Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.
Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour :
14.12.2024
33001 articles
barrakallahu fiki.
pour ceux et celles qui ne savent pas combien de fois il faut réciter cette invocation.
Par Anonyme, le 08.12.2024
barakallahu fik(i).
Par Anonyme, le 08.12.2024
merci
Par Anonyme, le 06.12.2024
en réalité c'est l’image d’une étoile qui a explosé à plus de 17.000 années lumières de la terre. quant à l'an
Par khadijamine, le 22.11.2024
bonjour, cette photo a été prise en quelle année? si on regarde bien la main a ejecté les personnes autour des
Par Anonyme, le 22.11.2024
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Le Coran insiste à maintes reprises sur l’importance de préserver et entretenir les liens de parenté.
Les personnes qui se disent : " oui mais dans mon cas à moi, c’est différent ", sachez que si préserver les liens de parenté était chose facile, peut-être qu’il n’aurait pas été nécessaire d’insister autant :
" Ton Seigneur a ordonné de n’adorer que Lui Seul ! Il a prescrit d’être bon envers ses pères et mères… "
(Coran 17:23)
D’après Abd Allah Ibn Amr (qu’Allah soit satisfait de lui) le Prophète ﷺ a dit :
" Le lien de parenté (Ar-Rahim) provient du Miséricordieux (Ar- Rahman), celui qui le lie alors Il le lie et celui qui le coupe alors Il le coupe. Il aura le jour de la résurrection une langue éloquente et convaincante (le lien de parenté) ".
(Rapporté par Bukhâri dans Al-Adab Al-Mufrad 54 et authentifié par Albâni dans Sahîh Al-Adab Al-Mufrad 39)
D’après Abû Hurayra (qu’Allah soit satisfait de lui) le Prophète ﷺ a dit :
" Il n’est pas permis au musulman de s’écarter de son frère au-delà de trois jours. Celui qui s’écarte de son frère plus de trois jours et meurt rentre dans le Feu ".
(Rapporté par Abû Dawûd et authentifié par Albâni dans Sahîh Al-Jâmi' 7659)
En Islam, la famille et le respect des aînés sont des valeurs primordiales. Et une famille dans laquelle se trouve respect et stabilité, est un trésor inestimable.
Mais, car il y a un mais, l’obéissance envers la famille, ne dépasse pas l’obéissance à Allah. C’est dire qu’il y a une limite à la loyauté qu’on porte à sa famille :
" Si ceux-ci te forcent à M’associer, ce dont tu n’as aucun savoir, alors ne leur obéis pas ".
(Coran 29:8)
C’est valable notamment lorsque les familles privilégient coutumes à religion, et inculquent à leurs enfants des habitudes qui relèvent du Chirk (association, pire péché en Islam).
Par exemple, mettre un fil rouge sur le front pour faire passer le hoquet, faire un nœud sur un foulard pour retrouver une chose perdue, se remémorer son cauchemar dans les toilettes pour en être protégé, mettre une ceinture à la jeune mariée pour qu’elle attende un fils, faire le ménage que lorsque l’invité est arrivé chez lui, les mains de fatma etc.
Vu comme cela, cela n’a pas l’air méchant, et on ne remet absolument pas en question les bonnes intentions de la famille, qui ignore souvent l’interdiction inhérente à ces pratiques !
Cela démontre que la famille peut vous causer du tort involontairement.
Alors qu’en est-il des familles qui abusent consciemment de leur statut, et qui imposent des règles nocives à leurs enfants ? Des dérives non sans conséquences sur leur bien-être psychologique.
Je voudrais faire référence à un sujet auquel peu de gens prêtent attention dans le chapitre des moralités et plus particulièrement celui des interactions du petit (jeune) avec le grand (plus âgé) ou bien l'enfant avec le parent.
Il ne vous aura pas échappé, surtout à notre époque, la multitude de maladies ayant des répercussions sur le comportement.
Par exemple, la baisse du (taux de) sucre, ou son augmentation, ou encore la pression sanguine, ou bien les carences en vitamines dans le corps.
Ces choses-là, lorsque la personne en est éprouvée et affectée, elles impactent son comportement parce qu'elle est en elle-même éreintée par la maladie.
Sa maladie lui cause contrariété et anxiété.
La moindre chose la fait s'irriter hâtivement et s'emporter facilement.
Cela n'est pas dû à un caractère intrinsèque mais c‘est à cause des effets de la maladie dont elle souffre.
Dès lors, si l'enfant n'applique pas une telle chose, qu‘il ne fait pas miséricorde à son parent concernant sa maladie, sa souffrance et ce dont il pâtit...
Il se peut que son parent s'énerve et que sa colère soit exacerbée à cause de son état de santé et des médicaments qu'il prend.
Et il peut manquer de concentration dans l'interaction.
Si son enfant ne lui fait pas miséricorde et qu'il ne se montre pas clément et affectueux envers lui de façon à désamorcer la situation afin que son parent se calme et s'apaise.
Auprès de qui le parent va t-il obtenir ce traitement si même son propre enfant, la prunelle de ses yeux, ne le lui accorde pas ?
Auprès de qui d'autre va-t-il le trouver ?
Et beaucoup d'enfants sont inattentifs à cet aspect.
Car chez certains parents, en particulier lors de la vieillesse, cet aspect-la s'ébranle chez eux, l'aspect comportemental, en raison de la vieillesse, de la faiblesse, des maladies.
Il est en souffrance.
Alors parfois, il devient rude, dur, brutal dans ses propos.
C'est pour cela que dans les textes (la révélation), l'injonction (du bon traitement) envers les parents porte sur le stade de la vieillesse, laquelle est un état bien particulier.
" Si l'un d'eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point : " Fi ! "
(Coran 17:23)
Car l'homme, lorsque ses parents atteindront la vieillesse, verra des choses qui relèvent de l'incidence de la vieillesse, de la maladie, de la fatigue.
Qu'il ne maugrée donc pas, et qu'il ne rechigne pas non plus.
Plutôt, il traite son parent noblement.
Qu'est-ce qui l'y aidera ?
Le fait de regarder l'historique favorable, la bienfaisance considérable et l'obligeance antérieure.
Il regarde ces antécédents et ne regarde pas cet instant durant lequel son parent, souffrant de l'intensité de la vieillesse, la maladie et la faiblesse, fait preuve de dureté à l'égard de son enfant qui ne le supporte.
Ceci est une grave erreur.
Dans pareil cas, l'enfant est alors éprouvé par la désobéissance filiale, le délaissement de ses parents et de la bienfaisance envers eux durant leur vieillesse.
Et certains disent : " Moi je ne supporte pas mon père ".
Comment cela tu ne supportes pas ?!
Combien ton père a-t-il supporté pour toi ?
Et combien ta mère a-t-elle supporté pour toi ?
Ainsi, ceci fait également partie de la piété et de la bienfaisance, et parmi les moyens pouvant aider, le fait que la personne regarde l'historique et les nombreux mérites puis les fasse intercéder (en faveur de son père).
Source :Cheikh Abd Ar-Razzâq Al-Abbâd Al-Badr
L’Islam préserve l’équilibre psychologique de l’être humain de plusieurs façons. Ici nous allons voir comment l’Islam établit les relations entre l’homme et la femme.
La sécurité de la famille
L’Islam donne la plus grande importance à la sécurité familiale, car la famille est la cellule sociale la plus importante, elle assure l’équilibre physique et psychologique de ses membres. Quand la famille est détruite par le divorce, l’ensemble de ses membres se trouvent déséquilibrés. Comment l’enfant peut-il grandir en bonne santé physique et morale sans ses deux parents ? Un enfant n’a pas seulement besoin de lait, il a besoin d’affection, d’éducation, d’un bon exemple suivre. Au sein de la famille, il apprend à développer sa personnalité, son vocabulaire, ses habitudes. L’enfant est l’adulte de demain. En dehors de la structure familiale, il ne peut pas se développer d’une manière optimale. Un enfant privé de la présence et de l’affection de l’un de ses parents développe des désordres d’ordre affectif. Il peut se sentir rejeté de tout le monde, ce qui développera en lui une attitude anti-sociale. Ce mauvais ajustement social et ce manque affectif entraînera d’autres problèmes.
La famille est le meilleur endroit pour un enfant pour grandir sentimentalement, spirituellement et même physiquement. L’Islam est donc une protection pour la famille et pour l’enfant. l’Islam protège en fait tout le monde en protégeant la famille, car chacun d’entre nous a été un enfant et les enfants d’aujourd’hui seront les hommes et les femmes de demain.
La protection de l’enfant
L’Islam est une protection pour l’enfant de différentes façons. Il empêche la possibilité d’avoir des enfants en dehors du mariage. Comme nous le constatons, l’enfant issue d’une union non matrimoniale est généralement abandonné par un de ses parents, voire les deux, et se retrouve envoyé dans un orphelinat, où certes il sera logé, nourri, partiellement éduqué, mais il ne recevra pas l’affection et l’amour dont il a le plus besoin pour évoluer d’une manière équilibré.
Pas d’enfants illégitimes
Comment l’Islam empêche t-il les naissances d’enfants illégitimes ? Les rapports sexuels entre homme et femme ne sont permis que dans les liens sacrés du mariage. Cette limitation n’est pas seulement théorique mais aussi pratique, car Allah a interdit la libre fréquentation et communication entre hommes et femmes. En effet, si les deux sexes se fréquentent librement, rien ne pourra les empêcher d’avoir des rapports sexuels illégaux et cela provoquera inévitablement des naissances d’enfants illégitimes. L’Islam prescrit le mariage comme la base stricte du fondement d’une la famille.
L’obligation de la décence dans la tenue vestimentaire
De plus l’Islam prescrit, pour la femme en particulier, ainsi que pour l’homme, de se vêtir de manière modeste. Ceci se traduit en pratique pour la femme par l’obligation de se couvrir entièrement le corps, de la tête aux pieds sauf le visage et les mains. En tout état de cause, cette obligation de modestie vestimentaire est pour la société une sauvegarde contre l’immoralité des mœurs publiques. Au contraire, dans les sociétés ou la femme est encouragée à apparaître le plus dénudée possible, le plus sexuelle possible, le résultat est connu, la décadence des mœurs s’installe.
La femme : épouse et mère
L’Islam considère la femme comme une épouse et une mère. En contraste, la plupart des sociétés non-islamiques considèrent la femme comme un objet sexuel au détriment du rôle noble d’épouse et de mère. L’Islam éduque et prépare la femme à son rôle d’épouse et de mère, car la famille a besoin d’une épouse dédiée à son mari et une mère dédiée à ses enfants. Nous avons présenté comment l’Islam empêche la possibilité de naissances illégitimes en interdisant la libre fréquentation des hommes et des femmes. Ceci est une des manières de protéger l’enfant. L’autre manière de protéger l’enfant est en protégeant la famille. À chaque mariage, une nouvelle famille est fondée, à chaque naissance la famille s’agrandit et l’Islam protège la famille en rendant le divorce difficile; même s’il est permis. Dans le cas où il y a eu prononciation de divorce, le mari a une période de trois mois pour reprendre sa femme, qui durant cette période de trois mois doit rester sous le toit de son mari, sans que les rapports sexuels ne leurs soient permis, à moins que le mari annonce qu’il reprend son épouse ! Le divorce est une des causes principale de la déstabilisation de la société et des enfants.
Pas de fréquentations mixtes libres
L’Islam ne permet pas à l’homme de fréquenter librement des femmes, afin de protéger sa relation avec son épouse. L’Islam ne permet pas à la femme de fréquenter librement des hommes, afin de protéger sa relation avec son époux. En Islam, l’homme et son épouse sont l’un pour l’autre exclusivement. Ceci est le seul moyen de protéger le mariage contre le divorce, d’éviter la destruction de la famille et de voir les enfants grandir sans connaître leur père ou mère. À l’opposé, dans les sociétés où les fréquentations mixtes sont libres, deux graves problèmes se manifestent à cause des rapports sexuels libres en dehors du mariage : premièrement, le nombre d’enfants illégitimes est très élevé, deuxièmement, le mariage devient extrêmement fragilisé. Les mariages ne durent pas longtemps et le taux de divorce est très élevé. Le divorce n’est pas seulement la fin légale du mariage, mais c’est aussi la source de beaucoup de stress et de problèmes pour l’ensemble des membres de cette famille : les enfants, les beaux-parents, les proches parents tous sont affectés par le divorce d’un couple.
Certes, les sociétés occidentales ont développé la technologie, les sciences modernes, l’économie industrielle, mais ils ne sont que peu concernés par la protection de la famille et de la vie familiale. Les statistiques et les recherches abondent sur les moyens de protéger et améliorer la technologie, les sciences, la vie politique, le rendement industriel, par contre l’unité de la famille et les valeurs familiales sont complètement délaissées, aucun effort consistant n’est fait pour valoriser et protéger la noblesse du mariage et de ses valeurs.
Protection du mariage
Dans la plupart des pays occidentaux le taux de divorce atteint les 60%. Quel est la signification de ces chiffres ? Cela veut dire tout simplement que la structure sociale en occident détruit le mariage. Ce résultat est facile à prévoir. En occident, les fréquentations mixtes sont libres, la consommation de l’alcool est répandue et le manque de pudeur des femmes aidant ; l’adultère est chose facile pour ceux qui ne craignent pas Dieu. Dans tous ces pays, la formule est la suivante : hommes + femmes + alcool + nudité + fréquentations libres = enfants illégitimes + destruction du mariage + enfants malheureux.
Par contre avec l’Islam on obtient la formule opposée: Séparation des hommes et des femmes + alcool interdit + pudeur féminine = enfants légitimes + protection du mariage + protection des enfants.
Il est grand temps pour les spécialistes occidentaux en sociologie et psychologie de sérieusement considérer les statistiques concernant les problèmes familiaux engendrés par leur système moral et de les comparer avec les résultats obtenus dans les mêmes catégories dans les sociétés musulmanes. Il devient évident donc que le système moral de l’Islam est le seul remède à tout ces problèmes.
L’Islam protège la famille et les enfants au sein du mariage.
L’Islam garantie aux enfants de naître avec de parents unis par les liens du mariage, protégeant ainsi l’environnement dans lequel grandira l’enfant.
A son retour du travail, de l’université, d’un voyage, ou de tout ce qui vous aura séparé, accueillez-la de la meilleure façon :
10 - Sentir Bon et être Beau
Source: " How to Make Your Husband Happy " (Comment rendre sa femme heureuse), du Cheikh Mohammed Abdelhaleem Hamed.
1 - Un Accueil Chaleureux
A son retour du travail, de l’université, d’un voyage, ou de tout ce qui vous aura séparé, accueillez le de la meilleure façon.
2 - Une Voix douce et sensuelle
Pour votre mari seulement ! Il n’est pas question de parler ainsi à un homme non mahram (homme que vous pouvez épouser si vous n’êtes pas mariée).
3 - Sentir bon et se faire belle
4 - Relations intimes
5 - Satisfaction de ce qu’Allah (Exalté soit-Il) vous a attribué
6 - L’indifférence aux plaisirs terrestres
Vous ne devez pas considérer ce monde comme votre but et votre principal intérêt.
7 - Reconnaissance
8 - Dévotion et Loyauté
9 - Lui obéir
10 - Soyez aimable
Lorsqu’il est en colère, évitez tout ce qu’il le rend furieux. S’il est en colère alors essayez de le calmer comme suit :
S’il est en colère pour des raisons externes alors :
- Dis moi ce qui se passe !
- Tu dois me dire ce qui te mets si en colère !
- Tu caches quelque chose, et j’ai le droit de savoir !
11 - Responsable de la maison lorsqu’il est absent
12 - Respect envers sa famille et ses amis
13 - Jalousie
14 - Patience et soutien affectif
15 - Soutien dans l’Obéissance à Allah, la Da’wah et le Jihad
16 - Maison entretenue
17 - Préservation des finances et de la famille
Source: " How to Make Your Husband Happy " (Comment rendre votre mari heureux), du Cheikh Mohammed Abdelhaleem Hamed.
Les hommes et les femmes sont des êtres différents
L'homme et la femme ont une constitution physique, mentale et psychologique différente. Cette différence provoque une disparité entre l'homme et la femme au niveau de la répartition des tâches et des rôles au cours de la vie, mais aussi une différence d'ambitions et d'aspirations. La différence entre l'homme et la femme entraîne une distinction des connaissances et des expériences. Lorsque l'homme et la femme forment une seule entité (la famille) cela sous entend l'émergence de nombreuses oppositions au niveau des goûts, des désirs, des points de vue, des intérêts et des critères.
Les époux doivent considérer ces différences et réfléchir à la meilleure manière de les aborder afin que chacun adopte un comportement normal et approprié, même s'il n'est pas complètement convaincu par son conjoint. Ce comportement repose sur la piété, la politesse, les bonnes mœurs et la compréhension mutuelle.
La différence entre les époux peuvent détruire une vie familiale comme cela est souvent le cas. Ces différences peuvent également enrichir la vie familiale et contribuer aux sentiments d'entraide et d'épanouissement sur la base de l'idée selon laquelle : " Nous nous différencions pour vivre en harmonie ".
Quelques différences existant entre les époux :
1 - Souvent, les hommes ressentent moins le besoin de dialoguer que les femmes. Ils sont parfaitement conscients que les invitations de leur épouse à discuter ont pour objectif premier de satisfaire un besoin émotionnel et de trouver une oreille attentive. Avant la tenue de la discussion, ils veulent savoir avec précision le pourquoi du dialogue. De quoi va t'il être question ? Combien de temps le dialogue va t'il durer ? Et sur quoi ce dialogue va t'il déboucher ? Les hommes veulent connaître toutes les conditions du dialogue comme le font des partenaires commerciaux avant de signer un contrat.
Dans leur subconscient, les femmes ne veulent pas trouver de solutions radicales. Elles ne souhaitent pas que les choses se déroulent selon une logique rigide. Elles ne désirent pas connaître l'objectif du dialogue ni les résultats qui vont en découler. Ce comportement constitue le point essentiel de l'échec du dialogue entre les époux.
La compréhension est le commencement de toute recherche de solutions. Les conjoints doivent essayer de faire preuve de sollicitude l'un envers l'autre. Ils doivent respecter une ligne de conduite qui convienne à chacun. L'épouse doit annoncer à son mari l'objet du dialogue : " Je souhaiterais que nous prenions une demi heure pour discuter des nombreuses sorties de notre fils untel " ou " J'ai de nombreuses idées intéressantes à ce sujet ". L'époux, quant à lui, doit s'attendre à ce que le dialogue prenne du temps et qu'il e se limite pas à un seul sujet. Il doit accepter toutes ces contraintes avec magnanimité.
2 - Généralement, quand il fait face à un problème en dehors du domicile (au travail par exemple) l'époux n'en parle pas. Il ne met pas sa famille au courant. Il ne souhaite pas affecter ses proches. L'homme est conscient que, la plupart du temps, ses proches ne pourront pas l'aider. Il préfère s'isoler de sa famille et réfléchir de manière solitaire.
Par amour, générosité et sollicitude pour son époux, la femme veut connaître les détails de ses problèmes afin de lui proposer son aide. Elle s'étonne et s'irrite même lorsque son époux refuse son empathie et lorsqu'elle remarque la manière dont il accueille ses paroles. L'épouse aurait mieux fait de laisser son mari régler ses problèmes tout en lui apportant un soutien psychologique : " Je suis convaincue que ce problème restera mineur et passager. Tu as déjà réglé des problèmes bien plus graves. Si tu veux boire une tasse de café avec moi, dis le moi, ou si tu préfères que je te prépare quelque chose maintenant, je peux le faire ".
Confronté à un problème, la femme trouve en son époux, ses enfants et ses amies un moyen d'alléger sa tristesse et son stress. Grâce à son entourage, elle a l'impression de dompter les émotions déplaisantes qui la submergent. En dialoguant avec son mari, l'épouse ne recherche pas en premier lieu à résoudre ses problèmes mais plutôt une oreille attentive.
La plupart du temps, l'époux ne comprend pas cette attente car il compare son épouse à lui-même. Il la laisse ainsi résoudre ses problèmes seule. Cette attitude lu est reprochée par son épouse. Cette dernière a l'impression qu'il se désintéresse d'elle et qu'elle ne peut pas compter sur lui dans les moments difficiles
Comprendre la nature de l'autre et ses aspirations nous ouvre la voie de la compréhension et de la bonne entente.
3 - La femme a une plus grande capacité à parler et à débattre que l'homme. Elle a une plus grande propension à s'écarter du sujet initial de la discussion et à y revenir avec habilité. Lorsque les conjoints s'entretiennent, la femme interrompt souvent son époux. Elle estime que cela ne pose aucun problème. Elle ne rencontre aucune difficulté à continuer sa discussion et à comprendre celui qui est en face d'elle, cela même si elle multiplie les coupures et les digressions. Elle s'étonne lorsqu'elle interroge son époux et qu'il tarde à lui répondre. Elle s'empresse de recommencer à parler, le réduisant ainsi au silence.Quand son mari tarde à lui répondre, l'épouse pense parfois qu'il cherche une échappatoire ou une ruse.
La femme dialogue davantage pour répondre à des sentiments personnels. Elle porte des jugements plus rapidement et tranche certaines affaires importantes précipitamment, ce qui n'est pas le cas de l'homme.
Les époux doivent faire preuve d'empathie envers leur épouse. Ils doivent communiquer avec elle en temps de crise. Les épouses doivent comprendre que la lenteur de leur mari durant les dialogues et les prises de décisions est dans l'intérêt de tous.
Plus de compréhension mutuelle aidera les époux à dépasser les problèmes et les crises. Cette compréhension rendra leur vie conjugale plus agréable, plus belle et plus calme.
RAPPELS DES PRINCIPAUX POINTS
Source : La communication au sein de la famille "Comment éviter la dislocation de notre famille ? " du Dr Abd Al-Karim Bakkar
Jusqu'à ce que le dialogue réussisse
A) Se mettre d'accord sur la durée du dialogue ou de la discussion. Il ne convient pas de forcer l'un des compagnons à dialoguer contre son gré : " J'ai quelque chose de très urgent à te dire. Laisse tout ce que tu fais et vient " ; " Je veux parler avec toi maintenant. Je pense que ce que j'ai à te dire est beaucoup plus important que tes appels téléphoniques ". Cette manière d'agir n'est pas correcte car chacun entreprend la dialogue avec l'intention d'y mettre fin le plus tôt possible. Un tel dialogue n'a strictement aucune utilité. Il es préférable de demander : " Quand veux-tu boire un thé ? " L'autre répond en fonction de ses disponibilité. Il ne faut pas oublier la règle d'or de toutes bonnes relations : l'attirance et non le dégoût. La discussion agréable et utile est celle qui repose sur une attirance réciproque et non celle se fondant sur la tension et le dégoût.
B) Les époux doivent s'accorder sur le temps nécessaire pour discuter d'une affaire ou pour régler un problème. Une conversation nécessitant une heure, à laquelle nous n'accordons que 30 minutes, ne se déroulera pas de la meilleure manière : les interruptions seront plus nombreuses, les époux se sentiront stressés par le manque de temps, les décisions seront prises à la hâte et le fossé entre les époux s'élargira. Il est primordial que le dialogue et les esprits soient clairs. Pour cela, le temps ne doit pas être limité.
C) La relation entre les époux est très complexe. Elle est à la fois profonde, intime, spontanée et simple mais aussi fragile, confuse, légère et délicate. Elle a besoin d'une gestion et d'un entretien particuliers. En général, la relation conjugale a plus besoin de bonne mœurs que de science.
Les époux sont les deux personnes les plus proches au monde. Dans ce cadre, il est impératif de respecter les spécificités de l'un et de l'autre. L'épouse n'apprécie pas que son époux évoque les problèmes existant entre ses parents. L'époux n'aime pas s'asseoir à table tous les jours. L'épouse ne raffole pas de tel plat. Toutes ces spécificités doivent être respectées.
Le dialogue est à la base d'une saine relation humaine. Une personne va en influencer une autre par l'établissement d'un dialogue. Les époux doivent se préparer à changer d'opinion ou de position à la suite d'un dialogue avec leur conjoint. Il est faux d'affirmer que la personne changeant d'avis ou de position subit une défaite ou fait preuve d'un manque de maturité.
L'imam Ash-Shâfi'î (qu'Allah lui fasse miséricorde) affirmait :
" Notre doctrine est une vérité pouvant renfermer une erreur et la doctrine des autres est une erreur pouvant détenir la vérité ".
Il attestait également :
" Par Allah, à chaque fois que j'ai débattu avec quelqu'un, je ne l'ai fait que dans le but de faire apparaître la vérité par mon truchement ou par le sien ".
- Fin de citation -
Le compagnon qui réussit à imposer son point de vue lors d'un dialogue, doit essayer d'atténuer l'amertume de son conjoint. L'aspect le plus important du dialogue demeure la consolidation de la relation entre les deux époux.
Chacun des époux doit veiller à limiter le sentiment d'infériorité ou d'humiliation ressenti par son compagnon.
Plusieurs exemple :
- Un homme affirme à sa femme : " Si je ne t'avais pas épousée, tu serais une vieille fille résidant toujours chez ses parents ".
- Une épouse certifie à son mari : " Ma famille a accepté que je t'épouse par pitié pour toi. Des milliers d'hommes seraient heureux de m'avoir ".
- Un mari assure à son épouse : " Ton fils untel sera un fainéant dans l'avenir. Il apprendra cela de ton frère untel ".
- Une femme affirme à son époux : Ta fille unetelle est mauvaise à l'école comme ta sœur unetelle ".
Ce type de commentaire détruit une vie conjugale en la réduisant à un squelette dénué de sens.
De nombreux "NON" doivent prévaloir dans la relation entre les époux.
Exemples :
- NON à la transformation du dialogue en opportunité pour présenter des requêtes. Dans l'esprit de beaucoup d'époux, une invitation affable à un dialogue ou à une discussion est le moyen de préparer une demande d'argent ou de services, de présenter ses excuses pour une erreur commise ou toute autre demande. Ce comportement ne doit pas être admis au cours des dialogues.
- NON à la menace. Exemple d'un couple dans lequel l'un des deux époux menace de quitter le foyer familial si tel sujet n'est pas discuté. Ou encore un mari intimide sa femme : " Si tu ne me dis pas ce que tu as fait hier, ta vie sera amère ! " Cette attitude est à bannir définitivement car elle fragilise la relation entre les époux qui, au contraire, doit être raffermie.
- NON aux soupirs, aux grognements et aux murmures durant le dialogue. Un tel comportement donne l'impression au compagnon que ses paroles sont inutiles.
- NON à la confrontation des rêves et des ambitions. NON au fait de briser les aspirations. Un époux explique son rêve à sa femme : " Je rêve de voir tous mes enfants parmi les gens éminents ". Son épouse lui rétorque : " Arrête de rêver et sois réaliste. Ton fils untel a terminé ses études secondaires avec beaucoup de difficultés. Ta fille unetelle n'aime pas la science et ne veut pas continuer ses études. Quant à ton fils untel ". Il n'est pas convenable de tenir de tels propos qui vont pousser le conjoint à se murer dans le silence. Il serait plus convenable que l'épouse réponde : " Je partage ton rêve. Réfléchissons à la meilleure manière de les aider dans leurs études afin que ce rêve soit partagé par tous ".
- NON à la victimisation et au retrait du dialogue sous prétexte de préserver une bonne ambiance familiale ou les nerfs de son compagnon. Certains époux ou épouses sont incapables de supporter un dialogue. Ils ont l'impression de s'enliser et d'être totalement dépassés. Ils choisissent d'éviter les réunions en prétextant le désir de ne pas gêner l'autre. Ces personnes ne savent pas qu'en se comportant de la sorte, elles nuisent aux autres et aggravent les problèmes déjà existants.
Le dialogue recherché
Le dialogue peut être une discussion, un entretien ou le résultat d'un différend entre deux personnes ou plus. La qualité de la relation entre les époux, la différence de nature existant entre eux et leurs divergences au niveau de la compréhension des choses rendent le dialogue nécessaire lorsqu'il existe, ou non, un désaccord ou un problème.
La femme pense qu'il revient à son époux de parler et de préparer les sujets de discussions ou de bavardage. De ce fait, l'époux est souvent accusé de ne pas s'exprimer ou de ne pas suffisamment s'impliquer dans le dialogue avec son épouse. Il assume non seulement la responsabilité morale de la communication avec son épouse, mais aussi la responsabilité financière et la garantie d'un logement pour sa famille.
Concernant le premier point, l'homme ne peut pas affirmer [estimant que tout va bien entre lui et son épouse avec qui il s'entend parfaitement] l'inutilité d'une discussion. Il ne doit jamais affirmer : " Nous n'avons pas de temps pour discuter. Nous sommes trop occupés. Si nous nous asseyions pour discuter, nous parlerions de choses que nous avons déjà évoquées à maintes reprises. Il n'y a rien de nouveau dans ma vie, et elle dans la sienne, qui mérite que nous en discutions ".
Le dialogue entre les époux constitue le cordon ombilical dont se nourrit le bonheur conjugal. Ce point est capital, non pas pour régler les problèmes mais pour les éviter.
Évidemment, la femme déteste que sa vie maritale soit monotone. Elle préfère une vie de couple pleine de mouvements, de communication, de dons, d'échanges et de dialogues. Si elle s'aperçoit de l'absence de l'une de ces composantes, elle est souvent prête à provoquer un problème quelconque pour redonner une nouvelle dynamique à sa vie conjugale.
Aux yeux de la femme, le dialogue représente un moment de tendresse. Elle attend que son époux lui offre ce moment. Il est important que les époux s'entretiennent, fasse preuve de compassion l'un envers l'autre et se conseillent.
Dans la vie du Prophète Muhammad ﷺ, nous trouvons de nombreux exemples de conversations et de moments de convivialité entre le Prophète ﷺ et ses épouses. Aîcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) raconta à son époux ﷺ l'histoire des onze femmes qui s'étaient réunies. Elles avaient juré de ne rien cacer du caractère de leur mari. Chacune d'entre elles se mit à décrire son mari de manière éloquente. Umm Zar' était la dernière à prendre la parole. Elle loua son ex-mari, Abû Zar', de manière exceptionnelle. Lorsque Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) eut terminé de conter son histoire au Prophète ﷺ, celui-ci affirma :
" Je suis pour toi ce qu'Abû Zar' était pour Umm Zar' ".
" Ô Messager d'Allah lui répondit-elle tu es bien meilleur qu'Abû Zar' ! "
(Rapporté par Bukhâri et Muslim)
L'imam Al-Bukhâri (qu'Allah lui fasse miséricorde) a inclus ce hadith dans un chapitre de son célèbre recueil intitulé : " Le bon comportement envers la famille ".
Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) dit :Le Prophète m'annonça :
" Je sais lorsque tu es en colère contre moi et quand tu es satisfaite de moi ".
" Et comment sais-tu cela ? ", lui demandai-je.
Il répondit : " Lorsque tu es satisfaite tu dis : ' Non, par le Seigneur de Muhammad '. Et quand tu es en colère du dis : ' Non, par le Seigneur d'Abraham ! ' ".
Je lui dis : " Tu as dit vrai Messager d'Allah, je ne peux fuir que ton nom ! "
(Rapporté par Bukhâri)
Rappelons que 40 années séparaient Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) et le Prophète Muhammad ﷺ, qui est la meilleure créature et la plus aimée d'Allah le Très Haut.
Ces deux récits nous montrent combien la discussion du Prophète ﷺ avec ses épouses étaient pleines de tendresse, de bonté, de sollicitude et de concessions. Le Prophète Muhammad ﷺ était l'éducateur des Univers.
Une recherche a révélé que 59% des époux pensent que leur femme est capable de prendre des décisions judicieuses pouvant résoudre un problème important. 80% des femmes pensent la même chose de leur conjoint.
De même, sur un plan pratique, 73% des épouses affirment profiter de l'expérience de leur mari dans le règlement des affaires nécessitant de prendre une décision, contre seulement 47% pour les hommes.
Ces chiffres prouvent que les femmes croient plus en l'utilité du dialogue entre époux que les hommes.
En observant la réalité, nous remarquons souvent que les femmes se retirent plus précocement du dialogue et qu'elles s'en lassent plus rapidement que les hommes. Les femmes doivent prendre garde à ces contradictions et essayer de les régler.
Jusqu'à ce que le dialogue réussisse
Dans la vie conjugale, il est difficile de séparer la conversation, le dialogue et le temps de repos. Chacun des époux représente pour son compagnon la source principale de distraction, de joie, de sollicitude et de préoccupations.
Dans ce cadre, organiser une relation conjugale est une chose difficile et astreignante. Deux éléments essentiels sont nécessaires pour réussir un dialogue entre deux époux et pour réussir à régler ses problèmes :
L'objectif principal présent dans toutes les formes de communication est la consolidation de la relation existante : une relation entre deux esprits, deux âmes, deux cœurs ♥ deux positions, deux intérêts, deux points de vue sur la vie et sur le futur de la famille. Si la relation entre les époux est épanouie, le climat au sein de la famille le sera également. Les besoins et les souhaits de chacun seront mieux compris par le partenaire. Une relation épanouie permet la mise en place d'une atmosphère de confiance mutuelle qui, en se répandant au sein de la famille, facilitera l'éloignement de nombreux problèmes. Les difficultés persistantes seront plus faciles à traiter ou à supporter.
En raison du manque de compréhension de cet élément essentiel par certains couples, les dialogues, les conversations et les réunions deviennent des moments de disputes et de plaintes. Après ce type de discussion, chacun regrette de s'être confié à l'autre. L'homme est responsable de la consolidation de la relation avec sa femme qui attend sa sollicitude et son affection bien plus que lui n'en attend d'elle.
L'épouse attend de son mari qu'il la comprenne de la meilleure des manières. L'époux doit répondre aux attentes de sa partenaire, qu'elles lui paraissent logiques ou non.
Nous pouvons nous réjouir de la prise de conscience croissante des époux concernant la qualité de la relation devant exister entre eux. Aujourd'hui, nombre de personnes commencent à comprendre que leur compagnon peut les rendre heureux. Il peut également les rendre particulièrement tristes et leur nuire.
Dans la vie, il n'y a rien de plus proche qu'un époux de son épouse et qu'une épouse de son époux. Les paroles d'Allah Tout Puissant, à ce sujet son magnifiques :
" Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté.
Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent ".
(Coran 30:21)
La relation conjugale doit reposer sur la communication, la sérénité, la tranquillité et la miséricorde entre les époux. La vie conjugale devient terne et sans intérêt si ces éléments viennent à manquer ou à se réduire. Elle peut même devenir un fardeau et une source d'ennuis. De nombreuses études prouvent que l'absence de dialogue entre époux est la principale raison à l'origine des sentiments de tristesse poussant les conjoints à la séparation et au divorce.
Le pourcentage de personnes estimant que leur mariage est un échec mais ne se séparant pas en raison de leurs enfants ou des " qu'en dira t'on ", est relativement élevé. La continuité de leur vie conjugale commune repose alors exclusivement sur des raisons extérieures à leur relation de couple.
La bonne nouvelle vient d'une recherche récente. Selon ses résultats, 100% des époux et des épouses affirment que le dialogue est fondamental pour leur bonheur et pour le règlement des différends au sein d'un couple. Le problème réside souvent dans le manque de compréhension de la nature du compagnon, de ses besoins et de ses aspirations de la part de l'un des époux. Le dialogue est habituellement très profond. Il permet de réduire les obstacles s'érigeant au sein du couple. Le dialogue ne doit pas représenter, dans l'esprit de l'un des conjoints, un facteur d'aggravation des problèmes ou d'éloignement des époux. Sinon il évitera les discussions conjugales.
Pourquoi traiter la question du dialogue entre époux après avoir longuement évoqué celle du dialogue entre les membres de la famille ? Ce qui est central dans une discussion conjugale peut ne pas être dans un dialogue avec des enfants. De même, ce qui peut être embarrassant dans une conversation entre époux peut être accepté dans une conversation familiale.
Toutefois, de nombreux aspects évoqués dans le dialogue familial sont valables dans n'importe quel autre dialogue, discussion ou négociation.
Dans ce chapitre, la présentation des points pouvant aider les époux à mener un dialogue bienséant et réussi afin qu'ils puissent vivre dans le bonheur, la joie et la compréhension. Ils pourront ainsi accomplir, de la meilleure des manières, leurs responsabilités dans l'éducation de leurs enfants.