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8 LE STATUT DE LA CONSCIENCE SELON KANT ET PASCAL. COURS.

Publié le 24/02/2012 à 11:06 par cafenetphilosophie Tags : animaux soi nature homme pensée animal enfant

    Ce débat autour de la nature et de l'importance de la conscience est capital si l'on souhaite se prononcer sur le statut de l'homme dans l'univers. Voilà ce que Kant écrit à ce propos dans "Abtrhopologie du point de vue pragamatique":

  

   "Posséder le "Je" dans sa représentation: ce pouvoir élève l'homme au-dessus de tous les autres êtres vivants sur la terre. Par là il est une personne; et grâce à l'unité de la conscience dans tous les changements qui peuvent lui survenir, il est une seule et même personne, c'est-à-dire un être entièrement différent, par le rang et la dignité de choses comme le sont les animaux sans raison, dont on peut disposer à sa guise; et ceci, même lorsqu'on ne peut pas encore dire le Je, car il l'a cependant dans sa pensée.

   Il faut remarquer que l'enfant, qui sait déjà parler assez correctement, ne commence qu'assez tard... à dire Je; avant, il parle de soi à la troisième personne (Charles veut manger, marcher, etc.); et il semble que pour lui une lumière vienne de se lever quand il commence à dire Je; à partir de ce jour, il ne revient jamais à l'autre manière de parler. Auparavant il ne faisait que se sentir; maintenant il pense".

 

    Pascal va dans le même sens lorsqu'il proclame dans les "Pensées":

 

   "La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable.

  C'est donc être misérable que de se connaître misérable; mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable.

   Penser fait la grandeur de l'homme.

   Je puis bien concevoir un homme sans mains, pieds, tête (car ce n'est que l'expéience qui nous apprend que la tête est plus nécessaire que les pieds). Mais je ne puis concevoir l'homme sans pensée: ce serait une pierre ou une brute.

     L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser: une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.

    Toute notre dignité consiste donc en la pensée".

 

   Ainsi, la conscience et la pensée donnent à l'homme une dignité particulière par rapport à toutes les autres espèces animales. Car la conscience révèle à tout homme sa propre existence mais aussi sa dimension morale. La concience semble lui donner la liberté qui lui permet de surmonter, s'il le veut, ses intérêts égoïstes au nom de valeurs supérieures. Cette possibilité qui lui est offerte le rend responsable de ses actes. La perte de l'innocence animale et la noblesse éventulle de ses choix moraux lui valent le respect qui est attaché à toute personne humaine.

  A cette conception classique de l'homme, qui fait de la conscience et de la pensée les fondements de sa dignité et de sa supériorité, s'oppose un autre courant de pensée dont Nietzsche est un des plus illustres représentants. C'est à ce point de vue que sera consacré notre prochain billet à propos du statut de la conscience.