La Poésie Surréaliste - Eluard
La Poésie Surréaliste - Eluard
La Poésie Surréaliste - Eluard
La Poesie
les pomes ont le ton dun rve, et on trouve beaucoup dallusion la nature, au
silence, aux ombres, et des choses secrtes. Dans ce pome dEluard, on peut
voir le thme de la nature. Il discute les oiseaux et les saisons. Les quatre
lments sont reprsents le feu (les flammes), leau (la neige), lair (le ciel), et
la terre (le monde). Dautres thmes sont les rves, la nuit, et les secrets. Eluard
parle du "silencede ses rves." De plus, les rves se manifestent pendant la
nuit, qui est un temps de silence et dombres, et un temps pour des choses
caches. Un grand thme de ce pome est lamour. Il parle de la statue vivante de
lamour, et plus tard dans le pome, il parle dun amour fou "les mains de
dsir." Cet amour nest peut-tre pas rciproqu cause de la guerre, qui
contribue au ton gnral du vide et la tristesse dans le pome.
Dans "Paris pendant la guerre," Eluard fait des juxtapositions ironiques qui est
une autre faon de ne pas suivre des rgles. Les juxtapositions ironiques sont une
surprise pour les lecteurs. Par exemple, Eluard dit "silence clatant" mme si a
nest pas possible. Peut-tre, il essaie de dire que le force du silence peut tre
aussi fort, ou mme plus fort, que dire des mots. Dans le deuxime strophe il
parle des "flammes du sommeil sur un visage dange." Les flammes peut-tre
voquent une image denfer, qui est mal assortie avec limage dange. Le thme
damour dans le pome est aussi un peu ironique parce que lamour est une belle
chose qui est agrable, mais a existe au milieu de la guerre et la violence Paris.
Eluard utilise aussi quelques sonorits dans le pome. Dans le premier vers, il fait
un allitration avec les mots "faubourgs en feu." Le son "fff" souligne la force
des images dun feu qui brle. Il le refait dans le troisme vers avec les mots
"nuages tout nues", qui cre un ton doux et calme avec la rptition du son "n."
Au contraire, dans la deuxime strophe, il rpte le son "v" en disant les mots
"vivante", "ventres", et "visages."
Ce son est un son discordant et dur
qui voque des motions de
violence. Eluard aussi fait des
rimes dans la premire strophe
avec les mots "nus" et "statue", et
aussi dans la dernire strophe avec
"rves" et "glaive." Il aussi fait
quelques liasons entre les strophes
dans le pome. Il parle des
meurtrires dans la premire
strophe, et plus tard il parle dun
glaive, qui peut tre utilis pour un
meurtre. Dans la dernire strophe,
il parle dun ouragan, qui est
sembable un orage de neige dont il a parl avant. Aussi, la violence des orages
est comme la violence qui existe cause de la guerre Paris.
Rene Magritte. The Empire of Lights.
Cette peinture me fait penser du pome "Paris Pendant La Guerre" cause des
contrastes du couleur avec la lumire et lobscurit. Cest comme dans le pome
quand Eluard fait des juxtapositions ironiques. Dans la peinture, le ciel dit que
cest le jour, mais avant le maison, cest la nuit.
Max Ernst. The Eye of Silence.
Introduction
Surralisme, et que les photos de Brassa sont lis aux styles des artistes comme
Baudelaire, Goethe, et finalement les Surralistes.
tait dans une prison. Les heures sont toutes semblables ; il est emprisonn, il
na rien faire pour se distraire. Les jours sont les jours de captivit . Est-ce
quEluard se sent mal dans sa peau ? Dans chaque vers, il parle des jours
diffrents, en rve avec des images diffrentesles jours de captivit ne sont pas
comme ceux du rve. Cependant, si son corps obissant et vain est vraiment
emprisonn, son esprit peut fuir travers des rves.
Mon esprit qui brillait encore sur les feuilles
Et les fleurs, mon esprit est nu comme lamour
Laurore quil oublie lui fait baisser la tte
Et contempler son corps obissant et vain.
Dans la deuxime strophe, il parle de son esprit, qui brille sur les feuilles/Et
les fleurs, une rfrence la nature, le dehors. Il dit que son esprit est nu, qui
suggre la vue, sens trs important chez les Surralistes. Nu suggre aussi
quelque chose qui manque, comme des vtements, ou des dfenses. La rptition
de mon esprit suggre que lesprit est une chose importante pour Eluard, mais
il en a des vues contradictoires. Briller, cest positif, puissant, mais tre nu, cest
tre vulnrable. Lamour aussi est trs important, comme une faon de se
perdre. (Quand amour est mlang avec le sens de la perte, on a un pote trs
malheureux.) En oubliant laurore, lesprit du pote semble marcher contre lui.
Laurore qui arrive apporte la lumire, et lui fait regarder son corps obissant et
vain , un corps qui dort, qui rve. Le corps manque quelque chose aussila
volont ( obissant ) et le succs ( vain ).
Pourtant, jai vu les plus beaux yeux du monde,
Dieux dargent qui tenaient des saphirs dans leurs mains,
Des vritables dieux, des oiseaux dans la terre
Et dans leau, je les ai vus.
Eluard voit les plus beaux yeux du monde dans la strophe suivante. (Les
yeuxils voient, et ils sont vus.) Il les compare avec largent et dautres bijoux.
Il les appelle oiseaux dans la terre/Et dans leau , et en le disant, il prend
quelque chose de lair, et il le met dans les lments diffrents de la terre et de
leau. Le dernier vers a beaucoup moins de syllables que ceux qui le prcdent.
Il en a sept, et les autres ont dix ou douze. Sept est un nombre impair, et la
longueur du vers fait perdre son equilibre au lecteur. On attend quelque chose en
plus, mais il narrive pas.
Leurs ailes sont les miennes, rien nexiste
Que leur vol qui secoue ma misre,
Leur vol dtoile et de lumire
--Elise Nussbaum
Un essaie sur Brassa:
Brassa : Loeil de Paris
Le photographe, Brassa, tait un des artistes les plus importants Paris
pendant les annes vingt et trente. Il prenait des photos de Paris, de son peuple,
de ses ponts, de ses objets, et souvent dans la nuit. Alors, on apprend beaucoup
sur Paris cause de ses photos qui sont comprhensives, couvrant beaucoup des
aspects de la ville. Son ami, lcrivain amricain, Henri Miller, lappelait loeil
de Paris , parce que ses photos reprsentent le vrai Paris dans toute sa hauteur,
mais aussi avec toute la peine des pauvres qui habitaient en bas. Brassa a fait
des photos dobjets, les petites merveilles de cration qui sont partout dans le
monde, comme lont fait les Surralistes. De plus, quelques-unes de ses oeuvres
ont paru dans Minotaure, la publication des Surralistes. Brassa tait en mme
temps li aux Surralistes, et spar deux. Ce projet va montrer quelques photos
qui ont lair dtre inspires par les ides des Surralistes. De plus, comme eux,
Brassa dcouvrait la merveille dans les choses ordinaires. Il tait fascin par le
monde de Paris, et cause de cela, on trouve quil pouvait photographier des
choses qui navaient pas lair dtre exceptionnelles, mais qui le deviennent dans
les photos.
Par exemple, Brassa a cr plusieurs photos de graffiti qui taient cisels dans
les murs de Paris. Aujourd-hui, on assume que les graffittis sont des messages
crits, mais les oeuvres que Brassa a vu taient pour la pluspart des dessins
cisels. Ses photos de graffitti sont souvent des faces tranges, qui nous hantent
quand on les voit. La face dans la photo Graffitti est comme un fantme. On
sait que les fantmes sont lis au thme du mystre et de limagination, lobjetfantme et lobjet-rve , du mouvement surraliste. De plus, Brassa voyait
les graffitti comme des objets trouvs , qui taient si importants pour les
Surralistes. En gnral, ces photos crent un effet de beaut sublime et
mystrieuse en nous qui ne serait pas l si nous avions vu les graffitti nousmmes, sans laide de Brassa. Le noir et blanc, et la composition des photos
montrent la merveille des graffitti qui dhabitude nest pas visible. Enfin, le fait
que plusieurs graffittis taient crs par plus dune personne, que les oeuvres
changeaient continuellement avec chaque nouvel artiste de la rue, la fascin
(The Eye of Paris, 7).
Il photographiait des objets aussi, qui dans le contexte des photos possdent
une trange qualit de beaut qui ne vient pas deux, mais qui est cre avec la
vision de lartiste qui a fait une composition exceptionelle. Comme jai dit, un
talent de Brassa et des Surralistes, tait leur pouvoir de voir la beaut dans la
vie ordinaire. Par exemple, il a pris une photo qui sappelle Chaises dans le
Jardin des Tuileries (1933), qui est trs trange : il y a deux chaises situes au
milieu dune alle, et deux autres chaises situes ct delles ; mais elles sont
tournes dans lautre direction. Malgr le titre de loeuvre, il est impossible de
savoir par la photo que nous sommes dans le Jardin. Au lieu de a, on pourrait
tre nimporte o. Alors, cest une photo curieuse, qui a lair dtre un peu
surrelle. Brassa fait beaucoup avec les ombres aussi dans cette photo, et
cause de son aspect sombre on ne peut pas savoir si cest la nuit ou le jour.
Donc, on voit le thme du rve, un espace non dfini qui nit dans limagination
au lieu de la ralit.
Brassa tait captiv par les crivains comme Nietzsche et Goethe, et dans ses
photos on peut voir une connexion avec eux. Les deux exprimaient dans leurs
oeuvres que pour vraiment comprendre la vie, on doit ssayer deprouver tous ses
aspects. Par exemple, on ne peut pas la connatre si on comprend seulement la
beaut ; on doit tudier aussi tout ce qui est affreux et sale. Avec cette thorie
Brassa se trouve dans la tradition de Baudelaire qui dans ses pomes comme
Perte dAurole a clbr les vertus du spleen , qui sont les expriences
sales et indulgents dans la societ. Dans les recherches que le savant, David
Travis a faites, il a trouv que Brassa avait soulign ces mots de Nietzsche
adresss au soleil,
For I must descend to the depths, as you do in the evening, when you go behind
the sea and still bring light to the underworld, you overrich star. Like you, I must
go under ? go down, as it is said by man, to whom I want to descend. (The Eye of
Paris, 5)
Donc, Brassa a fait plusieurs photos de la vie clandestine de Paris ? les
prostitues, les homosexuels, les lesbiennes, et les autres marginaliss. Une de
ces photos, qui sappelle Novice prostitue, Place dItalie (1933), est trs
mysterieuse. On doit demander, comment est-ce que lartiste sait quelle est
novice ? Rien dans la photo ne nous montre ce fait-l. Il y a quelque chose de
surrel dans cette photo. Elle a lair de poser, mais est-ce quelle fait cela pour
lartiste, ou pour le client ? On ne peut pas savoir. De plus, chez Brassa, comme
chez plusieurs Surralistes, il y a une proccupation avec l objectification
des femmes. On ne peut pas oublier Lexposition Internationale du
Surralisme en 1938, o chaque artiste dans lexposition a reu un mannequin
dcorer. Les rsultats taient horribles, parce que la plupart des artistes ont fait
quelque chose de trs misogyne (Surrealist Art, 151).
Bibliographie
Alexandrian, Sarane. Surrealist Art. Thames and Hudson Inc., 1970 : New York.
Houk, Edwynn. Brassa : The Eye of Paris. Houk Friedman, 1993 : New York
--Gabriel London
Un essaie sur Salvador Dali:
Meme si les Surrealistes (sous le controle de Breton) ont eventuellement rejete
Dali de leur cercle, Il reste peut-etre le peintre le plus celebre du mouvement
surrealiste. Quand il est alle rendre visite a Freud, celui-ci a repondu a sa
peinture en disant que ce nest pas linconscient que je cherche, mais le
conscient,. En fait, cest probablement vrai que Dali a fait ce quil a fait plus
deliberement quaimaient faire les puristes du mouvement, mais moi, je prefere
accepter lassertion que lart surrealiste de Dali est assez automatique pour etre
une vraie reflexion de linconscient, de ce qui sexprime la-dedans qui netait pas
forcement indique. Ce qui nous reste est de chercher dans ces images
inconscientes les themes, les idees, et les details qui vont exprimer la realite la
plus vraie de lesprit humain en quoi croyaient les surrealistes.
--Bethany Kibler
Le pome est aussi crit la troisime personne, ce qui renforce lide que ce pome
est plus quun simple pome; cest un tribut Max Ernst. Chez Ernst, le motif des
oiseaux se manifeste dans des peintures comme <<2 enfants sont menacs par un
rossignol>>>, o un petit oiseau volant apparat, ou <<La lune est un rossignol
muet>>, ou <<La harpe aolienne>>, o il emploie des parties dune cage aux oiseaux,
ou <<Lheure bleue>> o le thme du rossignol se revoit. luard, enfin, essaie de lier
sa posie lart dErnst.
Voil un autre
tableau (Le facteur Cheval) d'Ernst dans lequel il emploie encore les images d'oiseau.
Bibliographie
Alexandrian, Sarane. Surrealist Art. (New York: Thames and Hudson Inc., (1997).
luard, Paul. Capitale de la douleur. (Paris: ditions Gallimard, 1966),
Dans sa petite oeuvre autobiographique Une vie familire de Max Ernst (raconte par
lui-mme un jeune ami), l'artiste relate que, l'ge de quinze ans, il a eu son
premier contact avec le surnaturel, la magie, et la sorcellerie: la nuit du cinq janvier
un de ses plus proches amis, un cacatos rose qui tait trs intelligent et affectueux, est
mort. Cela a produit un choc terrible pour Max quand, le lendemain, il a dcouvert le
cadavre mort et quand, au mme moment, le pre a annonc la naissance d'une
soeur...Une confusion dangereuse entre les oiseaux et les humains s'est fixe dans sa
tte et s'est affirme dans ses dessins et peintures. (Museum of Modern Art 1961, pg. 3.
Ma traduction)
Fait en 1924, son collage 2 enfants sont menacs par un rossignol expose d'une manire
claire ce thme du surnaturel en combinasion avec les oiseaux. Le collage reprsente
un champ qui est born par une barrire et un mur qui ferment le petit terrain o
l'action se passe. droite, sur le toit d'un chlet, un homme se tient en quilibre sur
une jambe. Dans ses bras, il berce ce qui semble un bb: sa position donne l'effet de
l'vasion du rossignol en traversant le mur et donc, par consquent, de se librer de la
menace. Le champ contient deux figures fminines qui sont menaces par l'trange
rossignol. L'une d'elles est tombe terre, ayant t prise d'une peur insupportable.
L'autre est mi-fuite, brandissant un couteau. Le rossignol lui-mme est trs difficile
voir, volant dans le ciel. Au pied du collage sont crits les mots: "2 enfants sont
menacs par un rossignol." Bien que ces mots soient le titre, Max Ernst ne les a jamais
distingus comme titre pour son oeuvre. Quelques jours avant de crer le collage,
Ernst avait crit un pome en prose qui commenait: " la tombe de la nuit, la
lisire de la ville, deux enfants sont menacs par un rossignol..." Sans avoir essay
d'illustrer son pome, il a utilis les mmes mots dans son collage.
2 enfants sont menacs par un rossignol est un exemple parfait de l'inspiration
surraliste au dbut du mouvement. La lumire indfinie contribue la qualit vague
et rveuse. Ernst peint le ciel d'une manire qui suggre la pesanteur du bleu; le
domaine des rossignols est profond et inconnu. Les lments du collage qui sont
concrets invitent le lecteur pntrer la scne: l'homme sur le toit tend la main vers
un bouton attach au bois, comme s'il chappait la menace en sortant de la peinture
elle-mme. Le petit chlet, construit en bois, a sur sa faade un objet indiffrenciable,
une sorte de manette. Avec un coup d'oeil rapide, la manette a une grande
ressemblance avec un trou de serrure. La largeur du chlet en contraste avec les
figures ajoute un sens fantastique la scne et indique la hauteur du mur qui entoure
les filles: cette indication accrot la peur fervente qu'on ne puisse jamais vader du
rossignol, sauf par des actions extraordinaires. La barrire ouverte incite celui qui
regarde faire partie de la scne, pendant que les autres lments en bois l'incitent
toucher le collage. Un appel est fait non seulment aux yeux, mais aussi tous les sens,
y inclus le dsir. D'un autre ct plus effrayant, le collage persuade le spectateur de se
joindre aux actions des rves. Le cadre qui entoure la peinture cre l'effet d'un
royaume de fes; il met de la distance entre le spectateur et les actions, en mme temps
qu'il fait une invitation entrer la peinture. On voit dans 2 enfants sont menacs par
un rossignol un recration de l'espace, de la lumire et des champs rveurs: trois
lments qui faisaient fondamentalement partie de l'expression surraliste.
Une certaine proccupation avec l'oiseau est vidente dans cette oeuvre de Max Ernst.
Une scne qui se passe l'aube, elle reprsente d'une certaine manire la vengeance
du cactos. Les figures sont vides de couleur, signifiant peut-tre le pass, les
personnages et vnements fantmes de son enfance. Deux filles de la famille se
dfendent contre l'oiseau, pendant que le pre chappe avec la nouvelle soeur de Max
Ernst. Sa "confusion dangereuse" devient claire dans cette scne d'humanit luttant
contre la nature. L, o les humains auraient d avoir le pouvoir, ils sont subjugs par
un petit rossignol. L'effet qui rsulte est une reprsentation lucide du climat des rves
et une dformation du langage pictural.
Bibliographie
Lieberman, William S., ed. Max Ernst. New York: Museum of Modern Art,
1961.
Russell, John. Max Ernst: Life and Work. London: Thames and Hudson, 1967.
Waldberg, Patrick. Max Ernst. Paris: ditions Jean-Jaques Pauvert, 1958.
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LES OBJETS:
"Les Valeurs Personnelles" de Ren Magritte
Les uvres de Ren Magritte sont de bons exemples surralistes parce que les
sujets dans ces tableaux montrent un aspect typique et important du surralisme.
Cela cest le thme de la juxtaposition des choses quon ne sattend jamais voir
ensemble.
Dans la peinture Les Valeurs Personnelles, on y trouve quelques objets qui
sont dessins de manire ni pratique ni normale. On est dans une chambre
coucher; cest vident cause
du lit et de larmoire, mais
est-ce quon est vraiment
dedans? Les murs de la
chambre sont remplacs par
le ciel et les nuages!
Magritte a peint ce qui doit
tre au dehors, dedans. Les
couleurs quil utilise
soulignent cet aspect du
rarrangement entre le dehors
et le dedans. Toutes les
choses dans la chambre ont
un ct naturel; la couleur
brune et la couleur dargile
quon remarque dans larmoire, les tapis, la couverture, le peigne, la pillule, et le
sol voquent limage de la terre, et puisque le verre a la couleur bleue du ciel et
loreiller est blanc comme les nuages, il y a un lien entre le dehors et le dedans.
Il a aussi chang les tailles des objets dans cette peinture, donc ils ne sont pas
proportionnels aux meubles de la chambre. Le verre et lallumette sont
dhabitude leur place dans la cuisine, et le peigne, la pillule, et le blaireau sont
leur place dans la salle de bains.
Il y a aussi un aspect de rve dans ce tableau cr par les nuages dans le ciel.
Il y a une certaine lgret et une sensation que la chambre slve dans le ciel
parmi les nuages. Le miroir symbolise notre capacit rflexive; on peut penser,
en fait, on doit penser, et a cre le lien entre limage dans ce tableau et ce que
Magritte veut quon fasse en le regardant.
Le but de Magritte est dessayer de nous faire repenser et revoir le monde en
dessinant les objets ordinaires dans un contexte bizarre et tout fait diffrent. Il
a choisi ces choses qui font partie de notre vie quotidienne et qui ont des
fonctions distinctes afin de mlanger la perception de la normalit. Il nous pose
la question Quest-ce que cest que la ralit? en juxtaposant les objets de
faon imprvue.
De plus, Magritte sintressait au processus des penses, et il voulait que les
observateurs de ses uvres rflchissent aux raisons pour lesquelles on accepte
une ralit offerte et tablie par la socit. Il se demande sil est inacceptable de
placer des objets de telle manire quil les a prsents dans sa peinture. En fait,
Magritte attaque ces ides de la ralit quon a acceptes comme la vrit et la
norme. Les juxtapositions des objets servent questionner leur utilit et leur
rle.
Le thme de linattendu qui est courant dans lart surraliste, se trouve aussi
dans la posie surraliste dans la forme de lamour fou et lnigme de la femme.
LAMANTE ET LA MUSE:
la Femme dans le pome surraliste, Une de Paul Eluard
La femme est frquent dans la posie surraliste. Les surralistes etaient
attirs par les contradictions dans la vie, et leur attitude lgard de la femme
ntait pas une exception. Ils la voyaient, en meme temps, comme lobjet du dsir
physique et comme quelque chose de cleste. Ils taient obsds par cette
contradiction. La femme se trouve souvent dans la posie dEluard, pour qui
lamour tait toujours li la douleur. Cette contradiction est au fond de lide de
lamour fou dont parle Breton-- les surralistes ne sparaient pas les lments
opposs comme lamour et la haine, la joie et la tristesse. Cest vident dans
Une dEluard, avec bien dautres lments surralistes, comme lunion entre la
Une joint les autres femmes qui sont venues avant elle, et Eluard va l
apercev[oir] toujours. Cest comme si on voyait la lumire des vieilles toiles,
mme si elles ont disparu depuis trs longtemps.On penserait que cest un grand
compliment dappeler la femme une toile, mais en fait cest plutt une
mtaphore qui emprisonne la femme dans la role de la muse muette. Cette ide
fait penser au mannequin dAndr Masson, Girl in a black gag with a pansy
mouth, et la peinture de Roland Penrose, Portrait of Valentine. Les femmes
dans les deux images sont baillonnes et emprisonnes: la femme de Masson
avec le baillon et la cage aux oiseaux, et la femme de Penrose avec des papillons
et le cercle des pines. Parler est une caractristique dindividualit et
dintelligence pas toujours presente pour la femme dans le monde surraliste. La
muse, comme ltoile muette, doit tre froide, distante, et belle. De plus, astre
est un mot masculin, et leur lumire te soutient. Cest dire que la fortitude de
cette femme (et de toutes les femmes) est quelque chose qui lui est donne par les
hommes. Elle ne peut pas se soutenir elle-mme. Puis, la fin, la fortitude la
quitte. Il semble que les astres qui lui donnent de la vitalit dans le sang, la
quitte comme des toiles dans ses larmes, et elle nexiste plus, elle est
teinte. Cest important de remarquer que toile est un mot fminin, ainsi on
a lide que la femme a corrompu cet lment de fortitude masculine et la
transform en quelque chose de fminin et de faible. Ainsi, on peut comprendre
que lartiste ou le pote surraliste voulait controler la femme et maintenir la
distance et le silence ncessaire pour ne pas dtruire lidal de la muse.
En mme temps quEluard regarde
les femmes comme des cratures
faibles, pour lui elles sont comme
quelque chose de cleste. Il les
vnre. Ce pome contient le thme
surraliste de lunion entre la terre et
le cleste, et les quatre lments du
cosmos qui se trouvent souvent dans
la posie dEluard. La femme, ellemme, est lunion de ces lments.
Elle est ltoile, et aussi elle est
insparable de la nature. Sur les
fleurs, tu te dresses avec les fleurs/
sur les pierres avec les pierres. Pour
les lments naturels, les astres
reprsentent la feu, le sang et les
larmes reprsentent leau, les fleurs
et les pierres reprsentent la terre, et