Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.
Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour :
15.12.2024
33007 articles
barrakallahu fiki.
pour ceux et celles qui ne savent pas combien de fois il faut réciter cette invocation.
Par Anonyme, le 08.12.2024
barakallahu fik(i).
Par Anonyme, le 08.12.2024
merci
Par Anonyme, le 06.12.2024
en réalité c'est l’image d’une étoile qui a explosé à plus de 17.000 années lumières de la terre. quant à l'an
Par khadijamine, le 22.11.2024
bonjour, cette photo a été prise en quelle année? si on regarde bien la main a ejecté les personnes autour des
Par Anonyme, le 22.11.2024
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L'imam Al-Barbahârî a été éprouvé comme les pieux avant lui. Les innovateurs excitaient le gouverneur contre lui, si bien que le Calife Al-Qâhir ordonna à son ministre Ibn Maqlah en l'an 321 d'arrêter Al-Barbahârî et ses compagnons et les emmener à Bassora. Allah châtia Ibn Maqlah pour cela; Al-Qâhir se courrouça contre lui, le déchut de son poste de ministre, mit feu à sa maison et il dut fuir. Il fut amené au calife en l'an 322 et emprisonné. Puis vint le Calife de Ar-Râdî, et les innovateurs ne cessèrent de l'exciter jusqu'à ce qu'il fasse annoncer à Bagdad qu'il interdisait à deux compagnons de Al-Barbahârî de se réunir. Il vécut alors dans la clandestinité, passant de la partie Ouest à la partie Est de la ville, et il mourut dans la clandestinité chez sa sœur en l'an 329 de l'hégire à l'âge de 96 ans. Abû Ya'lâ rapporte que Al-Barbahârî se cacha un mois chez sa soeur, alors qu'il était souffrant. Lorsqu'il mourut, sa sœur dit à son servant d'amener quelqu'un pour laver son corps. Il l'amena et lorsqu'il eut fini, le servant ferma la porte pour que personne ne le voit et se mit à prier seul sur Al-Barbahârî. Sa sœur, voulant s'assurer que tout allait bien jeta un œil et vit la maison remplie d'hommes portant des vêtements blancs et verts, mais lorsqu'il termina elle ne vit plus personne. Elle appela son servant et lui dit : " Tu m'as fait périr avec mon frère ! - Tu as vu ce que j'ai vu ? - Oui. - Mais pourtant les clés de la porte sont dans mes mains, et elle est fermée. - Enterrez-le chez moi, et lorsque je mourrai, enterrez-moi à ses côtés ".
Qu'Allah fasse miséricorde à l'imam Al-Barbahârî et étende sur lui Sa récompense, car il fut un guide, un modèle, un homme connaissant Allah, un sunnite, et une épée dégainée pesant sur les adeptes de l'innovation et de l'hypocrisie.
Biographie écrite par Cheikh Khâlid Ar-Raddâdî (qu'Allah le préserve)
Al-Imam Ibn Nâsir (qu'Allah soit satisfait de lui) rapporte que l'imam Bâdr Ad-Dîn Al-Aynî Al-Hanafî (qu'Allah soit satisfait de lui) avait dit :
" Quiconque dit qu'Ibn Taymiyya est mécréant est lui-même mécréant et quiconque dit qu'il est un hérétique est lui-même hérétique.
Comment cela pourrait être possible alors que ses travaux son largement disponible et pas une once de déviation et éloignement [de la vérité] n'est contenu dedans ? "
Source : Ar-Rad Al-Wâfir p.95
Il est le savant, le Cheikh Zayd Ibn Muhammad Ibn Hâdî Al-Madkhalî. Il est né dans le village d'ar-Roukoûba en l'an 1357 H, où il grandit et y commença son apprentissage. Puis, il intégra l'école salafi de Sâmita.
Et il a beaucoup d'autres écrits et il ne cesse de donner et d'appeler au Manhaj Salafi.
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Il s’agit du savant traditionniste et juriste l’imam Ahmad Ibn Muhammad Ibn Salâma Ibn Abd al-Mâlik al-Azadî At-Tahâwî Abû Ja‘far (qu’Allah lui accorde sa miséricorde). Il est réputé pour être un homme de grande confiance et doué d’une mémorisation exceptionnelle (mémorisation du Coran, du hadîth, de la chaîne de transmetteurs et de la biographie des transmetteurs).
At-Tahâwî naquit en l’an 239 de l’Hégire et grandit dans la ville de Tahâ en Basse Égypte.
Outre, les études sur le Coran et ses différentes sciences, sur les traditions du Prophète () et de ses Compagnons, il étudia la jurisprudence selon l’école Chafi‘ite, sous la direction de son oncle maternel al-Mâzinî, l’un des disciples de l’imam ach-Châfi‘î. Il abandonna par la suite l’école Chafi‘ite pour l’école Hanafite où il étudia sous la direction du savant Abû Ja‘far bn Abî Umrân al-Hanafî.
Ensuite, il se rendit en pays de Châm, l’année 268 de l’Hégire où il prit contact avec Ahmad Ibn Tûlûn, puis étudia la jurisprudence sous la direction du Qâdi Abû Hazm. On rapporte qu’il étudia sous la direction de plus de trois cents savants.
At-Tahâwî (qu’Allah lui accorde sa miséricorde) décéda durant les mois de Dhû al-Qi‘da, l’année 231 de l’Hégire et fût enterré à Qirâfa.
Il rédigea, durant sa vie, plusieurs ouvrages sur diverses disciplines :
- Ahkâm al-Qur’ân (Traité sur les sciences coraniques).
- Charh Ma‘ânî al-Athâr (Explication du sens des hadiths).
- Al-Ikhtilâf bayn al-Fuqâhâ (Traité sur les divergences entre les juristes).
- Muchkîl al-Athâr (ouvrage sur l’impossibilité d’une opposition entre les hadiths).
etc...
Source : La Aqîd Tahâwiyy p.16
QUELQUES LIGNES DE SA VIE :
Il s'appelle Abd Ar-Rahmân Ibn Awf Az Zuhrî Al Qurachî (qu'Allah soit satisfait de lui).
Il est un des devanciers dans l'Islam, il a accompli les deux émigrations et a participé à toutes les expéditions.
Il est un des dix promis au Paradis, de même il fait partie des six compagnons de la consultation.
Plusieurs fois, il a donné en aumône la moitié de son argent.
Le Prophète ﷺ a prié derrière lui la deuxième unité du Fajr dans certains de ses voyages.
Il est mort en l'année 32/653.
L'AISANCE ET L'ADVERSITÉ
Il (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit : " Nous avons été éprouvés dans l'adversité avec le Messager d'Allah ﷺ et nous avons patienté, ensuite nous avons été éprouvés dans l'aisance après lui et nous n'avons pas patienté ".
LES CAUSES DE LA PROSPÉRITÉ
On a dit à Abd Ar Rahmân Ibn Awf (qu'Allah soit satisfait de lui) :
" Quelle est la cause de ta réussite ? "
Il a répondu : Il y a pour cela trois choses : Je n'ai pas refusé une seule affaire, on ne m'a pas demandé un animal sans que je n'en ai jamais retardé sa vente et je n'ai jamais vendu avec délai ".
L'HUMILITÉ
On ne distinguait pas Abd Ar Rahmân (qu'Allah soit satisfait de lui) de ses serviteurs étant donné qu'il ne se distinguait pas d'eux en apparence.
LA CRAINTE D'AVOIR DEJA LES BONNES CHOSES
On a rapporté, un jour, à Abd Ar Rahmân Ibn Awf (qu'Allah soit satisfait de lui) son repas, il a dit : " Mus'ab Ibn Umayr (qu'Allah soit satisfait de lui) a été tué, il était meilleur que moi et on n'a trouvé comme seul linceul qu'un manteau. Hamza (qu'Allah soit satisfait de lui) a été tué, il était meilleur que moi et on n'a trouvé comme seul linceul qu'un manteau. Vraiment, j'ai peur que les bonnes choses nous aient déjà été précipitées sur notre vie d'ici bas. Puis il se mit à pleurer ".
Sa naissance :
Il est né à 'Unayza, une des villes de la province al-Qasîm en 1347 de l'Hégire le 27 du mois de ramadan, au sein d'une famille connue pour son attachement à la religion et sa rectitude. Il s'est marié avec une seule femme qui a donné naissance à 8 enfants ; 5 garçons et 3 filles.
Son cursus :
Le Cheikh Al-Uthaymîn (qu'Allah lui fasse miséricorde) avait suivi la voie des pieux prédécesseurs dans la recherche du savoir. Il a commencé à apprendre le Coran par cœur dès son jeune âge. Ce fut son grand-père maternel le cheikh Abd Ar-Rahmân Ibn Sulaymân Al-Dâmigh (qu'Allah lui fasse miséricorde) qui le lui appris. Ensuite il a assisté avec assiduité aux cours dispensés par le cheikh exégète Abd Ar-Rahmân Ibn Nâsir As-Sa'dî (qu'Allah lui fasse miséricorde) qui fut vraiment son première maître. Il a étudié chez lui la théologie dogmatique, l'exégèse, la science du Hadith, la jurisprudence, etc. Il a profité de son savoir pendant onze ans et il était un de ses meilleurs élèves.
Au cours de ses études académiques à Riyad, il a étudié le Sahîh d'al-Bukhâri chez le cheikh Abd Al-'Azîz Ibn Bâz, ainsi que certains épîtres du cheikh de l'Islam Ibn Taymiyya et certains ouvrages de jurisprudence.
Quand le cheikh Abd Ar-Rahmân As-Sa'dî est mort, le cheikh Al-Uthaymîn fut chargé de l'imama de la grande mosquée d'Unayza et de l'enseignement dans la bibliothèque nationale de la même ville, en plus de l'enseignement dans l'institut scientifique. Ensuite, il a enseigné des annexes de l'université islamique L'imam Muhammad Ibn Sa'ûd qui se trouve à Al-Qasîm, en plus de sa fonction de membre du comité des grands savants du Royaume de l'Arabie Saoudite, fonction qu'il a exercée jusqu'à sa mort.
Parmi ses maîtres, on distingue aussi : le cheikh Muhammad Al-Amîn Ibn Al-Mukhtâr Ash-Shanqîtî, le cheikh Alî Ibn Muhammad As-Sâlhî, le cheikh Muhammad Ibn Abd Al-Azîz Al Mutawwi.
Son comportement avec ses élèves :
Il s'occupait énormément de ses élèves. De tous les coins du monde, les chercheurs du savoir affluaient vers lui, parce qu'il est enraciné dans le savoir religieux. Il dispose d'une pédagogie efficace et il est très affectueux à l'égard de ses élèves, comme s'ils étaient ses propres enfants. Il était tellement soucieux des problèmes que rencontraient ses étudiants, qu'il leur avait réservé une grande résidence où ils pouvaient loger et une bibliothèque riche en ouvrages et en manuscrits anciens " makhtûtât ". Il suivait aussi leur niveau scolaire et signait des fois leur rapport mensuel à la place de leur tuteur.
Il conseillait souvent à ses étudiants d'obéir au Chef de l'État dans ce qu'il obéissait à, de l'aimer et d'invoquer en sa faveur. Il s'en émettait toujours à la foi d', il observait strictement les injonctions de l'Islam et il ordonnait le convenable et empêchait le blâmable.
Ses vertus :
Il offrait une image vivante du savant et de l'adorateur qui se conformait aux vertus dont s'était paré le Prophète et qui traduisaient dans la réalité ce qu'il y avait dans le Coran. Il était connu pour sa clémence, sa longanimité et sa sérénité. Les gens se réunissaient autour de lui là où ils le trouvaient, l'accablant de questions et de requêtes, et il écoutait attentivement chacun d'eux, au point que le demandeur pensait qu'il avait eu droit à une bienveillance et une attention particulières. Il faisait beaucoup d'effort sur son âme et l'habituait à supporter les gens et à contenir son ressentiment, prenant comme exemple le guide de l'humanité Muhammad ﷺ.
L'école dont il a adopté les enseignements :
Il suivait tout le temps les preuves scripturaires " dalîl ". Ceci peut être facilement constaté dans son explication de l'ouvrage de jurisprudence " zâd al-mustaqna' ", quoique la majorité des thèses qu'il avait fait prévaloir concordaient avec celles adoptées par le cheikh de l'Islam Ibn Taymiyya et son élève Ibn Al-Qayyim, mais des fois il n'était pas d'accord entre eux quand il disposait d'arguments qui réfutaient les leurs. Il avait l'habitude de dire une parole qui valait de l'or : " Avant d'adopter un avis, cherche d'abord les arguments qui l'appuient. Quant à adopter dès le départ un avis et s'efforcer ensuite de trouver les arguments de son bien-fondé, c'est vraiment de l'égarement ".
Sa pédagogie :
Il insistait souvent sur l'apprentissage des textes de base " mutûn ". Il recommandait à ses étudiants de les apprendre par cœur et il les mettait à l'épreuve à chaque leçon. Il déployait ses facultés intellectuelles dans l'exégèse, la vérification des questions jurisprudentielles et exposait la thèse la plus solide d'entre celles des savants, tout en se dépouillant de la passion. En même temps il écoutait attentivement les remarques de ses élèves et leurs objections. Au cours de ses explications, il aimait dialoguer et émettait des hypothèses qu'il démontrait par la suite après avoir entendu les réponses de ses étudiants.
Prix du Roi Faysal :
En 1414 de l'Hégire, le jury chargé d'offrir le prix mondial du Roi Faysal a décidé de le récompenser pour les services qu'il a rendus pour la cause de l'Islam et des musulmans.
Sa dernière maladie :
Il fut atteint du cancer du colon. Devant l'insistance des représentants de l'autorité du Royaume, le cheikh partit aux États Unis dans un avion spécialement réservé par son altesse royal, pour établir un diagnostic. Ces proches racontèrent que quand l'équipe médicale américaine lui avait proposé le traitement aux rayons et lui avait expliqué que cela causerait la chute des cheveux, il leur demanda : " Est-ce que les poils de ma barbe tomberont eux aussi ? " Ils répondirent : " Oui " Il dit alors : " Non, je ne désire pas rencontrer mon Seigneur sans barbe " Il retourna au Royaume et fut introduit à l'hôpital du Roi Faysal qu'il quitta le 9 du mois de Ramadan, pour se rendre au sanctuaire de la mosquée sacrée, dans lequel on lui aménagea une chambre près de la porte dite " bâb al-'umra ". A travers des haut-parleurs, il dispensait quotidiennement des cours et répondait aux questions, mais il ne recevait plus personne. Il réintégra l'hôpital pour y être mis sous assistance médicale. Après une période d'amélioration, son état s'aggrava et il finit par rendre l'âme (qu'Allah lui fasse miséricorde).
Sa mort :
A dix-huit heures, heure de la prière du soir " maghrib ", le mercredi 15 du mois de dhu-l-qi'da (11ème mois de l'année arabe) 1421 de l'Hégire, dans l'hôpital du Roi Faysal à Djedda, reprit son dépôt et l'âme du cheikh Al-Uthaymîn repartit vers Son Créateur, après une vie pleine de sacrifice qui a duré soixante quatorze ans et dix huit jours.
Source : Extrait du Livre Commentaires sur les Grands Péchés de l'imam Adh-Dhahabi par son éminence le cheikh Ibn Salîh Al-Uthaymîn.
L'imam Sirâj ad-Din Abû Hafs Umar Ibn Ali Ibn Mussa Ibn Khalîl al-Baghdâdî al-Bazzâr fut un ami personnel et un compagnon d'Ibn Taymiyya. Voici ce qu'il rapporte à son sujet :
" Pendant les nuits, il se séparait de tout le monde, s'isolant avec son Seigneur, récitant strictement le Glorieux Coran et répétant les diverses adorations du jour et de la nuit.
Quand la nuit s'achevait, il rejoignait les gens pour la prière d'al-Fajr, accomplissant avant cela les prières surérogatoires. […]
Lorsqu'il récitait le Coran, il prolongeait sa récitation comme il est authentiquement rapporté que récitait le Messager d'Allah ﷺ.
Son inclinaison et sa prosternation, tout comme son redressement sont parmi les plus compètes jamais rapportées au regard des prières obligatoires.
Et il disait le taslim très fort, si bien que toutes les personnes présentes pouvaient l'entendre…
Personne ne pouvait lui parler après la prière du matin, sauf nécessité absolue. Il restait à faire son dhikr, s'écoutant lui-même.
Parfois, il laissait ceux assis à coté de lui écouter son dhikr, levant constamment ses yeux vers le ciel. Il restait dans cet état jusqu'à ce que le soleil se lève.
Pendant mon séjour à Damas, je passais une partie du jour et la majeure partie de la nuit avec lui.
Il me rapprochait de lui et me faisait asseoir à ses côtés.
Je pouvais entendre ce qu'il récitait et ce qu'il répétait et je voyais qu'il répétait al-Fatiha encore et encore, passant tout le temps entre al-Fajr et ash-Shurûq ainsi.
Aussi ai-je continué à me demander : pourquoi récite-il ce constamment ce chapitre du Coran à l'exclusion de tout autre?
Par la suite, cela devin claire pour moi et Allah est plus savant qu'en agissant ainsi, son intention était de combiner sa récitation entre ce qui a été rapporté dans un hadith et ce qui a été débattu entre les savants à savoir si l’adhkar devait avoir la priorité sur la récitation du Coran ou vice versa.
Alors, il se dit qu'en récitant al-Fatiha, il ménageait les deux opinions et obtenait ainsi le bénéfice des deux actions et cela témoigne de sa forte logique et de la profondeur de sa perspicacité.
Il était rare qu'une personne intelligente ne le voie sans qu'elle vienne à lui et ne lui embrasse les mains.
Même le plus occupé des hommes d'affaires abandonnait ce qu'il faisait pour venir le saluer et rechercher ses bénédictions [invocations] ?
Avec tout cela, il donnait à chacun sa part de temps, de salutations…
S'il voyait un mal dans la rue, il s'évertuait à le faire disparaître et s'il entendait qu'une cérémonie funèbre se tenait, il se précipitait pour y prier ou s'excusait de n'avoir pu y participer. Parfois, il se rendait sur la tombe du défunt pour y prier [invocations] après avoir fini d'écouter les hadiths.
Ensuite, il revenait à sa Mosquée ou il restait à donner des Fatâwa au gens et à répondre à leurs demandes, jusqu'à ce qu'il soit l’heure de prier Dhuhr en groupe. Il passait le reste de la journée à faire cela.
Ses classes étaient en général pour les vieux, les jeunes, les riches, les pauvres, les libres, les esclaves, les hommes et les femmes.
Il s'adressait à toute personne, chacun d'entre eux ayant le sentiment qu'Ibn Taymiyya le traitait mieux qu'il ne traitait toute autre personne présente.
Il priait alors al-Maghrîb et la faisait suivre d'autant de prières surérogatoires qu'Allah en a rendu possibles. Moi ou d'autres personnes lui lisait alors ses écrits et il nous faisait bénéficier de ses divers remarques et notes. Il faisait cela jusqu'à ce que nous priions al-Ishâ après laquelle nous continuions à faire ce que nous faisons auparavant, parcourant les divers champs du savoir.
Nous faisions cela jusqu'à ce qu'une grande partie de la nuit se soit écoulée. Durant tout ce temps nuit et jour Ibn Taymiyya se rappelait constamment Allah, mentionnant son Unicité et implorant Son Pardon.
Et il levait constamment ses yeux au ciel, sans arrêt, comme s'il y voyait quelque chose qui accrochait sa vue. Il faisait cela durant tout le temps que j'ai passé avec lui.
Et, Subhan Allah !
Comme ses jours étaient courts !
Si seulement ils étaient plus longs !
Par Allah, jusqu'à ce jour, je n'ai connu de meilleur moment de ma vie que celui que j'ai passé avec lui, et je n'ai été dans un état meilleur que celui dans lequel j'étais à ce moment et cela, pour aucune autre raison que la Baraka du cheikh, puisse Allah être Satisfait de lui.
Chaque semaine, il visitait les malades, particulièrement ceux des hôpitaux.
Plus d'une personne dont la confiance ne fait pas de doute m'ont confirmé que la vie entière du cheikh s'est déroulée de la manière dont j'ai été témoin.
Alors, quelle adoration et quel effort est meilleur que cela ? "
Par l'imam Al-Bazzâr
Il était surnommé Abû Sulaymân. Sa mère était Asmâ de son vrai nom Lubâla la cadette, Bint Al-Hârith, la soeur d'Umm Al-Fadhl l'épouse d'Al-Abbâs.
- Al-Mughira Ibn Abd Ar-Rahman Ibn Al-Hârith rapporte que Khâlid Ibn Al-Walîd a dit : " Lorsqu'Allah a voulu le bien pour moi, Il m'a inspiré l'amour de l'Islam et m'a rendu à mon bon sens. Je me suis alors dit : " J'ai participé aux batailles contre Muhammad, mais à chaque fois que j'ai pris part à une bataille contre lui, j'avais pourtant l'impression qu'il finirait par s'imposer. Lorsque le jour d'Al-Hudaybiyya, les Quraychites l'empêchèrent d'accomplir les rites de la Umra, je me suit dit : " Où vais-je aller ? Chez Héraclius peut-être ? " J'ai pensé ensuite quitter ma religion et embrasser le Christianisme ou le Judaïsme et rester avec leurs adeptes, bien que cela soit humiliant pour moi. Mais une fois le Prophète entré à la Mecque, mon frère m'a envoyé une lettre me disant : " Jamais je ne me suis étonné d'une chose comme je m'étonne de ton refus d'accepter l'Islam ! Or, y a t-il quelqu'un qui peut nier la grandeur de l'Islam ? Le Prophète m'a interrogé à ton sujet en me disant : " Où est Khâlid ? " - " Allah le fera bientôt venir " lui répondis-je. " Un homme comme Khâlid, m'a t-il ajouté, ne peut pas ignorer l'Islam ! " Essaye donc de rattraper ce que tu as raté, ô mon frère ! "
Lorsque son message me parvint, je décidai de rejoindre le Prophète ﷺ, encouragé aussi par ses propos à mon sujet. Je vis en rêve ce jour là comme si je me trouvais dans une terre aride et étroite, puis je suis passé dans une terre verdoyante et large. C'est là, une vision me suis-je dit. Plus tard, j'ai raconté cette vision à Abû Bakr (qu'Allah soit satisfait de lui) qui m'a dit : " Cette vision symbolise ton abandon du polythéisme et ta conversion à l'Islam, car l'étroitesse signifie le polythéisme ".
Je pris donc la décision de rejoindre le Prophète ﷺ. Ayant cherché quelqu'un pour m'accompagner, je trouvai que Uthmân Ibn Talha avait les mêmes intentions que moi. Nous partîmes donc tous les deux de bon matin en direction de Médine. Sur notre chemin, nous trouvâmes Amrû Ibn Al-As qui s'apprêtait lui aussi, à rejoindre le Prophète. Nous sommes arrivés, tous les trois à Médine, le premier du mois de Safar de l'an 8 de l'Hégire.
Lorsque je vis le Prophète ﷺ, je le saluais en tant que Prophète, et il me rendit mon salut, le visage épanoui. J'ai alors embrassé l'Islam. Le Prophète m'a dit : " Je savais que tu étais intelligent et j'espérais que cela ne te mène qu'au bien ! " Ensuite, je lui ai fait le serment d'allégeance et je lui ai demandé d'implorer le pardon d'Allah pour tout ce que j'ai fait contre l'Islam. " L'Islam efface tout ce qui le précède, ô Khâlid ! ", puis il demanda pardon à Allah pour moi. Amrû Ibn Al-As et Uthmân Ibn Talha s'avancèrent à leur tour et proclamèrent leur conversion. Par Allah, depuis que j'ai embrassé l'Islam, le Prophète n'a jamais fait de distinction entre moi et l'un de ses compagnons dans ce qu'il entreprenait !
- D'après Ibrahim Ibn Yahya, Zayd Ibn Thâbit a dit : " Le jour de la bataille de Muta, lorsque les émirs des musulmans furent tués, Thâbit Ibn Aqram prit l'emblème et se mit à crier : " Ô Ansârs, venez à moi ! " Les gens accoururent vers lui. Il regarda Khâlid Ibn Al-Walîd puis lui dit : " Prends l'emblème, ô Abû Sulayman ! " - " Non, c'est à toi de le prendre, lui répondit Khâlid, tu es plus âgé que moi et tu as prit part à la bataille de Badr ! " - " Prends le, lui cria Zayd, par Allah je ne l'ai pris que pour te le donner ! " Il s'adressa ensuite aux gens : " Êtes-vous d'accord pour que Khâlid le prenne ? " - " Oui " dirent-ils à l'unisson. Khâlid prit alors l'emblème et réussit à disperser un groupe de polythéistes.
- Qays Ibn Abî Hâzim a dit de son côté : " J'ai entendu Khâlid Ibn Al-Walîd dire : " Le jour de Muta, neuf sabres se brisèrent dans ma main et j'ai persévéré ; j'avais dans l'autre main une planche en fer yéménite ".
- Abd Al-Malik Ibn Umayr rapporte pour sa part ceci : " Umar nomma Abû Ubayda Ibn Al-Jarrâh comme gouverneur de Syrie et destitua Khâlid de son poste. Ce dernier dit aux musulmans : " Le digne de confiance de cette communauté vous est envoyé en tant qu'émir, car j'ai entendu le Prophète dire : " Le digne de confiance de cette communauté est Abû Ubayda Ibn Al-Jarrâh " Ce dernier dit à son tout : " J'ai entendu le Messager d'Allah dire : " Khâlid Ibn Al-Walîd est une épée parmi les épées d'Allah ! Quel excellent jeune homme au sein de la tribu ! "
Les historiens rapportent que le Prophète avait envoyé Khâlid Ibn Al-Walîd dans plusieurs escadrons, celui-ci a accompagné le Prophète ﷺ dans sa conquête de la Mecque, à Hunayn et dans le pèlerinage l'Adieu. Lorsque le Prophète se rasa la tête, il lui donna la touffe de cheveux de son toupet qu'il plaça au sommet de sa calotte. A chaque fois qu'il rencontrait quelqu'un avec cette calotte, il prenait le dessus sur lui.
Lorsque Abû Bakr sortit en guerre à la rencontre des gens qui refusèrent de s'acquitter de la zakât, Khâlid Ibn Al-Walîd portait son emblème. Et lorsque les habitants de Médine insistèrent pour qu'il restât dans la ville, Abû Bakr donna le commandement à Khâlid et retourna à Médine. Khâlid disait : " Je ne savais pas duquel de mes jours je devais fuir ? Du jour où Allah décida de me faire don de la mort en martyre ou du jour où Il décida de me aire don d'un prodige ? "
Même lorsque Umar Ibn Al-Khattâb le destitua, il continua à faire partie des armées musulmanes à Hims, jusqu'à ce qu'il tombe malade. Lorsque Abû Ad-Dardâ alla lui rendre visite, Khâlid lui dit : " Je fais don de ma monture et de mes armes dans la voie d'Allah (Glorifié et exalté soit-Il). Quant à ma demeure de Médine, j'en fais aumône. J'ai pris Umar Ibn Al-Khattâb comme témoin à ce sujet et il a été le meilleur soutien pour moi dans l'Islam. Je lui confie, d'ailleurs, le soin d'appliquer mon testament ! " Lorsqu'on apporta le testament à Umar, il l'accepta et demanda miséricorde en faveur de Khâlid.
Khâlid (qu'Allah soit satisfait de lui) mourut ensuite et fut enterré dans un des villages de Hims à quelques milles de la ville de Hims en l'an 21 de l'Hégire. Ceux qui ont lavé son corps rapportent qu'ils n'ont pas trouvé une partie de son corps qui ne portait de coup d'épée, de frappe de lance ou de jet de flèche.
- Dans ce contexte, Abd Ar-Rahman Ibn Abî Az-Zanâd rapporte que lorsque Khâlid Ibn Al-Walîd fut à l'article de la mort, il pleura et dit : " J'ai rencontré tel et tel ennemi en allant toujours de l'avant et il n'y a pas une partie de mon corps qui ne porte un coup d'épée, une frappe de lance ou un jet de flèche. Or, me voilà en train de mourir sur mon lit comme meurent les chameaux ! Puissent les yeux des lâchent ne jamais dormir ! "
- Chaqîq Ibn Salama a dit : " Lorsque Khâlid Ibn Al-Walîd mourut, les femmes des Banû Al-Mughîra se rassemblèrent dans sa maison et se mirent à pleurer. Comme on disait à Umar de leur interdire ce rassemblement, il répondit : " Pourquoi n'ont-elles pas le droit de se rassembler pour verser leurs larmes sur Abû Sulaymân, tant qu'il ne s'agit pas de lamentations et cris ? ".