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Babrios (Fables): Les Ysopets 3
Babrios (Fables): Les Ysopets 3
Babrios (Fables): Les Ysopets 3
Livre électronique117 pages1 heure

Babrios (Fables): Les Ysopets 3

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À propos de ce livre électronique

Fables ésopiques. 143 fables recensées officiellement, plus 76 non officielles , qui lui sont attribuées, peut-être à tort pour certaines.
LangueFrançais
Date de sortie6 janv. 2021
ISBN9782322273690
Babrios (Fables): Les Ysopets 3
Auteur

Babrius Babrios

Babrios ou Babrius aurait vécu vers la fin du 1er siècle après JC, ainsi qu'une bonne partie du 2nd. Probablement d'origine Romaine, - ou Grecque -, il s'exprime néanmoins en langue hellénique, dans laquelle il rédige ses mythiambes ou choliambes ciselés à la perfection. Inspiré par Esope autant que par les fables Assyriennes, Chaldéennes et Egyptiennes, il sera repris par une foule d'auteurs ultérieurs, dont Phèdre (IV°-V° siècles) et La Fontaine (XVII°), notamment. Il était au programme scolaire fin XIX°, pour disparaitre avant-guerre. Peu connu, il mérite pourtant de l'être.

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    Aperçu du livre

    Babrios (Fables) - Babrius Babrios

    Babrios (Fables)

    Fables de Babrios

    Déjà parus

    Qui était Babrios ?

    LIVRE PREMIER

    DEUXIÈME LIVRE

    TROISIÈME LIVRE

    Page de copyright

    Fables de Babrios

    (Ysopets - 3)

    Version française

    Publié par Christophe Noël

    © - 2020 – Christophe Noël

    ISBN : voir dernière page

    Édition : BoD – Books on Demand

    Dépôt légal : décembre 2020

    EBOOKS (Version numérique):

    Errances – recueil de nouvelles (BOD)

    Exquises Esquisses, Tomes 1 et 2 – galerie de portraits (BOD)

    Notes Bleues – écrits divers (BOD)

    Nathalie et Jean-Jacques – recueil de nouvelles (BOD)

    Les Très-mirifiques et Très-édifiantes Aventures du Hodja Nasr Eddin – Tome 1 (BOD)

    Nasr Eddin Hodja rencontre Diogène – Tome 2 (BOD)

    Les Ysopets – 1 – Avianus (BOD)

    Les Ysopets – 2 – Phèdre – version complète latin-français (BOD)

    Les Ysopets – 2 – Phèdre – version Découverte en français (BOD)

    Les Ysopets – 3 – Esope – version Découverte en français (BOD)

     Histoire et avantures de Milord Pet (BOD)

    Jacques Merdeuil – nouvelle - version française (Smashwords)

    Jacques Shiteye – version anglaise – traduit par Peggy C. (Smash- words)

    Ζάκ Σκατομάτης – version grecque – traduit par C. Voliotis (Smash- words)

    Le Point Rouge –nouvelle - version française (Smashwords)

    The Red Dot - version anglaise – traduit par Peggy C. (Smashwords)   

    VERSION PAPIER :

    Les Très-mirifiques et Très-édifiantes Aventures du Hodja Nasr Eddin Tome 1 (BOD)

    Nasr Eddin Hodja rencontre Diogène – Tome 2 (BOD)

    Nasr Eddin sur la Mare Nostrum – Tome 3 (disponible chez l’auteur)

    Le Sottisier de Nasr Eddin – Tome 4 (disponible chez l’auteur)

    Commandes – dédicaces :

    Qui était Babrios ?

    C’est une excellente question. Pas tout à fait rien, mais on en sait très peu de choses en fait.

    A commencer par son nom : Babrius, Caius Julius‏ - on trouve aussi les graphies Babrio, Babrios/ Βάβριος ou Vavrios, ou Babrias (Βαβρίας) voire Babréas/ Βαβρέας pour le nom de ce poète. J’ai trouvé les occurrences Gavrias ou Gabrias, Valerius/ Βαλέριος (Catalogue général de la BNF).

    C'est lui qui réécrivit a posteriori les fameuses fables imaginées par Ésope, avec la forme sous laquelle celles-ci nous parvinrent, c'est-à-dire en vers choliambiques grecs (ΒΑΒΡΙΟΥ ΜΥΘΙΑΜΒΟΙ ΑΙΣΩΠΕΙΟΙ ou Babriou mythiamboi aisôpeioi ; Babrii fabulae iambicae).

    On ne sait presque rien de sa vie ni de sa patrie, même si la Syrie fut présentée comme l'hypothèse la plus vraisemblable pour ce probable Romain hellénisé : l'élégance de sa diction a fait croire qu'il vivait du temps de Bion de Mosschus mais il est plus probable qu'il ait vécu au IIe ou au IIIe siècle de notre ère, bien que cette dernière proposition soit davantage controversée. De même, selon Sommer, ce qui n'est pas douteux, c'est qu'il était Grec  de naissance, et non pas Romain ainsi qu'on l'avait longtemps supposé. Selon les données du Congrès américain enfin, il daterait de la fin du Ier siècle de notre ère.

    En effet, selon Philippe Renault, dans la dédicace du second livre de fables il est clairement mentionné que Babrius était le précepteur du fils d'un certain « roi Alexandre ». Selon Lachmann, ce roi Alexandre, dont il est question, ne serait pas l'empereur Alexandre Sévère (222-235), comme l'avait d'abord pensé un savant critique, puisque à peu près à l'époque de la naissance de ce prince le grammairien Dosithée faisait déjà usage des fables de Babrius ; mais ce serait plutôt un arrière-petit-fils d'Hérode le Grand, du nom d'Alexandre, établi par Vespasien, au témoignage de Josèphe (Antiq. Jud. XVIII, v, p. 886), roi d'une partie de la Cilicie. Cette conjecture est d'autant plus plausible que nous retrouvons dans la facture des vers de Babrius à peu près les mêmes licences que se sont permises vers le même temps les choliambographes des Romains, Martial, Perse et Pétrone.

    Pour conforter cette thèse, ajoutons qu'aucun autre roi Alexandre vivant en Syrie ou dans les environs n'a été identifié à ce jour, que ce soit au Ier ou au IIème siècle de notre ère.

    Son oeuvre

    Toujours selon Renault, Babrius est un nom romain, c'est un fait incontestable, un nom que l'on a retrouvé sur maintes inscriptions funéraires d'Ombrie ou d'Italie centrale et septentrionale. Il est dérivé bien évidemment de « barba » (barbe).

    Quoi qu’il en soit, Romain ou Grec, sa totale familiarité avec la langue latine est certaine, les particularités de son vers choliambique tout à fait inhabituel, s'il faut en croire Perry, à la condition de prendre la peine de le comparer avec celui des autres poètes grecs. La syllabe finale du vers choliambique latin est accentuée afin de s'accorder avec la manière de prononcer proprement latine. Or, c'est ce que fait Babrius mais avec un vers grec cette fois-ci. Et en cela, il diffère notablement de la prononciation grecque.

    Une autre particularité du vers choliambique utilisé par Babrius est l'admission de l'anapeste[1] en première place. Selon Lanchmann, chez les auteurs grecs tardifs, les anapestes n'étaient plus en usage. Or, on sait qu'à la fin du Ier siècle, en particulier chez les poètes latins, Martial en premier lieu, l'anapeste est remis au goût du jour dans la poésie latine, preuve s'il en est, par ailleurs, que Babrius était contemporain du grand satirique romain qui vivait justement à la fin du Ier siècle de notre ère.

    Du reste, ces poésies justifient pleinement la réputation d'élégante concision, de naïveté et de grâce que ses fragments avaient déjà méritée à Babrius. Son vers est d'une correction, on dirait presque trop scrupuleuse.

    Lors de leur première publication, les fables de Babrius comprenaient exactement deux cents pièces qui tenaient, s'il faut en croire Avianus[2] et les informations du Codex A, en deux livres et non en dix comme le prétend l'auteur si peu fiable de la biographie consacrée à Babrius dans la Souda. De ces deux cents fables, cent quarante-trois nous ont été plus ou moins conservées dans leur forme métrique originale, notamment pour cent vingt-trois d'entre elles grâce à la contribution du Codex A découvert sur le Mont Athos en 1843. Les autres, cinquante-sept en tout, ont survécu sous forme de paraphrases que nous connaissons à travers la Recension dite Bodléienne, retrouvée au début du XIXème siècle.

    On ne connaissait de lui que quelques fragments publiés par Franz Xaver Berger (Munich, 1816), lorsque Minoïde Mynas trouva en 1843, au mont Athos, un manuscrit qui renfermait 123 fables.

    Jean François Boissonade de Fontarabie en tira alors une édition princeps à Paris, en 1844 (in-8). Johann Caspar von Orelli, Karl Lachmann, et Théobald Fix en publièrent par la suite des éditions critiques, tandis que Léon Boyer en donna une traduction en vers français. Par la suite, George Cornewall Lewis fit publier à Londres, en 1859, un second recueil attribué à Babrius, contenant apparemment 95 fables nouvelles, mais dont le manuscrit paraîtrait en fait avoir été forgé par M. Mynas.

    Cette édition

    J’ai choisi de vous présenter l’œuvre originale : livre premier (fables 1 à 107, soit de la lettre A à O en Grec), livre deuxième (108 à 143, commençant à la lettre M) traduits en Français. 

    Chacune des deux parties est précédée d'une espèce de préface ou de dédicace à l'adresse d'un certain Branchus.

    Vient une troisième partie (144 à 219), dont l’origine n’est pas absolument certaine, et dont je n’ai hélas pas trouvé de correspondance grecque nulle part.

    Suite à d'énormes et récurrents problèmes logiciels, ainsi que les particularités de la langue grecque ancienne, avec ces accents toniques et autres esprits, les résultats ne s'avérant aucunement probants pour un rendu optimal en format epub, les textes originaux n'apparaissent pas ici, à mon grand regret. Pour les curieux, vous pourrez retrouver les textes correspondant en Grec ancien, à la Bibliotheca Augustana, consultable en ligne.

    Croyez que je regrette énormément de ne pouvoir mon projet initial, mais, après de multiples tentatives, j'ai résolu de jeter l'éponge. Un jour peut-être, si le logiciel évolue. Ou à l'occasion d'une édition papier, si la demande s'en fait sentir.

    Je vous souhaite une agréable lecture de ces textes rares, non publiés depuis la fin du XIX° siècle (c'est chose réparée désormais).

    Le prochain ouvrage se situera à une autre époque, car tout cela semble un peu répétitif à force, et plutôt destiné à l'érudition. Nous nous retrouverons donc au Moyen-Âge ou à l'époque classique...


    [1] L'anapeste, dans la métrique ancienne, est un pied composé de deux syllabes brèves et d'une longue.

    [2] Avianus (fin IV° - début V° siècle) mentionne les fables de Phèdre ( - 14 avant JC -  50 après JC) mais ne les utilise pas. On remarque, au contraire, qu'il paraphrase nettement Babrius à de très nombreuses reprises. Environ 24 fables auraient ainsi été recyclées.

    LIVRE PREMIER

    Le degré de civilisation d'un peuple est toujours proportionnel à la qualité et à la quantité des vins qu'il consomme. Babrios.

    PROLOGUE.

    La première génération, ô Branchus mon fils, était composée d'hommes

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