Etude D'un Reservoir
Etude D'un Reservoir
Etude D'un Reservoir
Ralis par :
Encadr par
Bensaid Khalid
M.RABHI
Bouftila hamza
ALIOUI Imad
RIAD Adnane
Remerciements :
On souhaite adresser ici nos remerciements toutes les
personnes qui nous ont apport leur soutien et leur aide et qui ont
ainsi contribu llaboration de ce projet.
Merci :
-Mr. Rabhi notre formateur et notre encadrant pour la qualit
de ses conseils et son orientation pour llaboration au cours des
sances.
-Nous remercions de tout notre cur nos parents qui nous ont
soutenus moralement et matriellement et qui ont mis notre
disposition tous les moyens ncessaires pour accomplir nos tudes et
nos projets dans les meilleures conditions
Ddicace :
On ddie ce modeste travail :
*Nos chers parents que dieu les bnisse pour tout leur soutiens,
leurs sacrifices et leurs bienveillances.
*Notre formateur et encadrant Mr. Rabhi.
*Au reste du personnel de LEMSI en particulier le service
Gnie Civil qui a dploy tous ses efforts pour quon puisse passer
notre formation dans les meilleures conditions .
* Enfin tous ceux qui nous ont conseills et orients pendant
notre formation.
Sommaire :
Introduction.........................................................
I. Prsentation du projet..
II. Gnralits sur les rservoirs ....
II.1. Rle dun rservoir .............
II.2. Classification dun rservoir ....
-Par rapport au sol :
-Par leur forme :
-Par les matriaux de construction utiliss :
II.3. Dimensionnement des rservoirs de stockage :
-Calcul de la capacit du rservoir(volume) :
-Pression maximale de service et pression nominale :
II.4. Critres de choix de types de rservoirs:
II.5. Modes de captages :
II.6. Caractristiques principales dun rservoir :
-Type de rservoir :
-Emplacement :
-Volume des rservoirs :
-Hauteur de leau :
-Dimensions en plan :
-Division des rservoirs :
-Charge :
II.7. Exigences techniques satisfaire dans la construction dun rservoir :
-Rsistance
-Etanchit
-Durabilit
II.8. Equipements du rservoir :
-Conduite darrive-Robinet flotteur :
-Conduite de distribution :
-Trop-plein :
- Vidange
Etude de cas ..
Conclusion
Introduction
Le rservoir deau potable constitue un lment essentiel du fonctionnement des systmes
de distribution. Son rle a vari sensiblement au cours des ges. Servant tout dabord de
rserve deau, leur rle primordial fut ensuite de parer un accident survenu dans ladduction.
Les progrs techniques dans la constitution est la pose des conduites, les protections
automatiques mises en place, tendent transformer les accidents en incidents, et le rle des
rservoirs peut tre prsent comme :
Permettant une marche plus uniforme des pompes ;
Apportant une contribution lconomie gnrale du pays.
Le bon fonctionnement de cet ouvrage hydro technique se base principalement sur son
tude dtaille, cette tude doit tenir compte de toutes les conditions qui influent sur l'ouvrage
pendant son exploitation. Laction de leau, constitue, en effet lune des principales causes
dapparition de dsordres structurels.
Cest dans ce cadre que sinscrit notre projet de fin dtude. Il sagit en effet defaire ltude
dun rservoir rectangulaire semi-enterr de capacit totale 30 000m3, destin renforcer
lalimentationen eau potable de la ville de Marrakech.
Le principal rglement sur lequel nous nous sommes bases est le fascicule 74. Ce
fascicule, qui est relatif la construction des ouvrages de stockage des liquides, fixe les
dispositions ncessaires respecter, et les paramtres utiliser lors de la conception du
rservoir. Cependant ce document ntait pas suffisant, dans la mesure o il ne traite pas le
calcul sismique des rservoirs.Dautre part, le rglement marocain du calcul sismique, le RPS,
a t conu surtout pour les btiments, nous avons donc eu recours dautres mthodes de
calcul prsentes par des rglements trangers. Quant au RPS, nous en avons tir les
dispositions sismiques.
Ainsi, travers le prsent rapport, nous allons tout dabord prsenter la technologie des
lments du rservoir. Ensuite, nous allons rechercher la conception adquate, en
commenant par la hauteur deau optimale, qui engendrera le moindre cot. Des
comparaisons ont t ensuite ralises afin daboutir une conception adquate.
Une fois cette conception fige, nous allons effectuer ltude de la structure du rservoir.
Ltude statique a pour but dvaluer les sollicitations dues aux charges statiques, en
loccurrence de la charge de leau et celle du sol. Quant ltude dynamique, elle inclue, en
plus de leffet du sisme sur le rservoir, leffet hydrodynamique de leau sur les parois.
La modlisation laide dun outil informatique savre ainsi indispensable. En effet, nous
avons utilis le logiciel Robot, pour complter lanalyse statique et effectuer lanalyse
dynamique du rservoir.
Aprs avoir analys et compar les rsultats des calculs manuel et informatique, nous
allons effectuer la mme tude sur le logiciel, pour plusieurs hauteurs deau, afin de confirmer
la hauteur deau optimale trouve prcdemment.
I. Prsentation du projet :
Le projet consiste ltude dun rservoir destin au stockage et au renforcement de
lalimentation en eau potable de la ville de Mohamadia . Cest un rservoir circulaire en bton
arm.
habitants
Nbre
d'habitants
concerns
(%)
Besoin
journalier
(L/j)
Temps de renouvellement
deau stocke ( entre 0.5
et 3 jours)
Fc28
(Mpa)
Niveau de la
nappe
phratique
Statique ou/et
parasismique
Forme
267 000
10
100
50
0,9
Matriaux
Bton rservoir fc28=
Acier HA
fe=
Enrobage gnral=
50 Mpa
500 Mpa
3 cm
Charges :
Bton :
2.5 t/m3
Enduit et tancheit
0.05 t/m2
Isolation thermique:
0.02 t/m2
Eau
1 t/m3
Exploitation :
0.1 t/m2
Contrainte de sol :
1.5 bar
Rservoir souterrain
Rservoir semi-enterr :
2- Rservoir surlev :
Lorsqu'il n'y a aucun site ayant une lvation suffisante pouvant assurer des pressions
adquates dans le rseau de distribution partir d'un rservoir souterrain, on utilise parfois un
rservoir lev.
Ce type de rservoir est support par des piliers et s'utilise dans les mmes conditions qu'un
rservoir cylindrique, sauf que la hauteur requise pour assurer une pression adquate est
gnralement leve.
Rservoir surlev :
Types
Utilisations
Paroi plane
Rservoirs
paralllpipdiques
;
Piscines, etc.
Paroi circulaire
Rservoirs
cylindriques ;
Coupoles, votes,
canalisations, etc.
Avantages
Inconvnients
Calcul de dalles
chargement
Coffrage plus simple,
trapzodal
avec
moins cher ;
conditions
Ferraillage quadrill.
dencastrement
variables.
Coffrage
courbe
difficile;
Ferraillage
Calcul de rvolution plus
avec
simple.
espacement
variable ;
Calcul dlicat
des
parois
minces.
Ces types de rservoirs, les deux premiers principalement, prsenteront par rapport au
rservoir sur tour, les avantages suivants :
- Rservoir en bton
Le bton est un terme gnrique qui dsigne un matriau de construction composite
fabriqu partir de granulats (sable, gravillons) agglomrs par un liant (ciment).
Avantages :
-Sable disponible sur place
-Gravier remplaable par des coquillages
-Matriau de longue dure de vie
-Facile d'entretien
-Construction sur place par des entreprises locales
Inconvnients :
-Grosse mise en uvre
-Excavation plus profonde que lors de lutilisation de bche
-Risque de mauvaise tanchit (fissures difficiles rparer)
-Restrictif quant la forme du bassin
-Finitions dlicates
-Ncessit d'une couche impermable pour le recouvrir
- Rservoir en mtal
Avantage:
-Faible cot dinvestissement
Inconvnients :
-Difficile entretenir
-Frais dentretien et de maintenance levs
-Mise en uvre difficile (elle doit tre ralise par un professionnel et ltranger)
-Rservoir en rsine
Les rsines s'appliquent sur des supports (en bton par exemple) et assurent l'tanchit
du bassin. La rsine polyester sur support de fibres de verre prsente de nombreux avantages
en termes de ralisation, solidit, fiabilit mais galement en termes de prix de revient et de
technicit la pose.
Avantages :
-Trs bonne qualit de matriau
-Grande libert pour donner les formes du bassin
S-olidit maximum de la rsine polyester / fibre de verre dans le temps
Inconvnients :
-Cot trs lev de la rsine polyester / fibre de verre (fournitures et temps de ralisation),
-Temprature de pose de la rsine polyester / fibre de verre comprise entre 15 et 25 degrs et
par temps sec
-Mise en uvre difficile (elle doit tre ralise par un professionnel)
-En se basant sur les aspects cits ci-dessus, nous adopterons dans le cadre de ce projet un
rservoir en bton arm.
r : rserve incendie
V :vittesse(m /s)
Priode de dimensionnement :
20 ans pour les rservoirs enterrs
30 40 ans pour les chteaux deau
La dure utile de vie thorique dun rservoir est limite 50 ans, celle des
quipements techniques 20 ans.
Pour un tronon en refoulement, elle est gale la pression maximale dans le cas du rgime
dynamique (dbit nominal ).
Dans une rgion plane, un chteau d'eau, de par sa hauteur, met l'eau sous pression,
rendant souvent superflu d'installer des pompes, moins qu'il s'agisse d'alimenter de
hauts immeubles. Cela convient donc particulirement pour une rgion rurale, o les
rares btiments plus hauts que le chteau d'eau vont ncessiter (au frais de l'entreprise
/immeuble) une pompe. Et o l'impact visuel n'est pas un critre majeur.Le chteau
d'eau
n'est
pas
forcment
plus
que
les
silos
des
fermes.
Ils se trouvent aussi plutt dans des rgions peu peuples, un chteau d'eau trop
volumineux
serait
plus
cher
et
pas
trs
esthtique.
Enterr ou semi-enterr : Semi-enterr cote en principe moins cher (il faut moins
creuser),mais selon l'endroit cela dfigure l'endroit. Tout dpend en fait du type de sol
/
sous-sol
/
roche.
Creuser
dans
de
la
roche
compacte
cote
cher.
- La couche de roche compacte peut tre couverte de terre /amas de pierre bien plus
simple creuser, mais toujours d'une profondeur suffisante pour le rservoir, la
solution du semi-enterr peut don tre la moins cher, car :
- L'eau stock cre une pression : Le terrain environnant vite que le rservoir
explose, avec des murs (fondations = murs de btons moins paisses que pour un un
rservoir non enterr du tout.
- Dans des rgions de collines et montagnes, la pression de l'eau peut tre trs haute,
cela peut coter moins cher d'enterrer le rservoir, l'paisseur des murs devrait tre
trop pais, trop coteux voire impossible raliser.
Le choix se fait en fonction du terrain plat ou pas (chteau), des cots de construction
qui dpendent de la nature du sous-sol, et parfois aussi de l'impact visuel sur le
paysage : pour une commune touristique c'est se tirer une balle dans le pied que de
dfigurer
le
paysage.
Aucune solution n'est adapte partout, c'est du cousu sur mesure, cela se passe
souvent bien, il n'y a que rarement un enjeu financier dterminant.
II-5-Modes de captages :
Avantage : Amnagement peu coteux parce que utilisant moins de matriaux tels
Avantage : Pas de risque dendommager le mur de retenue puisque le lieu de puisage est
loign ; facilit de puisage car au fur et mesure que lon sloigne du mur de retenue, les
tuyaux de puisage se situeront plus haut.
Cas dune source plate. Et dans ce cas, la pente nest pas adquate et
lcoulement est trs faible. Leau monte par une pression cre lintrieur
de la source.
Avantage : Lamnagement est trs facile raliser et ne cote tellement pas cher
car les futs sont gnralement faciles trouver bon prix ; on peut galement utiliser
une buse si elle est disponible.
1-Type de rservoir :
Selon la disposition du terrain et la charge satisfaire.
2-Emplacement :
Il ya intrt, pour la distribution, de prvoir lemplacement du rservoir au centre de
gravit de la consommation assurer.
Dautres considrations interviennent dans ce choix et notamment lemprise du terrain ; les
dimensions en plan, les questions foncires, les conditions topographiques, et possibilit de
raliser des ouvrages annexes et de passages de conduites deau.
3-Volume des rservoirs :
Le volume des rservoirs sur un rseau de distribution est dtermin partir des fonctions
suivantes :
Qm
+ 120 m3
2
Rsistance : Le rservoir doit, dans toutes ses parties, quilibrer les efforts
auxquels il est soumis.
Etanchit : Il doit constituer pour le liquide quil contient un volume clos
sans fuite. Il doit donc tre tanche.
Durabilit :Le rservoir doit durer dans le temps, c'est--dire que le matriau
dont il est constitu, doit conserver ses proprits initiales aprs un contact
prolong avec le liquide quil est destin contenir.
Enfin, le contact avec le bton du parement intrieur du rservoir ne doit pas altrer les
qualits du liquide emmagasin. Le revtement intrieur, sil protge le bton sous-jacent doit
aussi protger le liquide de linfluence du bton.
II-8Equipements du rservoir :
Chacun des compartiments dun rservoir doit tre muni dune conduite dalimentation,
dune conduite de distribution, dune conduite de vidange et enfin, dune conduite de tropplein. Les dispositions spciales qui peuvent tre prises pour constituer la rserve incendie ne
modifient en rien ces principes ; ce ne sont que des amnagements de dtail.
A noter que les traverses des parois des rservoirs par les diverses canalisations
seffectuent laide des gaines tanches.
Figure 2.
Ladduction seffectue soit par sur verse, soit en chute libre, soit en prolongeant la conduite
de faon que son extrmit soit toujours noye. Ladduction peut aussi seffectuer par passage
travers le radier.
Larrive en chute libre provoque une oxygnation de leau, ce qui peut tre favorable pour
des eaux souterraines, ordinairement pauvres en oxygne dissous.
Techniquement, larrive par surverse permet davoir, pour larrive de leau, une altitude
constante dfinie par le niveau suprieur N de la crosse darrive.
En adduction par refoulement, les pompes travaillent ainsi sous hauteur constante et le
dbit est galement constant, puisque Q et H sont lis. Cette disposition est dautant plus
sensible que la hauteur dlvation est faible En adduction gravitaire, le dbit peut aussi rester
constant si la cote de dpart reste fixe.
Larrive en chute libre, par laration quelle produit, peut, pour certaines eaux, dtruire
lquilibre carbonique qui stait tabli au sein du liquide et prcipiter le calcium, do
entartrage. Dans ce cas, larrive noye trouve sa justification. Elle prsente toutefois un
inconvnient : en cas daccident sur la conduite de refoulement, le rservoir se vide par
siphonage. Il peut y tre remdi en disposant un clapet sur larrive au rservoir.
Larrive par surverse peut, galement, seffectuer par un simple tuyau vertical, supprimant
ainsi le coude du sommet. Cest la disposition que lon adopterait dans le cas dun rservoir
important form de plusieurs compartiments juxtaposs ; on a ainsi une arrive dite en pipe.
Leau pntre alors dans une bche darrive centrale de distribution peu profonde et la
rpartition entre les compartiments a lieu soit par dversoir pour les compartiments contigus
la bche, soit par conduite pour les plus loigns.
Certains techniciens prconisent une adduction par le fond du rservoir ; il en rsulte une
petite conomie sur les frais dexploitation dans le cas dune adduction par refoulement, la
hauteur dlvation de la pompe tant fonction du niveau du plan deau dans a cuve. Celle-ci,
par contre, nest plus alimente avec un dbit constant.
La conduite dadduction, son dbouche dans le rservoir, doit pouvoir sobstruer quand
leau atteint, dans la cuve, son niveau maximal : obturation par robinet-flotteur si ladduction
est gravitaire ou dispositif permettant larrt du moteur de la pompe si ladduction se fait par
refoulement tel que (robinet flotteur + Pressostat) ou ligne pilote.
Ces robinets flotteurs doivent tre dun type anti-blier ; les soupapes et leurs parties sont
en bronze ou en mtal inoxydable.
Dans les installations importantes, les robinets-flotteurs normaliss prsentant des
diamtres insuffisants (Dmax=0.3m), il est prvu des vannes motorises lectriques en liaison
avec le niveau de leau dans la cuve.
II-8-2Conduite de distribution :
Figure 3.
Trop plein
Figure 4.
By-pass
II-8-6 Comptage :
A la sortie de la conduite de distribution, un compteur doit tre mnag pour pouvoir
effectuer des relevs priodiques de la consommation totale.
II-8-7 Robinets-vannes :
Dans chaque canalisation (arrive, dpart, vidange) un robinet-vanne doit tre prvu
pour pouvoir effectuer le sectionnement de chacune de ces conduites en cas de besoin.
II-8-8 Tuyauterie :
Pour la protection de la tuyauterie contre la corrosion, celle-ci doit tre galvanise.
II-9-9 Tampon de visite :
Il permet de visiter priodiquement louvrage.
II-9-10 La chambre des vannes :
Rares sont les rservoirs au sol qui ne comportent pas un petit local accol, la chambre des
vannes, dans lequel se feront les pntrations des diverses canalisations- refoulement,
distribution, trop-plein, vidange- dans la cuve (ce qui permet dailleurs de surveiller
ltanchit ce niveau), partir duquel on accdera la cuve elle-mme, tout accs direct
par le dessus, par exemple, tant ainsi limin. On peut y faire des prlvements deau dans de
bonnes conditions sanitaires, y installer un dispositif de comptage ou de chloration.
Le radier, lui-mme, sera constitu par des dalles en bton arm coules de faon telle que
les cts nexcdent gure une dizaine de mtres. Une tanchit sera applique dans les
joints de dalles ainsi constitues. De cette manire, on vitera les fissures dues au retrait du
bton et les petits tassements pourront tre permis sans dommage pour ltanchit.
Ltanchit pourra tre ralise par lutilisation de produits plastiques ne donnant pas de
got leau, et de bandes en caoutchouc incorpores au bton. Il nest pas ncessaire que le
mastic dtanchit rgne sur toute lpaisseur de la dalle. Le fond du joint est constitu
laide dun matriau imputrescible et lastique, le mastic ntant appliqu que sur 0.03 0.04
m de profondeur partir de la surface.
Cette tanchit sera particulirement soigne la jonction avec les murs de pourtours et
au droit des joints de dilatation, quen tout tat de cause on devra mnager, moins dutiliser
le bton prcontraint.
II-9-2 Aration et clairage :
Les rservoirs deau potable doivent tre couverts. La couverture protge leau contre les
variations de la temprature et contre lintroduction de corps trangers. Toutefois, les
rservoirs doivent tre ars. Des lanterneaux sont donc prvus avec des ouvertures protges
par du grillage en cuivre mailles finies pour protger contre les poussires, insectes,
animaux, et en particulier les oiseaux.
Il faut aussi limiter lclairage naturel de lintrieur du rservoir, et viter les entres de
liquides ou solides lintrieur du rservoir.
Sur certains rservoirs importants sont installs des quipements pour le traitement de lair
(filtration, dshumidification) afin dviter lentre de germes et la condensation sur les
parois. Cette mthode est toutefois un peu onreuse en investissement et en cot
dexploitation et doit tre rserve aux grands rservoirs de stockage o les temps de sjour
risquent dtre plus longs.
Que le rservoir soit sollicit par le rseau de distribution et quun volume entrant
et sortant significatif soit assur tous les jours. Ceci nest pas toujours le cas
lorsque plusieurs rservoirs sont raccords sur le mme rseau.
Quil nexiste pas de zone deau morte dans le rservoir.
Pour viter ces zones deau mortes, deux faons sont envisageable.
La premire, qui est peu onreuse et qui donne de bons rsultats, consiste
organiser dans lensemble du rservoir, par des entres convenablement conues,
de fuite susceptible de se produire au travers d'une structure en bton. Il est ds lors conseill
d'agir graduellement lors de la conception de la structure (formulation, calcul, conception et
excution des joints) en fonction de l'tanchit (relative) souhaite.
-Dalles et coupoles
Sur la dalle en bton arm suprieure, on procde la mise en place de :
a. La forme de pente ;
b. Ltanchit ;
c. La protection.
a. La forme de pente :est constitue de :
i. une forme de pente : en bton cellulaire (formul laide de gravettes de
granulomtrie fine), avec une pente de 2%.
ii. Une chape de rglage : en mortier de ciment CPJ 35, dune paisseur
minimale de 0.02cm, dos 350 Kg/m 3, et parfaitement lisse.
NB : un dlai de schage de 8 jours 3 semaines doit tre observ entre le
coulage des formes de pente et la pose de ltanchit.
b. Ltanchit : est compose de :
i. Lcran par vapeur : est un cran de protection contre la migration de la
vapeur deau en provenance des locaux sous jacents vers la couche isolante.
Il doit tre appliqu sur des supports propres et secs. Il est constitu de :
Un enduit dimprgnation froid (EIF) : couche adhsive (en bitume)
froid directement sur la chape de rglage afin de permettre ladhrence
des couches pour ltanchit.
Une couche denduit dapplication chaud (EAC) au bitume oxyd.
Une couche de feutre bitum (type 27S).
ii. Lisolation thermique : est un ouvrage destin rduire les changes
thermiques entre lintrieur et lextrieur du btiment.
Une couche denduit dapplication chaud au btiment.
Des panneaux de lige agglomr ou de polystyrne expans, disposs
et scells sur lEAC ; dune paisseur de 4cm et de masse volumique
comprise entre 95 et 130 Kg/m 3.
ii.
Pour les terrasses inaccessibles, on pose une autoprotection qui est une
protection mince rapporte en usine sur les chapes souples de bitume arm,
par la pose dun feutre en aluminium colle.
Pour les rservoirs, on applique un revtement pais base de mortier liants hydraulique
adjuvant dun hydrofuge de masse ou dune rsine de synthse.
a. Les voiles :
Le revtement comprend trois couches :
i.
ii.
iii.
Le mortier hydrofug est appliqu en deux couches paisses, doses 700 et 600 Kg par
m3 de sable, respectivement, formant ainsi une chape tanche dune paisseur minimale de 30
mm ;applique au dessus dune couche de barbotine de ciment dose 1000 Kg par m3 de
sable et tale la brosse mtallique.
Les mortiers doivent tre bien composs avec des sables propres de granulomtrie
convenable : 0.1 mm 2 mm ou 0.1 3 mm.
Classe A
Classe B
Ouvrage
dont
ltanchit
est
assure
par
la
structure elle-mme
fc28 >= 25Mpa
Ouvrage
dont
ltanchit
est
assure
par
la
structure
est
complte par un
revtement
Ft28 >= 2.1Mpa
dimpermabilisation
C > 350 Kg/m3
(cran
intrieur
Structure BA ou BP adhrent mais ne
avec ventuellement rsistant pas une
fissuration de ce
incorporation
mortiers
dhydrofuge
de dernier :
masse ou de surface. hydrauliques,
hydrofuges, rsines
de synthse non
armes).
Classe C
Classe D
Ouvrage
dont
ltanchit
est
assure
par
un
revtement
dtanchit
(les
structures
nayant
quun
rle
mcanique)
Ouvrage construit
laide
dlments
prfabriqus
(les
dispositions
prcdentes
sont
applicables
y
compris pour le
traitement des joints
de construction).
Exemple :
revtement plastique,
lastoplastique
appliqu lintrieur
de la structure et
supportant de lgres
dformations
et
fissurations
du
support (membranes,
rsines, armes).
Note : Les fuites ne doivent pas dpasser 500cm3 par jour et par mtre carr de paroi
mouille (en dehors des variations de volume lies lvaporation) pour les ouvrages de
classe A et 250 cm3 par jour et par mtre carr pour les autres. Pour les bassins non enterrs,
on considre cette condition remplie si lon ne constate pas de fuite. Une simple tache nest
pas considre comme une fuite.
Tableau 2. Classe des rservoirs selon le fascicule 74
Dans un premier temps, la paroi est conue comme un mur de soutnement. On choisit
cet effet le type mur cantilever , ou en T renvers. Cest la forme classique pour un
mur en bton arm. Il peut tre ralis sur un sol de qualits mcaniques peu leves. En
effet, par rapport un mur-poids de mme hauteur, il engendre des contraintes sur le sol
plus faibles pour une mme largeur de semelle.
Le mur cantilever en bton arm qui, dot dune base largie et encastre la partie
suprieure du sol de fondation, fonctionne en faisant participer laction de soutnement une
partie du poids du remblai. Les murs cantilevers en bton arm sont galement des ouvrages
rigides.
La paroi du rservoir devra rsister au basculement et au glissement provoqu par la
pousse de leau dune part, et celle du sol dautre part. Si ces conditions ne sont pas vrifies,
les parois ne sont plus calcules comme des murs cantilevers, puisquelles seront encastres
sur le radier.
Selon le fascicule 74, lpaisseur minimale de la paroi est de 15 cm pour les ouvrages de
classe A. Elle est de 12 cm pour les ouvrages des classes B et C.
Dans le cas de coffrages glissants, cette valeur est porte 15 cm, et les trous laisss par
les tiges de vrins doivent tre injects.
Il est noter que, les parois adoptes sont dpaisseur variable, cest la solution la plus
conomique.
Jonction des parois :
Les encastrements des parois en angle sont soumis des sollicitations qui tendent ouvrir
les angles (effet de bord). Il convient donc de disposer, dans les angles, des armatures
permettant de reprendre les efforts de traction en diagonale.
Forme du remblai :
Le remblai de notre cas a la forme ci-dessus. Par mesure de scurit, et de peur dun
ventuel prolongement du remblai dans des projets de lavenir, nous avons choisi de faire nos
calculs pour un remblai horizontal. Nous pouvons justifier laspect scuritaire de notre choix
par le fait que a augmente la pousse du calcul.
III.2. Couverture :
La couverture peut tre constitue par un vritable plancher : dalle mince ou paisse,
plancher nervures parallles, nervures orthogonales, plancher corps creux, plancher
champignon, plancher dalle, plancher prfabriqu.
III.2.1.
Poutres-dalles :
Ce sont des dalles particulires qui ne portent que dans une seule direction. Elles sont
constitues dune dalle pleine et de poutres dans un seul sens.
Figure 8. Poutre-dalle
III.2.2.
Cest une dalle qui repose sur quatre appuis, et porte dans les deux directions.
III.2.3.
Plancher dalle :
Ce sont des planchers constitus par des dalles continues sans nervures ni poutres sauf
ventuellement sur leurs rives, le long desquelles des appuis continus peuvent exister. Ces
dalles sont supportes directement par des piliers (appuis ponctuels).
III.2.4.
Plancher champignon :
III.2.5.
Planchers nervurs :
III.2.6.
Plancher-dalle caissonn :
Cest un plancher reposant sur des poteaux et non des poutres, constitu de caissons avec
joints.
III.2.7.
Plancher-caisson :
Il est constitu de deux ou plusieurs systme de poutres avec des espacements faibles
(moins de 1.5m), reposant elle-mme sur des poutres principales ou des voiles.
III.2.8.
Types de plancher
Plancher-dalle
Plancher-dalle caissonn
Poutre-dalle
plancher nervur
Plancher-caisson
Avantages
Coffrage
simple
et
conomique
Absence de retombes
Economie possible de
faux-plafond
isolation acoustique
inertie thermique
Plus lger
Grandes portes
Sans retombes.
Facile calculer et
mettre en uvre
Economique
Longue porte
paisseur rduite
Facile calculer et
mettre en uvre
Peu dformable
Grandes portes,
Plus lger que la dalle
pleine
Plus grandes portes
Prfabrication possible
des nervures.
Grandes portes
Plus lger.
Facile calculer
Facile mettre en
uvre Peu dformable
Grandes portes
Isolation acoustique
Inertie thermique.
Inconvnients
Calculs longs
Excution dlicate du
ferraillage
dformable
pas de prfabrication
possible.
Armatures importantes
au niveau des colonnes
Relativement lourd
Plus couteux
ferraillage dlicat
Difficults de disposer
des trmies prs des
appuis.
Retombe de poutre.
Plus couteux.
Retombes dans 2
directions
Prfabrication difficile.
La couverture peut aussi tre constitue par des votes, cependant, pour notre cas, et vu
que le rservoir est de grandes dimensions, il faut utiliser plusieurs votes, sans omettre la
complexit du coffrage. Cette variante ne peut pas donc tre adopte.
La dalle se calcule comme pour un plancher de btiment. Toutefois, il y a lieu de tenir
compte, pour le calcul, des ractions des rives introduites par les parois verticales :
Soit traction si lappui est simple,
Soit traction et moment de flexion sil y a encastrement.
IV Etude de cas :
V Plans dexcution :
Conclusion