Institut D'étude Des Questions Juives - Leurs Noms... Petite Philosophie Des Patronymes Juifs
Institut D'étude Des Questions Juives - Leurs Noms... Petite Philosophie Des Patronymes Juifs
Institut D'étude Des Questions Juives - Leurs Noms... Petite Philosophie Des Patronymes Juifs
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QUESTIONS JUIVES
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LEURS NOMS ...
Petite Philosophie des Potronymes Juifs
1. - Introduction
2. - Mobilit des patrony mes juifs
S. - Difficult d'un expos rigoureu-
sement mthodique
4. - E n lisant la Bible
5. - Signification de certains noms
hbreux
6 - Les noms de Juifs au l\l oyen
Age
7. - Les tapes de l'Evasion
8. - Cascades et pirouettes
9. - Dans l a beUe nnture
10. - Quelques I)ices du mcanisme
11. - Agilit
12. - Savoi r se retou rner dans J'exis-
tence
13. - Franais 100 %
14. - Noblesse oblige
15. - Conclusion
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PRIX: 5 Fr.
DITIONS NOUVELLES PARIS
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Institut d'Etude des Questions Juives
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LEURS NOMS
Philosophie des Patronymes ....
DITIONS NOUVELLES PARIS
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INTRODUCTION
Il e.J1 vraiment regrettable que soient aussi J'aJ'e s
les pel'sonnes susceptibles de dceler l'activit jui-
ve rien qu' l'inspection des noms qui lem' tombent
il ('haque instant SOllS les yeux. Mesurer ceUe ac-
ti vit dans les instants qu'on passe lire son jour-
1lal, dans ceux o l'on consulle les annonces publi-
citaires, o l'Oll regarde l'affiche d' un f ilm cin-
matographique, o l'Oll parcourt l e progr a.mme
d'uil spectacle Iltlral, ou bien quand on dechiffre.
tOlll au IOllg des boulevards eL des rues, les noms
des propl'itaires de magasins et de boutiques,
c'est se livrer un ll'avai! fructu eux, parce q U'OIt
!I peul apprcier ci: sa valeur exacle l'imporlance de
[' envahissemellt de la France par l es Juifs el l u
prpondrance qu'ils se sont acquise dans noi re
commerce, dWls notre industrie, dWls nos arts,
dans llotI'e litt rature, dalls toute notre vie publi-
que et meme .. , dans les faillites el [es faiis dl ic-
tueux.
Celui qui possede Ull lei discernement I le tarde
/)us acqucrir celle con viction profonde, il tl'e
{l'app pal' celle vidence cl'ianle que le soJ'l de
notre pays, comme celui de quelques auires nations
europennes, s'est discut, il la Socit des Nations,
entre des diplomates qui n'taient aucunement
qualifis pOUl' reprsenter les unes ou les autres!,
et dont [' inll't ne pouvait se porter que sur leul'
pl'Opl'C nation, la communaut juive universelle;
que ioul es nos fil'mes les plus impol'lantes, les plus
wlcielllles, les plus honorablement connues, pas-
saient une une sous le conlrle juif ou, si elles
rsistaient, taient prement con currences, puis
,'emplaces par des entreprises spcifiquement jui-
ves ; que tous les films taient composs, mis en
sceme, l'ous, fourns, prsents par 99 % d'enfants
d' Isra ; que tous les auteurs dramatiques dont les
pices taient admises a la seime et portes aux
nues par ulle critique asservie. que la totalit des
directeurs de thtres, que la majoril des acteurs
appartenaient la c' race lue :. ; que plus de 50 0/0
des magasins et des boutiques, dans nos voies
risiennes les plus passantes et liS mieu::!."
t4es, appartenaient cl eTes Juifs .. que ces dei'ni ers,
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LEURS NOMS ...
enfin, avaient envahi la dentisterie, encombr la
mdecine, monopolis les commel'ces de la four-
l'ure, de la lingerie, des chapeaux, de la couture,
des vtements pour hommes, de la chaussure, de
la maroquinerie, dtenaient le J' ecord des failliles
plus ou moins {l'Oudu/cuses el montraient leur nez
dans toutes les {Jl'andes escroqueries. sans
tion. Impossible de fair e le mainl / i'e mouvement
sans se but er dWls un Hbreu ... Voil oil. nous Cil
tions hier encore, el o nous ell sommes presque
au mme point aujourd' hui.
Mais qui donc se doutait de cela? Qui voyait ce-
la? Qui s'levait contre cela? Une infime minorit
de Franais qui, lorsqu'elle voulait lever la voix.
Ile trouvait devant elle que des indiffrents, des
sceptiques ou des complices, une minorit qui se
faisait moquer d' elle ou insult er, quand elle ne se
faisait pas mettre en prison.
Les temps ont cependant chang. Parmi nos com-
patriotes, tous ceux qui n'ont pas l'entendement d-
finitivement oblitr, tous ceux qui ont bien voulu
prof Uer de la leon fournie par les vnements,
tous ces gens- voient bi en que le Juif a jou un rle
nfaste dans les destines de la France. Mais, de
trs l'ares exceptions prs, ils n'a ni pas pris cons-
cience de l'importance du mal el de la puissance
des moyens mis son service, parce qu'ils ne se
sont pas aperus de l'importance numrique des
Juifs dans notre pays, de la valeur des positions
qu'ils occupent el de la multiplicit de celles-ci,
En d'aulres termes, ils ne savent pas dcouvrir les
Juifs l ou ils sont.. , Pour ce motif, ils perdent
l'occasion, en ne souponnant pas le pril, de ra-
gir contre lui avec la vigueur ncessaIre el au mo-
menl le plus propice.
Parmi les divers moyens permettaitl de dceler
le Juif, celui qui consisle porter son atlention sur
les patronymes, est peul-tre celui dont nous pou-
vons atlendl'e le plus de services immdiats: il est
impossible de faire dfiler lous les suspects devant
soi et de se livrer sur leur personne un examen
morphologique attentif, dtaill et pertinent, Au
reste, un tel examen reslera toujours le lot d'un..
petit nombre de spcialistes entrains, et ne pourra
jamais constituer qu' une preuve terminale, ve-
nant marquer d'un sceau scientifique une convic-
tion taye sur des indices d'une tout autre
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LEURS NOMS ... 5
nati ce. PUl"/lli de lels indices, celui qui fait dco u-
vrir davalltage de pistes, el les plus srieuses, c'est
l e patronyme.
Chaque vnement Ult peu llo/able qui se droill e
sur notre plante est, en effet, toujow's relat, l'Q-
cail l ou imprim quelque pal't . LOI'SqUC les lloms
sont donns, il est l oi sible cl ceux que l eur nat urel
pOlisse vers l a cllI'iosil de r echeJ'cher, cn illspec-
tant les noms, quelle a t la part exacle du .Iuif
dans l'affaire. L, d'aillelll's, commence la di ffi cul-
t : l'apprenti c/wsseUl' ri sqlle de l' cvenir bre-
douille d' ulle expdition ou l' homme expriment
ne manqll e [Joint ,'empliE' SOIl carnier ...
Si tous les Juifs s' appelaient L ~ v Y avec adjol/ c-
lion d' lin numro d' immatriculation, la besogne
s'cn il'DllUerait gralldement simplifie .. aucun ell-
Imill emenl spcial ne serail ncessail'e, el la ques-
liOll ne se poserail mme pas. Malheure usement,
1l0US n'en sommes poillt encore au stade qui a t
f J' unchi en Allemagne, o les Juifs onl t pJ'ius
du droil de s'allribuer un prnom aryen a leur
convenance. pOUl" tre astuinls ri choisir S lll' une
liste dtel'mill e de pI' noms hbl'eux.
I.e problme qui se pose. pOUI' nous (H/Il' es Fran-
ais, esl dOll e le slliuQlzI ,' Un nom de personne
tant donn, l' cconnaitl'e si ce nom est celui d' un
Juif, ou bi en celui d'un vrai naturel du pays, et
ceci, avec le moins de chances (Ju'i l se peul de
commettre une el'l'eur,
Mobilit des Patronymes juifs
Disons-le toul de suite: contI'ail'ement li cc que
pourraient croire les personnes qui Il e sc sont pa,..
li vres uue tud e attenti ve de ceile question, la
difficult qu'on trouve il rsoudre le pl'oblme tel
ql.le nous venons de le pose/', cett e difficllfl ne p/'o-
vient pas tanl du fail que la plupart des Jui fs pos-
sedent des noms C0l1S0nllance l I'ongcl'e. malai-
Ss distinguel' de ceux des nat urels du palis auquel
ce patronyme se l'attache, que du camouflage par
lequel les porleul's de ces noms ont cherch les
fUll'(! passer inaperus .
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LllUR5 NOM!!, ,,
Alors que pour l'Aryen, Ion nom de famille ell
une !iorte de pro priM, une cl10se qua,,; sacre,
laquelle il demeure f Ol'l attach, parce qu'clle fail
partie de l'hritage qu'il lient de ses anctres .. alon
que, cllez l'Arycll , c se fail'e ll/t nom , 011 t: laisseI'
un nom J c'est une lche leve, li laquelle il se
con sacre de toul cur, c'est Wl devoir qu' il accom-
plit j oyeusement, parce qu' il y voit ull e occasion de
s'lever au-dessus de sa sphre. dans le tl'avail et daus
lu dignit .. alon que chez les Aryens, cette fin ho-
llOl'able se trouve encore poursuivie tous les ta-
ges de la socit, parce que le nom J'eprsellt e la fa-
mille qui est la base mme cie la soci t, il en ua
tout aull'cmenl cJwz l e Juif. Ce de l'ni cl' Ile p,'oresse
ni l'amollr, IIi mme le respecl de SOIl nom, Il nc
le porte pas: il le supporte comme LUI fardeau dont
'il est toujours prt, loccasioll aidant, 3C dbal'-
rasser,
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Le Juif. Cil effet, est prompt changer de person-
nalil, car c'est assez souvent pour lui un ncessaire
moyen de dfense. Il y hsite d'aulanl moins que la
conservation du patrolll/me, du nom de ses pJoes,
c'est Ulle chose qui n'eXiste pas dans sa lradition bi-
blique, o. l'on se montre fru de gnalogie, ce l'tu,
malS o la trwlsmission de ll om du (J ere au filR Ile
s'accomplit jamais. Et c'est pOW'quOI , de son nom,
il n' hsite }Jas un instant s'en dbarrasser, lorsqu'il
J' estime gnant, tout comme un vagabond jette Bes
vieilles bardes au dtOUl' d' ull chcmw, le long d'une
IlOi e. Le Juif mue, il fait du mimtisme, il s'adapte
au milieu o il vient s'implanter, la socit dont
il a dcid de vivre et dont il veut pomper les sucs
nourriciel's. Aujourd'hui, ici, sous un ce l'lain Il om;
demain, aillelll's, avec un aull'e nom. l 'elle est la
J'gle. 'C' est 1lI1 pl'ocd contre lequel llOUS .(le som-
mes gul'e en dfense, CUJ' , chez nous, il n',est mis
en pratique que par les voleurs et les escrocs "
contre les agissements de ces derniers, nOLIs savons
qU'Ulle police veille. et nous nous reposons sur elle.
Mais, en ce qui concerne le:r Juifs, qui ne veulent
point s'asservir a la mme morale rigide que nous,
qui donc prend soin de notre dfense ? ... C'est af
(aire de gouvernement, et non point de simple,
JX1rliculier., la besogne. comme noui l'allon, vQir,
tant trop lomplue .t exigeant su quipe. d. 'pl>-
cialiliM.
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LEURS NOMS .. , 7
DiHicult d'ull expos rigoureusemellt mthodique
Faire un expos parfaitemen t ordonn et riaou-
reusement mthodique c'est, dans la question qui
nOUf occupe, chose quasi impossible. I.es exercices
de gymnastique linguistique auxquels se livrent leI
Juifs pour donner mille aspects divers a leurs noms
de famille, ces Jongleries qui jouent [anll sur les
transcriptions et tantt sur les sonorits, Qnt quel-
que chose d'blouissaJll qlli vous fail voir lren/c-
six chandelles l o il n'y ell a qu'une, quelque
chose d'tollrdissaJ1t qui vous communique le ver-
tige, quelque chose cl' hallucinant qui vous laisse
haleiant. Vous suivez le lourbillon d'une vollige
elldiable, VOlLS cherchez comprelldI'e et tout li
coup, vous vous apercevez qw: t01lS ces renverse-
ments, ces retouTlments, ces cartlements. ces
dislo cations, ces l'tablissements de leUres, de syl-
labes et mols vous ont fait auancer en restant
SUI' place: vous avez fait le saut prilleux sur un
mouchoir ...
A.us!i bien, vous ne devez pa.<; perdre de vue que
lCl langue naturelle de ce ]l'est nl ce
franais, ni cel allemand, ni cet espagnol, ni cel
italien, ni cel anglais, ni {' une de ces langues sla-
IJes qu'il emprunte tour tour pOllr se donner lW
patronyme. Sa langue Ilaturelle, mme lorsqu'il ne
la parle pas, c'esl l' hbreu. Or, l es pel/pics onl {Ilfl
leur langlle en {onction de leur mentalit .. la langue
peut lre abandonne, elle peut disparalre, la men-
talit subsiste, C'est donc vers ce qll'on appelle le
gnie , de la {all gtle qu'il faul noll.<; l'c/ourner, Et
le gnie du pal'/er hbl'aqlle, quel est-il? Fo,.t sim-
pliste, et c'est justement l cc qui compli quf' tout.
Une langue prcise, une langue qui dit nettement
ce qu'elle vellt dire, sans rester dans l'ob,';curi f et
sans prter aucune quivoque, celle langue est
forcmenl un instl'umenl qui s'est f org lenlement,
un outil qui, par de,<; rectifications successives el
patientes, s'est de mieux en mieux adapt au tra-
vail qu'il doit accomplir. A de.<; degrs divers, et
chacune avec ,<;011 gnie pl'Opl'C, les lanf/ues euro-
pennes, qui Irouvent leul' origine aryenne com-
mune dans {e sanscl'il, sont des idiomes qui ont
volu lentement et onl aillsi acquis ulle structure
d'une grande' finesse.
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LEURS NOMS ...
Il n'en va pa." de mme pour l'hbreu, qui a tous
les caractres d' un langage ad/iciel, cr pour des
relations marchandes entre peuples divers obligs
des fr quentations suivies, el qui l'assemble un peu,
en cela, au sabir servant de Irail d'union enlre nos
trollpes d' Afrique el les Arabes. L' hbreu est une
langue (/ ' /111 caract re primitif el non volu. lIne
langne oit l'on trouve volontier s dix mols pour dire
la mme chose et lm mme mol pour exprimer d ix
diffrentes. D'ou/re parl, c'est un pal'ler qui
prend base uniquement sur des cons onnes, cntre
lesquelles les voyelles int erposes viennent plntt
comme un remplissage de sonorits mal dfini es
que comme de vraies lellres il prononciation fixe.
C'est dire combien est grande la part de l'interpr-
tation personnelle: chacun peul s cn donner li cur
joie: le double sens, le calembour, l'li-peu-prs,
les fl eurs naturelles de l' expression hbra-
que qui, en cela, s' apparente li l' expression chinoise.
On se ressemble souvent de plu.;; foill ! Enfin, dalls
. on criture, l ' hbreu se lil de droite Cr gauche, au
rebours de ce qui a lieu avec les langues aryennes.
Les caractl'isliques que n OINi venOnS tle rappe-
ler brivement, et dont nous aurons, par la suite,
l' occasion de produire un cerlain nombre d'exem-
ples, ces caraclli.diqlles suffisent ci nous expliquer
celte mobilit ,;, cetle agilit d'esprit pal' quoi se di s-
tingue le Juif. De la lan[fue ou de la mentalit de
celui dont elle est l' idiome naturel, quel est l' eff e/,
quelle est /0 cause? Peu import e ct, .'wn,') doute, fi
a-t-il une int erdpendance. Mais le fail est l,' mme
s'il pratique fille aulre langue, le Juif est crbra-
lemenl dgag des en/raves par lesquelles no,') par-
lers aryens nOli S maintiennenl avec prcision dans
un courant d'ides. Lit o. nOlis avons, pal' la dis-
cipline de la lau{//1 e, la possi bilit /> on la ncessit
de fixer noire attention el d'approfondir, l' esprit clu
Juif a celle de s'vader il tout instan.t, de papillon-
ner, parfois de di vaqucr ct, toujOUI' S, de rester ell
: il est brillanf, mais la rOllon. cie cet clat,
c'e.d qu' il n'aboutit rien cie durable. Tendancfs
inconciliables entre deux psychologies: la .')mile
'el l'aryenne. .
Celte digrssi on. qui apparalIa pel:l-lre lin pell
longue ds l'abord, nous obligerait cl nous excuser
S; JlOUS n'avions le sentiment qu'elle tait ncessaire
d, loin de nous retarder tians l' expos de notre
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LEURS NOMS ... 9
jet, elle vient l' ec/airer sous SOIl vrai j Olll' el nous
dispensera de beaucoup d'expli cations fastidieuses.
Elle nous permet, des prsent, de {ormuler celle
afliI'matioll ras surante: mme quand les noms des
Jilifs sont sophistiqus, transforms, dlol'ms, tr i-
pat ouill s, ces noms restent reconnaissables dans
la plupart des cas, par'ce que cel arrangement c.';l
effectu dans une manicre qui Il e manque point
trahir l eur auieur. Chasse= l e nal1lrel...
Ces remaniements sont rarement si (omplel, .. qu' il
ne subsiste certain inclice susceptible de servir
comme SigllC de ralliement caver,,, les congnres
de leur autcur. Peu Olt prou, percc le boul de
l' oreille! L est le dfaul du systme: DUUI'OllS li as
yeux toul grands,
CHAPITHE 1
LES HtBREUX
En lisant la Bible ...
Encore une fois, nous tenons pO,ur acquis que
voire 0IJ ini on est parfaitement assise conecl'nanl
cc poi nt: tous les LI!VY, tous les COHEN, lous le.s
1-I.o\ YE:' 1. IOlls les BEErt sont d'nuthentiques Juifs.
Car, si nous connai ssons des MAYEn qui ont fa il
p t it ion pOUl' s'appeler dornavant DUPONT, nous
n'avons Jamais eu connaissance, depuis que le
mondc est l11ndc, qu'un D U P O ~ T ai( entrcpris des
dma r ches pOUl' Il'oqucl' son nom contrc cel ui de
MAYEn, L'exprien ce montre que le virage s'ac-
complit toujours dans le mme sens. (1)
POli ssons un peu p lus loin. VOli S ne douiez point
qU'AUIlAHA',[ soH un Hbreu, et vous avez parfaite-
ment rai son, Mais voici veni l' un AnRAvANEL, ac-
com,pagll d'un AnuAMowlTZ el suivi d'un AVIlAl\fES-
co ; leur semiti sme s'estompe dcrri cl'c I CUI' qua lit
de PI'ovcu\: al , de Slave ou de Roumai n: le poi nt
(1) De ce que nous disons Ici, Il faut excepter les Lvy
et les Cohen, reprsentants d'une sorte de n oblesse reli-
gieuse et qui . par l-mme tiennent ~ la conser vation de
leur nom, lequel les place au-dessus du commun des petits
youdLs. Il faut ajouter que nombre de ces derniers. pour se
crer des anctres, se sont empars de ce nom de Lvy, au-
quel li:,; n'avalent aucun droit.
,
~
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10 Ll'JUrtl! NOMS ...
gographJque d'o ils sont en derni er liftu.
c'e,st un peu comme la iuuce qui fait passer le
pOIsson.
Avunons encor e un Voi ci tout e Ull e poi-
gne de Franais qui s appellent: LAn-
nOQUE, GRGOIRE, SAIUlAlJ., MASQUILum, BAYET, FON-
TEYNE, LCLAlR, VILLARS. CHAINE. HnERT, Gnos-
CLAUDE, ou BENOIT, CI JA ILl.E\', HOUEL et
BArtOux. V OLIS vous cl' cz: Ah! voil d es noms
bien franais. Vous n'all ez lout de mme pas pl' -
tendre que ... , Mille regrets, cher nous
allons faire mieux que prtendre. Nous irons m-
me plus loin, en VOliS montrant ([lI C, ds 1248, iJ
Y avait dj dans les murs de Paris, lin .:nif qui
avait trouv le moyen de s'appeler ... DURf\ N, com-
me tout le monde.
- c Al ors, sur la pente o VOLI S tes, on ne pel
plus croire personne, ni ri en?:t . - C Cc se-
rail le COJl1mencement de la sagesse, cher
sieur. Quand on n'accepte rien preuves, on
court moins Je ri sque d'tre abus. Et le grand d-
faut du Franais est d'avoir cl toujours trop
confiant, ce qui l'a perdu. Puissent nos rvlations
vous rendre un peu plus prudent dans vos rela:
Hon s, J'avenir ... Vous ne vous en portere:t. que
mieux, et la France aussi, de sUI' croll Jo .
Prenoas les choses leur commencement, remcl-
tant tout l'heure le soin de donner toutes ex-
plications sur les noms que nous venons de citer.
Ouvrons unc Bible. Nous constat ons aussitt que
c'est un remarquable c Herd Book :t , un livre de
pedigrees, o les gnalogies des principaux per-
sonnages sont fort soigneuscment r('latcs. C' est :e
Bottin du c Tout-Juda :t et du If Toul-Isral :t d' au-
trefoi s : c'est presque celui rlu If Toul-Pari s:t d'au-
jourd'hui :
c Et ]e Seigneu!' dit MOYSE:
S'ensuivent Jes noms des personnages,
vous dpartiront la terre : Prt re, et Jo-
c sU, fils de NUN.
c Et chacun Prince de chacune ligne,
c Desquels les noms s'ensuivent: De la Jigne
c de JUDA, CALEP, fils de IEPHoN.
c De la ligne de SIMON, SAMUEL fils d'AMMIUD.
c De la ligne de BENJA'I1N, ELIDAD llls de CHAS-
LON.
-
-
\
i
LEURS NOMS ... 11
c De ]a ligne des enfants de DAN, Bocel fils de
c IOGLI. ...
c Des enfants de JOSEPH, de ]a ligne de MA..VAS-
C SR, H ANNIEL fils d'EFOD.
c De la li gne d'EpHRAIM, CAMUEJ .. fils de SEPH-
C
c De la 1igne de ZABULON, ELlZAPAAN" nls de
c PRARNACB.
Etc., etc ...
Tout au long des pages de l'Ancjcn Testament,
vous trouvez ainsi plus de 2.000 noms propres, 01"-
Ihographis fort diff remment par chacun des tra-
ducleurs successifs de la Bible. Nous le snvons d-
j : Je passage de ln langue hbraque une langue
a1'yenne laisse ulle certaine latitude au traducteur,
ct nOLIs en avons donn prcdemment la raison.
Les transcripteurs ont trouv l un procd com-
mode pour tripler, quintupler, dcupler le matriel
ncessaire la dnomination des mi11ions de Juifs
qoi peuplent actuellement Je monde, en vit ant que
le mme patronyme, avec exactement la mme 01'-
thographe, soit atll'ibu un trop grnnd nombl'e
d'individus diffrents. De HAROUN ARON, en pas-
sanl par ARHON et AMWN, puis en drivant vers
AnAN, HARAN, AREN, ARtNE, ARONE, Anouxf.. AROUT,
Annoux, etc., on dispose dj d'une jolie gamme de
noms divers et cependant tous relis par un ru
plus ou moins visible il un mme anctre. ;\[ais ce
n'cst qu' un commencement: on peut nationaliser.
ici ou l, en Turquie comme en Allemagne, au Por-
tugal comme en France, ce mme nom-souche ARON
el le faire dcvenir: ARO!\' OEL. AnONJAN". AnONO\'.
AnoNovlcI, ARONOWICZ, ARONSDF.RG, AnoNFRAu,
ARONSON, etc. La Hstc n'est pas close ...
Notre but n'tant pas de donner un dictionnaire,
mais d'apporter des directhes, abandonnons du-
rant un instant les variations et dformati ons qui
peuvent s'tabli, en quantit peu prs illimite
f'n cette pAie plastique qu'est un nom bi-
blique, et donnons quelques exemples de pa1rony-
Cette prtite numrat ion va nous permet-
tre de constater combien sont nombreux chez nous
les noms qui n'attirent pas spcialement l'attention
et qui. cependant, appartiennent des Juifs ou
etes d'origine Juive. 'Bien entendl1, dans
12 LEURS NOMS .. .
la masse de ce qui s' offre il nous, nous sommes
ob1igs de faire un choix limi!, la place n Olis man-
quant pour produire les ccn lnincs d' exemples
qn' exigerait un travail complet.
Voici donc quelques noms tirs de la Bible avec,
cntre leur transcription, soit en fran-
ais, soit en allemand, soit en une autl'e langue:
GOMEH. (Goms), SrnA (Sbe), SAnATl-tA (Sabatier),
HETS (Heitz) , A:\IORRHI (Amaury), HImER (Hbert),
I-lEVIJ ... -\H (HaviJand) , SAnAI (Sarrail ), BARAD (Bara),
BEEnv (Berry), (Ravel), GENEZ (Senet) , 10-
GLI (Jaegl), MARESCHA (Marc hal) , HENOCH (Henoc-
que ) , CAATH (Kotz), HOUH. O UlU (Oury), HAi\IMIEL
(Amiel), BALAC (BaJac howski , \Vallach) , Bmf.: (Bril-
le), EGl.ON (Hglon), ARDER (Arouet) , HANNIEL
(Agne)), (Camoin, Chamouin) , Nont.: (N,O-
he)), JERICHO (Gri c3111t) , CESIL (Cecil , Cezil el. ANIN
(Han in), GETti (Gtschel Goudcbaux) , MERAI.LA
(\U:ral), (Sabot), HAMON, BARAC (Baracbin,
Bara), G.\ULON, EmoN (BlTront), BocHm (Boucry),
InA (Irat), ODOLLAM (Audollent) , VR' (de Vris),
GADAATlf (Gabaroche, Gabin) , (Mannheim) ,
BONN' (Bonny), SALE." (Salles, Sal ), PHAU (Fau),
ARDON (Ardan), NOG (Nocher), SESAN (Czanne),
BEUfONT (Belmont , Beaumont), MELLOTJlI (i' lcl lot),
HOLDAr (Allday, Holden) , MA RAI O[a,' at), (, ERSOM
(Gerson) , OBOIA (Obadia), ISARI (Izart), THOCHEN
(Toch), :'1UNJlI.J C\IUl1i cb, Muni) . :\I AGnON (1[agrou).
GAI. LDI (Galli , Gallo), AHICAM (Hak), BALOAO (Bal-
der), GOSSEM (Gosset ). PHOR (Fa ur) , MIQLOTII
(Mi clos), PITHON, EMANUEL, CE ROYA (Serouya) , 13A-
RUH (Baron, Baroux), S CHAT,LOUM (Chal a m, Chalon),
NAtOTH (Nageotte).
Certes, il existe d'incont establcs Aryens qui s'ap-
pell e!'!t AMAURY, OU BI\IWN. Mais nous pouvons VOLIS
assurer que c hacun des noms que nous ve nons de
citer a t, ou est, port pa l' d' a uthent iques Juifs,
il caracteri stiques lI1 orphol ogiques ne prtant
aucune confusion. Iilutile de dire que quantit
d'autres transcriptions p euvent tre r a ttac hes
leur origine bib1ique ct que, d'mItre pari , les varia-
tions aut our d'un thme centra l j>crmettraient
d'tendre la lisl e l'infini. Mais seul, e mcanisme
cl ."! rop ruli oll nOLIs i ci.
-
LEURS NOMS .. . 13
Signifi cation de certains noms hbreux
AITlons encore un instant le cours de notre ex-
pos, cl livrons-nolis il un e petil e di gression suscep-
tible de nous procure l' 11n instant de r epos.
Dans toutes les langues, ct de noms
absolument intraduisibles cn une autre hmgue, il
existe des noms de personnes q1l i sont issus de noms
communs, venant soit du mtier /lratiqu par un in-
dividu, soi t d'une parti cul arit rappanlc ct qui le
di st ingue de tout autre, soit d'un surnom ou d'un
sobriquet. Ainsi, nous avons des CHARPENTIER. des
MEUNIER, des VALET, des L ECOUVREUR, cl es LEGnAND,
des P ETIT, des LEBLOND, des Limoux, des DunoIs,
des DUMAS, des LARUE, des CHEVAl.IER, d es LAn CHER,
des LEDUC, des LECOMTE, et des COURTAULT, des LE-
des LEDOUX. P oint n'est b esoi n d'y r egarder d e
trs prs pour s'apercevoir que les noms ports par
ces ind ivi dus sont les plus S(II'S indicateurs de la
men tal it ct des occupations d' un peuple. Les pa-
tronymes fran ais parlent par eux-mmes, et il est
inutil e de les comment er .
C hez les Hbrcux, il existe. comme chez nous,
dcs noms intradui si bl es ct d'autres qui sont de
simples noms communs passs au rang d e patr o-
ny mes. En voici que lques-uns, le 1110t hbreu tant
compos cn capi tales, sa transcription en italiques
et sa traducti on en caractres ordinaires: ADER,
Ader, gr and, gnreux. AVAS, Havas, engraissel' .
EDEN, Eden, base, fondement. AMAN, l \mand, bon
arti sa n. DAVA, Davill, je languis. DARAC, Darracq,
j'avance. HOVEH, Hoover, cont emplat eur. HAMAR,
Amar, prolifique. HAMON, richesses. VAU, l'eau,
Crochet. CArL. Cahill, valeur. COL, KoM, phnix.
Canonne, clment. COMET, Comel, Iima-
con. CARASCH. Car mcil e, gr,v.,. COTSEN, Katz 0 11
Corrls, aile. GASCHAR, Cochard, Cachan, Cachin, il
conspirc, il diri ge. TIL, Till, Thill, je pars. GABAR,
(;abal'd, Gnbar oc hc, Gabarrlls, lev. puisstmt. vail-
Jant. NASCHA, Nae hel, Naquel, prter. GANS, Gance,
c ueilli r . MACCAR, lIIaeq/larcl, Machard, connu. MA-
ZAR. Mazas, Mazaroff, Massard, ftsh'c bri llant. MAS,
Masse, tribut. MERl. Mry, Merry, beau ct gras.
)[ARA, Maral , rvolt . LECAC, Lekail, Lecache,
doctri ne. LEV, Loewe. esprit , vaillance. Ml CLOL.
Mie/os, . excell ence. SARA, Sarah, ddain. BAR.
Rm'rI, lHlrolp, C::OHE., Pl jnce, prtl'e. Na-
,
1
-
14 LEURS NOMS ...
varre, flambeau. HER, Herr, veill. HASCHAR,
Achard, amasseur de grands biens. PAZ, J'or le
plus pur. PATAR, Patard, expliquer ,savamment.
PERET, Perret, grains dtacbs (du ccp) . PERES,
Pr ez, l'aigl e. KATZ, CATSIN. Kat=. fin, tCI'me.
ROAHN, Roanne, mn1ice. RAKHEL. Racbel, brebis.
SCHOAN, Johann. Schoen, ri che, homme rie qua-
lit. MASQUIL, Masqllilier, Masqll elier. Ma"keline,
Alashkilleison, prudent, avis. SeRAJ.DM, Chalom.
Chalon, paix. SCHEN, Chatne, Chain, la dent (qui
bri se, qui crase). SHAMDl, Samain, les cieux.
Tout comme les ntres, ces noms parlent d'eux-
mmes, mais il s ne disent ~ s les mmes choses.
L'orgueil, Ia.vanit. la suffi sance, la soif de ri chesses
en constituent ]a principal e proccupation: Noble,
pui ssant, riche, beau parleur, l1ambeau de J'humanit,
grand, gnreux, tout en or ... comme Je brau tor a-
dor ... , voil ce qui proccupe le plus un JuH, voil
qui rsume toute son onomastique, toute sa doctrine
en matire de noms pl'Oprcs. Eclatante confirma-
tion de ce que nous savions dj de son CRl'HCtl:l'C,
en Je jugeant sur les actes: oui. les patronymes qui
lui sont chers sont bi en le refl et' exnct du mornl
d'un peuple.
Le. 1101111 Je Jaifs au Moyen Age ..
Vers l'an 1250, les Juifs tai ent an nombre de 120
Paris. Heureux temps, quand Oi] songe qu' la
veille de la Rvolution, il. t.jeDI 50,000 dans cette
ville qui leur tait interdHe. et qu'il y en avait prs
d'un milUan dans le seul dpartement de la St"ine,
au dbut de 1940 1
A l'poque dont nous parlons, les Juifs taient, en
France, rDartis en communauts sigeant il Par'is,
il Avignon, Tarascon et dans quelques autres villes
encore. Comment s'appelai ent ces Juifs ? La plupart
d'entre eux portaient des noms hbreux ph.!s 011
moins francis s, mais quelques-uns n'avaient pas h-
sit emprunter des noms aryens ou il ajollter III
leur nom celui de la viJIe o ils r sidaient, usant
d'une particule il laquelle ils n'avnient aucun droit,
mais qui a t si bien consacre par 1'usnge que les
descendants actuels de ces Juifs. dont beaucoup
ont achet Je chAteau du pays o ils r.,.idaient , tont
figure de reprsentants de la plus vieille nohlelle
rranaise 1
,
- --=,
LEURS NOMS ...
A cc\t donc de nolUS spcifiques, comme HAQUI N
(dimi lHltif d'Isaac), HAGIN, HELOYN, JoeE ou JOSSE,
QUABIN OU GABIN, JACOB, DAVY, SnfAAN ou SYMIAN,
YSAAC, nous trom' ons des Abraham BOUCHEROT, des
J aCON HURTEVIN, des NESCELOT, des SONNET, des
VEAU, des SIMONET, des VrvANT DANcEunRE, des
EvrES DOUCETTE, des BON-AMI et des BONE-V)E avec
des BONEFOY. des JOCE 'Puis des DUDA DE
BANJONVILLE, des MOSSE DE FOULEHEJ.{. SAMUEL DES
CHAMBRES et autres seigneuries de contrebande. A
vrai dire, si tnu qu'il soit, le 61 qui relic de tel s
noms la langue hbraque Teste visible pour celui
qui a quelque peu tudi la question. Mais le grand
public s'y trompe, et pour notre Juif, c'est 1'essen-
1 icI. CUI' c'est SOli S rhabilc direction de tous ces
MA:fl-IEUS mus en MATHIEU, de ces DONATUS mus
en ])IEUDON, de ces BOl'lro"ETE mus en BONNET, de
ces MORIAU mus en MOREAU, de ces DOUCETE de-
venus DOUCET, que s'est prpare et s'est faite la
grande Hvolution, que la Franc-Maonnerie est
devenue matresse des destines de la France et
que les Juifs y ont trouv leur Terre Promise.
Et tandis qu'Avignon nous donnait des BRANDON,
des RAVEL, des Ap,tGRE, des VIDAL, des DUCAS, des
LATTA RD, des CAVAILLON, Tarascon nous dotait de
MASSI P, de DAVIN, de COMPRAT, de ROSSEL FRIBR,
de CnGUT, d e CA1\CAUSE, de CASSIN et de DURANTET.
Accomplissant un pas de plus sur ]a voie de l'va-
sion, nombre d'entre eux se sont convertis une
religion chrt ienne. Mais bou' sang ne peut mentir:
suivez-les aujourd'hui; ils sont rests ce qu'ils
taient autrefois, les destructeurs de ]a commu-
naut al'yenne. La lutte continue, sourde, mais
tennce.
Voici le mot de ]a fin: nous avons trouv la
presence chez nous, ds 1296, d'uil certain DURAN
et nous avons eu la bonne surprise, dans cette
c: Semaine de Bont :t qui va de BONOll (Bonhomme)
a BONSION (Bomon), et de BONSENIOR BONEHEuRe
(Bonheur), de rencontrer un homme qui avait cu
le courage, sagement tempr d'ailleurs, de son
opinion: BON-JUYF. Ses descendants s'appellent
BONJUS
:.
N. B. - Le nom de l'agence tlgraphique c HA-
VAS :. provient du nom patronymique de son fOll-
16 LEURS NOMS ...
dateur, un Juif hongrois, qui avait un sobriquet
HAVAS. ce qui signifie en hongrois: neigeux, cou-
vert de neige et les enfants hongrois annonaient
son arrive par le cris: Havas, havas! est arrive.
Ayant pu migrer en France, il fonda une agence
qui a pris le nom de son sobriquet devenu son nom
patronyme.
L'historien c russe :t ALDANOV, s'appelle en ra-
lit LANDAU; en arrivant en France, il crivit son
nom: c LANDAOU el Cit un anagramme ALDANOU =
ALDANOV.
Le nom hbreu KATZ o'cst pas un nom d'origine
germanique et ne signifie pas: le Chat. C'est un
Dom biblique d'unc grande importance: Kahan
Cadok = Prtre justicier, crit en abrg K. C.
Le nom hbreu SEGAL est une abrviation de
Seghne Levime = de la tribu de LEVY.
Les noms juifs: HALPER..'l', HALPERT, HALPER,
HALPERlN, sont une corruption c pollack du nom
HEILBRONN.
CHAPITRE II
LES tTAPES DE L'VASION
Soit qu'au fond de luimme, le Juif ne soit pas
trs satIsfait d'tre ce qu'il est, soit qu'il considre
comme une excellente ruse de guerre de dissimuler
sa vraie personnalit, le Juif, ds qu'il trouve l'oc
cas ion propice, s'efforce se dtacher de sn com
mUDaut et se fondre, disparatre dans le milieu
ambiant. Le changement de patronyme est la pre-
mire tape sur le chemin de l'vasion, la seconde
tape tant celle de la conversion, suivie quelque ,
fois - mais cela, c'est le fin du fin - pal .... une
petite opration de chirurgie esthtique, troisime
et uJtime tape, r ectifiant un ne? ou rabaUant des
oreilles mal plantes. Aprs quoi, il ne reste plus
qu' se fabriquer une nouvelle gnalogie, ce qui
n'est pas impossible quand on est dcid y mettre
le prix.
C'est d'autant plus ais que l'Ayren - c'est un
nutre de ses dfauts - ou n'est pas curieux, ou
considre comme offense gratuite de demander des
preuves ... Dieu sait, cependant, tout ce qu'il nous a
fallu entendre depuis quelques annes! Alors mme,
,
LEURS NOMS ... 17
et surtout, qu'on nc le lui demandait pas, le moindre
Juif se croyait obli g de vous dclarer qu' il tait fils
de paysans, vous parlait avec attendri ssement de
]a ferme paternelle ct de son cousin, qui tait mar-
guilli r de la paroisse ; tel aulre, qui arri vait de
J'tranger. se prtendait apparent aux plus vieilles
familJ es frana ises cl, lui-mme. expatri la suite
de ]a Rvocat ion de l'Edit de Nan tes. C'est avec des
sornettes de ce calibre CJuc nombre d'entre eux
arrivaient tromper la vi gil ance de gens qui au-
raient d se mi eux lenir sur leurs gardes. A vrai
dire, cc n' est pas d' auj ourd'hui que le Franais est
victime de sa jobarderi e: n' avai t-il pas accueilli
bien genti ment, la vcill e de la Rvolution t ous ccs
aventuricrs juifs de grande envergure qu' taient le
faux Comte de SAI NT-GERlIAI N (l ' homme qui se
prtendai t i mmort el), le fameux C ASA..'I' OVA (ce Don
Juan de bas tage), l'artifi cieux MESMER (avec son
baquet gur isseur) et le thaumat urge CAGLI OSTHO
qui s'tait lanc dans l'ex istence en escroquant un
de ses congnres, orfvre du nom de MARANO .
Un auteur isralit e de langue aJiemande, GUlt -
PLOWICZ, quj s'est montr infiniment plus avis
dans son volume SUI' c La LuUe des Races , que Il e
l'a t chcz nous, sur le mme sujet, cet autre ]s-
l'alite qui signait J ean FfNOT, (!tat d e J' Acadmie
ct avait pOUl' vrai nom F I NKEI.IIAUS (Dcr e t du 11
avril 1917) ; G UMP LOWI CZ a rait cctt c rema rquc;
c L'hi stoirc s'occupe beaucoup des gucl'l' cs et fort
pCll de ces lments qui sc mcuvent dans l' immo-
bilit ct le s ilence .. . ' Di sant cela, il Il C pensait pas
seulement ses congnres, mais galement aux
Phni ciens. JI aj out ait: c Les Phn iciens ont di s-
paru opportunment: Ils se sont vanouis dall s les
peuples au milieu desquels ils habitaient. Peuple
de boutiqui ers, ceux-ci n'avairnt aucun sentiment
nati onal ct trouvai ent une douce patri e p31'l out Oll
ils pouvai ent trait er de bonnes affa ires et mcner
une vi c agrcabl e. Dous d' un sens cosllI opolit e
exact, il s n' esti mrent pas que leul' civili sati on
c nationale :t valait la baine c l l' hostil it uni ver-
selles. De la sorte, il s remplirent plus fidlement et
plus exactement les intenli ons du processus naturel
hist orique que s' ils avai ent sauvegard, avec une
t nacit inopportune et anti naturell e, pendant de
longs si cles, Jeur nationalit Jaquell e il s sUI' vi-
vai ent. Ils abandonnel'enl celte politi qlle nationale
18 LEUR. NOMS .. .
mal comprise au peuple qui s' tait appI'Opl'il leur
politique commerciale: les Juifs.)-
Certes, pris dans leur ensemble ct sur toule la
surface du globe, les Juifs sont demeurs une, com
llHmaute cobrente, unie fortement par ses Hens
nati onaux et reli gieux. C'est ce que leur reprochent
le plus durement ln plupart des auteurs qui font de
J'antismiti sme. Cependant, <{usuel on place la ques-
tion sur son vritable tcrr:lll1, qui est celui de la
dfense raciale, il est impossible de r ester entire-
ment d'accord avec ces auteurs cl l'on se flicite,
au contraire, e ce que les Juifs sc soient dans tous
les temps et en lous endroits de la terre. si gen-
ralement et si fermement attachs il conserver leur
particularisme: car, si ce dernier nOLIS a fait poli-
tiquement chanceler, s'il a failli nous anantir, j(
n'y a point entirement russi; par l-mme, ce
particularisme nous a sauvs, nous permettant, ds
l'instant o nous nous sommes r esaisis, de frapper
juste, parce que nous savons qui et o frapper,
puis, la victoire obtenue, de redevenir exactement
nous-mmes, c'est--dire un peuple en bonne sant
ct sans squelles de ces lments infiltrs qui nous
avaient caus tant de dommages. Autrement dit,
nous aurons fait une maladie paroxystique, dont
nous serons sortis guris. dfin itivement guris, au
li eu de ne.us traner pour une dure iUimite dans
ulle maladie chronique.
1[ n'en l'este pas moi ns quc, comme troupe en
marche, l'arme judaque a ses claireurs, ses tra-
nards ct ses dsert eurs. Ses claireul's, ce sont ceux
qui sc dtachent de la musse, au besoin se camou-
flent , pui s sc faument, agissent sournoisement et,
finulement, ouvrcnt les port es l'ensemble de leurs
congnres. A l' oppos, les dserteurs sonl ceux qui
font ce CIuC GUlfI"LO"'TCZ fi:1ici lc les P'hnjcjens
d'avoir f aiL: une fois qu'ils onl bien dguis leur
personnalit e, ils disparalssen t dfi nitivement d ~ n s
Jes famill es aryennes ... Dfinitivement? Non. car,
camille l'a si justement exprim Edmond PICAnn :
On ne s'vade pas de su ra cc ~ Inflexiblement, les
lois de l' hrdi t mointiennent de purs Juifs parmi
les fruits de ces unions mixtes. Nous avons le de-
vaiT de nous deCendrc et d'tre vIgilants.
01', si l'on s'en souvient. M. Lon BLUlIf, lorsqu'il
tait mini stre, avait vivement press ses congneres
il modifier leul's patronymes cl il les franciser.
-_. -----
1
LEURS NOMS ... 19
1;3eaucoup d'entre eux ont profit cie la permission.
Aujourd'hui encore, nOliS pouvons Ure tous les
jours dans Je Journal Officiel :. , des requlcs
adresses au Tribunal par des Juifs qui demandent
cbanger de nom, et Us Sf'ront d'uutant plus nom-
breux ]e faire que IcUl' situation sera plus mena-
ce dans notre pays: BLUlIf vcut tre BLI'l. LEVY
veut LI'c LESVILLE. J...Vy-SOJ .AL veul tre CtlIHS-
TIAN .. , Le lenr accordera-t-on? Tout est malheu-
reusement possible. Raison de plus pour nous
instruire de ces questions.
Cascades et pirouettes
Les exemples que nous avons donns jusqu' fi
prsent ne reprsentent gure plus qu'une entre de
cirque, de simpl es clowneries. Dgageons la piste,
pOUl' raire place il des numros plus corss: travail
en pl'ofondC'ul', imilation, ventriloquie, homme
protee ...
Nous ovons dit que les sonorils de la langue
hbra'ique n' taient fixes que d'une manire un
peu lche, et l aissai ent la place, chacune, un
certain nombre d'interprtati ons. Voici, par
exemple, un brave Hbreu que son priple Inwcrs
le monde amne un beau jour sur territoire alle-
mand. Cet homme s'appelle H.o\NOCIi. En un tourne-
main, l e voici germanis: il lui suIlt de prendre le
nom de l a viUe d'HANAU. Mais, ses affaires tourDant
mal, il prend le Irain et dbarque Paris. Du coup,
il accommode son nom il la francaise, et le voilit
HASOl'. Quand il a bien pris l'air du pays, il se dit
qu'aprs tout, la sonorit de son pat l'onylUc le rend
encore fI' op aisment reprable j il {aul rompre la
chaine. Pas diffi cile: on coupe Je mot en deux
trooons. qu'on r ecolle au moyen d'une JeUre inter-
pose; de HANOl', on . passe il HANSOT. Ce nom-l.
au moins, sonne bien franais. Tout le monde s'y
trompe, sauf ceux qui, souponneux, se demandent
pourquoi cette ol'lograpbc diffre essentiellement
de- celJ e qui est habituelle aux Franais de France,
qui rpondent li la mme appellulion : ANCEA1.
1
X.
ME"SAHElf, nous l'a,'ons vu. s'assimile la ville de
Mannheim, dont J'habitant est Mais de
tels rapprochements n'ont pas toujours t pos
Aibl es. AJors, 8 U petit bon beur, Je plus l'iou,ent, tOllS
,
1
1
20 LEURS NOMS .. .
les noms de villes, puis de villages aUemands ont
t rqui siti onns: Francfort, Mayence,
Landau, Ratisbonne, lleilbronn, Fribourg, Cassel,
Breslau, etc. sont devenues les heureuses marraines
d'individus qui les en ont r compenses cn prome-
nant leur nom traver s le monde. Et sont venus
s'y joindre ceux qui se sont dclar s c habit ants
de ces cits, par adjonction de la terminai son el'
HEILBRONNER) . HEILBRONN = HALPERN,
HALPERT, HALPEnINE ; L'histori en russe :. ALDANOV
n' est qu'anagramme de
Mais le Juif est t ouj ours en mouvement. Le LAN-
DAU qui a fil ve rs la Polo
t1
ne est devenu LAN-
DOWSKI. Celui qui est all se au ciel bleu
de J' Itali e est devenu LANDf, tandi s que celui qui
prfrait les mont agnes de la Suisse devenait LAN-
DOLT... Ouvrez le BoUin .. de Paris la liste
alphabtique ; vous n'y trouver ez pas moins d' ulle
vingtaine de variations de LAND LANDossE et de
L\NDBERT LANDCHEVSKY.
Les FRANCFORT (FRANKFURT, en allemand) ont cu
le champ encore plus large et n' ont poi nt manqu
en profi ter. Comme les HANAU, iis ont coup, en
grand nombre, leur patronyme en deux tronons;
mais ils n'ont gard que le prcmieJ' : FRANK, et ont
jet le second aux orti es. Ainsi, ils n' taient plus
Juifs, ils taient des Francs. Comme je vous le dis ...
Et il Y a cu les FRANKEL, les FRANIU, les FflANK,
les FRANQUES ; puis sont ' ' co us les FnANsMAN, de
bons FRA."Ijss., d'excellents FRANCES, des F RAt.'JC,
des FRAt. 'JCE (que11e averse 'l, des FRANCILLON, des
FnANcEsc J-II ayant fail leur de noces en
Italie, et des FRA..'I'KENBERG, et des FRANlNSTEIN ...
Nous en oubli ons autant que nous en cit ons.
Les BnuNs wIcK n'avaient gure qu'une ressource:
garder le premi er tronon: BRUN, et oubli er l'an-
tre sur un banc. Quelques-uns n' y onl point man-
qu. N'tant propri taires que d' une seule sy]Jabe,
les WORMS n'ont pu procder que par additi on :
l'un d'eux est devenu Monsieur ' Vorms DE ROMILLY,
gros comme Je bras ... Les BERLIN cl les BERLINER
n'ont gure pu que r ester ce qu'ils taient; certains,
se sont chapps par la tangenle : BEni., discret
trait d'uni on avec un autre nom smit e: BERYL,
venu direc'Iement de 1a Bible. Familles qui se r e-
trouvent.
Les n Ollis de villcs all cmnndcs ne son l poi nt les
-
LEURS NOMS ... 21
il a."loir t mobiliss: Li sbonne, Carcassonne.
1\'larseill c, Montpellier, Lyon, Caen, et bien d'aut res
(,ils encore, en tous pays, ont cu cct honneur. Lil
encore, j] est frquent de retrouver Je lien hbra-
que: CAEN D'cst aut re qu'une des nombreuses
t ranscri pti ons du CAIN, CAHEN, COHEN, COHAN, Co-
lfAT, COHU. CAHK, KAHN, COHN, KOI, KUHN, K HEN ...
dont la srie est sans limites connues, et les BER-
ne sont rien d'autre que des I3EHXHEIlI.
Quant LYON, c'est le LI ON de Juda, le
LOEWE all cmand, qui jouxte le LOED ct r ejoint les
Lvy par les LOEWY, :" moins qu'il ne se tour ne
vcrs les LON, lesquels peuvent faire un tte--queue
en devenant NOEL. Si vous tes sujet au vert ige,
mieux vaul peut-tre nOliS alTter.
Dans la belle Nature ...
Le sol et les cieux, la mer el la montagne, la ri-
vire rt l e , 'all on, l n riant e natnre, ses fl eur s, ses
roses (symboliques pou r I sr al), scs l y's, s('s mul -
tiples coulcurs, l ou t a l mis il contribution pour
fOl 'mer de nouveaux noms. 1\1ais, pour r ester dans
}'esprit bibli que, on n'a point ma nque de leur osso-
cipr quel ques-uns de ces biens matriels dont un
bon .Juif est t oujour s avide. Ainsi est ne la sr ie
b ien connuc qui va de ..
et de BJ.U:\:'I<FELD il ROTTENSTEI , ' , puis de D I AMANT-
DERGER GOLD7.HEn. Les ZAFIROPOUI.OS, les RODC-
CHANACHI, les :'\IOXTEFIORE sont de la mme ;
et aussi les Gor, DIX, les ROSE:\'. les ROSE, les ' VEISS,
les BRAUN, les SCl-IW.'\RTZ, ces Irois d er nier s par
emprunt d'authenti ques Arye ns.
Ainsi qu'il se doit , chacun de ces noms se p r l e
h engendrer son contingent de vocables nouvea ux :
vien t de J' nllcmanil BJ .. AU (qui vcul dire bleu),
bi en pl ut t que de BLOCH; \VEISS nous fi donn
VAI SSE ct fi fOUl' ni 'VISE aux Amricains (ce mot
se prononce Va=e, ct signifie : ; comme on
le voit, l'espri t de 13 Bible. (cl le phnix, r enait
toujours de ses cendres) ; les HmM (ce 111 0t veut
dire: Chez soi) et les J-JEIMEH (c'('st-n. -dire : Habi-
tant s) ne sont, sachc7.-Je bien que des HABt , H AYYDI,
HAYEM quelconques, dont quelques-uns, en France,
ont depuis longtemps chang de peau en
vant phontiquement leur nom sous la forme AYMs.
Antlii:5 . conduisant vers AY:\lIl: et Certai ns
1
1
1
1
22 LEURS NOMS ...
sont restes cc qu'Hs Laient, ma is en ont masqu la
saveur en y aj outant une parLicule : ainsi: HEry DE
BALSAC. La sauce fait. manger le pl at. ..
Quelques pices du mcanisme
Il faut souyent fort p ell de chose pour changer
J' allure d'un vocable: une simple leUre ajonl e ou
supprime au commencement ou la fin du 1110t, in-
terpose entre deux syllabes, suhstitue - une autre,
et la sonorit du nom s'en trouve trouble au point
rie r endre celui_ci tout autre et, quelquefois mme,
mconnaissabl e. En voulez-vous des exempl es?
Voici pour l'adj onction: BEnn se transforme en
BERRY, BERG, en BERGE, en MAYO (ba s e d e d-
part vers BAUM en L EVI en LEVI';:,
une des maitresses de feu STAVI ST{Y, ayant le plus
simplement du monde, pris le nom de ]a Puce]]e
d'Orlans. ell e n'y avait ajout qu'une seule lettre.
lm Y qui , lui seul , masquait le larcin: Jeanne
cl' ARCY.
Et voici pour l'interpellati on: AnON se
rorme en A nTON, BADER en B ADIER, MADER en
nYER, WORMS en VORMES ou VOrUifESE, REGNER cn
R GNIER, et ainsi de suite. Ra ppelons. pour
moire, le cas dj cite de : HANOCII HANAU, puis il
lfANOT, ct enfin H Ai\ SOT.
La substituti on donne galement d'excellenls r-
sltals : BEnn se transforme e n BERT, KAnTOUN en
CARTOUX et CATROUX, C Ou.ING en COLLINE ct
U N, BAROUN (qui est la transcripti on franaise du
holl andais BAROEN, drivant lui-mme de BAIlUK ou
BARUCH, lequel se 01"ononce B ARouK) en BAnoux.
BAVER en BA':T, MARCHAK en M ARCHAL, MARSHAL,
MARSAL, et c.
La suppress ion donne auss i ses rsultats: ainsi
MUNTCH mne MUNCH, et R UOLTZ Il RUOl., qui
vt un pe Lit ail' auvergnat,
Les mmes opr ations peuvent se poursuivre avec
des groupes de lettres, des prfixes, des suffixes,
des diminutifs; Je principe demeure et fournit de
nouvelles combinaisons: MAGNUS se mue en MA-
GNET, BEROKI devi ent B ROT, GOtmEVtTCR est chan-
g en GOURET, MAZUEL se t rans'fOJ'me en MAzn et
en MAZELINE, 'VrLLARD se dissimu1e derrire VIL_
LARS, G ODCHAUX passe pa r G OOCHOT pour deveniJ'
LEURS NOMS ... 23
GAUDUCHo'r ou GODCHOUX, MAYER aime mieux tre
MAYOUX, SARRAsAn opte pour SARRASIN, SA1IHAtAS
pour SAHl\AIL, BARACJlJAM pour BAnnACIHN. GERA
pou r GRtN, BEI,HOM pour HBl.HOMME, CEFANYA
pOlU' STPHANE, NODn pour NOBLE, HQEM pou"
GARAZ pour GARAT, GHF.::\ OU GUENOUN
pour Glt:-HE ou GNIAT, SOllEB pOlIl' SOMlIl, AJA
pour AJA M, GABAON pOUl' GABIN, SALf.P II cl SALEM
pOlir SAL et SALLES, HAEMA pour RElU!, CILO pour
GILLOT, BERl pour BRJAU ou Br:nRJAU, PUEGlEL
POU'" FEIGEL ct FGE, ct ainsi de suile. Nous cn
pau nions constituer un gros lexique. Et c'est ains i
quc nous avons des BELJ_\NT, des DAYOT, des BIE;\,-
VENUE, des I3NAZF.T et des BEI4AZET, des BAU !r.rA rux,
des TRUC (ASTRUC) et des des BtDARRI-
DI!S, des BONJUS (quivalent dc BONJUIP), des AOOT,
des ARGEl'i T el des AGI N, HAQUfN, HAQUI NET, H AQUI -
l\'"OT dont nous pouvons dj retrouver les anct r es,
sur notre sol, au treizime ou au qUAtorzime si-
cles. Et c'est comme cela que qui ne
s'en doutait gure, avait le Juif VIVANT DONON
comme Directeur des Beaux-Arts.
De nos jours, nous aVOns des GRAIN qui ne sont
que des GRUNBERGER, des CHAILLEY et des SCHAYE
descendants de CHAIM, ceux-ci nous ayant Russi
onn des CHAI N, des CHEYNE, des Cm1NE et des CUAI-
NE, qui cousinent nyec des SCHOEN, nncions CUOHEN
venus des Looping ...
Agilit
On Il e peut pas reprocber aux Juifs d'tre des
endormis. Toujours prt s saisir l'occas ion ds
qu'clIc s'offre, ils font souvent montre d'une
grande agilit d'es prit, surtout lorsqu'il s'agit de
mettre l'abri leur prcieuse carcasse. Ces jeux
de mots qui sont naturels leur langue hbraque, '
ib ne manquent point y recour ir pour masquer
leur identit vritable. Les l'cussites ne sont pas
toutes gales. Quand un individu a altcint, pal' une
suit e de transformations de son nom. l e stade
SCHOEN (qui signifie: Beau, en allemand), il a pr-
par ]a voie s'cvader soit pal' conservation ap-
proximative de l'assonnance, en sc dnommant
CHAINE, soil par traduction, en se dclarant BEAU.
Ce qui demeure tonnant, c'est la manire habile,
machiavlique, dont ces gens savent utiliser toutes
LEURS NOMS ...
ressources de la linguistique pour atteindre Ieun
tins. Mais, comme nOllS l'avons dj dit ct le rp-
terons dans nos conclusions, il s savent toujours s'ar-
ranger pour que ne soit pas rompu le Hen qui
raUache le nouveau patronyme au nom ancestral,
au nom purement hbreu.
En voi ci un tout rcent exempl e. Durant cette
guerre, au dpt d'un r gi ment d'infant erie, tait
un caporal juif s'appelant ASSA. Il Cul, un jour,
nomme sous-lieutenant; partir de ce moment, il
ne fut plus connu que sous le n OIll de DASSAS. Re-
mercions-le de ne l' avoir pas crit d'As SAS; mais,
nous n'avons qu' att endre, cela viendra.
Les MAY (abrviation de MAYER) ont pullul; il
faut bien, tout de mme, qu'ils puissent se distin-
guer les uns des autres. Les MAYEn ont barr
nombre d'avenues, avec leurs MAYEN, MAYET,
MAYEUX, MAYEUlt, MAYOR, :\IAYAR (orthogr aphi :\t"IJ..-
LARD), sans compter les autres variati ons dj cites
au cours de cette tude. Qu' cela ne tienne j il
reste d'autres dbouchs. Par les .l\1AE anglo-am-
ricains, on va rejoindre les l\lAES flamands, qui
ont fourni les MAS, les MASSE, les MAx, moins
qu'on ne prfre garder une ccrtaine autonomie, et
qu'on ne devi enne :\1AYBEL, MAYANE, MAYENCOUR'I',
MELVYL (c'est--dire : MAy-LEVY crit en code tl-
graphique), MAY RAS, 1\IAYI e t MAill E, MAYWALD,
MEYVAL, MEY, l\J EYSSON (autrement dit: HIs de !\IEY),
MEYSSONNIEA, i\!EYSSELLE, MZEL ... Int er minable lis-
te 1
Mille excuses: nous alli ons oublicl' les Moy, qu i
tablissent le trait d'union avec l es MOYSE, qui ,
eux-mmes, avec les Moss, les J lozs, les MOSEH,
les MOSSANT, les MOCH, les .i\1.0CK, les :MOCHET, les
MOCHI, sans oublier les MOSDACTIl, les MOSCHEN-
ROSS, les MOSCHl{OVITCIl (purs i',Ioscovites), et les
MOSCOVICI, ct les cousins, et les cousins des cous ins,
nous donnent l'exempl e d' une fmnill e aussi nom-
breuse qu' troitement unie.
Et nous allions gal ement oubli er ceci: si vous
mettez un trma sur l'Y de i\!AY, VOliS pouvez en
faire MAUY et MAILLE. La femme d' un important
personnage de notre troisi me Ri!publique ava it , il
y a dj longt emps de celte histoire, acquis une
certaine notorit sous ce dernier nom.
Voici encore quelques exemples t ypi ques de
1
LEURS NOMS ... 25
multiples transformat ions d' un mme patronyme-
type:
BARANGER, BRANGER, BERENGER, BmNGIER, BRINGER,
BBANGER, BARI XGEY, BOEIUNGER, B ERENGUER, BEREN-
GAS, BEllEND, B ERENSON, et c ...
HARAN, ARNE, AnENNES, - ARENA, A nANDEL, ARANE,
ARANYI, ARANYOSS J, AREND, ARENTZ, A RYIENS, ARYEN
(Oui, Monsieur 1), ARAX, H ARANGER, H ERRAN, etc ...
MEYER, :\lIR, Mm , MAYR, MAInE, LEMAIRE, MVERS
(qui sc p rononce Maeurs, en anglais), sans compter
les autres transcriplions p rcdemment indiquees.
H ,U PHEN. ALPHAND, AJ, PHANnny, A LFAS SA, ALFAN-
DA lU, A LFAYA, ALFNlDE, ALFEROFF, ALFONS!, HEL-
}>f-IANO, OLIPHANT, etc. "
MORITZ, MonIcE, MAURI CE, }\fAURlCET, MEURI e E, MEU-
m SSE, l\'l AURI S, l\1AURI ZI, MAURUS, MAURY, ME URS,
MORRIS, etc ...
L VI, L VY, L EVAI , L EVADIDlTI, L EVAL, L EVANT,
VANTAL, L EVANTI, LEVEIJ, L EVEN, LEVENEun, LEVENRZ,
L EVENFISZ, L EVENS, L EVENT, LEVENTER, LEVENTON,
L EVET, L EVEUF, LEVEY, L EVI , LvIEn, LVILI ON, LE-
VfACH, Lr:VIEN, L EV rENNE, L EVILLE, L EVIN, LEVINA,
L EVI NE, L EVI NSKY, L EVINSON, LEVI S, L EWIS,
SALLES, LJW ITA, L VITAN, L EVI TAN US, LEVlTZKY,
V11'1', L EVITTE, L EVITUS, L EVKOVITZ, LEVMAN, LVRIER,
LI VRE, LEVYLIEIl, LEw, LEWANDOWSKT,
L EWENHAUPT, L EWl, LEWlDOFF, LE'\VJK, LEWIN,
L EWI NSKI, L EWI NSOHN, L EW'ts (pr ononcez : Liois),
LOUIS, Louys, Luys, LEYRE, LEYBOLD, L EYRI S, LEY-
RITZ, L EYS, Ln'SER, L EYSOHN. LOED, LOEnELL (LE-
REL), LOEW1;", LOEWENSTEIN, L OEWANTHAL et LOEWE
(en alJcmand : l e li on), qui r ejoi nl les L ION, LYON,
L ON, el c., .
N'oublions pas: HALf; VY, LAY Y, Lovy, LLY,
LENI, L OEWEIJ, el fermons le bun.
Nous nous excusons de " ous avoi r infli g une
numr at ion a ussi longue e t, sans d oule, un peu
fastidi euse: notre but tai t de vous montrer a vec
quclle r ichesse d'expressions di ver ses peut se mo-
dul er' un thme ini tial. Nous passel' ons sous s il ence
la ci nq uantaine d e varits donnes par le nom de
notre c her BLUlII, ou la si mple vingtaine de pa tro-
n ymes i ssus de cette seul e r aci ne : L AND ..
Savoir se retourner dans "existence ...
Vhbreu se li sant de droite il gauche, quelques
Juifs 18 sont Bais on t te de nous faire lire Ieut'
-
26 LEURS NOMS ...
nom de la mme manire, soit en le retournant bout
pour bout, soit en oprant une inversion pnr syl.
lubes: LVY a ainsi engendr YVEL et VLY, ct
mme WEIL, pui s VIEL, ]\'1Av a engendre AMY,
a engendr LON ( moins que ce ne soit l'invcl'$c).
TRENRL a donn LENERT, tandis que VARNA a fourni
NAVAR, ct rciproquement.
F Tanais cent pOllr cent
Une excellente manire de ne pl us faire tAche.
par un nom tranchant tl' Op forlement avec ccux
des naturels du pays, c'cst de t raduire ce nom dans
la langue de ce pays, ou de le maquill er de manire
il cc qu'il s'harmonise avec Je milieu ambi ant.
Nous en avons vu, chemin faisant,
exemples remarquables. En voici de nouveaux:
TATARINOFF est devenu TARTAIUN ; FONTS et FON-
TAN sont devenus FONTEYNE ; KAPLAN a fait C \PLAJN ;
JOFFREER a fait GEOFFRAY et mme JOFFRli ; BAUR
a fait BORn; MOnTJ fi fa it :\olOnTlER; ISEMBEltO
s'est ar r ang en ISAMBERT, ct LE..'fnERO en LAMBERT,
puis VYDERG cn VIBRRT. Des Bm.NDAUM ont simple
4
ment traduit leur nom en POIlUrm ct POI RET; des
ROTli ou des RO'l'TliNS'fEIN ont pris le nom de LE-
.HOUX; des BLuMENRlmo sont deven us ).[ONTFLEURY ;
des OFFENSTADT s'appcllent mai nt enunL VlLLI1-
FRANCHE et des HlRSCH, CERF, Lnnrlis que les CAS-
TELNUOVO sont CHATEAUNEUF.
En Roumani e. une 'VOLFF de\' ient L Ul'ESCU" elle
r edevient 'VOLl;' cn Angleterre ou en Amri que.
Lono en Espagnc. ct OH L ELOUP en Fi'aoce.
Un JUNG ou YOUNG se fra nci se cn L AJI"WI\"ESSE, et un
LION se lati ni se en Lo.
. La tentation est grande pOUl' un R OSli NTHi\ L, un
BLUMENTHAL, un GOLIJENTHAL de tl'ad ui r e Thal pal'
Val, et d' en fairo : DUVAL, DEVAL, VAI.Hos e ,
VALFLEURY, VAI.nOR ou D omvAL, Cher c hez-les el.
VOli S les tromor ez, comme vOUS Irouverez des RF.AU-
MONT venus des SCHOENBERG et des :\ lONTFLEunv
ssns de BLUlfENDERG.
NoblelSe oblige ...
Tout le monde n'a pas le bonheur d'tre Daron
de ROTHSCHILD ou Comte O' ANVERS. Comme
la Rpuhlique ne reconnaissait pas les titres, cha-
,
- -
,
LEURS NOMS ... 27
-- --
cun avait la libert de s'en accorder un. C'est ainsi
qUi, de leur propre autorit, des BEHNHEUr sont
devenus C DB des DAVlN sc sont aUongs
cn or DE CHAMPCLOS .. ; des COHES, en c DE
VILLE '. tandis qu'un CAHE!i s' cst attribu le titre
de c Comte DE Fmsl::"; un l\.AHN s'appelle DE
SEHV\, ' el une DHEYFUS c OC SAINT-VICTOR' , On
en pourrait citer des quantHs d'auh'cs, sans comp-
ter tous les demi-juifs ns de mariages mixtes et
d.ml la mre est venue redorer le blason ancestral...
Le plus fort est qu' un petit boutiquier du Dom
de GU1ZZA a crit modestement sur la porte de son
magasi n: de GUIse, et qu'a vingt mtres de l, un
autre a mis: O'AJ.ENON, sans qu'il sc soit trouve
perSOJlne pour y trouver redire, pas mlllc Je
COlllmissaire de Police du quartier.
11 est vrai que, pow' leur dfense, ces deux lar-
rous auraient pu affjrmer qu'ils n'avaient fait que
se conformer fi un usuge fort rpandu en Amri-
que. L-bas, en effet, nombreux sont les Juifs qui
prennent comme prnom un patronyme illustre ou
historique. Imitant ces piqus qui baptisent leurs
enfants: Klber, )'larceau ou
polon; imitant galement les de la Lina-
deloupe, des Antilles el d'Hati qUI, aprs leur af-
francbissement, sc firent appelel', qui DMOSTHNES,
qui ALCIBIADE, ct qui EPAML'lONUAS, des Hbreux
assoiffs de gloriole se parent de nolUS connus,
glorieux, et les joignent parfois {laI' un trait d'union
Q leur patronyme rel. C'est ainsi que nous coo-
naissons J'existence des JEFFERSON-COJJN, Bo_
NAPARl'E-'VYSE (lesquels oot mis en circulation ce
bobard qu'ils taient des descendanls de Ji'!rome
frre de Napolon n, des LINCOLN-
d es (LAFAYETTE, nous
voil 1...) et d'un Docteul' VINCENl'-DE-PAuL-JuSl'En.
Postrils de grands hommes qtli sc prparent. COlU-
bien, li ct de ces noms ronflants, font ple figure
ceux de nos SCHWOD o'HRICOUB1', de nos D.I\UERT
de MOISSAC, de nos DEUTSCH de la
CONCLUSION
Nous ne voud1'ions peu terminer cette lude en
vous laissant la sensation intime que la collection
d. tous les noms que nous vous avons pr4sentt$
c. nstilue Ull cnundl, un imbr<"glfo lm-
,
1
28 LEURS NOMS .. ,
possible ci dnouer. Certes, entre la tendance d'es-
prit tourbillollnante du Juif el celle simplicit.
celte rectilude que l'Aryen cherche toujours natu_
rellement ci inll'odu'e dans ses penses COlnllle
dans leur expression, il existe Ull abme profond,
apparaissant infl'ancllissable.
Muis, li regarder les choses de pl'es, Oll s'aper-
oit bien vite f.lue celte louJ'{lissunle fant asmago-
rie, que ces va ules et ces w'ubesques se dvelop-
pant en ondes capricieuses, lournoyant, revenant
SUI' elles-mmes el s' chappant claus lns[anl o Oll
croit [es saisir. Olt s'apel'oil que ces jeux <le la
pense n'onl rien que d' artificiel. C' est t01l1 le g-
Ille de la langue hbraique qui s'tale au grand
jour, c'est la mentalit sinueuse de l'oriental qui se
donne libl'e cours, Mais ell apparence seulement:
semblables des acrobates il qui l'Oll aurait ceint
aulour des l'eins ull e corde solidement aLlache au
cintre et destine il les empcher de s'craser sur
la piste s'ils viennent il manquer leur tour, les
Juifs, dans lew's transfigurati ons et leurs camou-
flages, dans leur mimtisme Olt leul's chappatoil'es,
ne peuvent faire autrement que de rester ,id Mes il
cet esprit biblique, gui est l e Ill' exacte manation
et qui les exprime d une manire si frappante. Ils
donnent l'illusion de VOliS avoir entrans dans lin
mouvement endiabl, mais si VOliS vous frottez les
yeux, vous vous apercevez aussit t qu' ils n'ont point
boug de place, L'agitation factice cache Wle im-
mobilit reelle.. au rebours de l'Aryen, qui est in-
dfiniment progressif, le Juif est Wl routinier et
n'a jamais pu difier uvre du l'able. Tel il tait il
y a quatre mille ans, tel il esl encore aujourd' JlUi.
, C'est pOllJ'qllOi vous ne devez point vous rebulel'
dans une lude qui offre en elle-mme, beaucoup
moins d'aridit qu' il ne semble !lll pl'emier abord.
En l'absence de celui qui le pOI'te, VOliS devez ap-
prendre il interroger un nom propre, pour tenter
de classer celui qui il appartienl. tout comme
vous devez. lorsque vous les en prsence de l'in-
dividu lui-mme, discerner ses caractI'es plJysi-
ques, dans le but de savoir quel il est, l'Qcialemenl
el, donc, psychologiquement, Si nous avions tou-
jours pris semblable pl'caution, nous n'en serions
sans doule pas au pomt d'abaissement politique o
nous t Uons tombs.
,
,
,
LEURS NOMS .. . 29
Et quand, dfaul des personnes, vous aurez ill-
ler'l'og les noms, vous verrez qlle point n'est be-
soin d'imposer aux Juifs un signe extrieur de J'e-
connaissance, ull e roueUe lo moderllise (1).' il
suffit de les obliger reprendre leurs vritables
palr'onymes .' qlle l es BENOIT, vemlS des BAHUK pal'
les BE:s' EOll<T; que les GREGI-I devenus GI:GOIRE cl
les qui 0111 ll'Oqu lcul' nom con{re
celui de LEVAILLAN'I' rentrcnt dans I CIl I' vraie per-
sonnalit el ce sera dja pOUL' llOlI S IlIl commencc-
lIl ent de libration.
Mais, celle librati oll, pOUl' la dsirer, il est IlC-
cessaire que VOLI S vous rendiez 'Ill compte exact de
ce qu'est l ' impoI'tance de l'invasion que nOllS avons
d subir. L'arl de dclIiffr'cl' les l10ms est le .'icul
moyen que vous puissiez pratiquement mettre en
lWI'C pour mesul'er la {ois l'tendue et [a pro-
{ondeul' du mal qui rOllge la FI'ance, Depuis sept
cents ans passs que les Jui{s se sont installs en
nombre toujours croissant sur notre sol. ils y onl
essaim ou ils s'y sont vads dans une propol'tion
beaucoup plus importante que la plupart des gens
ne le souponnent gnralement,
Il est possible que le lI'avail auquel no ilS vous
convions de VOIlS livrel' vous {asse enCOUI'l I' le re-
pl'oclle de voir des Jlli{s rartout A cela, vous
n'aurez qu' l'pondre : J en vois J)Q1'IOlll , parce
qu' il y en a partout ! Et ce sera pUl'e vril . Com-
bien y en a-t-il de ces hommes qui ont dfil de-
puis deux cents ans sur la scne politique de la
France, de ces personnages dont fa conduite est
demeure inex plicable pOUl" les Fran ais qui les
voyaient ll'availlel" avec uue sorie de joie sadique
et avec une auleur toujours renouvele li l'abaisse-
ment de notre pays, combien fi en a-t-il qui taient
mplement des Jui fs obissant leul' instinct de
rvolutionnaires-ns et, pour nous remerciel' de
l' hospitalit gnreuse que nOlis leul' avions accor-
de, voulaient dtruire notre Dl'clre {l'Unais pOUl'
(1) c Que tous les Juyfs, de quelque tat qu'Us salent et
en quelque terre qu'Us demourreront dores en avant, por-
teront une grande rouelle bien notable, de la grandeur de
notre gra.nd 8cel, partie de rouge et de blanc et telle que
l'on puisse bien appercevolr ou vtement dessus, soit mantel
ou autre h abit, en tel lieu qu'lI ne la puisse mwer., (Or-
donnance du roi Salnt-Lau1a, clt9 par de Laborde, ln
Emaux, page 487),
30 LEURS NOMS ...
y substituer leur dsordre el leur incapacit. maii
aussi leur domination. Certes, les Lon BLUM, les
)lA:\ DEL, l es ZAY ont t pour notu des hommes n-
fastes. mais ils Ile seraient jumais venas au pou-
/Joi r si, dUl'Dnt des annes el des annes , d'uuil'es
Juif s, cellx-l dissimuls le plus souvent sous de
fa ux Itoms, ne leur en avaient prpar les voies.
O, et de quelque ct que VOIl S vous I OLll'llie:.
c'est part out la mme activit insidieuse, la mme
manierc (le dOHner le change, la mme volont de
conduire la luite VeI'S des buis bien dClermins. el
pour les mmes f ins.' la sc urit et la grandcur d' I s-
ral. Un exempl e? Voici:
DUlls les c Bulletins 'du Comit de Vigilan ce et
d'Ol'gunisalion )' de 1937 el 1938, bulletins publis
pal' des [f l' oupeme/lls juifs tendance r eilgiew. e,
rabbinique, l lOUS avons pu l'cie uer' que ces derniel',')
cllerchaienl s'appuyer' sur l es pastel/ l's des r eli_
gions chrtiennes pOlir oI'ganiser un fl'ont commUlf
de cr oyallts, une union des Juifs et des Chrtiens,
pOli l' dfendre lcs c droits et la dignit de la pel'-
;; Ollne humai ne:t cont r e l es progr s du racisme el
du c no-paganisme . (Remarquons, en passant, que
('('s Juifs ont toujour s des Droi ls nous jeter li la
(ace: Dr' oils de l'Homme, Droit de Vivl'e, Dl'oil:;
de l a Pel'sonne humaine. Ils en onl plein lu bOl/-
che.,, ) Le Bulletin Il'a jamais mmH/ll de {aire une
bl'uiJante l' clc..me cl l ous ceux qui, pUJ' la plume ou
pal' la pal'ole, onl maJ'cll dans la combinai:;on.
c La Croix .
J
c c Le de Lyon .
Ollt eu Low' ci lour les l IOnne ur s de la citati on. Et
lIussi, ceux des prt l' es qui sont lJCIl US parler 011
prcher ell f aveur de cette Ulli on des Croyallts
(1'rsol'i el'c,' Mme LEVEN): Pu FI!SSAHO, R. p,
BOl SSELOT, B. P. D I EUX, P. BEflNAR001' , R. P. BON-
SJ HVE:\, fIlgr BHUNHES, Cardinal PIAZZA, R. P. )Obl" -
GOLO Abb A NCIU-, PastelU's LAUGA
el VIDAL, militcwl s ca/ ll oliques J. J, CA'J'4
TRIeE et Osccu' FnAENzEL dit ' de (1), Eh
bien, dans ce l ol de qllin=e personnes, combien
peut-on r ecollIl aill' e de Juifs avr s, incontestables,
dsigll s, SaJlS erreur possi ble /?a1' l eul'S patrony-
mes? Exactement: onze, c'esl-a-dire une propor-
lion de soixante-zuinze pour cent. Ces gens se sont
introduit, dans a religion pour cn torpiller l ' el-
(1) o.caT FraW2el dit de nli le Vrn-18ot t
t r ana16 2G-I-1801.
LEURS NOMS ... 31
prit purement aryen et la ramener vers ce
christianisme auqllel ils pensent ei qui doit cn-
Irainer avec lui la sllprmatie des Juifs. Le R. P.
BONSJlWEN n'a-f-i1 pas ell le {l'onl de s'cri er , dans
une de ses confrences: Le Talmud est un modle
de justice, tempre par /a charit ... ,. PaJ' oles abo-
minables pour cel ui qui sail ce qu'es t le Talmud.
Toul ceci nuus prouve une chose: on a les
ide. de sa race, irrsisliblemenl. Tou/eN les sophis-
tications ([' tat civil. lous l es baptmes liont impui.'f-
sanl$ li corl'iger cet appel de la l'aiul't'. Soyez-en
persuads, comme il faul que VOIlS le soyez uustii de
celte vrit essentielle: les c vads ., t les Juifs
dissimuls, ce sont ceux qui s'emploient le plus
assidment, et avec le plus de sucees, a faire l'opi-
nion. Ils n'ont pas, contre eux, ce terrible handicap
conslit u par la mfian ce de l'auditeur. Ce sont
donc les plus dangereux, cellX qu'il faul s'employer,
avec une tnacit ne se I"elchanl jamais, ci dmas-
quer chaque fois que cela est possible. Une telle
poulbilit s'offre li vous tout inslanl. l'is!'z ri. la
c'est-a-dire n'oubliez jamais que dam; tous les
groupements politiques. qu'ils aienl t de droite
ou de gauche, ci tendances nationales ou li tendances
rpvolulionnaires, que dans tous pro-
fessiollnels, dans loule.c: le.c: assoc;a(ioll.C:, dans fontes
les unions d'anciens combattants, les Juifs taient
ell majorit daru le t bureau , occupant la P,.si-
dence, le Secrtariat gnral, la Trsorerie. Ifs
ploient Direcleurs dans les Millislerc,c:, Conserva-
leurs de tous les A/uses el Mouliment'i Nationaux
0 11 Ifistoriques. MaUres dans tous le,'j Conservatoire.'i
el Bibliothques publique.c:. Partou/. il,Of 1I0US te-
liaient li la gorge, soit effeclivemelll, sail par la
personne interpo,lie ([" un Ji"ranc-,iJaon. l'ous n'avez
qu' savoir lire llll annuaire quelconque pOlir en
tre convaincu. Et la plupart des parisiennes
comptaient plus de cinquante pOll r cenl de Juifs. Il
tait parfois difficile de s'en apercevoir: l'un
d'eux, qui s'appelait, au vrai, ENGEL, n'tait-il pas
inscrit sous le pseudonyme de PLANTAGENET 1 ...
Courage / C'est toute cette cinquime colonne, ce
&onl tons ces Juifs camoufls et tapi s dans l'ombre.
ce sont tous ces (Jells qui se livrent des besognes
nett ement contrarres l' intrt de la Fran ce qu'il
.'agit de dmasquer et d'empcher de nuire. Cha-
cun doit y mettre du sien, s'alleler avec cur une
1
l
1
1
1
1
-
32 T ,EURS NOMS".
besogne qui prsente beaucoup plus d' allraits que
de difficults relles. Ne perdez jamais de vue que
l'esprit" biblique est , dans la gymllastique des patro-
nymes. la corde' de soutien dont 11 0 /1 5 parlions tout
li l'heure. Ayez prsent l' esprit que tous les noms
accordant leur propritaire la qualit d' tre bel
ou bon, avls ou riche, noble ou puissant, magna-
nime ou grand chef , couvert d'or, d' ar gent. de (/iu-
mants ou possesseur de mille choses prcieuses,
que tous ces noms sonl sll specls, cal' l a caraclri,')-
tique du Juif. c'est {l' ll'e polaris, mais sllr Ull selll
pole: le positif. Rien n'existe POUl' Illi, hor s des
jouissances matrielles et des biens dont on peul
profiter en ce monde. ,
N'oubliez pas qll e le Juif est Un nomade, un
errant et que, de ce fail, il esl polyglotte : il lait
BLITZ en Allemagne, il devient L CLAl n en France ;
il tait ROSENFEJ. D Sur les bords du Rhin, il est
ROOSEVELT en Hollande 1 il tait KeHN ou RATIS-
BONNE en Autriche, il devient CAI RN OU H ATJONE
en Angleterre. En France, EINSTEIN se fail HINSTI N,
VOGEL se fait SCHREInen se fail SCRIBE,
CELLER se fail C ELLERlER ou CELARI, MAY .. J.AH se
fait MALLET, BLUM: se fait PLUME, B L UMEREAU et
PLUMEREAU ; BEN (qui veut dire : Fils de ... ) se trans-
pose en BIEN ... ou en B ON ; \VJSSOTSI<Y se fait VI S-
SOT .. mais toutes ces malices sont cousues de fil
blanc. A l'avenir, VOli S saurez les (temasquer.
Et, pour terminer, une pelite anecdote. Allez au
Palais de la Dcouverte et visitez le stand rserv
PASTEUR. Parmi les documents familiaux exposs,
vous aurez l'heureuse .fillrprise d e troll ver une
srie de dessins el de tableaux , bien p,.opres vous
convaincl' e que ce (j l'lllul homme possdait un re-
mar'quable laient de portrailiste, PAsTEu n, comme
Va llS pourrez le voit" a fail LUl e image exfl' memenl
vi vante d' un de ses amis, Ull cer'luin :'II AYZIER. S' esl-il
aperu que c' tait llll des facis smitiques les plus
affirms qu'on pu;se tl' ollUer devant soi ? Peul-lre, ..
Oui, p sychi9uement, les Juifs sonl assez bien slaIl -
dm'dises. Ils s orientenl tOIlS vers les mmes aspira-
tions, vers les mmes gestes, ver," les mmes expl'es-
sions. Comme ces fOIl 1'sles qui, p OUl' admir'er le
paysage, se jett ent IOli S uel'S le mme bOl'd, il ... en
SOIlt arrivs faire chav;"cl' /:' I1ft V l' C, Mr{h' z-lJoII S
de ceux qui sllrnageront /
Tu as fait le malheur
.,de la FRANCE
Nous ferons le tien
1
I_primull Spitlale d. l' IttSTITUT DES QUfSTiO/'lS JUIVM
- :21 , be la IIolit. l'uis _ 3-42
-
IMPRIMERIE DES
tOITIONS NOUVELLES
PA.RIS
,