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Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.

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Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour : 14.12.2024
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Le Précepte de Marrakech-Taymiyya

Réplique à l'ambiguïté autour de la divergence...

Publié le 31/12/2021 à 16:01 par khadijamine Tags : divers image sur maison livre
Réplique à l'ambiguïté autour de la divergence...

Les divergences avérées entre les Compagnons, voire entre les imams des Tâbi'ûn, sont pour la plupart réduites aux cas suivants :

 

 

  • Le premierChacun d'eux exprime le sens d'un mot par une formulation différente de celle de son compagnon. Le concept désigné est donc identique et chaque formulation précise un sens que n'indique pas l'autre bien qu'ils soient vrais tous les deux, de la même manière que l'on appelle Allah le Très Haut par Ses plus beaux Noms, ou encore le Messager et le Coran par leurs [divers] noms respectifs. Le Très Haut dit : Dis : " Invoquez Allah, ou invoquez le Tout Miséricordieux. Quel que soit le nom par lequel vous l'appelez, Il a les plus beaux noms " (Coran 17:110). Aussi lorsque l'on dit : Ar-Rahmân, ar-Rahîm, al-Malik, al-Quddûs, as-Salâm, tous ces noms se réfèrent à un seul et unique Être ﷻ, quand bien même chaque nom donne une description d'Allah le Très Haut non incluse dans un autre nom. Et pour ce qui est du Tafsîr, citons par exemple les avis des savants sur l'interprétation du droit chemin : as-sirâtu al-mustaqîm. L'un dit : C'est l'Islam ; un autre : Le Coran, autrement dit : Le suivi du Coran ; un troisième : La Sunna et le Regroupement (as-Sunnah wa al-Jamâ'ah) ; un quatrième : Le sentier de l'adoration : enfin un cinquième dit : C'est l'obéissance à Allah et à Son Messager. Nous savons pertinemment que as-sirât est décrit et nommé par tous ces qualificatifs à la fois, néanmoins chacun d'entre eux orienta l'interlocuteur vers une description qui lui définit as-sirât et dont il tire profit de la connaissance.

(Voir Tafsîr Tabarî 1/170, Ibn Abî Hâtim 1/30, Al-Baghwî 1/54 et d'autres)

 

 

  • Le deuxième : Chacun d'entre eux interprète un terme par certaines de ses variétés ou spécificités, comme illustration pour l'interlocuteur, non dans un esprit de délimitation et des restriction, à l'image d'un étranger interrogeant sur le sens du mot pain et auquel on montrerait une miche de pain tout en ajoutant : C'est ceci. En réalité, il s'agit d'un type de pain dont la désignation vise le terme générique et non cette miche en particulier. Un autre exemple de cette catégorie de Tafsîr réside dans leurs avis concernant la parole suivante du Très Haut : " Il en est parmi eux qui font du tort à eux-mêmes, d'autres qui se tiennent sur une voie moyenne, et d'autres avec la permission d'Allah devancent [tous les autres] par leurs bonnes actions " (Coran 35:32).

 

L'avis général est le suivant : az-zâlimu li nafsih désigne la personne négligente par son délaissement des actes obligatoires et sa pratique des interdits ; al-muqtasîd définit l'individu ; as-sâbiq a le rang du rapproché qui avance vers Allah avec ses œuvres surérogatoires après s'être acquitté des obligatoires jusqu'à devenir aimé par al-Haqq (*).

 

Ensuite, chaque exégète donne une interprétation de ce genre. Un premier dit : Az-Zâlimu li-nafsih est l'individu qui accomplit la prière après l'écoulement de l'intervalle de temps qui lui est imparti, al-muqtasid celui qui prie à l'heure et as-sâbiq celui qui prie au début de l'intervalle de temps imparti lorsque cela est préférable. Un deuxième expliqua : Az-Zâlimu li-nafsihest l'individu égoïste qui n'entretient pas les liens de parenté et ne verse pas zakût al-mâl. Al-muqtasid est celui qui s'acquitte de ses obligations comme versement de la zakât, entretien les liens de parenté, hospitalité et don dans les situations d'adversité. As-sâbiq est celui qui exécute les œuvres recommandées après l'accomplissement de celles qui sont obligatoires comme le fit Abû Bakr as-Saddîq quand il apporta la totalité de ses biens au Prophète sans pour autant emprunter à autrui. Puis un troisième déclara : Az-Zâlimu li-nafsih désigne le jeûneur qui s'abstient de manger mais pas de commettre des péchés ou des actes destructeurs. Al-muqtasîd définit le jeûneur qui s'abstient de manger et de commettre des péchés. As-sâbiq est celui qui se prive de tout ce qui ne le rapproche pas d'Allah. Et ainsi de suite. Ces paroles ne sont en rien incompatibles, elles évoquent au contraire diverses caractéristiques qu'aborde ce verset.

(Voir Tafsîr Tabarî 22/88, Al-Baghwî 6/422 Ibn Kathîr 6/546)

 

 

  • Le troisième : Deux d'entre eux mentionnent chacun une cause relative à la révélation d'un verset différent mais non contradictoire. Il est alors envisageable que ce verset ait été révélé pour ces deux raisons simultanément ou bien qu'il fût révélé à deux reprises, chacune d'elle liée à sa cause précise. Quant aux divergences survenues de manière certaine entre les Salaf où leurs avis s'opposent, elles sont infimes en comparaison de leurs accords. De même, que leurs discordances sur certaines questions relevant de la Sunna comme pour la prière, la zakât, le jeûne, le pèlerinage, l'héritage, le divorce et autres, n'empêchent pas ces Sunan d'avoir un fondement remontant au Prophète  ou des formulations rapportées de lui au plus haut degré d'authenticité. De plus, il a été mis en évidence qu'Allah lui révéla le Livre et la Hikmah (la Sagesse) et qu'Il ordonna à ses épouses de mentionner les versets d'Allah et la Hikmah récités dans leur maison. Or plus d'un Salaf a affirmé que cette Hikmah désignait la Sunna et le Prophète a assurément dit : " Le Coran m'a certes été accordé avec son équivalent " (Rapporté par Abû Dawûd, as-Sunna 5/11 n° 4604, Ahmad 4/131 et d'autres)

(Voir Tafsîr Tabarî 22/8, Ibn Kathîr 6/415)

 

 

Il nous incombe donc de suivre ce qui est établi dans les textes sûrs provenant de la Sunna du Messager, que l'on dise : " Cela est présent dans le Coran mais nous autres ne le comprenons pas ", ou encore : " Le Coran n'en fait pas mention ". Tout comme il nous est demandé d'observer ce sur quoi s'accordèrent les premiers croyants parmi les Muhâjirûn, les Ansârs, puis ceux qui les suivirent dans l'excellence, que l'on dise : " Cela fut consigné dans la Sunna mais ne nous parvint pas " ; ou bien : " Il s'agit des déductions et des conclusions de leur ijtihâd (effort d'interprétation) basé sur le Coran et la Sunna ".

 

 

(*) Al-Haqq est un des Noms d'Allah signifiant : Celui sur lequel il n'y a aucun doute ; Son essence, Ses noms, Ses attributs et Sa divinité sont tous véritables, indéniables.

 



Le désir de comprendre...

Publié le 30/12/2021 à 15:28 par khadijamine Tags : soi moi bonne sur image message livre center chez
Le désir de comprendre...

 

[Ce désir de comprendre] s'explique par plusieurs raisons :

 

  • La première : Allah a créé les fils d'Adam avec un instinct immuable qui leur impose d'accorder de l'intérêt au Coran descendu sur eux, tant du point de vue de la prononciation que du sens, leur attention devant plutôt davantage se porter sur le sens. En effet, s'il est connu que le lecteur d'un livre de médecine, d'algèbre, de grammaire, de jurisprudence ou autre, aspire à en comprendre la teneur et à en embrasser le contenu, que dire des lecteurs du Livre d'Allah descendu vers eux ? Le Livre avec lequel Allah les a guidés, leur a exposé la vérité et le faux, le bien et le mal, la bonne direction et l'égarement, la droiture et le fourvoiement. Le comprendre et en saisir les significations demeure sans conteste leur plus grand désir. D'autre part, si l'étudiant qui entend une parole de son enseignant souhaite [naturellement] qu'elle lui soit clarifiée, que dire de ceux qui ont entendu la parole d'Allah de Son transmetteur direct ? Sachant de surcroît que le Messager d'Allah était bien plus désireux de leur enseigner les sens du glorieux Coran que ses termes, puisque la [simple] connaissance des mots sans leurs significations ne permet pas de saisir la visée [énonciative], l'intérêt d'un mot résidant dans ce qu'il signifie.

 

  • La deuxième : Allah les a incités à méditer le Coran, à le comprendre et à s'y conformer dans plus d'un verset. Allah dit : " Voici un Livre béni que Nous avons fait descendre vers toi, afin qu'ils méditent sur ses versets " (Coran 38:29) ; " Ne méditent-ils pas sur le Coran ? Ou y a t-il des cadenas sur leurs cœurs ? " (Coran 47:24) ; " Ne méditent-ils donc pas sur la parole (le Coran) ? Ou est-e que leur est venu ce qui n'est jamais venu à leurs premiers ancêtres ? " (Coran 23:68) ; " Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S'il provenait d'un autre qu'Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions ! " (Coran 4:82). Étant donné qu'Allah invita les mécréants et les hypocrites à le contempler, il va de soi qu'ils étaient en mesure de comprendre et d'apprendre ses sens. Dès lors, comment les croyants auraient-ils pu, eux, en être incapables ? Cela démontre que les sens du Coran leur étaient clairement connus.

 

La troisième : Le Très Haut dit : " Nous l'avons fait descendre, un Coran en [langue] arabe, afin que vous raisonniez " (Coran 12:2) ; " Nous en avons fait un Coran en [langue] arabe afin que vous raisonniez " (Coran 43:3). Il a donc expliqué l'avoir fait descendre en langue arabe dans le but qu'ils raisonnent, or l'usage de la raison n'est possible qu'à partir de la connaissance de ses sens.

 

  • La quatrième : Allah a blâmé celui qui ne comprend pas le Coran. Le Très Haut dit : " Et quand tu lis le Coran, Nous plaçons, entre toi et ceux qui ne croient pas en l'au-delà, un voile invisible, Nous avons mis des voiles sur leurs cœurs, de sorte qu'ils ne le comprennent pas: et dans leurs oreilles, une lourdeur " (Coran 17:45-46) ; " Mais qu'ont-ils ces gens, à ne comprendre presque aucune parole ? " (Coran 4:78). En somme, si les croyants n'avaient pas eux non plus compris le Coran, ils auraient été associés aux mécréants et aux hypocrites dans le reproche qu'Allah leur adressa.

 

  • La cinquième : Allah a blâmé celui dont l'écoute [du Coran] se limita aux sons, sans compréhension ni observance du sens. Le Très Haut dit : " Les mécréants ressemblent à [du bétail] auquel on crie et qui entend seulement appel et voix confus. Sourds, muets, aveugles, ils ne raisonnent point " (Coran 2:171) ; " Ou bien penses-tu que la plupart d'entre eux entendent ou comprennent? Ils ne sont en vérité comparables qu'à des bestiaux. Ou plutôt, ils sont plus égarés encore du sentier " (Coran 25:44) ; " Et il en est parmi eux qui t'écoutent. Une fois sortis de chez toi ils disent à ceux qui ont reçu la science : " Qu'a-t-il dit tout à l'heure ? " Ce sont ceux-là dont Allah a scellé les cœurs et qui suivent leurs propres passions " (Coran 47:16). Et d'autres versets similaires. Ces hypocrites ont donc entendu la voix du Messager  mais sans la comprendre, s'interrogeant à l'image de celui qui n'a pas saisi [le sens] de sa parole : " Que vient-il de dire ? ", c'est à dire à l'instant. Le Très Haut déclare à ce titre : " Ce sont ceux-là dont Allah a scellé les cœurs et qui suivent leurs propres passions ". Par conséquent, quiconque prétend que les tout premiers [croyants] parmi les Muhâjirûn, les Ansârs et ceux qui les suivirent dans l'excellence n'étaient pas au fait des sens du Coran, les aura mis au rang des mécréants et des hypocrites qu'Allah a blâmés pour cette raison.

 

  • La sixième : Les Compagnons (qu'Allah soit satisfait d'eux) ont expliqué le Coran au Tâbi'ûn, à l'instar de Mujâhid qui déclara :" J'ai exposé le Coran à Ibn Abbâs du début à la fin, l'arrêtant à chaque verset afin qu'il m'en informe ". (Rapporté par At-Tabarî dans son Tafsîr 1/90 n°108 et d'autres). Raison pour laquelle Sufyân Ath-Thawrî affirma : " Si le Tafsîr de Mujâhid te parvient, alors contente-toi de lui ". (Rapporté par At-Tabarî dans son Tafsîr 1/91 n°109)

 

De son côté, Ibn Mas'ûd avait pour habitude de dire :

 

" Si j'apprenais que quelqu'un, auprès de qui il m'est possible de me rendre à dos de chameau, connaît mieux que moi le Livre d'Allah, je me déplacerais jusqu'à lui ".

(Rapporté par Bukhâri : Fadâ ilu l-Qur'an 8/663 n°5002)

 

 

Quant aux disciples d'Ibn Mas'ûd et d'Ibn Abbâs, ils ont rapporté d'eux en matière de Tafsîr ce que seul Allah est capable de recencer. Les narrations de ce genre remontant aux Compagnons et aux Tâbi'ûn sont confirmées et connues chez les hommes de science spécialisés [dans ce domaine). Cependant, si un individu vient à déclarer que les Compagnons ont manifestement et très largement divergé dans le Tafsîr du Coran, or s'ils avaient acquis cette connaissance du Messager d'Allah , ils n'auraient pas été en désaccord sur le sujet.

 



Ibn Taymiyya a alors répondu, en déclarant...

Publié le 30/12/2021 à 14:27 par khadijamine Tags : sur message homme chez nuit moi
Ibn Taymiyya a alors répondu, en déclarant...

 

Toutes les louanges sont à Allah, le Seigneur des Mondes. Il est obligatoire à l'être humain de reconnaître [le Message] du Prophète . Il se doit de tenir pour vrai tout ce que mentionne le Noble Coran ou la Sunna reconnue, de manière globale puis détaillée s'il en prend connaissance. L'homme ne sera donc croyant qu'à la suite de son adhésion au discours prophétique, ce qui concrétise les deux attestations de foi : Nulle divinité [ne mérite véritablement d'être adorée] excepté Allah, Muhammad est le Messager d'Allah. En effet, quiconque témoigne qu'il est le Messager d'Allah atteste de la véracité des informations qu'il rapporte au sujet d'Allah le Très Haut et ceci, représente assurément la réalité de l'attestation de sa prophétie puisque le menteur ne peut être un messager s'il est démenti par ce qu'il prêche. Certes, Allah le Très Haut dit :

 

" Et s'il avait forgé quelques paroles qu'ils Nous avait attribuées, Nous l'aurions saisi de la main droite, ensuite, Nous lui aurions tranché l'aorte ".

(Coran 69:44-46)

 

 

Il s'agit en définitive d'un fait inévitablement connu en Islam qui ne nécessite pas [de recherches] pour être établi et qui consiste à accepter ce dont nous a informé le Prophète , à savoir le contenu du Coran et de la Sunna. Allah le Très Haut dit :

 

" Allah a très certainement fait une faveur aux croyants lorsqu'Il a envoyé chez eux un Messager de parmi eux-mêmes, qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu'ils fussent auparavant dans un égarement évident ".

(Coran 3:164)

 

 

" Ainsi, Nous avons envoyé parmi vous un Messager de chez vous qui vous récite Nos versets, vous purifie, vous enseigne le Livre et la Sagesse ".

(Coran 2:151)

 

 

" Et rappelez-vous le bienfait d'Allah envers vous, ainsi que le Livre et la Sagesse qu'Il vous a fait descendre, par lesquels Il vous exhorte ".

(Coran 2:231)

 

 

" Nous n'avons envoyé de Messager que pour qu'il soit obéi par la permission d'Allah ".

(Coran 4:64)

 

 

" Non ! Par ton Seigneur ! Ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu'ils ne t'auront demandé de juger de leurs disputes et qu'ils n'auront éprouvé nulle angoisse pour ce que tu auras décidé, et qu'ils se soumettent complètement [à ta sentence] ".

(Coran 4:65)

 

 

" Ô les croyants ! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d'entre vous qui détiennent le commandement. Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-le à Allah et au Messager ".

(Coran 4:59)

 

 

" Les tout premiers [croyants] parmi les Émigrés (al-Muhâjirûn) et les Auxiliaires (al-Ansâr) et ceux qui les ont suivis dans un beau comportement, Allah les agrée, et ils L'agréent ".

(Coran 9:100)

 

 

De même, qu'y figure la parole suivante du Très Haut dans laquelle Il informe avoir parachevé la religion :

 

" Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J'agrée l'Islam comme religion pour vous ".

(Coran 5:3)

 

 

Enfin, nous y trouvons l'ordre qu'Allah adressa au Messager de transmettre clairement [son Messager], comme le Très Haut dit :

 

" Et il n'incombe au Messager que de transmettre explicitement (son Message) ".

(Coran 24:54)

 

 

" Et vers toi, Nous avons fait descendre le Coran, pour que tu exposes clairement aux gens ce qu'on a fait descendre pour eux ".

(Coran 16:44)

 

 

" Ô Messager, transmets ce qui t'a été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le faisais pas, alors tu n'aurais pas communiqué Son message. Et Allah te protègera des gens ".

(Coran 5:67)

 

 

Il est certain que le Prophète  transmit le Message [divin] comme on le lui ordonna sans rien en dissimuler, car taire ce qu'Allah le Très Haut a révélé entre en contradiction avec les aboutissants de la prophétie, comme c'est le cas pour le mensonge. Sa préservation contre le fait de cacher une part de la Révélation, ou de mentir sur celle-ci, est en outre [un principe] de l'Islam bien connu. La communauté musulmane témoigne d'ailleurs en sa faveur qu'il propagea le Message selon l'injonction d'Allah le Très Haut et qu'il éclaircit ce que Son Seigneur lui révéla. Ajoutons finalement qu'Allah informa avoir parachevé la religion, or ce parachèvement ne se réalisa qu'en fonction de la transmission du Prophète puisque la connaissance de la religion ne saurait être accessible autrement.

 

Par conséquent, nous savons qu'il transmit intégralement la religion qu'Allah décréta pour Ses serviteurs, comme il  l'a déclaré :

 

" Je vous ai laissé sur une voie claire, de nuit comme de jour. Ne s'en écartera après moi qu'un damné ".

(Rapporté par Ibn Mâja dans Al-Muqaddima 1/32 n°43, At-Tabarâni dans Al-Kabîr 1/247 n° 619, 642 et d'autres)

 

 

" Je vous ai certes exposé tout ce qui vous rapproche du Paradis et vous éloigne de l'Enfer, sans rien omettre ".

(Rapporté par Ash-Shâfî dans Ar-Risâla p.87, At-Tabarâni dans Al-Kabîr 2/155 n°1647 et d'autres)

 

 

Abû Dharr a dit pour sa part :

 

" Le Messager d'Allah  est décédé et il n'existait plus un oiseau dans le ciel au sujet duquel il ne nous ait fait profiter d'une connaissance ".

(Rapporté par Ahmad dans Al-Musnad 5/153-162 et d'autres)

 

 

Une fois ce point mis en évidence, il incombe à tout musulman de croire en ce qu'il informa au sujet d'Allah concernant Ses Noms et Ses Attributs, que l'information provienne du Coran ou de la Sunna authentique. Telle était la voie des tout premiers [croyants] parmi les Muhâjirûn et les Ansâr, puis ceux qui les suivirent dans l'excellence, Allah les agrée et ils L'agréent. Ces derniers sont assurément ceux qui apprirent directement de lui le Coran et la Sunna, ainsi que ce qu'ils renferment comme science et œuvres [à accomplir].

 

Abû Abd Ar-Rahmân As-Sulamî dit ainsi :

 

" Ceux qui nous enseignaient le Coran, à l'instar de Uthmân Ibn Affân, Abd Allah Ibn Mas'ûd et d'autres, nous ont certes rapporté qu'ils mémorisaient dix versets auprès du Prophète  et n'en apprenaient pas d'autres avant d'avoir appris leurs sens et agis [en conséquence]. Ils disaient : Nous avons appris le Coran, la science et comment accomplir les œuvres ".

(Rapporté par Ibn Sa'd dans At-Tabaqât 6/172, Al-Fasawî dans Al-Ma'rifatu wa t-ta-rîkh 2/590 et d'autres)

 

 

Quant à Abd Allah Ibn Umar parmi les plus jeunes Compagnons, il resta huit années à mémoriser la sourate Al-Baqarah afin de la comprendre et d'en acquérir la connaissance.

(Rapporté par Mâlik dans Al-Muwatta' 1/282 n°546)

 

 



Enoncé de la question posée à Ibn Taymiyya

Publié le 30/12/2021 à 12:47 par khadijamine Tags : sur homme
Enoncé de la question posée à Ibn Taymiyya

 

Toutes les louanges reviennent à Allah, le Seigneur des Mondes. On interrogea Cheikh Al-Islâm, l'unique en son époque, l'océan de connaissances Taqî Ad-Dîn Abû Al-Abbâs Ahmad Ibn Taymiyya (qu'Allah lui fasse miséricorde) au sujet de deux hommes qui échangèrent leur point de vue sur la question de l'affirmation des Attributs divins ainsi que sur l'attestation catégorique de l'élévation d'Allah au-dessus du Trône.

 

L'un d'eux dit : " Nul n'est tenu de connaître cela ni d'en effectuer des recherches. Bien au contraire, on le lui réprouve comme le déclara l'imam Mâlîk à celui qui 'interrogea : ' Je ne vois en toi qu'un homme mauvais '.Il ne lui est imposé que de savoir et de croire qu'Allah le Très Haut est Seul dans Sa souveraineté et qu'Il est le Seigneur, le Maître et le Créateur de toute chose.Quant à la personne qui viendrait disserter sur l'une de ces notions, il est alors considéré comme un Mujassim Hashwî".

 

L'auteur de cette parole est-il dans la vérité ou l'erreur ?

Et s'il est dans l'erreur, quelles sont donc les preuves démontrant l'obligation pour les gens d'avoir foi en l'affirmation des Attributs divins et de l'élévation au-dessus du Trône, la plus haute des créatures comme cela leur est connu ?

Et que signifient At-Tajsîm et Al-Hashwu ?

 

Nous sollicitons de votre fatwa accompagnée d'un développement exhaustif et percutant qui mettra un terme à toute ambiguïté. Soyez-en récompensé et rétribué suivant la volonté d'Allah le Très Haut.

 

 

Note : Il est dit que l'auteur de la question se nomme : Muhammad Ibn Muhammad Al-Maghribî. Il envoya cette question en Égypte à cheikh Al-Islam Ibn Taymiyya depuis la ville de Marrakech.