Histoires et Moralités - Vidéos
Travaillez, prenez de la peine :
C'est le fonds qui manque le moins.
Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
" Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage
Que nous ont laissé nos parents :
Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage
Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu'on aura fait l'oût :
Creusez, fouillez, bêchez; ne laissez nulle place
Où la main ne passe et repasse ".
Le père mort, les fils vous retournent le champ,
Deçà, delà, partout : si bien qu'au bout de l'an
Il en rapporta davantage.
D'argent, point de caché. Mais le père fut sage
De leur montrer, avant sa mort,
Que le travail est un trésor.
(Jean de La Fontaine)
La Morale de l'histoire
Le travail est une valeur que chaque parent doit laisser à ses enfants car c'est l'héritage le plus sûr.
Publié le 26/03/2024 à 18:23 par khadijamine
Un taxi à New York a écrit :
Je suis arrivé à l'adresse et j’ai klaxonné. Après avoir attendu quelques minutes, je klaxonne à nouveau. Comme il s’agissait de ma dernière course de la journée, je pensais partir, mais finalement je me suis stationné et puis je me suis dirigé vers la porte et j’ai toqué.
" Juste une minute ", a répondu une voix de personne âgée. Je pouvais entendre quelque chose qui traînait sur le plancher.
Après une longue pause, la porte s'ouvrit. Une petite femme de 90 ans se tenait devant moi. Elle portait une robe imprimée et un chapeau à voilette, ressemblant à un personnage de film des années 1940.
À côté d'elle il y avait une petite valise en nylon. L'appartement semblait comme si personne n'avait vécu dedans depuis des années. Tout le mobilier était recouvert de draps.
Il n’y avait pas d'horloge sur les murs, pas de bibelot ni aucun ustensile sur les comptoirs. Dans un coin il y avait une boîte en carton remplie de photos et de verrerie.
" Pourriez-vous porter mon bagage jusqu'à la voiture ? " dit-elle. J'ai porté la valise jusqu’à mon véhicule, puis suis retourné aider la femme.
Elle prit mon bras et nous avons marché lentement vers le bord du trottoir.
Elle n'arrêtait pas de me remercier pour ma gentillesse. " Ce n'est rien ", je lui ai dit : " J'essaie simplement de traiter mes passagers de la façon dont je voudrais que ma mère soit traitée ".
" Oh, tu es un bon garçon ", dit-elle. Quand nous sommes arrivés dans la voiture, elle m'a donné une adresse, puis demanda : " Pouvez-vous passer par le centre-ville ? " - " Ce n'est pas le plus court chemin ", répondis-je.
" Oh, cela ne me dérange pas ", dit-elle. " Je ne suis pas pressée. Je me rends au centre de soins palliatifs ".
J'ai regardé dans le rétroviseur. Ses yeux scintillaient. " Je n'ai pas de famille " reprit-elle d'une voix douce. " Le docteur dit que je n'en ai plus pour très longtemps ". J'ai discrètement arrêté le compteur.
" Quelle route voudriez-vous que je prenne ? " Demandai-je.
Pendant les deux heures qui ont suivi, nous avons roulé à travers la ville. Elle m'a montré le bâtiment où elle avait travaillé comme opérateur d'ascenseur.
Nous avons traversé le quartier où elle et son mari avaient vécu quand ils étaient jeunes mariés. Elle m’a fait arrêter devant d'un entrepôt de meubles qui était à l’époque une salle de bal où elle était allée danser lorsqu’elle était jeune fille.
Parfois, elle me demandait de ralentir en face d'un bâtiment particulier ou dans un coin et s'asseyait le regard perdu dans l'obscurité, sans rien dire.
Lorsque le soleil commença à rejoindre l'horizon, elle dit soudain: " Je suis fatiguée, j’aimerai que nous y allions maintenant ".
Nous avons roulé en silence à l'adresse qu'elle m'avait donnée. C'était un petit édifice, comme une petite maison de convalescence, avec un portique pour rentrer dans une allée.
Deux infirmiers sont sortis et se sont dirigés vers le taxi. Ils étaient très attentionnés et surveillaient tous les mouvements de la vieille dame. Visiblement ils attendaient son arrivée.
J'ai ouvert le coffre et porté la petite valise jusqu’à la porte. La femme était déjà assise dans un fauteuil roulant.
" Combien vous dois-je ? " M’a t-elle demandé, en ouvrant son sac.
" Rien " lui dis-je
" Vous devez gagner votre vie ", répondit-elle.
" Il y aura d'autres passagers " ai-je répondu.
Presque sans y penser, je me suis penché et lui ai donné une accolade. Elle me serra fort.
" Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille dame ", dit-elle. " Je vous remercie ".
Je lui serrai la main, et me retournai. Derrière moi, une porte a claqué, c’était le bruit d'une vie qui se termine.
Je n’ai pris aucun passager le reste de ma course. J'ai conduit sans but perdu dans mes pensées.
Je n’ai pratiquement pas parlé le reste de la soirée. Que se serait-il passé si cette femme avait eu à faire à un chauffeur en colère, ou à quelqu’un d’impatient et pressé ? Et si j’avais refusé de prendre la course, ou avais klaxonné plusieurs fois, puis parti sans attendre ?
Après réflexion, je ne pense pas avoir fait quelque chose de plus important dans ma vie.
Nous sommes conditionnés à penser que nos vies tournent autour de grands moments. Mais les grands moments sont souvent des jolis petits instants auxquels nous ne prêtons pas assez attention.
La gomme a dit au crayon :
" Comment vas-tu mon ami ? "
Le crayon répondit avec colère :
" Je ne suis pas ton ami. Je te déteste ".
La gomme dit avec étonnement et tristesse :
" Pourquoi ? "
Le crayon rétorqua :
" Parce que tu effaces tout ce que j'écris ".
La gomme répondit :
" Je n'efface que les erreurs ".
Le crayon :
" En quoi cela te regarde ? "
La gomme :
" Je suis une gomme et c'est mon travail ".
Le crayon :
" Ce n'est pas un travail ".
La gomme :
" Mon travail est aussi utile que le tien ".
Le crayon :
" Tu as tort et tu es prétentieuse, car celui qui écrit est meilleur que celui qui efface ".
La gomme :
" Supprimer l'erreur équivaut à écrire ce qui est bien ".
Le crayon est resté silencieux pendant un moment puis il a dit avec un peu de tristesse :
" Mais je te vois raccourcir jour après jour ".
La gomme :
" Parce que je sacrifie quelque chose de moi à chaque fois que je t'efface une erreur ".
Le crayon dit :
" Moi aussi je me sens chaque jour plus court que je ne l'étais ".
La gomme dit en le consolant :
" Nous ne pouvons être utiles aux autres, qu'en faisant un sacrifice pour eux ".
Puis la gomme a regardé le crayon avec une grande gentillesse en disant :
" Tu me détestes toujours ? "
Le crayon a souri et a dit :
" Comment puis-je te détester alors que tu nous as rassemblés par le sacrifice ? "
MORALITÉ DE L'HISTOIRE
A chaque fois que tu te réveilles, ta vie diminue d'un jour.Si vous ne pouvez pas être un crayon pour écrire le bonheur des autres, soyez une gomme douce qui efface leurs peines et diffuse l'espoir et l'optimisme dans leur âme pour que leur futur soit meilleur.Que la Sagesse nous guide toujours, partout.
Une Dame demande : " Combien vendez-vous vos œufs ? "
Le vieux vendeur répond : " 0.50 € un œuf, madame ".
La Dame dit : " Je vais prendre 6 œufs pour 2.50 € ou je pars ".
Le vieux vendeur lui répond : " Achetez-les au prix que vous souhaitez, Madame. C'est un bon début pour moi parce que je n'ai pas vendu un seul œuf aujourd'hui et que j’ai besoin de ça pour vivre ".
Elle lui a acheté ses œufs à prix marchandé et est partie avec la sensation qu'elle avait gagné.Elle est entrée dans sa voiture élégante et est allée dans un restaurant élégant avec son amie.Elle et son amie ont commandé ce qu'elles voulaient. Elles ont mangé un peu et ont laissé beaucoup de ce qu'elles avaient demandé.Alors elles ont payés l'addition, qui était de 400 €. Les dames ont donné 500 € et ont dit au propriétaire du restaurant chic de garder la monnaie comme pourboire.
Cette histoire pourrait sembler assez normale vis à vis du patron du restaurant de luxe, mais très injuste pour le vendeur des œufs.
La question que ça amène est :
Pourquoi avons-nous toujours besoin de montrer que nous avons le pouvoir quand nous achetons à des nécessiteux ?
Et pourquoi sommes-nous généreux avec ceux qui n'ont même pas besoin de notre générosité ?
Une fois j'ai lu quelque part :
" Mon père avait l'habitude d'acheter des biens à des pauvres à des prix élevés, même s'il n'avait pas besoin de ces choses.Parfois, il les payait plus cher. J'étais stupéfait. Un jour je lui ai demandé " pourquoi fais-tu ça papa ? "
Alors mon père répondit : "C'est une charité enveloppée dans la dignité, ma fille ".
Un jeune garçon alla chez son grand- père et lui demanda : " Quelle est la valeur de la vie ? "
Le grand-père lui donna une pierre et dit : " Trouve la valeur de cette pierre, mais ne la vends pas ".
Le garçon pris la pierre et se rendit chez le vendeur d'orange et lui demanda quel en était le prix.
Le vendeur d'orange regarda la pierre étincelante et dit :" Tu peux prendre 12 oranges et me donner la pierre ".Le garçon s'excusa et dit que son grand père lui avait dit de ne pas le vendre.
Il alla plus loin et trouva un vendeur de légumes." Quel serait la valeur de cette pierre lui demanda t il ? "
Le vendeur regarda l'étincelante pierre et lui dit de prendre un sac de patates et de lui donner la pierre.Le garçon s'excusa de nouveau et dit qu'il ne pouvait la vendre.
Plus loin, il alla chez un joaillier et demanda la valeur de la pierre.Le joaillier scruta la pierre avec une loupe et dit : " Je te donnerai un million pour cette pierre ".Quand le garçon remua la tête en signe de refus, le joaillier dit : " D'accord, d'accord, prends cette chaîne de 24 carats, mais donne-moi la pierre ".Le garçon lui expliqua qu'il ne peut vendre la pierre.
Encore plus loin le garçon vit une boutique de pierres précieuses, et demanda au vendeur la valeur de la pierre.Quand le vendeur de pierres précieuses vit la grandeur du rubis, il baissa une toile rouge et mit le rubis dessus.Ensuite il commença à tourner autour du rubis et se baissa et toucha sa tête devant le rubis et dit : " Où as trouvé ce rubis d'une aussi grande valeur auquel on ne peut donner aucun prix ? "Même si je vends le monde entier, et ma vie, je ne pourrai pas acheter ce rubis d'un aussi grand prix.
Stupéfait et confus, le garçon retourna chez le grand père et lui dit : " Qu'est-ce que cela signifie ? "Maintenant dis moi quelle est la valeur de la vie, grand père ?
Le grand père dit : "Les réponses que tu as reçu du vendeur d'oranges, du vendeur de légumes, du joaillier, et du vendeur de pierres précieuses explique la valeur de la vie.Tu peux être une pierre précieuse d'un grand prix, mais les gens t'évalueront en se basant sur :
- Leur statut financier,
- Leur niveau d'information,
- Leur confiance en toi,
- Leur motif de moquerie ?
- Leur ambition et leur risque en ciblant ton talent.
Mais n'aie pas peur, tu trouveras sûrement quelqu'un qui discernera ta vraie valeur.Respecte-toi toi-même.Crois en toi-même et fais tout ce ta main trouve à faire.Reste focaliser.Ne te vends pas moins chère.Tu es unique.Personne ne peut te remplacer !
Réjouis toi des jours que le Seigneur t'a donné et fais l'œuvre qu'il t'a confié à cœur vaillant car une récompense y est attaché. Sois béni. N'oublie pas de partager si ton âme a trouvé du réconfort dans cette histoire.
Il y avait deux maisons voisines. Dans l'une d'elles résidait une famille très malheureuse. Le couple se battait et se disputait tout le temps. L'autre maison était un lieu de bonheur et de paix.
Au cours de l'une de leurs disputes, la femme demanda à son mari : " As-tu déjà entendu des querelles ou des cris chez les voisins ? Non !Donc, va là-bas pour voir ce qu'ils font pour l'éviter ! "
Le mari se tint alors à la fenêtre de ses voisins et observa-là, ils étaient occupés à vaquer à leurs occupations individuelles.La femme était dans la cuisine et l'homme assis en train de faire sa lecture.Le téléphone sonna, l'homme se leva et se dirigea vers le couloir pour répondre.Sur son chemin, par mégarde, il fit tomber un vase cher, à peine acheté par sa femme, qui se cassa. Il se mit à genoux et commença à ramasser les débris.La femme sortit alors de la cuisine. Elle se mit également à genoux et commença à aider son mari à ramasser les morceaux.
L'homme dit à sa femme :" Je suis vraiment désolé. Je me suis précipité pour prendre le téléphone et j'ai touché le vase. Il est tombé et s'est cassé ".
La femme répondit :" Non, chéri, c'est ma faute. Je l'ai mis là, sur le chemin. Voilà pourquoi tu l'as heurté ".
Ils s'embrassèrent, et ramassèrent les derniers morceaux. Les deux retournèrent ensuite à leurs occupations.
L'homme qui les observait retourna chez lui.
Sa femme voulut connaitre le secret de leur bonheur. Ce qu'il lui répondit est fantastique : " Je le sais maintenant. Dans leur famille, tous les deux sont coupables et dans notre famille nous deux avons toujours raison ! "
Voilà le secret du bonheur en famille !
Morale :
Il ne s'agit pas de revendiquer son droit mais vouloir assumer sa responsabilité.Il y a des moments où vous devez renoncer à votre droit pour gagner votre paix : Tout dépend de ce que vous chérissez le plus.Cette recette est applicable non seulement à la maison mais aussi :
- Au travail
- En route
- Au marché
- Entre nations
- Dans toutes les relations.
Espérant que vous trouverez cela utile dans les semaines, mois et années à venir, je vous souhaite une vie véritablement remplie de paix, d'amour du prochain.
Un jour, l'âne d'un fermier est tombé dans un puits. L'animal gémissait pitoyablement pendant des heures et le fermier se demandait quoi faire.
Finalement, il a décidé que l'animal était vieux et le puits devaitdisparaître. De toute façon, ce n'était pas rentable pour lui de récupérer l'âne.
Il a invité tous ses voisins à venir l'aider. Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à boucher le puits.
Au début, l'âne a réalisé ce qui se produisait et se mit à crier terriblement.
Puis, à la stupéfaction de chacun, il s'est tu.
Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu'il a vu.
Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui l'âne faisait quelque chose de stupéfiant : il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.
Bientôt, chacun a été stupéfié que l'âne soit hors du puits et se mit àtrotter !
La vie va essayer de vous engloutir de toutes sortes d'ordures.
Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer.
Chacun de nos ennuis est une pierre qui nous permet de progresser.
Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais.
Ne jamais abandonner ! Secouez-vous et foncez !
Rappelez-vous ces cinq règles simples pour être heureux :
- Libère ton cœur de la haine.
- Libère ton esprit des inquiétudes.
- Vis simplement.
- Donne plus.
- Attends moins.
On a demandé à un homme de peindre un bateau.Il a apporté sa peinture et ses pinceaux et a commencé à peindre le bateau en rouge vif, comme le lui avait demandé le propriétaire.
En peignant, il a remarqué un petit trou dans la coque et l'a tranquillement réparé. Quand il a fini de peindre, il a reçu son argent et est parti.
Le lendemain, le propriétaire du bateau est venu chez le peintre et lui a présenté un généreux chèque, bien supérieur au paiement de la peinture.
Le peintre a été surpris et a dit : " Vous m'avez déjà payé pour peindre le bateau Monsieur ! "
" Mais ce n'est pas pour le travail de peinture. C'est pour avoir réparé le trou dans le bateau ".
" Ah ! Mais c'était un si petit service ... ça ne vaut certainement pas la peine de me payer un montant aussi élevé pour quelque chose d'aussi insignifiant ".
" Mon cher ami, tu ne comprends pas. Laissez-moi vous dire ce qui s'est passé... Quand je vous ai demandé de peindre le bateau, j'ai oublié de mentionner le trou. Lorsque le bateau a séché, mes enfants ont pris le bateau et sont partis à la pêche. Ils ne savaient pas qu'il y avait un trou. Je n'étais pas chez moi à ce moment-là. Quand je suis revenu et que j'ai remarqué qu'ils avaient pris le bateau, j'étais désespéré parce que je me souvenais que le bateau avait un trou. Imaginez mon soulagement et ma joie quand je les ai vus revenir de la pêche ".
" Ensuite, j'ai examiné le bateau et j'ai découvert que vous aviez réparé le trou! Vous voyez, maintenant, ce que vous avez fait? Vous avez sauvé la vie de mes enfants ! Je n'ai pas assez d'argent pour payer votre "petite " bonne action ".
MORALE DE CETTE HISTOIRE
Peu importe qui, quand ou comment, continuez à aider, entretenez, écoutez attentivement et réparez soigneusement toutes les " fuites " que vous trouvez.
On ne sait jamais quand on a besoin de nous, ou quand on se surprend agréablement d'être utile et important pour quelqu'un.
En cours de route, vous avez peut-être réparé de nombreux " trous de bateaux " pour plusieurs personnes sans vous rendre compte du nombre de vies que vous avez sauvées.
Faites une différence ... Soyons gentils ...
Une souris observait à travers la fente d'un mur, le fermier et sa femme, ouvrir un colis :
" Quelle serait donc la nourriture que ce colis cachait ? " Se demandait la souris et quel ne fut pas son choc de découvrir qu'il s'agissait d'une trappe à souris.
Elle se hâte donc à la grange pour proclamer le sévère avertissement :
" Il y a une trappe à souris dans la maison ! Il y a une trappe à souris dans la maison ! "
Le poulet gloussa et se gratta le dos et levant le cou, il répondit : " Monsieur Souris, je comprends que c'est un problème pour vous, mais cela n'a aucune conséquence pour moi, cela ne me dérange pas ".
La Souris se tourna donc vers le cochon et lui dit : " Il y a une trappe à souris dans la maison ! Il y a une trappe à souris dans la maison ! "
Le cochon se montra sympathique mais répondit : " Je suis très peiné Monsieur Souris, mais je ne peux rien faire si ce n'est de penser à vous, alors soyez assuré de ma compassion ".
La Souris se tourna alors vers la vache et lui lança son cri d'alarme : " Il y a une trappe à souris dans la maison ! Il y a une trappe à souris dans la maison ! "
Et la vache de répondre : " Certes, Monsieur Souris, et j'en suis peiné pour vous, mais qu'y puis-je ? "
C'est ainsi que Monsieur Souris s'en retourna à la maison, la tête basse et découragé d'avoir à affronter seul la trappe à souris du fermier.
Dans la nuit qui suivit, un bruit étrange fut entendu dans la maison, un bruit qui ressemblait à celui d'une trappe à souris qui avait saisi sa proie.
La femme du fermier se précipita pour voir ce qui avait été attrapé mais dans la noirceur, elle ne vit pas que la queue d'un serpent veineux avait été happée par la trappe à souris.
Affolé, le serpent mordit la femme du fermier, qui s'empressa de la conduire à l'hôpital, mais hélas, elle revint à la maison avec une forte fièvre.
Et tout le monde sait qu'il faut soigner une forte fièvre avec une soupe au poulet et le fermier sortit donc sa machette pour apporter le principal ingrédient pour la soupe.
Mais la maladie de la femme du fermier empirait à ce point que tous les amis et les voisins vinrent veiller 24/24H à son chevet. Et pour les nourrir, le fermier dut tuer le cochon.
Hélas la femme du fermier ne se remit pas et elle finit par mourir. C'est ainsi que beaucoup de gens vinrent à ses funérailles et le fermier dût abattre la vache pour servir assez de viande à tout ce monde.
Monsieur Souris surveillait tout ce va et vient de par la fente du mur en ressentant une grande tristesse.
LA MORALE DE CETTE HISTOIRE
Ainsi donc, la prochaine fois que vous entendrez qu'une de vos connaissances est aux prises avec un problème qui ne vous concerne pas, souvenez-vous que lorsqu'un des nôtres est menacé, nous sommes tous en concernés, quoique les apparences puissent laisser penser.
Nous sommes tous impliqués dans ce voyage qu'on appelle la vie. Ayons l'œil ouvert sur nos proches et faisons un effort pour s'encourager mutuellement.
Souvenez-vous que chacun de nous constitue un fil important dans la toile d'une autre personne car nos vies sont tissées dans la toile des autres.
Une des meilleures valeurs à retenir dans la vie est un ami.