre un bénéfice net de 6,6 milliards d’euros au 3e trimestre.

La mobilisation des grévistes des sites pétroliers de TotalEnergies a nettement reflué mercredi 19 octobre avec la levée de la grève dans trois sites, quand deux autres ont décidé de poursuivre leur bras de fer avec la direction.

Des assemblées générales organisées mercredi 19 octobre sur les sites de TotalEnergies ont donné lieu à une levée de la grève à la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) et à une reconduction dans les autres installations bloquées. La CGT a dit avoir proposé à la direction du groupe un « protocole de fin de conflit ».

À l’issue d’une réunion à l’Élysée, le gouvernement a annoncé que les préfets seront davantage mobilisés pour aider à acheminer le carburant vers les stations-service, alors que la grève a été reconduite lundi 17 octobre dans cinq raffineries de TotalEnergies. Dans le même temps, Élisabeth Borne a annoncé le prolongement des ristournes à la pompe.

À l’appel notamment de la CGT, une journée de grève générale est prévue mardi 18 octobre. Dans les transports (à la SNCF et à la RATP notamment), les écoles, la santé, ou l’énergie, de nombreuses perturbations sont à prévoir. Tour d’horizon des différents secteurs qui devraient être touchés par la mobilisation la semaine prochaine.

La première ministre Élisabeth Borne était l’invitée du « 20 heures » de TF1 dimanche 16 octobre. Durant sa prise de parole, elle a évoqué plusieurs sujets parmi lesquels les difficultés d’approvisionnement en carburant et l’utilisation de l’article 49.3 pour faire passer le premier volet du budget à l’Assemblée nationale.

Malgré des accords signés par des syndicats majoritaires, la CGT a reconduit la grève dans les raffineries de TotalEnergies où la livraison de carburant est bloquée. La centrale appelle à étendre le conflit.

La grève se poursuit, dimanche 16 octobre, dans les raffineries et dépôts de TotalEnergies. La situation dans les stations-service continue de se détériorer en Île-de-France.

La grève dans les raffineries françaises de TotalEnergies a été reconduite sur les cinq sites, a indiqué ce samedi le coordinateur CGT pour le groupe, Eric Sellini.

La CFDT et la CFE-CGC ont annoncé vendredi 14 octobre avoir signé l’accord salarial chez TotalEnergies. La CGT a refusé l’offre de la direction, et la grève a été reconduite sur l’ensemble des sites de Total déjà bloqués. Chez Esso, en revanche, « le mouvement de grève est levé », a annoncé FO.

Un compromis a été trouvé entre TotalEnergies, la CFDT et la CFE-CGC pour augmenter les salaires de 7 %. La CGT a en revanche refusé cette proposition, déclarant espérer la « généralisation du mouvement ».

Après plusieurs semaines de grèves dans les raffineries, le gouvernement a annoncé la réquisition des personnels pour alimenter à nouveau les stations-service en carburant. Une disposition juridique dont les gouvernements se sont souvent servis pour sortir des précédents blocages.

Le gouvernement a lancé mercredi 12 octobre une première réquisition de salariés grévistes chez Esso-ExxonMobil pour débloquer des stocks de carburants et ravitailler les stations-service à sec. La grève se poursuit toutefois, y compris chez TotalEnergies, faute d’avancées sur les négociations salariales.

Face à des grévistes déterminés à poursuivre leur mouvement pour les salaires dans les raffineries, le gouvernement a lancé, mercredi 12 octobre, une première réquisition qui visait le déblocage du dépôt de carburant de la raffinerie normande d’Esso-ExxonMobil. Chez TotalEnergies, le syndicat Force ouvrière a annoncé rejoindre le mouvement de grève lancé par la CGT. Celle-ci était reçue pour la première fois par la direction depuis le début du mouvement.

La société Centrale Biogaz de Kastellin, du groupe Engie, est poursuivie devant le tribunal correctionnel de Quimper. En août 2020, une série de dysfonctionnements dans cette unité de méthanisation du Finistère avait entraîné une pollution de l’Aulne, privant d’eau potable 180 000 habitants.

Face aux grèves chez TotalEnergies et Esso-ExxonMobil, le gouvernement durcit le ton et le niveau de pression. L’exécutif craint la résurgence d’un mouvement de mécontentement populaire, semblable à celui des gilets jaunes.

Les grévistes ont décidé mercredi 12 octobre de poursuivre le mouvement à la raffinerie Esso-ExxonMobil de Port-Jérôme-sur-Seine, en Normandie, malgré les menaces de réquisitions. La grève est également reconduite sur tous les sites de TotalEnergies.

Face à la reconduction de la grève dans les raffineries françaises, la première ministre Élisabeth Borne a annoncé, mardi 11 octobre, la réquisition des personnels pour le déblocage des dépôts de carburants du groupe Esso-Exxonmobil. Une disposition qui permet d’assurer un service minimum, sous certaines conditions.

Face à la grève des employés de plusieurs raffineries françaises, reconduite mardi 11 octobre, la première ministre Élisabeth Borne a annoncé la réquisition du personnel des dépôts du groupe Esso-ExxonMobil.

Malgré l’amorce d’un dialogue entre les syndicats et les deux groupes pétroliers français lundi, la grève se poursuit dans les raffineries, mardi 11 octobre. Le gouvernement menace d’intervenir rapidement pour mettre fin à une situation de « blocage ».

Un tiers des stations-service sont affectées par un manque de carburant. La colère monte chez les usagers, alors que la CGT a annoncé reconduire son mouvement de grève jusqu’au mardi 11 octobre.

Près du tiers des stations-service sont à court d’au moins un carburant lundi 10 octobre. Deux semaines après le début de la grève des employés de plusieurs raffineries françaises, TotalEnergies et Esso-ExxonMobil se sont dits prêts à négocier. Le gouvernement appelle de son côté les automobilistes à « ne pas faire de stocks ».

La grève dans les raffineries de TotalEnergies a été reconduite ce dimanche 9 octobre.

La grève de la CGT chez TotalEnergies et ExxonMobil a été reconduite, samedi 8 octobre, malgré un encouragement aux négociations lancé, la veille, par le gouvernement. Celui-ci a, par ailleurs, autorisé les camions-citernes à rouler ce dimanche et a puisé dans ses stocks stratégiques pour limiter les tensions à la pompe.

S’exprimant en marge du sommet informel de l’Union européenne à Prague, Emmanuel Macron a balayé vendredi 7 octobre plusieurs sujets d’actualité parmi lesquels la pénurie de carburants, la mise en examen d’Alexis Kolher ou l’envoi d’armes en Ukraine.

Depuis l’annonce de remises à la pompe par TotalEnergies, début septembre, et un mouvement de grève dans plusieurs raffineries françaises, les automobilistes affluent à la pompe. Plusieurs stations du groupe sont déjà à court de carburants et les difficultés d’approvisionnement pourraient provoquer des pénuries.

Fin juillet, un amendement à la loi pouvoir d’achat a prévu d’autoriser l’utilisation de l’huile de friture usagée comme carburant. Dans les faits, c’était déjà le cas, car elle sert depuis longtemps à la production de biodiesel. Le prix de rachat aux restaurateurs a même tendance à monter.

En six mois, le pétrolier a engrangé plus de 10 milliards d’euros de bénéfices. De quoi relancer les débats sur la taxation, et plus généralement sur l’utilisation de ces profits.

Un compromis a été trouvé samedi 23 juillet entre la majorité et le groupe LR à l’Assemblée sur le soutien aux automobilistes. Le système de chèque carburant a été abandonné au profit d’une remise au litre applicable à tous, sans condition.

Selon le Conseil d’analyse économique, l’inflation n’a pas encore fait plonger dans le rouge les comptes des ménages. La ristourne généralisée sur le carburant s’avère plus favorable aux ménages les plus aisés.

Le groupe TotalEnergies appliquera une remise de 20 centimes par litre de carburant entre septembre et novembre, a annoncé le géant gazier et pétrolier vendredi 22 juillet. Le groupe était mis sous pression par une possible taxe sur les superprofits.

Le projet de loi sur le pouvoir d’achat est présenté vendredi 8 juillet à l’Assemblée. Parmi les mesures proposées, une indemnité doit permettre aux foyers les plus modestes ayant recours à la voiture pour se rendre au travail de gagner entre 100 et 300 € par véhicule et par actif.

Le ministre de l’économie Bruno Le Maire a assuré, lundi 4 juillet, que le gouvernement travaillait à une nouvelle « indemnisation plus généreuse » en direction des automobilistes touchés par la hausse des prix du carburant.

Le président équatorien a annoncé dimanche 26 juin une baisse du prix du carburant, à l’origine de manifestations qui ont fait six morts et des dizaines de blessés depuis deux semaines. La baisse annoncée reste néanmoins nettement inférieure aux demandes des milliers d’indigènes.

Des gilets jaunes à l’Équateur, en passant par la Birmanie et l’Inde, des mouvements contestataires majeurs ont éclaté ces dernières années en réponse à la hausse des prix du carburant. Une dynamique qui illustre la dépendance de nos sociétés à la voiture.

L’indice des prix à la consommation outre-Manche a atteint 9 % sur un an, ce qui en fait l’un des plus hauts en Europe. Le pire pourrait être à venir, alors que la Banque d’Angleterre table sur un pic au mois d’octobre.

Alors que la hausse des prix touche désormais les produits alimentaires, le gouvernement planche sur une loi de finances rectificative prenant en compte les promesses d’Emmanuel Macron pour soutenir le pouvoir d’achat des Français. Le texte devrait entériner la poursuite de dispositifs tels que l’aide à l’achat de carburant et introduire un chèque alimentaire destiné aux ménages modestes.

Les projets se multiplient pour trouver des alternatives aux carburants fossiles. Au Japon, TotalEnergies travaille sur un projet de raffinerie alimentée par des déchets.

La ristourne sera finalement de 18 centimes par litre en France métropolitaine. Les gros consommateurs, comme les poids lourds ou les taxis, jugent la mesure très insuffisante.

La remise sur les prix à la pompe annoncée par le gouvernement entrera en vigueur vendredi 1er avril. D’autres changements sont à prévoir notamment pour le logement ou les aides de la Caisse d’allocations familiales.

Pour la première fois depuis le début de l’année 2022, le prix des carburants routiers a baissé, repassant sous la barre des 2 € en moyenne la semaine dernière, selon les chiffres officiels publiés lundi 21 mars.

Pour dénoncer l’envolée des prix des carburants, plusieurs barrages filtrants ont été mis en place lundi 21 mars dans toute la France par des professionnels du BTP, pêcheurs, agriculteurs, mais aussi des taxis qui ont rejoint le mouvement.

Face à l’augmentation des prix à la pompe, le gouvernement a promis un dispositif d’aide pour les « gros rouleurs », qui sera mis en place le 31 juillet, date de la fin de l’aide de 15 centimes au litre, mesure qui, elle, entre en vigueur au 1er avril.

Plusieurs candidats à la présidentielle ont mis en cause un phénomène de « spéculation » sur les marchés, faisant référence notamment au pétrole et au blé. Après avoir atteint des sommets, le cours du pétrole a reflué mardi 15 mars.

Le gouvernement accorde une remise de 15 centimes par litre de carburant à partir du 1er avril.

Face à la flambée du prix des carburants, le gouvernement a décidé d’accorder une remise à la pompe de 15 centimes par litre à partir du 1er avril et pendant quatre mois. D’autres mesures ciblées sont en préparation, notamment pour aider les « gros rouleurs » au revenu modeste.

En raison du Covid-19 et de la guerre en Ukraine, les prix de l’énergie battent des records. Selon les données du ministère de l’écologie publiées lundi 14 mars, le prix moyen à la pompe dépasse pour la première fois 2 € par litre. Dans ce contexte, l’idée de taxer directement les bénéfices des groupes pétroliers gagne du terrain.

La guerre en Ukraine fait flamber les prix du carburant en France. Les tarifs affichés à la pompe n’ont jamais été aussi élevés, selon des données du ministère de la transition écologique, publiées lundi 14 mars. Le gouvernement a annoncé ce samedi une réduction de 15 centimes par litre à compter du 1er avril.

Contrairement à une idée reçue, l’État n’est pas le grand gagnant de la hausse des cours du pétrole. Plutôt que de baisser les taxes sur le carburant, la Commission européenne et certains candidats à la présidentielle proposent de taxer les bénéfices des pétroliers.

Cette mesure, qui coûtera environ deux milliards d’euros à l’État, entrera en application le 1er avril pour une durée de quatre mois.

La station Hyper U de Mende est devenue le rendez-vous du moment des automobilistes lozériens. Si les prix y sont moins élevés que dans le reste du département, les usagers craignent tout de même de ne plus pouvoir répondre à leurs besoins de déplacements élémentaires et déplorent le manque d’alternatives.

Greenpeace France, les Amis de la terre France et Notre affaire à tous ont déposé le 3 mars un recours contre TotalEnergies pour « pratiques commerciales trompeuses ». Les ONG reprochent au pétrolier sa campagne de communication sur son ambition de neutralité carbone, en contradiction selon elles avec son plan d’activités.

Le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a annoncé, mercredi 9 février, le versement d’un bon d’achat de 100 € pour les abonnés au gaz en « situation de précarité énergétique ». Une remise de 5 € pour 50 litres d’essence sera également appliquée dans les stations-service situées en zone rurale.

L’ancienne motorisation « star » en Europe, plébiscitée depuis les années 1980 et jusqu’aux années 2010, poursuit son déclin.

Face à la flambée des prix des carburants, le gouvernement a souhaité revaloriser de 10 % le barème de l’indemnité kilométrique. Au total, 2,5 millions de personnes devraient en bénéficier. Il s’agit des Français imposables qui dans leur déclaration de revenus déduisent les frais réels.

Depuis la fin de l’année dernière, de plus en plus d’automobilistes s’équipent d’un boîtier qui permet de rouler à l’E-85, dont le litre est vendu 0,75 € à la pompe.

Pour amortir la hausse des carburants pour les Français, Jean Castex a annoncé à l’Assemblée nationale mardi 25 janvier la hausse de 10 % du barème kilométrique. « L’effet sera rapide et direct », a précisé le premier ministre.

Les prix du litre de l’essence sans plomb et du litre de gazole sont à des niveaux records et pèsent de plus en plus dans le budget des ménages. Le gouvernement cherche la parade.

Annoncée en octobre pour répondre aux inquiétudes sur la hausse des prix et le pouvoir d’achat, une indemnité de 100 € est versée à partir de ce lundi 13 décembre à 38 millions de Français. Qui est concerné ?

Grâce à sa législation incitative en matière de réduction des émissions, le Golden State est devenu un État pionnier dans le développement et l’utilisation de carburants aériens durables à base d’huiles usagées ou de graisse animale. COP26, des solutions au changement climatique.

Alors que les Français s’inquiètent de la flambée des prix du carburant et de l’énergie, les sujets identitaires monopolisent le débat. Jean-Frédéric Poisson, qui accorde lui-même de l’importance aux enjeux civilisationnels, regrette que les « fractures sociales » soient minimisées.

En Amérique latine, de nombreux gouvernements sont tombés, par le passé, en raison de l’augmentation du prix des carburants. Au pouvoir depuis mai, le nouveau président équatorien Guillermo Lasso fait face à des mobilisations, ce mardi 26 octobre, comme son prédécesseur en 2019.

Face à la hausse des prix des carburants et de l’alimentation, une prime exceptionnelle de 100 € va être versée à chaque personne gagnant moins de 2 000 € nets par mois.

Alors que le gouvernement va annoncer des mesures face à la flambée du prix des carburants, le souvenir de la « TIPP flottante » n’incite guère à baisser les taxes

Ce dispositif, qui offre sous condition de revenus une aide de 20 euros par mois pour les salariés n’ayant pas accès aux transports en commun, pourrait inspirer le gouvernement, qui devrait annoncer d’ici à la fin de la semaine son dispositif destiné à faire face à la hausse des carburants.

Sur un rond-point à l’entrée de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), samedi 16 octobre, une soixantaine de gilets jaunes se sont remobilisés. Ils espèrent un retour du mouvement face à la hausse des prix de l’énergie et à six mois de l’élection présidentielle.

La panique des Britanniques, causée par un manque de chauffeurs routiers lié à la pandémie et au Brexit, a engendré une ruée sur les stations d’essence du Royaume-Uni. Cette crise met en évidence les manques structurels britanniques en matière de formation et de salaires.

Si les raffineries britanniques produisent toujours une quantité suffisante d’essence, le manque de chauffeurs routiers entraîne des retards de livraison. Depuis, les clients se ruent sur les pompes.

Avec l’arrêt de la commercialisation en Algérie, dernier pays concerné, l’essence au plomb a disparu des stations-service du monde entier depuis cet été. Le résultat de 20 ans de mobilisation.

L’édition 2022 de la célèbre course d’endurance utilisera du carburant 100 % renouvelable. Voitures électriques, hybrides, roulant à l’hydrogène ou utilisant du bioéthanol : la compétition automobile est à la recherche de solutions pour moins polluer.

Depuis le début de l’année, les cours du pétrole ont grimpé de plus de 25 % et les prix à la pompe se sont envolés. Pour l’économiste Philippe Chalmin, directeur du Cercle Cyclope et professeur à l’université Paris Dauphine, la hausse du prix du baril observée depuis quelques mois est terminée, sauf en cas de crise au Moyen-Orient

La Commission européenne a dévoilé mercredi 14 juillet son projet législatif pour atteindre les objectifs climatiques de l’UE. Son but : transformer en profondeur notre système économique pour qu’à l’horizon 2050 le Vieux Continent soit neutre en carbone. D’âpres négociations vont s’engager avec les 27 et le Parlement européen.

Le constructeur automobile est le cinquième dans le viseur de la justice pour avoir maquillé les performances environnementales de ses modèles de voiture.

Le groupe met fin à plusieurs années de polémique. Il n’utilisera plus d’huile de palme à partir de 2023, a annoncé lundi 5 juillet son PDG, Patrick Pouyanné.

Après un vol d’Air France entre Paris et Montréal avec 16 % de biocarburant à base d’huile de cuisson en mai, un avion de tourisme doit voler entre Sarrebruck et Reims avec 97 % de kérosène produit avec des betteraves. À l’horizon 2050, la France veut 50 % de bio kérosène dans les avions.

Citroën et Peugeot, filiales de Stellantis, ont été mis en examen, peu après Volkswagen et Renault. La DGCCRF évalue à cinq milliards d’euros le montant maximal de l’amende encourue par le groupe.

Le constructeur automobile est, à l’instar de ses concurrents, accusé de tromperie entraînant un danger pour la santé. Peugeot aurait commercialisé des moteurs frauduleux, destinés à tromper les contrôles antipollution.

Selon l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE), les dépenses de l’État en faveur de la baisse des émissions carbone ont doublé en dix ans pour attendre 30 milliards par an. Mais l’effort devrait encore augmenter si la France veut atteindre ses objectifs

Le constructeur automobile français a été mis en examen, mardi 8 juin, pour fraude aux contrôles antipollution. Le lendemain, l’annonce de la mise en examen en France du groupe allemand Volkswagen pour « tromperie » a également été officialisée.

À Douvrin (Pas-de-Calais), l’usine Stellantis-PSA qui produit de moins en moins de moteurs thermiques,va voir s’implanter à côté d’elle ACC, future usine géante de batteries électriques, dans laquelle Stellantis est impliqué. Les salariés s’interrogent sur leur avenir dans l’automobile.

Lancé en Allemagne en 2018, le train à hydrogène va bientôt circuler en France à la suite de la signature d’un contrat pour douze rames destinées à quatre régions pionnières. Les premiers essais sont prévus fin 2023...

Depuis le 6 avril, tous les TER circulant entre la capitale et Granville (Manche) fonctionnent au carburant B100, fabriqué à partir d’huile de colza. Encore un quart des 2 200 TER fonctionnent exclusivement au gazole et la SNCF expérimente plusieurs solutions alternatives pour réduire ses émissions de CO2.

Les moteurs roulant au gazole ont amélioré leurs performances au point de rejeter moins de CO2 et de particules fines que ceux à essence, selon une étude de l’IFPEN. Mais leur réputation étant ternie depuis plusieurs années, leur déclin devrait se poursuivre.

Rupert Stadler est le premier dirigeant du groupe Volkswagen à comparaître devant la justice pénale en Allemagne. Le rôle d’Audi dans l’immense scandale des moteurs diesel truqués (« dieselgate ») sera au cœur de ce procès. 181 journées d’audience sont prévues, chaque mercredi et jeudi, d’ici à 2022...

L’hydrogène, ce gaz très peu dense, pourrait jouer un rôle majeur dans la transition verte, avance la Commission européenne. Mais sa définition d’un « hydrogène propre » laisse les défenseurs de l’environnement sceptiques.

Selon les fabricants de levure, le prix de la mélasse a fortement progressé depuis le début de l’année en raison de la demande de bioéthanol. Les betteraviers contestent.

La justice allemande vient de contraindre l’entreprise automobile Volkswagen à rembourser partiellement un client dont la voiture était équipée d’un moteur diesel truqué. Un revers judiciaire notable qui pourrait avoir des conséquences sur les autres milliers de plaintes individuelles encore en cours.

Alors que les compagnies aériennes représentent 2 % des émissions mondiales de CO2, le secteur cherche à réduire son empreinte carbone. Lundi 27 janvier, la France a mis ses pas dans ceux du Royaume-Uni et des Pays-Bas, qui ont déjà des usines de biocarburants aériens en projet.

Des routiers français ont mené, samedi 7 décembre, des actions de blocage sur plusieurs grands axes, pour protester contre la hausse de leurs taxes sur le gazole.

Protestant contre la hausse programmée de leur carburant, des professionnels des travaux publics bloquent des dépôts pétroliers dans l’ouest, notamment en Bretagne. Le gouvernement refuse de céder, mais propose plusieurs dispositions pour accompagner la fin de la défiscalisation du gazole non-routier.

Philippe Benoit, du Center on Global Energy Policy-Columbia University et Serge Michailof de l’Institut des relations internationales-FERDI. Si le gouvernement a renoncé à l’augmentation générale des taxes sur les carburants, d’autres mesures vont entrer en vigueur en 2020. Cette tribune explore d’autres pistes, dans le contexte de la Cop 25.

Si plusieurs des revendications des professionnels du BTP ont été entendues par Bercy, ils n’ont pas pour autant obtenu un nouveau délai concernant la suppression de l’avantage fiscal pour le gazole non routier. Ils devraient décider mardi 3 décembre de la suite à donner au mouvement.

Des professionnels se mobilisent contre une hausse des taxes sur le gazole. Si le gouvernement a renoncé à l’augmentation générale des taxes sur les carburants, d’autres mesures vont entrer en vigueur en 2020.

Contre l’avis du gouvernement, les députés ont annulé vendredi soir le vote d’une mesure favorable à l’huile de palme, adoptée la veille sans véritable débat. La mesure favorable à l’usine de la Mède du groupe Total avait suscité un tollé dans les rangs des écologistes.

Les « Sages » ont rejeté, vendredi 11 octobre, le recours du groupe pétrolier contre une décision du parlement sur les biocarburants. Au 1er janvier 2020, les produits à base d’huile de palme ne bénéficieront plus d’avantage fiscal. Une décision qui pèse sur l’avenir de la bioraffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône).

Un rapport insiste sur la nécessité de reprendre l’augmentation de la taxe carbone et fait des propositions d’accompagnement pour faciliter son acceptation

Avec la baisse des coûts du renouvelable, l’hydrogène pourrait jouer un rôle clé dans la transition énergétique. C’est un carburant propre dans le transport, un moyen de stocker l’énergie solaire et de verdir les réseaux de gaz. Les expérimentations industrielles se multiplient.

Concurrencé par l’huile de palme indonésienne à bas coût, le colza européen a retrouvé son souffle mercredi 14 août. En début de semaine, la Commission européenne a instauré des taxes allant de 8 % à 18 % sur les importations de biocarburants depuis l’Indonésie, estimant qu’ils étaient subventionnés.

Les transporteurs de carburant démarrent une grève illimitée, ce lundi 12 août au Portugal, pour obtenir de meilleurs salaires. Un mouvement qui pourrait bien paralyser le pays en pleine saison touristique, et contre lequel le gouvernement socialiste a déjà annoncé un « service minimum » et un rationnement des pleins.

Contesté par les écologistes pour son utilisation massive d’huile de palme, le site de La Mède a démarré sa production mardi 2 juillet, mais il ne sera plus rentable l’an prochain si l’avantage fiscal dont il disposait n’est pas réintroduit.

Le biodiesel de la nouvelle raffinerie devrait être moins polluant, mais il est produit à partir d’huile de palme dont la culture participe à la déforestation en Asie du Sud-Est.

Alors que les 28 se réunissent les 20 et 21 juin à Bruxelles, avec pour priorité de se distribuer les grands postes de l’UE, la question des ambitions environnementales pèsera très fort dès ce début de mandature européenne.

Le pétrolier lance la production de biodiesel dans la raffinerie de La Mède. Mais l’approvisionnement en huile de palme est contesté et la suppression d’une aide fiscale par les députés pourrait compromettre la viabilité du site.

L’avantage accordé au gazole non routier (GNR) figure au premier rang des « niches fiscales » qui pourraient être réduites pour financer la baisse de l’impôt sur le revenu promise par Emmanuel Macron.

La réponse de l’économiste Flavien Neuvy et de l’auteur Guillaume Pitron.

Le déclin du diesel menace 15 000 emplois en France. Les acteurs du secteur essaient d’anticiper.

Le gouvernement prévoit d’interdire les ventes de véhicules thermiques en France d’ici à 2040. La transition est-elle réalisable en vingt ans ?

Une enquête révèle que 37 % des passagers aériens français ont modifié leurs habitudes pour réduire l’impact sur l’environnement et que 20 % ont renoncé à voler. Des politiques demandent la taxation du kérosène.

Le constructeur allemand doit s’acquitter d’une nouvelle amende très élevée, après qu’il a équipé ses véhicules d’un logiciel capable de fausser les tests antipollution.

Le gouvernement plancherait sur une suppression du taux réduit de la taxe sur le gazole pour les engins non-routiers. Une mesure déjà proposée puis abandonnée à l’automne 2018.

Alors que l’absence de taxation sur le kérosène a été dénoncée par le mouvement des gilets jaunes, le Réseau action climat propose de taxer les billets d’avion au nom de l’application du principe pollueur-payeur. Pour l’association, qui regroupe de nombreuses ONG environnementales, ces recettes supplémentaires pourraient servir à financer la transition écologique. Les points de vue de Meike Fink, responsable « transition climatique juste » au sein du Réseau action climat, et de Paul Chiambaretto, professeur à la Montpellier Business School et chercheur associé à Polytechnique, spécialiste du transport aérien (Source P. Chiambaretto).

Les ventes de voitures diesel plongent et les menaces de premières fermetures d’usine se profilent. Le gouvernement se penche sur le dossier. Réunion à Bercy pour préparer un plan d’accompagnement.

Est-il opportun de relancer le débat sur la taxe carbone ? La réponse de Marie-Christine Dalloz, députée LR du Jura, secrétaire de la commission des finances de l’Assemblée nationale.

Samedi 19 janvier, les « gilets jaunes » sont restés mobilisés partout en France, malgré le lancement du grand débat national. C’est à Toulouse qu’a été relevée la plus grande participation.

Un mois après l’appel des évêques au dialogue et au débat pour contribuer à sortir de la crise des « gilets jaunes », le père Grégoire Catta, jésuite, directeur du service famille et société de la Conférence des évêques de France, revient sur la mobilisation de l’Église.

L’association des maires ruraux de France a présenté, lundi 14 janvier, la synthèse des doléances collectées dans les communes de moins de 3 500 habitants. La justice sociale et fiscale se place en tête des thèmes les plus évoqués.

DOSSIER Le grand débat national qui doit répondre à la crise des « gilets jaunes » s’ouvre mardi 15 janvier. L’occasion de comprendre les enjeux, les freins et les pistes à creuser. Et de relayer les propositions faites par les lecteurs.

Jean-Baptiste de Foucauld et Pierre Guilhaume, coordinateurs nationaux du collectif Pacte civique.

Transition écologique, fiscalité, organisation de l’État, démocratie et citoyenneté : sur ces quatre thèmes choisis pour le grand débat national dont la plateforme sera lancée le 15 janvier, vous avez été nombreux à nous envoyer vos contributions. En voici une sélection.

L’ambition du grand débat national est, entre autres, de répondre à la crise de la représentativité et de la proximité : Comment mieux associer les citoyens et mieux représenter les sensibilités ?

La Chronique de Geneviève Jurgensen.

Interpellés à la suite des violences lors de l’acte III de la mobilisation des gilets jaunes, le 1er décembre, six jeunes membres de l’ultra droite ont écopé de peines allant du sursis à trois mois de prison.

L’organisation du grand débat voulu par le président de la République reste floue après le retrait, mardi 8 janvier, de Chantal Jouanno, qui était chargée de le piloter.

Contre les dégâts lors des mobilisations des « gilets jaunes », Edouard Philippe a annoncé une nouvelle loi pour renforcer la prévention et la répression des violences. Ces mesures reposent la question de l’équilibre liberté-sécurité, entre la préservation de l’ordre public et celle des libertés fondamentales.

Après de nouvelles violences lors de « l’acte VIII » des « gilets jaunes », le premier ministre a annoncé lundi 7 janvier une « loi nouvelle » durcissant les sanctions contre les présumés « casseurs » en manifestation.

La chronique de Geneviève Jurgensen.

Transition écologique, fiscalité, organisation de l’État, démocratie et citoyenneté : sur ces quatre thèmes de la grande concertation nationale lancée par le gouvernement en réponse aux revendications des gilets jaunes, faites-nous part de vos propositions avant le 10 janvier. Certaines seront publiées dans le cadre de notre grande enquête publiée lors du lancement de ce grand débat national.