Vie d'Abu Bakkar Siddique (RA)

Vie d'Abu Bakkar Siddique (RA)

Livres de ShaykhPod

Publié par ShaykhPod Books, 2024

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Vie d'Abou Bakkar Siddique (RA)

Deuxième édition. 17 mars 2023.

Droits d'auteur © 2024 Livres ShaykhPod.

Écrit par ShaykhPod Books.

Table des matières

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Table des matières

Remerciements

Notes du compilateur

Introduction

Vie d'Abou Bakkar Siddique (RA)

La vie à la Mecque avant d'accepter l'Islam

Un homme d'affaires honnête

Caractère raffiné

Intelligence

Éviter les choses vaines

Éviter l’imitation aveugle

Adorer les désirs

Éviter l'oppression

À la recherche de la vérité

Accepter la vérité

Bonne compagnie

La vie à la Mecque après la conversion à l'Islam

Guider les autres vers la foi

Un appel public à l’islam

Sincérité envers le Prophète Muhammad, que la paix et les bénédictions soient sur lui,

Bravoure

Aider les plus faibles

Sincérité envers Allah (SWT)

Soutenir les pauvres

Des liens qui unissent

Consoler les autres

La première migration

Protection divine

Le champion de la vérité

La migration à Médine avec le prophète Muhammad (PSL)

La confiance en Allah (SWT)

L'amour vrai

Le meilleur compagnon

Adhérer à la vérité

La vie à Médine à l'époque du prophète Muhammad (PSL)

La première année après la migration

Un bel héritage

Les meilleurs endroits du monde

Fraternité entre aidants et migrants (RA)

La ²e année après la migration

La bataille de Badr

Rester ferme

Courage

Le véritable espoir

Le véritable amour

Un acte de miséricorde

La 3ème année après la migration

La bataille d'Uhud

L'obéissance dans les difficultés

Conversations respectueuses

La ⁴ème année après la migration

Renoncer à la vengeance

Le deuxième Badr

La 5e année après la migration

Bataille d'Ahzab

Une sortie

Trahison

La 6e année après la migration

Deux langues de feu

Calomnie d'Aisha (RA) Bint Abu Bakkar (RA)

Laisser les choses aller

Prioriser correctement

Libéré de l'orgueil

Corriger les relations

Conséquences des actions

Actes bénis

La piscine céleste

Aimer Allah (SWT)

Importance de gagner de la richesse

Le pacte de Hudaibiya

Aller de l'avant

Unis dans la foi

Le serment de Ridwan

Engagement de servitude

Rester ferme dans le doute

Une victoire claire

Les complots diaboliques échouent

La ⁷e année après la migration

La bataille de Khaybar

Accepter un conseil

En quête de réputation

Sincérité envers les dirigeants

La Visitation (Omra)

Humilité sans faiblesse

La ⁸e année après la migration

La conquête de la Mecque

Perfectionner la foi

Conversations privées

Facilitez les choses

La bataille de Hunayn

Tenir ferme dans la difficulté

Être juste

Le siège de Taif

Clémence et deuxième chance

La ⁹e année après la migration

La bataille de Tabuk

La vraie dévotion

Soyez le meilleur

Une tombe bénie

Aveugle à la vérité

Sermon prophétique à Tabuk

Un conseil complet

Soutenir le bien

Purification du Saint Pèlerinage

Importance de la connaissance

Sincérité

À la recherche du gain matériel

Éviter l'illégal

La 10e année après la migration

Le pèlerinage sacré d'adieu

La 11e année après la migration

La dernière maladie du prophète Muhammad (PSL)

Un bon choix

Utiliser les moyens correctement

Un successeur

Un modèle pratique

Le plus compétent

Confirmer la vérité

Consultation mutuelle

La peur de la responsabilité

Garder la prophétie

Honorer les parents

Un noble retour

Dévotion complète

Personnage sublime

Pas d'envie

Amour et gratitude

Décès du Prophète Muhammad (PSL)

Dévotion à Allah (SWT)

La vie après la mort du prophète Muhammad (PSL)

Rester obéissant

Abu Bakr (RA) - Le premier calife

Soutenir la vérité

Enterrement du Prophète Muhammad (PSL)

Le jardin le plus noble du paradis

Unité

Se concentrer sur des questions plus pertinentes

Le Califat d'Abou Bakkar (RA)

Premier sermon d'Abu Bakkar (RA)

La justice dans l'autorité

Une vie simple

Un leader juste

Un leader humble

Aider les nécessiteux

Égalité

Un seul corps

Ordonner le bien et interdire le mal

Répandre la paix

Réduire les problèmes à leur plus simple expression

Encourager le bien

Un beau sermon – 1

Excellence de la foi

La peur et l'espoir

Un beau sermon – 2

Un beau sermon – 3

Un beau sermon – 4

Aller de l'avant

Désigner d'autres personnes

Niveaux de connaissances

Maintenir la justice

Clarifier, mais pas innover

En route vers l'au-delà

Amour

Complications internes et externes

Un leader digne de ce nom

Un humble calife

De bons compagnons

Règles d'engagement

Étiquettes de la guerre

Les guerres apostates

Évitez le fanatisme

Défendre l'Islam

La défense de Médine

Douceur

La désobéissance mène à l'échec

Loyauté aveugle

Envies dangereuses

Clémence

Éviter l’entêtement

S'opposer au mal

Garder la foi

Responsabilité

S'unir sur la sincérité

Réfléchir aux choses

Trop d'éloges

Une affaire sérieuse

Flexibilité sans compromis

La force de la nation

Un mauvais leader

La loyauté envers Allah (SWT)

La bataille de Yamaamah

La révélation unique

Rester dans la vérité

Une foi forte

Des opportunités de changement

Adoucir les cœurs

Comprendre les limites

Repentance sincère

Jamais trompé deux fois

Supériorité et succès

Compilation du Coran

Rassembler le Coran

Sous vos soins

La foi apporte la paix

Complots maléfiques

Diffuser le message

Expédition contre les Perses

Rendre les choses plus faciles

Entendre et obéir

Faire face aux conséquences

Choisir de bons compagnons

Une attitude équilibrée

Croire avec des actions

Expédition contre les Romains

Demander conseil

Guider les autres

Des cœurs fermes

Les Supérieurs

Un leader simple

Noble conseil

Le succès réside dans la mémoire

Conseils importants

Unir les musulmans

Se concentrer sur l'obéissance

Rester humble

Bâtir la confiance en Allah (SWT)

Unifié pour Allah (SWT)

Faire face aux difficultés

La Compagnie d'Allah (SWT)

Gagner une récompense

Garder les bénédictions

Être indulgent

La bataille de Yarmouk

Unis dans l'Islam

Pratiquer la foi

Venir avec sincérité

Sentiment pour les autres

Une réponse honnête

Suivre strictement la vérité

La puissance d'Allah (SWT)

Perception

Comment réussir

Tourner les cœurs

Les dangers de la parole

Honorer les voisins

Toutes les difficultés

Utiliser les choses correctement

Dernière maladie d'Abu Bakkar (RA)

Rester concentré

Nomination du prochain calife – Omar Ibn Khattab (RA)

Demander conseil

Pour le plus grand bien

Craignant le leadership

Obéir dans les bonnes choses

Accepter le destin

Au-delà de la justice

Meilleure conduite

Se préparer à la mort

Envoi en avant, c'est bien

Un dernier conseil

Derniers mots

Un éloge funèbre sincère

Conclusion

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Autres médias de ShaykhPod

Remerciements

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Toutes les louanges vont à Allah, le Très-Haut, Seigneur des mondes, qui nous a donné l'inspiration, l'opportunité et la force de terminer ce volume. Que la paix et la bénédiction soient sur le Saint Prophète Muhammad dont le chemin a été choisi par Allah, le Très-Haut, pour le salut de l'humanité.

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Nous tenons à exprimer notre plus profonde gratitude à toute la famille ShaykhPod, en particulier à notre petite étoile, Yusuf, dont le soutien et les conseils continus ont inspiré le développement de ShaykhPod Books.

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Nous prions pour qu'Allah, l'Exalté, parachève Sa faveur sur nous et accepte chaque lettre de ce livre dans Son auguste cour et lui permette de témoigner en notre faveur au Jour Dernier.

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Louanges à Allah, Exalté, Seigneur des mondes et bénédictions et paix infinies sur le Saint Prophète Muhammad, sur sa Famille bénie et ses Compagnons, qu'Allah soit satisfait d'eux tous.

Notes du compilateur

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Nous avons essayé avec diligence de rendre justice dans ce volume, mais si des lacunes sont constatées, le compilateur en est personnellement et seul responsable.

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Nous acceptons la possibilité de fautes et de lacunes dans le cadre de nos efforts pour mener à bien une tâche aussi difficile. Nous avons peut-être trébuché et commis des erreurs inconsciemment pour lesquelles nous demandons l'indulgence et le pardon de nos lecteurs et l'attention que vous porterez à ce sujet sera appréciée. Nous invitons sincèrement les suggestions constructives qui peuvent être faites à [email protected] .

Introduction

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Le petit livre suivant présente quelques leçons tirées de la vie du Grand Compagnon du Saint Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui), le premier calife bien guidé de l'Islam, Abu Bakkar Siddique, qu'Allah soit satisfait de lui.

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La mise en pratique des leçons évoquées aidera le musulman à acquérir un caractère noble. Selon le hadith trouvé dans Jami At Tirmidhi, numéro 2003, le Saint Prophète Muhammad, que la paix et les bénédictions soient sur lui,  a indiqué que la chose la plus lourde dans la balance du Jour du Jugement sera le caractère noble. C'est l'une des qualités du Saint Prophète Muhammad, que la paix et les bénédictions soient sur lui, , qu'Allah, l'Exalté, a complimenté dans le chapitre 68 Al Qalam, verset 4 du Saint Coran :

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« Et en effet, vous êtes d’une grande moralité. »

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Par conséquent, il est du devoir de tous les musulmans d’acquérir et d’agir selon les enseignements du Saint Coran et les traditions du Saint Prophète Muhammad (paix et bénédictions d’Allah sur lui), afin d’atteindre un caractère noble.

Vie d'Abou Bakkar Siddique (RA)

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La vie à la Mecque avant d'accepter l'Islam

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Un homme d'affaires honnête

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A l'époque préislamique, Abou Bakr (qu'Allah l'agrée) était un commerçant prospère qui effectuait régulièrement des voyages d'affaires à l'étranger. Il avait la réputation d'être juste et généreux dans ses transactions commerciales. Les autres commerçants étaient désireux de faire affaire avec lui car il ne trompait jamais personne. Ceci a été évoqué dans la biographie d'Abou Bakr (qu'Allah l'agrée), page 43, de l'imam Muhammad As Sallaabee.

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Dans un hadith trouvé dans Sunan Ibn Majah, numéro 2146, le Saint Prophète Muhammad (paix et bénédictions d'Allah sur lui) a averti que les commerçants seront élevés comme des gens immoraux au Jour du Jugement, sauf ceux qui craignent Allah, l'Exalté, agissent avec droiture et disent la vérité.

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Ce hadith s’applique à tous ceux qui participent à des transactions commerciales. Il est extrêmement important de craindre Allah, l’Exalté, en accomplissant Ses commandements, en s’abstenant de Ses interdictions et en affrontant le destin avec patience. Cela comprend le fait de traiter les autres avec bienveillance conformément aux enseignements de l’islam. En ce qui concerne les transactions commerciales, le musulman doit être honnête dans son discours en révélant tous les détails de la transaction à tous ceux qui sont impliqués. Un hadith trouvé dans Sahih Bukhari, numéro 2079, prévient que lorsque les musulmans cachent des choses dans les transactions financières, comme des défauts dans leurs produits, cela entraînera une perte de bénédictions.

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Agir de manière juste implique de ne pas chercher à tromper les autres en leur faisant payer des prix excessifs pour des biens. Un musulman doit simplement traiter les autres comme il souhaite être traité, c'est-à-dire avec honnêteté et transparence totale. De la même manière, un musulman ne souhaite pas être maltraité en matière financière, il ne doit pas maltraiter les autres.

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Les hommes d’affaires doivent toujours éviter de mentir, car cela mène à l’immoralité et l’immortalité mène à l’Enfer. En fait, une personne continuera à dire et à agir selon des mensonges jusqu’à ce qu’elle soit considérée comme un grand menteur par Allah, l’Exalté. Ceci a été mis en garde dans un Hadith trouvé dans Jami At Tirmidhi, numéro 1971.

Caractère raffiné

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Abu Bakkar, qu'Allah soit satisfait de lui, était universellement aimé par les Mecquois. Les nobles l'aimaient parce qu'il possédait les caractéristiques qui augmentaient leur honneur parmi les Arabes. Les érudits l'aimaient parce qu'il était une personne très instruite. Les commerçants l'aimaient parce qu'il était un marchand juste et équitable. Les pauvres l'aimaient parce qu'il était toujours généreux envers eux. Ceci a été discuté dans la biographie d'Abu Bakr As Siddeeq de l'imam Muhammad As Sallaabee, page 44.

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La racine de cet aspect de son caractère était la sincérité envers les autres.

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Dans un hadith du Sahih Muslim numéro 196, le Saint Prophète Muhammad, que la paix et les bénédictions soient sur lui,  a recommandé que l'Islam soit une forme de sincérité envers le grand public. Cela implique de vouloir le meilleur pour eux à tout moment et de le montrer par ses paroles et ses actes. Cela implique de conseiller aux autres de faire le bien, de leur interdire le mal, d'être miséricordieux et gentil envers les autres à tout moment. Cela peut être résumé par un seul hadith du Sahih Muslim numéro 170. Il prévient qu'on ne peut être un véritable croyant tant qu'on n'aime pas pour les autres ce que l'on désire pour soi-même.

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La sincérité envers les gens est si importante que selon le hadith trouvé dans le Sahih Bukhari, numéro 57, le Saint Prophète Muhammad, que la paix et les bénédictions soient sur lui,  a placé ce devoir à côté de l'accomplissement de la prière obligatoire et du don de la charité obligatoire. Ce hadith seul permet de comprendre son importance car il a été placé à côté de deux devoirs obligatoires essentiels.

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La sincérité envers les gens consiste à être content lorsqu’ils sont heureux et à être triste lorsqu’ils sont affligés, tant que son attitude ne contredit pas les enseignements de l’Islam. Un niveau élevé de sincérité comprend le fait d’aller jusqu’aux limites extrêmes pour améliorer la vie des autres, même si cela nous met en difficulté. Par exemple, on peut sacrifier l’achat de certaines choses afin de donner la richesse aux nécessiteux. Désirer et s’efforcer de toujours unir les gens autour du bien fait partie de la sincérité envers les autres. Alors que diviser les autres est une caractéristique du Diable. Chapitre 17 Al Isra, verset 53 :

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« ...Satan cherche certainement à semer la discorde parmi eux... »

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Une façon d’unir les gens est de voiler les fautes des autres et de les conseiller en privé contre les péchés. Celui qui agit de cette façon verra ses péchés voilés par Allah, l’Exalté. Cela est confirmé dans un Hadith trouvé dans Jami At Tirmidhi, numéro 1426. Chaque fois que cela est possible, il faut conseiller et enseigner aux autres les aspects de la religion et les aspects importants du monde afin que leur vie mondaine et religieuse s’améliore. Une preuve de sincérité envers les autres est qu’ils les soutiennent en leur absence, par exemple lorsqu’ils les calomnient. Se détourner des autres et ne se soucier que de soi-même n’est pas l’attitude d’un musulman. En fait, c’est ainsi que se comportent la plupart des animaux. Même si l’on ne peut pas changer toute la société, on peut toujours être sincère en aidant ceux qui font partie de sa vie, comme ses proches et ses amis. En termes simples, on doit traiter les autres comme on souhaite que les autres le traitent. Chapitre 28 Al Qasas, verset 77 :

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« ... Et faites le bien comme Dieu vous a fait du bien... »

Intelligence

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Abou Bakkar, qu'Allah l'agrée, ne buvait jamais d'alcool avant l'Islam. Lorsqu'on l'interrogea à ce sujet, il répondit qu'il désirait toujours protéger son honneur et préserver sa virilité et que boire de l'alcool éliminait ces deux choses. Ceci a été discuté dans le Tarikh Al Khulafa de l'Imam Suyuti, pages 7-8.

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Dans un hadith trouvé dans Sunan Ibn Majah numéro 3371, le Saint Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) a averti qu'un musulman ne doit jamais consommer d'alcool car c'est la clé de tous les maux.

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Malheureusement, ce péché majeur a augmenté au fil du temps parmi les musulmans. C'est la clé de tous les maux car il donne lieu à d'autres péchés. Cela est assez évident car un ivrogne perd le contrôle de sa langue et de ses actions physiques. Il suffit de regarder les informations pour constater combien de crimes sont commis à cause de la consommation d'alcool. Même ceux qui boivent modérément ne font que causer des dommages à leur corps, ce que la science a prouvé. Les maladies physiques et mentales associées à l'alcool sont nombreuses et représentent un lourd fardeau pour le Service National de Santé et les contribuables. C'est la clé de tous les maux car il affecte négativement les trois aspects d'une personne, à savoir son corps, son esprit et son âme. Chapitre 5 Al Maidah, verset 90 :

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« Ô vous qui croyez ! Les boissons alcoolisées, les jeux de hasard, les sacrifices sur des autels de pierre et les flèches de divination ne sont que des souillures provenant de l’œuvre du Satan. Évitez-les donc, afin que vous réussissiez. »

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Le fait que la consommation d’alcool soit placée à côté de choses associées au polythéisme dans ce verset souligne à quel point il est important de l’éviter.

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C'est un péché si grave que le Saint Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) a averti dans un Hadith trouvé dans Sunan Ibn Majah, numéro 3376, que celui qui boit régulièrement de l'alcool n'entrera pas au Paradis.

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La diffusion du salut islamique de paix est une clé pour obtenir le Paradis selon un Hadith trouvé dans Sunan Ibn Majah, numéro 68. Pourtant, un Hadith trouvé dans l'Adab Al Mufrad de l'Imam Bukhari, numéro 1017, conseille aux musulmans de ne pas saluer quelqu'un qui boit régulièrement de l'alcool.

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L’alcool est un péché majeur unique en son genre, car il est maudit de dix manières différentes dans un seul hadith trouvé dans Sunan Ibn Majah, numéro 3380. Ces maudits incluent l’alcool lui-même, celui qui le produit, celui pour qui il est produit, celui qui le vend, celui qui l’achète, celui qui le transporte, celui à qui il est apporté, celui qui utilise la richesse obtenue en le vendant, celui qui le boit et celui qui le verse. Celui qui traite avec quelque chose qui a été maudit de cette manière n’obtiendra pas de véritable succès à moins qu’il ne se repente sincèrement.

Éviter les choses vaines

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Abou Bakkar, qu'Allah l'agrée, n'a jamais composé de poésie à l'époque préislamique, ce qui était très répandu chez les Arabes de l'époque. Ceci a été évoqué dans le Tarikh Al Khulafa de l'Imam Suyuti, page 7.

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Abou Bakkar, qu'Allah soit satisfait de lui, détestait les discours vains et s'abstenait donc de composer de la poésie.

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Dans un hadith trouvé dans Jami At Tirmidhi, numéro 2501, le Saint Prophète Muhammad (paix et bénédictions d'Allah sur lui) a déclaré que quiconque se tait est sauvé.

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Cela signifie que celui qui se tait face à des paroles vaines ou mauvaises et ne prononce que de bonnes paroles sera sauvé par Allah, l'Exalté, dans les deux mondes. Il est important de comprendre cela car la principale raison pour laquelle les gens entreront en Enfer est à cause de leurs paroles. Cela a été averti dans un Hadith trouvé dans Jami At Tirmidhi, numéro 2616. En fait, il suffit d'une seule mauvaise parole pour faire plonger une personne en Enfer le Jour du Jugement, ce qui a été confirmé dans un Hadith trouvé dans Jami At Tirmidhi, numéro 2314.

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Les paroles peuvent être de trois types. La première est la mauvaise parole qu'il faut éviter à tout prix. La deuxième est la parole vaine qui ne fait que faire perdre du temps et qui nous fera beaucoup regretter le Jour du Jugement. De plus, la première étape d'une parole coupable est souvent la parole vaine. Il est donc plus prudent d'éviter ce type de parole. La dernière est la bonne parole qu'il faut toujours adopter. Sur la base de ces aspects, les deux tiers de la parole doivent être éliminés de notre vie.

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De plus, celui qui parle trop ne réfléchira que peu à ses actes et à l’au-delà, car cela exige le silence. Cela l’empêchera d’évaluer ses actes, ce qui l’incitera à accomplir davantage de bonnes actions et à se repentir sincèrement de ses péchés. Cette personne sera alors empêchée de changer pour le mieux.

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Enfin, ceux qui parlent trop parlent souvent de choses mondaines et de choses qui sont divertissantes et amusantes. Cela les amènera à adopter une mentalité qui les poussera à ne pas aimer discuter ou écouter des sujets sérieux comme la mort et l'au-delà. Cela les empêchera de se préparer adéquatement pour l'au-delà, ce qui les conduira à un grand regret et à une punition potentielle.

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Tout cela peut être évité si l’on se tait simplement face à des paroles vaines et pécheresses et si l’on ne dit que de bonnes paroles. Par conséquent, celui qui se tait de cette façon sera sauvé des ennuis dans ce monde et du châtiment dans le monde à venir.

Éviter l’imitation aveugle

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Même avant l’avènement de l’islam, Abû Bakr (qu’Allah l’agrée) ne se prosternait jamais devant une idole ni ne l’adorait. Même enfant, il faisait preuve de bon sens lorsqu’on lui disait que les idoles de la Mecque étaient ses dieux. Il demanda un jour aux idoles sans vie de lui fournir de la nourriture et des vêtements. Comme elles ne répondaient pas, il devint évident qu’elles ne pouvaient rien obtenir pour elles-mêmes, et encore moins accorder quelque chose à quelqu’un d’autre. Il lui arriva même de jeter une pierre sur une idole et de constater qu’elle ne pouvait se protéger elle-même, et encore moins protéger quelqu’un d’autre. Ceci a été discuté dans la biographie d’Abû Bakr (qu’Allah l’agrée), pages 45-46, de l’imam Muhammad As Sallaabee.

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Abou Bakkar, qu'Allah soit satisfait de lui, a fait preuve de bon sens et n'a pas suivi aveuglément les gens qui l'entouraient en adorant des idoles sans vie.

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L'imitation aveugle de ses ancêtres est l'une des principales raisons pour lesquelles les gens rejettent la vérité, comme le Jour du Jugement. Une personne doit faire preuve de bon sens et choisir un mode de vie basé sur des preuves et des signes clairs, et ne pas imiter aveuglément les autres comme le bétail. Se comporter de cette manière conduit à la déviation.

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Les musulmans ne doivent pas suivre et adopter les pratiques coutumières des non-musulmans. Plus les musulmans le font, moins ils suivront les enseignements du Saint Coran et les traditions du Saint Prophète Muhammad (sur lui la paix et le salut). Cela est tout à fait évident de nos jours, car de nombreux musulmans ont adopté les pratiques culturelles d’autres nations, ce qui les a éloignés des enseignements de l’islam. Par exemple, il suffit d’observer le mariage musulman moderne pour constater combien de pratiques culturelles non musulmanes ont été adoptées par les musulmans. Le pire est que de nombreux musulmans ne peuvent pas faire la différence entre les pratiques islamiques basées sur le Saint Coran et les traditions du Saint Prophète Muhammad (sur lui la paix et le salut) et les pratiques culturelles des non-musulmans. À cause de cela, les non-musulmans ne peuvent pas non plus faire la différence entre les deux, ce qui a causé de grands problèmes à l’islam. Par exemple, les crimes d’honneur sont une pratique culturelle qui n’a rien à voir avec l’islam, mais à cause de l’ignorance des musulmans et de leur habitude d’adopter des pratiques culturelles non musulmanes, l’islam est blâmé chaque fois qu’un crime d’honneur se produit dans la société. Le Saint Prophète Muhammad (sur lui la paix et le salut) a supprimé les barrières sociales sous forme de castes et de fraternités afin d'unir les gens, mais les musulmans ignorants les ont ressuscitées en adoptant les pratiques culturelles des non-musulmans. En d'autres termes, plus les musulmans adoptent de pratiques culturelles, moins ils agiront conformément au Saint Coran et aux traditions du Saint Prophète Muhammad (sur lui la paix et le salut).

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L’imitation aveugle est même détestée au sein de l’Islam.

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Un hadith trouvé dans Sunan Ibn Majah, numéro 4049, indique l'importance de ne pas imiter aveuglément les autres en acceptant l'Islam, comme sa famille, sans acquérir et mettre en pratique la connaissance islamique afin de dépasser l'imitation aveugle et d'obéir à Allah, l'Exalté, tout en reconnaissant véritablement Sa Seigneurie et sa propre servitude. C'est en fait le but de l'humanité. Chapitre 51 Adh Dhariyat, verset 56 :

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« Et Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent. »

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Comment peut-on vraiment adorer quelqu’un qu’on ne reconnaît même pas ? L’imitation aveugle est acceptable pour les enfants, mais les adultes doivent suivre les traces de leurs prédécesseurs pieux en comprenant vraiment le but de leur création grâce à la connaissance. L’ignorance est la raison même pour laquelle les musulmans qui accomplissent leurs devoirs obligatoires se sentent encore déconnectés d’Allah, l’Exalté. Cette reconnaissance aide le musulman à se comporter comme un véritable serviteur d’Allah, l’Exalté, tout au long de la journée et pas seulement pendant les cinq prières quotidiennes obligatoires. C’est seulement ainsi que les musulmans accompliront le véritable service d’Allah, l’Exalté. Et c’est l’arme qui surmonte toutes les difficultés auxquelles un musulman est confronté au cours de sa vie. S’il ne possède pas cela, il rencontrera des difficultés sans obtenir de récompense. En fait, cela ne mènera qu’à plus de difficultés dans les deux mondes. L’accomplissement des devoirs obligatoires par l’imitation aveugle peut remplir l’obligation, mais cela ne guidera pas en toute sécurité à travers toutes les difficultés afin d’atteindre la proximité d’Allah, l’Exalté, dans les deux mondes. En fait, dans la plupart des cas, l’imitation aveugle mènera finalement à l’abandon de ses devoirs obligatoires. Ce musulman n'accomplira ses devoirs qu'en période de difficulté et s'en détournera en période de facilité ou vice versa.

Adorer les désirs

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Même avant l’avènement de l’islam, Abû Bakr (qu’Allah l’agrée) ne se prosternait jamais devant une idole ni ne l’adorait. Même enfant, il faisait preuve de bon sens lorsqu’on lui disait que les idoles de la Mecque étaient ses dieux. Il demanda un jour aux idoles sans vie de lui fournir de la nourriture et des vêtements. Comme elles ne répondaient pas, il devint évident qu’elles ne pouvaient rien obtenir pour elles-mêmes, et encore moins accorder quelque chose à quelqu’un d’autre. Il lui arriva même de jeter une pierre sur une idole et de constater qu’elle ne pouvait se protéger elle-même, et encore moins protéger quelqu’un d’autre. Ceci a été discuté dans la biographie d’Abû Bakr (qu’Allah l’agrée), pages 45-46, de l’imam Muhammad As Sallaabee.

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En vérité, chaque adorateur de faux dieux n’adore que ses propres désirs. Leurs divinités ne sont que la manifestation physique de leurs désirs qu’ils adorent. Cela est évident, car une personne qui adore une divinité sous la forme d’une idole sait que l’idole sans vie ne peut pas lui ordonner de vivre sa vie d’une certaine manière, donc l’adorateur lui-même décide de la façon dont il imagine que son idole sans vie voudrait qu’il vive. Et ce code de conduite n’est basé que sur ses propres désirs. Par conséquent, l’adoration de ses désirs est la racine de son adoration. Les influents et les riches sont plus noyés dans cette mentalité car ils sont conscients qu’accepter la vérité, c’est-à-dire l’Islam, les obligera à vivre selon un code de conduite spécifique qui les empêchera d’agir selon leurs désirs égarés. Ils conseillent aux autres de les suivre car ils ne veulent pas perdre leur influence et leur autorité. C’est pourquoi l’histoire a montré qu’ils ont été les premiers à rejeter et à s’opposer aux Saints Prophètes, que la paix soit sur eux.

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Abou Bakkar, qu'Allah soit satisfait de lui, a rejeté l'adoration de ses désirs, c'est-à-dire l'adoration des idoles, et s'est plutôt tenu à une norme morale plus élevée.

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Tout d’abord, il est important de comprendre que la principale différence entre un humain et un animal est le fait que les gens vivent selon un code moral plus élevé. Si les gens abandonnaient cela et agissaient simplement selon leurs désirs, il n’y aurait aucune différence entre eux et les animaux. En fait, les gens seraient pires car ils possèdent un niveau de pensée plus élevé, mais choisissent toujours de vivre comme des animaux.

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Deuxièmement, que les gens veuillent l’admettre ou non, dans la réalité, chaque personne est au service de quelque chose ou de quelqu’un. Certains sont au service des autres, comme les dirigeants d’Hollywood, et font tout ce qu’ils leur ordonnent de faire, même si cela défie la pudeur et la honte. D’autres sont au service de leurs proches et amis et font tout ce qu’ils peuvent pour leur plaire. D’autres sont encore pires en étant au service de leurs propres désirs, car c’est l’attitude des animaux qui agissent généralement pour leur propre plaisir. La meilleure et la plus haute forme de servitude est d’être au service d’Allah, l’Exalté. Cela est tout à fait évident si l’on tourne les pages de l’histoire qui montre clairement que ceux qui étaient les serviteurs d’Allah, l’Exalté, comme les Saints Prophètes, que la paix soit sur eux, ont reçu les plus grands honneurs et le plus grand respect dans ce monde et le recevront dans le prochain. Des siècles et des millénaires ont passé, mais leurs noms sont restés dans les mémoires comme les piliers et les phares de l’histoire. En revanche, ceux qui sont devenus les serviteurs des autres, en particulier, ont vu leurs propres désirs finir par être déshonorés dans ce monde, même s’ils ont atteint un certain statut mondain et sont devenus de simples notes de bas de page dans l’histoire. Les médias se souviennent à peine de ceux qui décèdent pendant plus de quelques jours avant de passer à la personne suivante. Au cours de leur vie, ces personnes finissent par devenir tristes, seules, déprimées et même suicidaires, car vendre leur âme et leur décence à leurs maîtres terrestres ne leur a pas procuré le contentement qu’elles recherchaient . Il n’est pas nécessaire d’être un savant pour comprendre cette vérité évidente. Donc, si les gens doivent être des serviteurs, ils doivent être les serviteurs d’Allah, l’Exalté, car l’honneur durable, la grandeur et le véritable succès ne résident que dans cela.

Éviter l'oppression

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Avant l’avènement de l’islam, Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) s’intéressait vivement aux enseignements religieux et discutait souvent avec des érudits religieux de différentes religions. Son intérêt témoignait d’un désir sincère de rechercher la vérité et le but de sa création. Par exemple, il discuta un jour avec Waraqah Ibn Naufal, un expert de la Torah et de la Bible, du concept de prophétie. Waraqah lui dit qu’un Saint Prophète (que la paix soit sur lui) dit ce qui lui est révélé. Il ne commet pas d’oppression, il n’aide pas les autres à commettre l’oppression et il ne tolère pas l’oppression. Cette recherche fut l’une des raisons pour lesquelles il accepta volontiers l’appel du Saint Prophète Muhammad (que la paix et la bénédiction soient sur lui). Ce sujet est abordé dans la biographie d’Abou Bakr As Siddeeq de l’imam Muhammad As Sallaabee, pages 49-50.

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D'une manière générale, tout comme Abou Bakkar, qu'Allah soit satisfait de lui, a adopté les caractéristiques d'un Saint Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, décrites ci-dessus, un musulman devrait également le faire, car l'oppression mène à l'obscurité dans les deux mondes.

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Dans un hadith trouvé dans Sahih Bukhari, numéro 2447, le Saint Prophète Muhammad (paix et bénédictions d'Allah sur lui) a averti que l'oppression deviendrait une obscurité le Jour du Jugement.

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Il est essentiel d’éviter cela, car ceux qui se trouvent plongés dans les ténèbres ont peu de chances de trouver le chemin du Paradis. Seuls ceux qui seront guidés par une lumière pourront y parvenir.

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L’oppression peut prendre plusieurs formes. La première est celle qui consiste à ne pas respecter les commandements d’Allah, l’Exalté, et à s’abstenir de Ses interdictions. Même si cela n’a aucun effet sur le statut infini d’Allah, l’Exalté, cela plongera la personne dans les ténèbres dans les deux mondes. Selon un hadith trouvé dans Sunan Ibn Majah, numéro 4244, chaque fois qu’une personne commet un péché, une tache noire est gravée sur son cœur spirituel. Plus elle pèche, plus son cœur sera englobé par les ténèbres. Cela l’empêchera d’accepter et de suivre la vraie guidance dans ce monde, ce qui finira par conduire à l’obscurité dans le monde suivant. Chapitre 83 Al Mutaffifin, verset 14 :

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« Non ! Au contraire, la tache a recouvert leurs cœurs de ce qu’ils avaient acquis. »

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Le deuxième type d'oppression est celui qui consiste à s'opprimer soi-même en ne respectant pas la confiance que Dieu, le Très-Haut, lui a accordée sous la forme de son corps et des autres bienfaits de ce monde. La plus grande de ces confiances est la foi. Celle-ci doit être protégée et renforcée par l'acquisition et la mise en pratique du savoir islamique.

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Le dernier type d’oppression est celui qui consiste à maltraiter les autres. Allah, le Très-Haut, ne pardonnera pas ces péchés tant que la victime de l’oppresseur ne lui pardonne pas en premier. Les gens ne sont pas si miséricordieux que cela n’arrivera pas. Ensuite, la justice sera établie au Jour du Jugement, où les bonnes actions de l’oppresseur seront attribuées à sa victime et, si nécessaire, les péchés de la victime seront attribués à l’oppresseur. Cela peut conduire l’oppresseur à être jeté en Enfer. Cela a été mis en garde dans un hadith trouvé dans Sahih Muslim, numéro 6579. Il faut donc traiter les autres comme on souhaite être traité par les autres. Un musulman doit éviter toute forme d’oppression s’il désire être guidé dans ce monde et dans l’au-delà.

À la recherche de la vérité

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Avant l’avènement de l’islam, Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) s’intéressait vivement aux enseignements religieux et discutait souvent avec des érudits religieux de différentes religions. Son intérêt témoignait d’un désir sincère de rechercher la vérité et le but de sa création. Par exemple, il discuta un jour avec Waraqah Ibn Naufal, un expert de la Torah et de la Bible, du concept de prophétie. Waraqah lui dit qu’un Saint Prophète (que la paix soit sur lui) dit ce qui lui est révélé. Il ne commet pas d’oppression, il n’aide pas les autres à commettre l’oppression et il ne tolère pas l’oppression. Cette recherche fut l’une des raisons pour lesquelles il accepta volontiers l’appel du Saint Prophète Muhammad (que la paix et la bénédiction soient sur lui). Ce sujet est abordé dans la biographie d’Abou Bakr As Siddeeq de l’imam Muhammad As Sallaabee, pages 49-50.

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Un musulman doit suivre les traces d'Abou Bakkar, qu'Allah l'agrée, en recherchant activement la connaissance et en agissant en conséquence, car elle conduit à la certitude de la foi, tout comme la certitude qu'Abou Bakkar, qu'Allah l'agrée, possédait lorsqu'il accepta volontiers l'Islam à l'appel du Saint Prophète Muhammad (paix et bénédictions d'Allah sur lui).

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Tous les musulmans ont foi en l’islam, mais la force de leur foi varie d’une personne à l’autre. Par exemple, celui qui suit les enseignements de l’islam parce que sa famille le lui a dit n’est pas le même que celui qui y croit sur la base de preuves. Une personne qui a entendu parler de quelque chose n’y croira pas de la même manière que celle qui en a été témoin de ses propres yeux.

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Comme le confirme un hadith trouvé dans le Sunan Ibn Majah, numéro 224, acquérir des connaissances utiles est un devoir pour tout musulman. L'une des raisons en est que c'est le meilleur moyen pour un musulman de renforcer sa foi en l'islam. Il est important de poursuivre cet objectif car plus la certitude de la foi est forte, plus grandes sont les chances de rester sur le bon chemin, en particulier face aux difficultés. De plus, avoir la certitude de la foi a été décrit comme l'une des meilleures choses que l'on puisse posséder dans un hadith trouvé dans le Sunan Ibn Majah, numéro 3849. Cette connaissance doit être obtenue en étudiant le Saint Coran et le Hadith du Saint Prophète Muhammad, que la paix et les bénédictions soient sur lui, , à travers une source fiable.

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Allah, le Très-Haut, n’a pas seulement déclaré une vérité dans le Saint Coran, mais Il en a également fourni la preuve par des exemples. Non seulement des exemples que l’on peut trouver dans les nations passées, mais des exemples que l’on trouve dans la vie même de quelqu’un. Par exemple, dans le Saint Coran, Allah, le Très-Haut, conseille à une personne d’aimer une chose même si elle lui causera des ennuis si elle l’obtient. De même, elle peut détester une chose alors qu’elle recèle pour elle de nombreux bienfaits cachés. Chapitre 2 Al Baqarah, verset 216 :

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« ...Mais il se peut que vous haïssiez une chose et qu’elle soit un bien pour vous ; il se peut que vous aimiez une chose et qu’elle soit un mal pour vous. Et Allah sait, tandis que vous ne savez pas. »

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Il existe de nombreux exemples de cette vérité dans l'histoire, comme le pacte de Houdaiba. Certains musulmans pensaient que ce pacte, conclu avec les non-musulmans de la Mecque, favoriserait totalement ces derniers. Pourtant, l'histoire montre clairement qu'il a favorisé l'islam et les musulmans. Cet événement est évoqué dans les hadiths trouvés dans Sahih Bukhari, numéros 2731 et 2732.

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Si l'on réfléchit à sa propre vie, on trouvera de nombreux exemples de personnes qui ont cru que quelque chose était bon alors qu'en réalité, c'était mauvais pour elles et vice versa. Ces exemples prouvent l'authenticité de ce verset et aident à renforcer la foi.

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Un autre exemple se trouve au chapitre 79 An Naziat, verset 46 :

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« Le Jour où ils le verront (le Jour du Jugement), ce sera comme s’ils n’étaient restés [dans ce monde] qu’un après-midi ou une matinée. »

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Si l’on tourne les pages de l’histoire, on constate clairement que de grands empires sont apparus et ont disparu. Mais lorsqu’ils sont partis, ils ont disparu comme s’ils n’étaient sur Terre que pour un instant. Tous leurs signes, à l’exception de quelques-uns, ont disparu comme s’ils n’avaient jamais été présents sur Terre. De même, lorsqu’on réfléchit à sa propre vie, on se rend compte que, quel que soit son âge et quelle que soit la lenteur de certains jours, sa vie jusqu’à présent s’est écoulée en un éclair. Comprendre la véracité de ce verset renforce la certitude de sa foi et cela l’incite à se préparer pour l’au-delà avant que son temps ne s’épuise.

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Le Saint Coran et les Hadiths du Saint Prophète Muhammad, que la paix et les bénédictions soient sur lui,  sont remplis de tels exemples. Par conséquent, il faut s'efforcer d'apprendre et d'agir selon ces enseignements divins afin d'adopter la certitude de la foi. Celui qui y parvient ne sera ébranlé par aucune difficulté à laquelle il sera confronté et restera ferme sur le chemin qui mène aux portes du Paradis. Chapitre 41 Fussilat, verset 53 :

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« Nous leur montrerons Nos signes dans les horizons et en eux-mêmes jusqu’à ce qu’il leur devienne évident que c’est la vérité... »

Accepter la vérité

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Il est bien connu qu'Abou Bakr, qu'Allah l'agrée, accepta sans hésitation l'appel du Saint Prophète Muhammad, que la paix et les bénédictions soient sur lui,  à l'Islam, alors que tous les autres hommes montrèrent des degrés d'hésitation différents. Ceci a été discuté dans la biographie d'Abou Bakr As Siddeeq de l'imam Muhammad As Sallaabi, page 51, et indiqué dans un hadith trouvé dans Sahih Bukhari, numéro 3661.

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L’une des raisons pour lesquelles il accepta facilement la vérité est qu’il était un homme de vérité. En d’autres termes, avant l’Islam, il recherchait, acceptait et adoptait les caractéristiques de la véracité. Par conséquent, lorsque la vérité de l’Islam lui fut présentée, il l’accepta sans hésitation.

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Les musulmans doivent s’efforcer de l’imiter en adoptant la véracité dans tous les aspects de leur vie.

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Dans un hadith trouvé dans Jami At Tirmidhi, numéro 1971, le Saint Prophète Muhammad, que la paix et les bénédictions soient sur lui,  a parlé de l'importance de la véracité et de l'évitement du mensonge. La première partie conseille que la véracité mène à la droiture qui, à son tour, mène au Paradis. Lorsqu'une personne persiste dans la véracité, elle est enregistrée par Allah, l'Exalté, comme une personne véridique.

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Il est important de noter que la véracité a trois niveaux. Le premier niveau est celui où l'on est sincère et sincère dans ses intentions. Cela signifie que l'on agit uniquement pour Allah, le Très-Haut, et non pour le bien des autres pour des motifs cachés, comme la célébrité. C'est en fait le fondement de l'Islam, car chaque action est jugée selon l'intention de l'individu. Cela est confirmé par un hadith trouvé dans Sahih Bukhari, numéro 1. Le niveau suivant est celui où l'on est sincère dans ses paroles. Cela signifie en réalité qu'on évite tous les types de péchés verbaux, pas seulement les mensonges. Car celui qui se livre à d'autres péchés verbaux ne peut pas être une personne vraiment sincère. Une excellente façon d'y parvenir est d'agir selon un hadith trouvé dans Jami At Tirmidhi, numéro 2317, qui conseille qu'une personne ne peut rendre son Islam excellent qu'en évitant de s'impliquer dans des choses qui ne la concernent pas. La majorité des péchés verbaux surviennent parce qu'un musulman discute de choses qui ne le concernent pas. L'étape finale est la véracité dans les actes. Cela se réalise par l'obéissance sincère à Allah, l'Exalté, en accomplissant Ses commandements, en s'abstenant de Ses interdictions et en étant patient avec le destin selon les traditions du Saint Prophète Muhammad, que la paix et les bénédictions soient sur lui, , sans choisir ni mal interpréter les enseignements de l'Islam qui conviennent à ses désirs. Ils doivent adhérer à la hiérarchie et à l'ordre de priorité établis par Allah, l'Exalté, dans toutes les actions.

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Les conséquences du contraire de ces niveaux de véracité, à savoir le mensonge, selon le principal hadith dont il est question, sont qu'il mène à la désobéissance qui, à son tour, mène au feu de l'Enfer. Si l'on persiste dans cette attitude, on sera considéré par Allah, l'Exalté, comme un grand menteur.

Bonne compagnie

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Il est bien connu qu'Abou Bakr, qu'Allah l'agrée, accepta sans hésitation l'appel du Saint Prophète Muhammad, que la paix et les bénédictions soient sur lui,  à l'Islam, alors que tous les autres hommes montrèrent des degrés d'hésitation différents. Ceci a été discuté dans la biographie d'Abou Bakr As Siddeeq de l'imam Muhammad As Sallaabi, page 51, et indiqué dans un hadith trouvé dans Sahih Bukhari, numéro 3661.

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L’une des raisons pour lesquelles Abou Bakkar, qu’Allah l’agrée, accepta facilement la vérité de l’Islam est qu’il avait déjà un lien d’amitié profond avec le Saint Prophète Muhammad, que la paix et les bénédictions soient sur lui, . C’est pourquoi Abou Bakkar, qu’Allah l’agrée, a été témoin de la vérité de l’Islam en connaissant le caractère irréprochable du Saint Prophète Muhammad, que la paix et les bénédictions soient sur lui, , avant son appel à l’Islam. Bien que les non-musulmans de La Mecque aient observé la même chose, ils ont obstinément rejeté l’Islam.

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Le fait que le Saint Prophète Muhammad (sur lui la paix et le salut) ait passé toute sa vie parmi les non-musulmans de la Mecque était une preuve suffisante de sa déclaration de prophétie. Lorsque le Saint Prophète Muhammad (sur lui la paix et le salut) invita les non-musulmans de la Mecque à embrasser l'Islam, il utilisa ses 40 années parmi eux comme preuve qu'il disait la vérité. Cette preuve était indéniable, même pour les non-musulmans. Cet incident est rapporté dans un hadith trouvé dans Sahih Bukhari, numéro 4553. Seule l'arrogance de certains les empêcha de se soumettre à la vérité. Chapitre 10 Yunus, verset 16 :

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« ...car j’étais déjà demeuré parmi vous toute une vie auparavant. Alors, ne raisonnerez-vous pas ? »

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La profonde amitié entre les deux indique l’importance d’une bonne camaraderie.

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Dans un hadith trouvé dans Sahih Bukhari, numéro 5534, le Saint Prophète Muhammad, que la paix et les bénédictions soient sur lui,  a décrit la différence entre un bon et un mauvais compagnon. Le bon compagnon est comme une personne qui vend du parfum. Son compagnon obtiendra soit du parfum, soit au moins sera affecté par l'odeur agréable. Alors qu'un mauvais compagnon est comme un forgeron, si son compagnon ne brûle pas ses vêtements, il sera certainement affecté par la fumée.

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Les musulmans doivent comprendre que les personnes qu'ils accompagnent auront un effet sur eux, que cet effet soit positif ou négatif, évident ou subtil. Il n'est pas possible d'accompagner quelqu'un sans en être affecté. Un hadith trouvé dans Sunan Abu Dawud, numéro 4833, confirme qu'une personne est sur la religion de son compagnon. Cela signifie qu'une personne adopte les caractéristiques de son compagnon. Il est donc important pour les musulmans d'accompagner toujours les justes car ils les affecteront sans aucun doute de manière positive, c'est-à-dire qu'ils les inciteront à obéir à Allah, l'Exalté, en accomplissant Ses commandements, en s'abstenant de Ses interdictions et en affrontant le destin avec patience. Alors que les mauvais compagnons inciteront soit à désobéir à Allah, l'Exalté, soit à se concentrer sur le monde matériel au lieu de se préparer pour l'au-delà. Cette attitude deviendra un grand regret pour eux au Jour du Jugement, même si les choses pour lesquelles ils s'efforcent sont licites mais au-delà de leurs besoins.

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Enfin, comme une personne finira avec ceux qu'elle aime dans l'au-delà selon le Hadith trouvé dans Sahih Bukhari, numéro 3688, un musulman doit pratiquement montrer son amour pour les justes en les accompagnant dans ce monde. Mais s'ils accompagnent des gens mauvais ou insouciants, cela prouve et indique qu'ils les aiment et leur destination ultime dans l'au-delà. Chapitre 43 Az Zukhruf, verset 67 :

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« Ce jour-là, les amis proches seront ennemis les uns des autres, à l’exception des justes. »

La vie à la Mecque après la conversion à l'Islam

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Guider les autres vers la foi

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Après avoir accepté l'Islam, Abou Bakr (qu'Allah l'agrée) s'est employé à inviter les autres à la vérité. Grâce à ses efforts, de nombreuses personnes ont accepté l'Islam. Ces personnes sont devenues les compagnons éminents et supérieurs du Saint Prophète Muhammad, que la paix et les bénédictions soient sur lui, , qu'Allah l'agrée. Parmi ces personnes figuraient : Az Zubair Ibn Al Awwaam, Uthman Ibn Affan, Talhah Ibn Ubaidullah, Sa'd Ibn Abi Waqqass, Abu Ubaidah Ibn Jarrah, Abdur Rahman ibn Auf, et bien d'autres, qu'Allah l'agrée tous. Ceci a été discuté dans la biographie d'Abou Bakr As Siddeeq de l'imam Muhammad As Sallaabee, page 55.

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L’une des façons dont Abou Bakkar (qu’Allah l’agrée) a accompli cet exploit est de montrer l’exemple. Lorsque les autres ont observé les signes de l’Islam dans son caractère et ses actes, et non seulement dans sa langue, cela les a encouragés à accepter la vérité.

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Il est important pour tous les musulmans, et particulièrement pour les parents, de suivre les conseils qu’ils donnent aux autres. Il est évident, si l’on tourne les pages de l’histoire, que ceux qui ont suivi ce qu’ils prêchaient ont eu un effet bien plus positif sur les autres que ceux qui n’ont pas montré l’exemple. Le meilleur exemple est le Saint Prophète Muhammad (sur lui la paix et le salut), qui non seulement a mis en pratique ce qu’il prêchait, mais a adhéré à ces enseignements plus strictement que quiconque. Ce n’est qu’avec cette attitude que les musulmans, et particulièrement les parents, auront un impact positif sur les autres. Par exemple, si une mère avertit ses enfants de ne pas mentir car c’est un péché, mais qu’elle ment souvent devant eux, il est peu probable que ses enfants suivent ses conseils. Les actions d’une personne auront toujours plus d’impact sur les autres que ses paroles. Il est important de noter que cela ne signifie pas qu’il faut être parfait avant de conseiller les autres. Cela signifie qu’il faut s’efforcer sincèrement d’agir selon ses propres conseils avant de conseiller les autres. Le Saint Coran a clairement indiqué dans le verset suivant qu’Allah, le Très-Haut, déteste ce comportement. En fait, le Saint Prophète Muhammad, que la paix et les bénédictions soient sur lui,  a averti dans un Hadith trouvé dans Sahih Bukhari, numéro 3267, que celui qui a ordonné le bien mais s'en est abstenu lui-même et qui a interdit le mal mais l'a mis en pratique lui-même sera sévèrement puni en Enfer. Chapitre 61 As Saf, verset 3 :

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« Ce qui est très détestable auprès d’Allah, c’est que vous disiez ce que vous ne faites pas. »

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Il est donc essentiel que tous les musulmans s’efforcent d’appliquer eux-mêmes les conseils qu’ils ont donnés, puis de conseiller aux autres de faire de même. Montrer l’exemple est la tradition de tous les saints prophètes, que la paix soit sur eux, et c’est la meilleure façon d’influencer les autres de manière positive.

Un appel public à l’islam

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Français Lorsque les Compagnons du Saint Prophète (sur lui la paix et le salut) furent au nombre de 38, Abou Bakkar Siddiq (sur lui la paix et le salut) exhorta le Saint Prophète Muhammad (sur lui la paix et le salut) à proclamer et à inviter ouvertement les autres. Lorsque cela fut accepté, le Saint Prophète Muhammad (sur lui la paix et le salut) et ses Compagnons entrèrent dans l'espace sacré autour de la Maison d'Allah, l'Exalté, la Kaaba, et Abou Bakkar (sur lui la paix et le salut) se leva et s'adressa à tous ceux qui étaient présents dans et autour de la mosquée tandis que le Saint Prophète Muhammad (sur lui la paix et le salut) restait assis à côté de lui. Il fut le premier homme à appeler ouvertement les gens à accepter Allah, l'Exalté, et Son Saint Prophète Muhammad (sur lui la paix et le salut). Lorsque les non-musulmans de la Mecque entendirent son appel, ils devinrent extrêmement furieux et de violents combats éclatèrent dans la mosquée entre eux et les Compagnons (sur eux la paix et le salut). Abu Bakkar, qu'Allah soit satisfait de lui, fut grièvement blessé. Il fut ramené chez lui où il reprit connaissance et s'enquit de l'état de santé du Saint Prophète Muhammad (paix et bénédictions d'Allah sur lui). Cet incident a été évoqué dans le livre de l'imam Ibn Kathir, La vie du Prophète, volume 1, pages 319-320.

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Dans la vie, un musulman sera toujours confronté à des moments de facilité ou à des moments de difficulté. Personne ne connaît des moments de facilité sans éprouver des difficultés. Mais il faut noter que même si les difficultés sont par définition difficiles à gérer, elles sont en fait un moyen d’obtenir et de démontrer sa véritable grandeur et son servitude envers Allah, l’Exalté. De plus, dans la majorité des cas, les gens apprennent des leçons de vie plus importantes lorsqu’ils sont confrontés à des difficultés qu’à des moments de facilité. Et les gens changent souvent pour le mieux après avoir connu des moments difficiles plutôt que des moments de facilité. Il suffit d’y réfléchir pour comprendre cette vérité. En fait, si l’on étudie le Saint Coran, on se rendra compte que la majorité des événements évoqués impliquent des difficultés. Cela indique que la véritable grandeur ne réside pas dans le fait de toujours connaître des moments de facilité. Elle réside en fait dans le fait de vivre des difficultés tout en restant obéissant à Allah, l’Exalté, en accomplissant Ses commandements, en s’abstenant de Ses interdictions et