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Date de création : 26.02.2011
Dernière mise à jour :
17.01.2025
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Rubrique "Les grandes religions". Suite du billet N°4588.
Extrait de Philosophie pour tous , Tome I, A.MENDIRI, Amazon.
Prochain billet demain mardi 07 novembre.
Roman, serif;">A notre époque, l'Islam est sans doute la religion qui soulève le plus de questions et de craintes pour des raisons géopolitiques, mais aussi à cause du développement de branches intégristes et d'un attachement à des pratiques préislamiques traditionnelles et patriarcales au sein de nombre de sociétés dominées par cette religion.
Roman, serif;">Commençons par comparer schématiquement les trois grandes religions monothéistes, à savoir le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam du point de vue des croyances, des sources, des pratiques sociales.
Roman, serif;">Par définition, le monothéisme se caractérise par l'affirmation d'unDieuunique, dont lanatureest inconcevable intellectuellement mais qui demeure très proche des hommes et qui est présent au sein de leurvieintérieure. Le Judaïsme et l'Islam se présentent comme des monothéismes purs alors que la conception chrétienne est doublement originale, puisque ceDieuun est Trinitaire dans la mesure où il comporte trois personnes distinctes: le "Père", le "Fils", qui s'est incarné et s'est faithommeen la personne de Jésus de Nazareth et l'Esprit-Saint, qui manifeste la présence et l'action deDieuau sein dumonde, tout particulièrement après la venue duDieuincarné. L'idée d'unDieuqui se faithommeet qui est tout à la fois entièrementhommeet entièrementDieuet ce dans le but de permettre aux hommes d'accéder éventuellement et librement à la condition divine, originellement inaccessible, demeure totalement étrangère aux deux autres religions monothéistes. De même, la "Résurrection" au matin de Pâque de ceDieuincarné est-elle rejetée par celles-ci.
Roman, serif;">En revanche, les trois monothéismes se rejoignent sur l'idée d'unevieaprès lamort, d'un "Jugement" divin, sur un lieu de félicité ou de tourments, sur le concept de résurrection, qui, comme nous l'avons noté, relève d'une conception du temps et dumonderadicalement différente de celle attachée à la notion de réincarnation.
Roman, serif;">Par ailleurs, ces trois monothéismes reconnaissent comme source commune Abraham, même si l'Islam, contrairement aux deux autres monothéismes, se considère affilié au premier fils de ce dernier, Ismaël et non à son fils naturel et inespéré, Isaac. Remarquons enfin que le Coran fait référence à Marie et à la naissance virginale de Jésus; celle-ci est vénérée pour sa pureté et sa foi et cite 90 fois dans 15 sourates le nom de Jésus, présenté comme un messager deDieu.
Roman, serif;">Le Judaïsme et l'Islam possèdent des points communs concernant leurs pratiques sociales liées à leurs croyances religieuses. Toutes deux comportent des interdits alimentaires (en particulier le porc) et des règles d'abattage, inconnus et proscrits chez les Chrétiens. En second lieu, Judaïsme etIslamadmettent la polygamie sous certaines conditions. A vrai dire le Judaïsme a rompu avec cette pratique en 1030. Quant à l'Islam, il faut savoir que la règle demeure la monogamie mais que la polygamie est permise tout en étant limitée à quatre épouses pour des raisons sociales, (contrairement aux sociétés préislamiques où il était possible d'avoir une centaine d'épouses), tout particulièrement pour la protection des orphelins. Cette permission est soumise à la nécessité d'être juste et équitable avec les différentes épouses, ce qui est considéré par le Coran comme difficile voire impossible. La polygamie ne peut donc être qu'une exception. En revanche, le Christianisme a toujours été rigoureusement monogame.
Roman, serif;">Enfin, les relations entre la religion et la politique sont incontestablement étroites au sein du Judaïsme et de l'Islam, alors que le Christianisme, sur le plan théorique, sépare radicalement les deux domaines : "Rendez à César ce qui est à César et àDieuce qui est à Dieu". Cependant, depuis que l'empereur romain Constantin a fait du Christianisme la religion de l'Empire au IV° siècle d'une part, depuis que les institutions religieuses suite aux invasions "barbares" ont assuré les services d'état civil, d'éducation et de santé, l'absence d'État ne permettant pas à des autorités civiles d' assumer ces tâches, les autorités religieuses chrétiennes ont souvent mélangé pouvoir spirituel et pouvoir temporel, infidèles en cela aux textes sacrés qui leur servaient de référence.Islamet Judaïsme ne connaissent pas, sur le plan théorique une séparation aussi nette et ce, dans la mesure où la multiplication des prescriptions de détail sur laviedes croyants a conduit ces deux religions à investir largement la sphère de laviecivile. Notons cependant que le Coran précise qu'il n' "y a point de contrainte en religion", que chaque croyant doit s'efforcer de faire de son mieux et qu'en conséquence la mainmise de l'Islam sur laviecivile tient davantage à certaines dérives et à des interprétations qui arrangent tout à la fois des pouvoirs civils voulant sacraliser leur autorité et des pouvoirs religieux qui comme tout pouvoir, selon les dires de Montesquieu, tendent vers l'excès de pouvoir. Cette dérive s'appuie sur une interprétation intégriste des circonstances historiques qui ont amené Mahomet à fonder un État islamique à Médine, même si l'organisation de ce celui-ci n'a jamais été présentée comme devant être normative.
Roman, serif;">Il reste à préciser la position de l'Islam sur deux points qui font polémique, à savoir la condition de lafemmeet sa conception de la guerre sainte ou du "Djihad". Au risque de surprendre plus d'un lecteur, le Coran proclame l'égalité entre l'homme et lafemme, affirmant leur identité denaturespirituelle et humaine. Nulle trace dans cetextede référence à une supériorité de l'homme sur lafemme. La supériorité a pour seule source la qualité de la piété et la droiture. Le Coran blâme les parents qui favorisent le fils et rejette comme invalide le mariage forcé.
Roman, serif;">De même, le fameux voile Islamique résulte-t-il d'interprétations erronées des textes. A Médine, les maisons étaient petites et inconfortables. Lesfemmes, à la tombée de lanuit, sortaient pour effectuer leurs besoins naturels et se voyaient importunées par des hommes peu scrupuleux. Le prophète recommanda aux femmes de revêtir leur cape afin de mieux se faire connaître. Quant au "voile" par lui-même, les traductions en font soit un rideau qui séparait parfois hommes etfemmes, soit, comme l'avancent les "Soufis", ces mystiques musulmans, un "voile de pudeur" qui ne vient que ducœuret ne suppose pas une pièce d'étoffe particulière.
Roman, serif;">A plus forte raison la "burqua" qui couvre entièrement lesfemmesou le "niquab" qui voile le visage, excepté les yeux ne sont-ils pas des prescriptions coraniques. Ils ont pour origine très récente (environ une vingtaine d'années) un courant dit "salafiste", courant intégriste voire politique extrémiste voulant par ce moyen affirmer l'identité musulmane par des symboles s'opposant radicalement à l'Occident.
Roman, serif;">Ce courant salafiste ou d'autres de la même veine dévoient également la notion de "Djihad" ou de "guerre sainte". Le Coran distingue le "Grand Djihad", qui a un sens spirituel et qui consiste à lutter contre ses mauvaises tendances du "Petit Djihad", celui par l'épée et qui peut conduire à légitimer des guerres entre musulmans ou contre les non-musulmans de manière exceptionnelle. Comme on le voit, la connaissance des textes et surtout leur mise en pratique effective feraient tomber nombre de préjugés mais aussi des traditions sociales condamnables et d'un autre âge.