Ressources Et Essai de Gestion Intégrée Des Eaux Du Bassin D'el Malabiod W. de Tébessa, Nord-Est Algérien
Ressources Et Essai de Gestion Intégrée Des Eaux Du Bassin D'el Malabiod W. de Tébessa, Nord-Est Algérien
Ressources Et Essai de Gestion Intégrée Des Eaux Du Bassin D'el Malabiod W. de Tébessa, Nord-Est Algérien
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UNIVERSIT BADJI MOKHTAR-ANNABA
Anne 2 011
MMOIRE
Prsent en vue de lobtention du diplme de MAGISTER
Option
Hydrogologie
Par
DJEBARI Hacene
(Ingnieur dtat en Hydrogologie)
DIRECTEUR DE MMOIRE :
M : ZOUINI Derradji
M. C. A, U. B. M. Annaba
DEVANT LE JURY
PRSIDENT
: M : KHERICI Nacer
EXAMINATEURS :
Professeur, U. B. M. Annaba
M : SAYAD Mouldi
M. C. A, U. B. M. Annaba
M : DJORFI Saadane
M. C. A, U. B. M. Annaba
REMERCIEMENTS
Voil enfin, aprs de longues annes de travail, avec laide dALLAH, le tout puissant, qui
mne toujours bonne fin, jai russi mettre en forme le manuscrit que vous avez entre les mains.
Il naurait jamais vu le jour sans la contribution et le soutien de plusieurs personnes, quil
mest bien agrable, en terme de reconnaissance, de leur adresser mes remerciements, sachant
pertinemment que quelque soient les termes, si vnrables soient-ils, que je veille employer, je
narriverai gure leur rendre hommage ni leur avouer gratitude.
Je madresserai en premier lieu, Monsieur D. ZOUINI, qui ma fait lhonneur de diriger ce
travail, avec responsabilit et rigueur scientifiques. Je salue en lui comprhension et indulgence.
Malgr son emploi du temps, trop charg, il a su, et avec dvouement et dmesure, me
rserver le temps quil faut, pour mener bien cette tche et me permettre de profiter de son
exprience et de ses conseils. Je crois que sans lui, ce mmoire naurait jamais connu
daboutissement.
Je tiens remercier galement Monsieur le professeur N. KHERICI, de luniversit de
Annaba, davoir accept dhonorer par sa prsence la prsidence du jury et de navoir aucunement
hsit me permettre de profiter de ses connaissances et de son savoir.
Je dois tmoigner ma gratitude Monsieur M. SAYAD, Monsieur S. DJORFI, davoir
accepter lexamen, lvaluation et la critique de ce travail, de siger au jury et prendre part au dbat,
quil me soit ainsi permis de leur exprimer si humblement les meilleurs formules de respect et de
ma sincre estime.
Je ne manquerai jamais de remercier autant, Monsieur AEK. ROUABHIA, de luniversit de
Tbessa, qui na, et au grand jamais, pargn defforts dappui, dassistance ; lors de traitements de
certaines donnes, les discussions fructueuses de certains points, quil trouve ici toutes les
expressions de ma reconnaissance, de mon respect infini et de ma profonde gratitude
Mes sincres remerciements sadressent galement tous ceux qui nous ont autoris laccs
leurs proprits, leurs puits, forages et exploitations agricoles.
Je ne saurais oublier le personnel de lANRH de Constantine et de Tbessa, en particulier,
Messieurs D. AGGOUNE, T. DJEBASSI, A. MESSAADI, ceux de la DHW, de la DSA, de la CF, de
la DPAT de Tbessa, et de lABHS de Ouargla.
Je ne pourrais passer sous silence le concours de tous les amis, notamment durant les
compagnes de mesure, dchantillonnage et lors du traitement de donnes et dinterprtation des
rsultats ; Messieurs L. GHRIEB, H. ZERROUKI, M. BENDJAZIA, AER. HAMAIDI, A. ASSAL, Y.
ABID ainsi que toutes les personnes qui ont particip dun effort, si minime soit-il, de prs ou de
loin, dun encouragement ou dune prire.
Un grand merci pour lensemble du personnel du dpartement de gologie et de la facult des
sciences de la terre ; D. KHADER, SONIA, L. BOUCHAKER
En fin, je voudrai saisir loccasion pour rendre un hommage particulier mes parents, qui ont
tout le temps implor, et avec persvrance, toute laide et tout le succs pour moi, comme je
nomettrais jamais dmettre un grand merci mes frres et surs, pour leur soutien indfectible et
leurs encouragements, ainsi que tous les miens.
Merci toutes et tous.
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648 2 16168 27 .2
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234,83 216 3 ,
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1.
Prambule
01
CHAPITRE I
CADRE GNRAL ET MILIEU PHYSIQUE
I Introduction...........
II Situation gographique............................................
III Aperu soci-conomique de la rgion
III 1- Population et dmographie.
III 2- Tissu agricole.........
III 3- Contexte industriel
III 4- Habitat et urbanisme......................
III 5- Organisation administrative...
IV Le couvert vgtal......................
IV 1 Introduction..........
IV 2 - Le domaine forestier.........
IV 2 a- Les forets......................
IV 2 - b- Les parcours..........
IV 2 c- Les terres incultes et improductives.........
IV 3- Le domaine agricole.......................
V La topographie.
VI Aperu gomorphologique.
VI 1- Les plaines.........
VI 2- Les collines
VI 3- Le bassin versant
VI 4- La dpression du Miocne.........
VI 5- Le confinement : bassin versant- cuvette du Miocne...
VI 6- Les lits des Oueds......................
VI 7- Les alluvions du Quaternaires
VI 8- Les sources.
VI 9- Les barrires rocheuses......................
VII tude physique du bassin versant.........
VII 1- Caractristiques de forme.
VII 1- a- La surface.........................................................................................................................
VII 1- b- La forme du bassin...
VII 1- c- Les dimensions du rectangle quivalent...
VII 2- Le relief
VII 2- 1 - La courbe hypsomtrique
VII 2- 1- a- Rpartition des tranches daltitudes et laboration de la courbe......................
VII 2- 2- Les altitudes caractristiques
VII 2- 2- 1- Les altitudes maximale et minimale
VII 2- 2- 2- Laltitude moyenne......................
VII 2- 2- 3- Laltitude mdiane...
VII 2- 3- Les pentes.
VII 2- 3- a- La pente moyenne
VII 2- 3- b- Les indices de pente.
VII 2- 3- b1- Lindice global de pente (Ig)......................
VII 2- 3- b2- La dnivele spcifique (Ds)......................
VII 2- 3- c- Lindice de pente de Roche (Ip)...
VII 3- Hydrographie
VII 3- 1- Rseau hydrographique
VII 3- 2- Le degr de dveloppement du rseau.........
VII 3- 2-a- La densit de drainage.......................
VII 3- 3- Le temps de concentration...
Conclusion....................
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3.
CHAPITRE II
LES CARACTRISTIQUES GOLOGIQUES
I Introduction...
II Stratigraphie.
II 1- Le secondaire...
II 1- 1- Le Trias...
II 1- 2 - Le Crtac..
II 1- 2- 1- Le Crtac infrieur
II 1 2- 1- a- LAptien.
II 1 2- 1- a1- LAptien infrieur.
II 1- 2 1 a2- LAptien moyen.
II 1- 2 1 a3- LAptien suprieur.
II 1- 2 1- b- Le Clansaysien (C1)..
II 1- 2 1- c- LAlbien infrieur (C2).
II 1- 2 1- d- Le Vraconien Albien suprieur (C3).
II 1- 2- 2- Le Crtac suprieur...
II 1- 2- 2 1- Le Cnomanien..
II 1 2- 2 1 a- Le Cnomanien infrieur (C4a)...
II 1- 2- 2 1 b- Le Cnomanien moyen (C5a)...
II 1- 2- 2 1 c- Le Cnomanien suprieur (C5b)...
II 1- 2 2- 2- Le Turonien (C6a, C6b, C6c).
II 1- 2 2- 2 a- Le Turonien infrieur (C6a)...
II 1- 2 2 2- b- Le Turonien moyen (C6b)..
II 1- 2 2- 2 c- Le Turonien suprieur (C6c)..
II 1- 2- 2 3- LEmscherien (C7) (Coniacien et Santonien)
II 1- 2- 2 4- Le Campanien (C8)
II 1- 2- 2 5- Le Maestrichtien
II 1- 2- 2 5 a- Le Maestrichtien infrieur (C9a)...
II 1- 2- 2 5 b- Le Maestrichtien moyen (C9b).
II 2- Le Tertiaire...
II 2- 1- Le Palocne
II 2- 1- 1- Locne infrieur et le Crtac suprieur.
II 2- 1 2- Le Palocne suprieur..
II 2- 1 3- Locne infrieur et moyen..
II 2- 2- Le Miocne..
II 2- 2 1- Le Miocne infrieur et moyen (Vindobonien et Burdigalien)...
II 2- 2 2- Le Miocne suprieur (Pontien)..
II 2- 3 Le Pliocne..
III Le Quaternaire
III 1- Les Conglomrats...
III 2- La crote calcaire
III 3- Les dpts de sources..
III 4- La nappe des cailloux..
III 5- Les dpts actuels...
IV Tectonique de la rgion..
IV 1 Style tectonique..
IV 2- Phases tectoniques.
IV 3- Les mouvements rcents
V La palogographie.
Conclusion..
CHAPITRE III
LES CARACTRISTIQUES CLIMATIQUES ET HYDROLOGIQUES
DU BASSIN DEL MALABIOD
I Introduction...
II Rseau dobservation...
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IV 3- a- Pollution urbaine
IV 3- b- Pollution industrielle.........
IV 3- c- Pollution agricole.......................
Conclusion......................
CHAPITRE VI
LES POTENTIALITS HYDRIQUES ET DEMANDE EN EAU
DANS LE BASSIN DEL MALABIOD
CHAPITRE VI- 1
LES POTENTIALITS HYDRIQUES DANS LE BASSIN
I Introduction...
II tat de la ressource dans le bassin (limpluvium)...
II 1- Les apports pluviomtriques...
II Mobilisation de la ressource
II 1- Les eaux superficielles
II 1- a- Les barrages
II 1- b- Les retenues collinaires...
II 1- c- Les oueds.
II 2- Les eaux de sources.
II 3- Les eaux souterraines......................
II 3- a- Les forages tatiques...
II 3- b- Les forages non tatiques
II 3- c- Les puits......................
III Les prlvements
III 1- Les prlvements deau de surface
III 2- Les prlvements deau souterraine...
Conclusion......................
CHAPITRE VI- 2
BESOINS, UTILISATIONS ET DEMANDES EN EAU
DANS LE BASSIN DEL MALABIOD
I Introduction...
II Les usagers de leau lchelle du bassin dEl Malabiod...
II 1- La population...
II 1 1- Ressources/approvisionnements en eau
II 1 2- tat du service en milieu rural...
II 2- Lagriculture
II 2 1- Cultures irrigues......................
II 3- Lindustrie...
III Projection des besoins
III 1- volution des besoins en eau potable (AEP).........
III 2- valuation des besoins en eau dirrigation
III 2 1- Besoins futurs pour lalimentation en eau dirrigation (AEA)
III 3- volution des besoins en eau industrielle (AEI)
IV Les besoins globaux en eau dans le bassin dEl Malabiod
Conclusion......................
CHAPITRE VII
VERS UNE GESTION INTGRE DES RESSOURCES EN EAU
Perspective dune gestion intgre, organisation et droulement de planification
I Introduction...
II Les fondements de Dublin...
III Le point de vue de lIslam .
III 1- Lislam et la gestion de leau : principes gnraux ......................
III 1- 1- Leau, un bien social......................
III 1- 2- Leau et lquit.
III 1- 3- Les droits de lenvironnement...
IV Stratgie de gestion des eaux.........
IV 1- Cadre juridique et politique nationale de leau......................
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Prambule
Prambule
chaque grande civilisation est associ un grand fleuve. Le Tigre et lEuphrate pour la
msopotamie, le Nil pour lEgypte Cette ressource omniprsente sur le systme solaire rare ou
abondante, liquide ou solide. Ainsi la terre porte la vie parce quelle est recouverte deau. Nous en
buvons, elle produit llectricit, elle est indispensable pour nos culturespourtant nous grons mal
nos rserves en eau douce.
Aurons-nous assez deau pour couvrir les besoins de la terre entire? Le problme serait
gravissime : trouver leau, la transporter, la conserver, lconomiser et la grer sont les principaux
enjeux. Hlas, 97% de leau terrestre est sale et une grande partie des 3% restants est emprisonne
dans les glaces.
La raret de cet lment se fait sentir depuis trs long temps, poque o la vie tait dure, et la
vigilance quant sa puret tait un constant souci : des civilisations agricoles tels les sumriens, ont
pri, cause du dpt de sels et autres poisons dans les sols lors de son vaporation.
Est-elle aujourdhui insuffisante au point o elle ne pourra pas rpondre la hausse de la
demande ; consquence dun dveloppement et dune dmographie qui ne font quaccentuer la
pnurie dont souffre la moiti de la population mondiale, dans les pays pauvres surtout, et que les
dsquilibres entre besoin en eau et disponibilit de la ressource pousseront peut tre certains
groupes la violence, ce qui serait lorigine de nombreux conflits ayant pour objet
lapprovisionnement disput en eau.
Dans les pays industrialiss, la mise disposition, trs rcente, dune eau abondante et pure, a
autant chang la vie des citoyens et leurs rgles dhygine. La menace peut, doit, sera pallie par les
techniques de traitement de leau : mais il faudra dpenser plus ! Dessaler locan nest pas au fait
laborieux, techniquement parlant, mais en matire de moyens, cest onreux, ce qui impose une
prise au srieux du problme et lintensification des recherches surtout de ressources moins
complexes, privilgiant les volets - reconnaissance, exploitation, gestion, conomie,
consommation-, ce qui devrait tre la proccupation de tout un chacun.
Il est alors vident, et sans nul doute que ce don du ciel a tout le temps conditionn le pass, le
prsent voire mme le devenir des peuples. Et cest pourquoi les acteurs, quels quils soient,
intensifient, et sans relche, leurs efforts et dploient tous les moyens la qute de nouvelles
alternatives, pour mieux contrecarrer les retombs dune quelconque utilisation du dit lment.
lheure contemporaine, la nouvelle orientation quon se propose et qui se qualifie de
salvatrice, fait dsormais lunanimit dans le monde, dans une fin dassurer une bonne gouvernance
de leau ; cest la gestion intgre des ressources en eau par bassins versants (GIRE).
La dite approche se dfinie comme un processus qui encourage la mise en valeur et la gestion
coordonne de leau, des terres et des ressources associes afin de porter son maximum, avec
quit, le bien tre conomique et social qui en rsulte sans pour autant compromettre la prennit
dcosystmes vitaux.
Le terme GIRE a vu le jour en raison des besoins critiques de grer les ressources naturelles et
humaines des pays aux prises avec des pnuries de cet lment vital, afin damnager et de protger
des sources dapprovisionnement en eau, et non pas seulement grer leau.
1
Prambule
Le bassin hydrographique est lunit de planification qui est en gnral utilise dans les
activits de ce concept trs large quest la (GIRE). Mais le processus peut tre adapt toute unit
de planification gographique, notamment des paysages ou frontires cologiques.
LAlgrie na pas fait exception, et a adopt cette nouvelle politique, nanmoins, a a pris des
lenteurs qui nont profit personne. Pourquoi ne pas y adhrer alors quelle sest vue salutaire,
dautant plus que nous sommes un pays o la dotation est en de des normes internationales
(1 000m3/hab/an), et par consquent, une pnurie inluctable deau nous menace, or que le Nord du
pays, surtout, est relativement mieux arros.
La rgion dEl Malabiod tributaire de Tbessa, se trouve dsormais dans une phase de
transition environnementale concomitante celle de sa transition conomique . Les enjeux et
dfis qui se prsentent son territoire, de mme que la nature et ltendue des problmes
environnementaux rencontrs montrent clairement que la dgradation cologique, mme si elle na
pas atteint son paroxysme, risque de devenir irrversible, notamment en ce qui concerne le
patrimoine naturel (dont une partie nest pas renouvelable).
La fragilit de ce milieu, une fois dlaisse, risque dtre lorigine non seulement dune
compromission pluridisciplinaire de certains acquis, mais aussi de limiter les possibilits de gains
de bien-tre des gnrations futures.
Outre les problmes de dsertifications, on note les risques lis aux eaux de ruissellement
sur un milieu substrat et morphogense faibles ; ils provoquent dimportantes dgradations
largement constates.
Le bassin versant dEl Malabiod, tel que ses similaires, est affect par une action conjugue
drosion hydrique et olienne. La faible couverture vgtale (dune moyenne de 6%) indique une
importante surface dablation.
Plus quun objectif, le dveloppement durable dans la rgion est une ncessit imprieuse voir
un dfi dans ces espaces fragiles. Ce challenge peut tre relev pour peu que les questions relatives
la gestion des ressources en eau et la prservation de la biodiversit soient places au premier plan
des proccupations de tous les partenaires et les acteurs de lamnagement et du dveloppement de
ces espaces sensibles.
CHAPITRE I
CADRE GNRAL ET MILIEU PHYSIQUE
I Introduction
Le secteur que nous essayons de mettre ltude appartient au bassin versant de Oued Ksoub,
qui son tour, est inclus dans le grand bassin versant de Chott Melhrir. Ce qui en fait une
particularit, cest que naturellement, il comporte trois entits distinctes et en similitude, aussi bien
sur le plan topographique que gologique.
Ces dernires se prsentent comme des dpressions cernes entre des chanes de montagnes
dorientation Est-Ouest et Nord-Est Sud-Ouest, daltitudes oscillant de 1 200 1 600m.
Pour des raisons quon a estim commodes et pratiques, on sest limit concentrer notre intrt
la seule premire zone quest le bassin versant dEl Malabiod.
II Situation gographique
El Malabiod est une circonscription administrative de Tbessa, dont elle est distante de
28,7km. Elle est lune des Darates que compte la wilaya qui, elle-mme, est situe au Nord-Est
algrien.
Selon le dcoupage administratif, ses confins sont:
La Dara dOum Ali, au Sud.
La frontire algro- tunisienne, lEst.
La ville de Tbessa, au Nord.
La Dara de Chria, lOuest.
Le bassin dEl Malabiod, sujet de notre tude, appartient aux hautes plaines orientales de
lAtlas saharien. Il est par consquent, lun des constituants du grand bassin du Chott Melhrir. Ses
limites naturelles sont :
Au Nord, une ligne de crte regroupant les Djebels, Doukkane, El Khenga, Bouroumane
Au Sud, les monts de Boudjellal, El Guelia et EdDala.
lOuest, Guebel ErRouiss et Dra Douamiss.
lEst, Djebel El Kechrid et Koudiet sidi Salah qui matrialise les confins du cot du
territoire tunisien.
Ahras
El Meridj
El Aouinet
Oum
Boukhadra
Morsott
Ain Zerga
El
Alger
Tindouf
er
gu
uri
Go
Tbessa
Tunisie
Oran
Bir Edheb
Boulhaf El
El
Hammamet
Bouagui
Annaba
Bedjen
El
Ogla
Ouenza
Souk
Kouif
ia
TEBESSA Bekkar
Bir Mokkadem
El Malabiod
Chria
El
Mazraa
Oum
Ali
El Ogla
El Malha
Stah.
Guentis
A L G R I E
Khenchela
Tamanrasset
Telidjen
Safsaf
El Ouesra
S
Bir
El Ater
Ferkane
Negrine
Lgende:
50
100km
El Oued
Frontires AlgroTunisiennes
Agglomration
Tbessa
Djebel Tella
Zone dtude
Djebel
Bouroumane
Tnoukla
Hadjer safra
Houidjebet
Oued El Goussa
Oued
Cimenterie
ERCE
El Malassoued
Oued EZned
RN 16
La carrire gante
ENG
El Malabiod
Oued El Malabiod
El Malabiod
Population (hab)
RGPH (1 998)
9 917
Population (hab)
RGPH (2 008)
11 397
Densit
Hab/Km2
36
Houidjbet
4 431
4 771
17
14 348
16 168
27
Commune
Total. Dara
Source DPAT/Tbessa
Capacit de
production
PROD
2 008
REG
Lieu
Entreprise nationale
de tubes et transfrm
-ation de produits
Public
El
Malabiod
9 310,9ML
6 265,1ML
219
Entreprise nationale
des Granulats
Public
El
Malabiod
68
Public
El
Malabiod
EFF
Activits
Fabrication de
tubes galvaniss:
rond, carrs, et
rectangle
Production :
sable, gravier,
ballast
Production de
ciments gris
CPG 45
Artisanat d'art
traditionnel
Artisanat de
production de biens
Artisanat de services
Total
El Malabiod
04
06
14
24
Houidjbet
01
01
05
07
Total. Dara
05
07
19
31
Source DMI/Tbessa
En outre, et pour conserver le style traditionnel de la rgion, lactivit artisanal est prsente
par sa diversit et sa distinction, quelle soit de biens ou de service, comme le montre le tableau
prcdent (Tab. 3). Ajouter cela la petite et moyenne entreprise qui contribuent au dveloppement
conomique et participent davantage crer de lemploi et faire face au problme du chaumage.
Donnes statistiques
Nombre de PME
Effectif
01
El Malabiod
29
390
02
Houidjbet
06
24
Total
35
414
Source DMI/Tbessa
El Malabiod
Parc Logement
(RGPH 2 008)
2 630
T.O.L
2 008
4,32
Houidjbet
4 771
1 248
3,50
Total Dara
16 168
3 878
4,16
Commune
Source DL/Tbessa
Depuis dj les dernires dcades, une expansion non ngligeable est signaler ; notamment
avec ladoption de nouvelles orientations et la traabilit de programmes quinquennaux. La rgion a
connu par consquent une certaine affluence et sest vue rpandre son parc logement qui,
malheureusement nobit pas totalement aux rgles modernes de lurbanisme ni au devenir de ce
quon appelle villes futures.
Commune
Houidjbet
El Malabiod
Nom de
Type
lagglomration
Houidjbet
Agglomration chef lieu
Bouchebka
Agglomration secondaire
Zone parse
Zone parse
Total commune
El Malabiod
Agglomration chef lieu
Zone parse
Zone parse
Total commune
Total Dara
Nombre de
mnage
319
123
362
804
1 289
614
1 903
2 707
Tab. 6. Rpartition des mnages par commune et par taille au RGPH 2 008/Bassin dEl Malabiod.
Taille
5,9
5,9
6,0
5,9
5,9
6,1
6,0
6,0
Source ONS
Commune
Daras
1 985
El Malabiod
El Malabiod
El Malabiod
/
Houidjbet
Daras
1 991
Commune
Commune
Aire
km2
El Malabiod
316
Houidjbet
286
El Malabiod
Houidjbet
Dara El Malabiod
Tab. 7. volution et organisation administratives/Bassin dEl Malabiod.
602
Source PAW
Cette situation est, en fait, dtermine par limportance des conditions conomiques qui
lentourent (industrie, RN, rail, proximit de chef lieu de wilayaetc.).
IV Le couvert vgtal
IV 1 - Introduction
Personne ne peut nier lintrt du tapis que constitue une quelconque vgtation, quelquelle
en soit la nature et surtout lenvergure. Sans aucun doute, ce dernier, outre le rle protecteur quil
assure, contre toute forme drosion qui guette le patrimoine, son impact est aussi irrfutable quant
aux prcipitations. En effet, la vitesse, le temps ainsi que les consquences dune crue ou dun
ruissellement sont inversement proportionnels son degr de dveloppement, son abondance et son
taux doccupation du sol.
ne pas omettre bien sr son influence sur la reprise des quantits deau ruisseles ou
partiellement infiltres ; par une action naturelle communment connue sous lappellation
(Transpiration) qui, conjugue celle physique (vaporation), constituent un continuel souci
(vapotranspiration), mme pour les spcialistes, vue les pertes en matire hydrique dont elles en
sont responsables.
Dans la rgion dEl Malabiod, il est question bien sr de terres agricoles (Domaniales, rch et
prives), de terrains improductifs (surfaces en friches) et de foret...etc.
IV 2 - Le domaine forestier
IV 2 a- Les forets
Les forets dans la rgion sont marques par des conditions naturelles difficiles et subissent un
surpturage li au surnombre du troupeau de cheptel ovin et caprin. Elles prsentent une proportion
leve de peuplements dgrads et ouverts dont le volume sur pied est gnralement faible.
Elles constituent nanmoins un capital quil convient de protger en le prservant des
dgradations naturelles, humaine et animales. Ces dernires reprsentent lun des grands
pourcentages du patrimoine, respectivement 20,30% et 27,10% pour El Malabiod et Houidjbet.
8
Aire
(ha)
Essence
principale
Piste
(km)
Equipements
T.TF Point
(ha) deau
Etat
gnral
Post
vigie
Pin dAlep
Nemamcha
7 927
10
01
Vieille
futaie tat
dgrad
200
200
08
02
Vieille
futaie
dgrade
210
200
08
03
Chne vert
Pin dAlep
Ouled Sidi
Abid
26 318
Total
34 245
Genvrire
/
Localisation
El Malabiod
Saf Saf El
Ouesra, Bir El
Ater
Bekkaria
Houidjbet
El Malabiod
Bir El Ater
/
Source CF/Tbessa
Lassociation vgtale dominante est du type Pinus halepensis ; Pin dAlep. Quoi quelle
soit en tat alarmant, hormis les tentatives de reboisement avec la mme espce. Cette strate arbore
est associe un cortge floristique assez riche ; compos surtout de chne vert, de genvrire
oxycidae, de romarin, dalfas, darmoiseetc.
Cette rpartition avoisine un taux doccupation de lordre de 23,59% pour lensemble du
territoire. La varit des essences confre la rgion une richesse naturelle et botanique particulire.
ce couvert forestier sajoute une formation herbace steppique quest du type pastoral ;
lAlfa, qui couvre une tendue considrable (12,69 % El Malabiod) et (20,59% Houidjbet), ce qui
quivaut les 16,51% en total de la dite superficie.
Commune
El Malabiod
39 400
8 000
20,30
Houidjbet
36 900
10 000
27,10
Total Dara
76 300
18 000
23,59
Source CF/Tbessa
IV 2 - b- Les parcours
Ils se caractrisent par leur rpartition dsordonne ainsi que par leur variabilit. En effet, la
physionomie se compose de culture en friche/jachre, parseme irrgulirement de maquis et
introduite par endroit, souvent dAlfa.
Ces terrains reprsentent les 8,88%, en superficie, pour le chef lieu de Dara et 6,77% pour
Houidjbet. Lensemble constitue un taux de 7,86% lchelle du bassin.
Commune
SAU
(ha)
Forts
(ha)
Alfa
(ha)
Parcours
(ha)
Inculte +
Improductive (ha)
Total (ha)
El Malabiod
14 500
8 000
5 000
3 500
8 400
39 400
Houidjbet
12 900
10 000
7 600
2 500
3 900
36 900
Total
27 400
18 000
12 600
6 000
12 300
76 300
Source DSA/Tbessa
La craliculture qui couvre 5,55% de la SAU pour El Malabiod et 8,37% pour Houidjbet, soit
un total de 6,87%.
La culture marachre occupe les 6,41% et 7,72%, successivement pour les deux chefs lieu de
commune (El Malabiod et Houidjbet).
La culture fourragre, quant elle, se rpande sur des superficies plus importantes ; 30,48% et
39,69% et donc un global de 34,81%.
Source PAW
10
Crales
Superficie Production
Ha
Qx
Marachages
Superficie Production
Ha
Qx
Fourrages
Superficie
Production
Ha
Qx
El Malabiod
805
7 550
930
184 435
4 420
9 500
Houidjbet
1 080
10 250
996
250 230
5 120
9 200
Total. Dara
1 885
17 800
1 926
434 665
9 540
18 700
Tab. 11. Rpartition des terres agricoles par spculation/Bassin dEl Malabiod.
Source DSA/Tbessa
Lensemble de ces activits se rpartit sur une surface agricole utile (SAU) denviron
27 400ha, dont 12 900 Houidjbet et le reste sur le sol du chef lieu de Dara.
V La topographie
La rgion se distingue par une topographie varie ; en effet, une srie de monts escarps, dont
laltitude oscille de 1 432m (Djebel El Gautra) 1 556m (Djebel Anoual).
Frontires Algro-Tunisiennes
Djebel
Bourouman
Djebel
Tella
Limite du bassin
Houidjebet
Hadjer Safra
Djebel
Anoual
Djebel Doukkane
Bir. El Baghdadi
5EL
Djebel
Araour
Oued
El
Goussa
MAL ABIOD
Djebel Boudjellal
30
20
10
Kat Rouiss
Djebel EsSene
Djebel Debibirh
11
1,12
KC A
L=
1+ 1
si KC 1,12
1,12
KC
VII 2- Le relief
Il est ais de concevoir limpact du relief sur lcoulement, puisque, nombreux sont les
paramtres hydromtorologiques (prcipitations, tempraturesetc.), qui varient avec laltitude et
la morphologie du bassin. La vitesse dcoulement est, en outre, influence par la pente. Le relief
est souvent dcrit, sur les cartes topographiques, par une reprsentation sous forme de courbes de
niveau et se dtermine lui aussi au moyen des caractristiques suivantes :
14
Surface partielle
Si (km2)
4,2
4,4
8,7
12,7
9,8
14,3
40,7
50,4
53,4
135,1
180,5
113,3
20,5
648
Surface partielle
Si / St (%)
0,64
0,67
1,34
1,95
1,51
2,20
6,28
7,77
8,24
20,84
27,85
17,48
3,16
99,93
Surface cumule
Si (km2)
4,2
8,6
17,3
30,0
39,8
54,1
94,8
145,2
198,6
333,7
514,2
627,5
648.0
Surface cumule
Si / St (%)
0,64
1,31
2,65
4,60
6,11
8,31
14,59
22,36
30,60
51,44
79,29
96,77
99,93
Tab. 12. Rpartition des superficies en fonction des tranches daltitudes/Bassin dEl Malabiod.
10
1 650
1 600
20
70
80
90
100
0,64%
0,67%
1,34%
1 500
1,95%
1,51%
1 400
1 300
30
2,20%
6,28%
Hauteur mdiane
1 180m
7,77%
8,24%
1 200
20,84%
Hauteur moyenne
1 148m
27 ,85%
1 100
17,48%
3,16%
1 000
0
100
200
300
400
500
600
648
15
16
1460 1087
d ' oI m = 22,84%
16,33
17
Avec :
ai d i
Surface partielle
ai (%)
0,64
0,67
1,34
1,95
1,51
2,20
6,28
7,77
8,24
20,84
27,87
17,48
3,16
99,95
Diffrence de cte
di
50,0
50,0
50,0
50,0
50,0
50,0
50,0
50,0
50,0
50,0
50,0
50,0
40,0
/
ai.di
ai .d i
32,0
33,5
67,0
97,5
75,5
110,0
314,0
388,5
412,0
1042,0
1393,5
874,0
1580,0
6 419,5
5,65
5,78
8,18
9,87
8,68
10,48
17,72
19,71
20,29
32,28
37,33
29,56
39,75
245,28
AN : L = 39,67Km
et
ai d i = 245.28 Do Ip = 38,94.
La valeur de cet indice savre assez importante et laisse conclure limportante discontinuit
qui marque le relief du bassin.
18
VII 3- Hydrographie
VII 3- 1- Rseau hydrographique
Cest un ensemble de cours deau, naturels (ou artificiels), prennes (ou temporaires), qui
drainent les eaux de ruissellement ou de restitution des nappes ; sous formes de sources ou tout au
long des lits doueds.
Il est diffrenci selon quatre facteurs principaux ; la gologie (sensibilit lrosion,
prsence de structures conditionnant le sens du courant), le climat (rseau dense en rgion
montagneuses et humides), la pente du terrain (rseau en phase rosive ou sdimentaire) et la
prsence humaine (modification du trac originel du rseau par le drainage, lendiguement,
construction de barrages).
Il est souvent caractris par sa hirarchisation, son profil en long et son dveloppement
(nombre de cours deau et leurs longueurs).
240
Oued
235
Zenad
Oued
230
El Goussa
d
ue
al
d
ue
Lgende:
Oued principal
Oued secondaire
lM
Ou
ed
ed E
Dj
225
Ou
em
am
ra
lM
so
as
al a
bio
d
220
975
980
985
990
995
1000
1005
1010
La projection, de ce qui a t avanc plus haut, sur le bassin tudi permet de dire que :
De par sa situation (rgion semi-aride), le nombre de cours deau y est limit, cela nempche
que le rseau est quand mme dense, marqu de nombreux ravins formants des affluents
secondaires, sinueux, intermittents et pentes raides. Les quelques Oueds importants qui collectent
les eaux dorages et les drainent lexutoire savoir ;
Oued El Goussa, qui prend son origine lOuest et tend sa valle selon une direction Ouest-Est
sur une longueur denviron 28,2Km. Cest le thalweg principal. Il draine cette partie avec
comme affluent, Oued Es-Sagui et celui du Koriz, qui commence couler aprs fente des neiges
sur Djebel Doukkane, nanmoins, il finira par se perdre un peu en aval, dans les alluvions
quaternaires.
19
Oued El Malassoued qui lui, trouve sa source au Nord-Est (Djebel Taga) et reoit, aprs un
parcours de 12Km, Oued EzZenad et longe ensuite la plaine. Il est considr comme le
collecteur des eaux de ruissellement du Nord et du Nord-Est du secteur.
Oued EzZned, prend naissance au Nord, il reoit lOued de Tnoukla (issu de Kef Tnoukla) et
scoule, comme ses prdcesseurs, vers le Sud.
Oued El Malabiod, la confluence de ces cours, donne naissance au conduit principal du bassin,
un peu en amont de la ville do il tire lappellation, Oued El Malabiod.
Il est rappeler quun peu plus au Sud, lOued Berzgune et celui de Saf Saf, y prennent
naissance. Ces derniers reoivent leur tour Oued Ghrouta, Guelb Essfa et El Ouesra, ce qui est
lorigine du cours qui draine les eaux vers chott Melrhir au Sud.
Lcoulement de lentrelacement (du systme) se fait du Nord au Sud, caractristique typique
des cours deau de lAtlas saharien, nanmoins il nest pas toujours continuel.
Les crues ne font jamais rfrence une saison quelconque (humide), mais sont fonction
particulirement des orages qui se manifestent la fin du printemps et au dbut de lautomne.
Avec :
20
tc =
4 A + 1,5.L p
0,8 H moy H min
Avec :
tc : Temps de concentration (h), A : Surface du bassin (Km2), Hmoy : Altitude moyenne (m)
L ou LP : Longueur du thalweg principal (Km), Hmin : Altitude minimale (m).
AN : tc = 11,61h. Do tc = 11 heures, 36 min et 36secondes.
Le chevelu hydrographique est gnr suite linteraction de tant de facteurs dont le climat, le
relief, la lithologie, malgr quil ne soit pas si dense ni le rseau, non plus, nest pas ramifi, cette
valeur paraisse relativement leve, vu la surface que constitue le bassin. Cela rsulte probablement
des caractres physiques de ce dernier.
Paramtre (symbole)
Altitude maximale (Hmax)
Altitude mdiane (Hm ou H50%)
Altitude minimale (Hmin)
Unit
m
m
m
m/km
km/km2
Dd =
K C = 0.28
m/km
km
km
Primtre (P)
Surface (A ou St)
km
km2
H moy = 1
Ai hi
m
A
Dduit de la Ds
DS = D
l
L
Li
A
1 148
Fort
239,31
2,27
P
A
D
l
D
Ig =
L
1
n
IP =
ai d i
1
L
P 2L
l=
2
P 2l
L=
2
Im =
tC =
Rsultat
1 650
1 180
1 020
4 A + 1.5 LP
0.8 H moy H min
1,39
22,84
9,40
38,94
16,33
39,67
111,8
648,00
11h 36
21
Conclusion
Le bassin objet de cette tude fait partie du grand bassin versant du Melhrir et donc des hautes
plaines orientales de lAtlas saharien.
Comptant une Dara et deux communes, il stend sur une aire de 648km2, non surpeupl
(27hab/km2). Connu par sa vocation agricole avec une SAU denviron 27 400ha, mais
lpanouissement des autres activits commence se faire sentir.
Le domaine forestier y occupe les 23,7%, lAlfa et lassociation vgtale (Pin dAlep, chne
vert, genvrire) occupent les 23,59% et les parcours les 7,86%.
La topographie du bassin est varie, o une plaine, daltitude moyenne oscillant entre 1 020 et
1 200m, est cerne par une srie de monts qui atteignent les 1 400 voire les 1 600m daltitude.
Selon lindice de compacit (kc =1,23) et les dimensions du rectangle quivalent, le bassin dEl
Malabiod a une forme allonge, le relief y est qualifi de fort (DS =239,31m).
Les montagnes se rpartissent sur 26% de la superficie et la plaine sur 69,33%.
Toutes ces caractristiques morphomtriques influencent lcoulement des eaux que
limpluvium est susceptible de recevoir, qui doivent mettre alors un temps de 11h et 36mn (temps
de concentration) pour arriver lexutoire, avec une densit de drainage de 2,27km/km2.
Tout cela conjugu la nature lithologique du terrain, rendent difficile le phnomne
dinfiltration ; principale source dalimentation des systmes aquifres, et initient en contre partie
une action rosive, ainsi quils favorisent la perte dnormes masses deau qui scoulent vers les
entits naturelles limitrophes.
22
Coupe
Description lithologique
Calcaire blanc, compact
Biomicrite argileuse faune plagique
138
576
917
1 010
2 050
2 093
2 058
3 560
tage
Maestrichtien,
Campanien
suprieur
Campanien
infrieur
Emschrien
Turonien
Cnomanien
Albien suprieur
Albo-Aptien
Barrmien
Nocomien
25
6.60
6.50
6.70
Dj. Djebissa
39.30
C
C8-7
Tbessa
C5-3
C6
Dj. Kecherid
Dj. Bouromane
C5-3
C6
Dj.Anoual
C9-8
C6
.1202
m1
q1
m1
Hadjra Safra
Dj. Koreiz
m1+q2
.1189
1106.
Bir
El Baghdadi
.1193
1053.
Her El Goussa
q1
C8-7
Dj. Dalaa
MTaguinaro
1291
.1132
C9-8
.1131
.1227
C9-8
1246
EL MALABIOD
3910
0
.1183
q2
Lgende
m1+q2
m1
.1246
10km
.1235
1089
q1
vers
Bouchbka
Goussa el Foukania
.1246
Bir Rouabhia
m1+q2
Bir Mehetella
m2+q2
q1
q1
m2+q2
C8-7
Ain Lahouidjbte
39.20
q1
TUNISIE
: Quaternaire ancien (surface structurale et crote calcaire). m2+q2 : VONDOBONIEN (Argile sous faible couverture alluviale, argiles rouges, argiles barioles)
: BURDIGALIEN (Grs sous faible couverture alluviale, poudings siliceux, grs blancs, brun ferrugineux).
C8-7
C5-3
C2
C6
27
28
29
NW
SE
Dj. Anoual
1600150014001300120011001000-
Bir El Baghdadi
O. EzZned
-1600
-1500
- 1400
-1300
-1200
- 1100
- 1000
Dj. El Guelia
Dj. Ed'Dala
10 km
S.E.E
Dj EdDala
R.N.16
Tbessa- Bir El Ater
120011001000900800700-
Bir
El Baghdadi
M'Taguinar
o
m1+q2
- 1200
- 1100
- 1000
- 900
- 800
- 700
Daprs G. DUROZOY
0
m2+q2
N.W.W
10 km
: VONDOBONIEN (Argiles sous faible couverture alluviale, Argiles rouges, Argiles barioles)
m1
: BURDIGALIEN (Grs sous faible couverture alluviale, Poudings siliceux, Grs blancs, brun ferrugineux).
C9-8
C8-7
C6
C5-3
30
32
Dj.
Anoual
Kreiz
Tnoukla
e
kkan
Dou
Dj.
Hadjer safra
F2
M1 F3
M10
01
M7 Bir El Baghdadi
M5
Dj Arour
Oued
El Goussa
M3
M8
M14
F1
FC1 M13
M2 M'Tagunaro M9
M4 Bled el Goussa
Garet
Baeida
F1 EL MALABIOD
O u l e d Kh l i f a
F2
Dj.
Boudjlal
F2
: Faille et numro
: Route nationale
: Oued
: Agglomration, Forage
10Km
V La palogographie
LAptien est connu comme tant la plus ancienne formation autochtone qui affleure dans la
rgion dEl Malabiod, matrialis par lanticlinal de Bouroumane
Le Crtac infrieur, reprsent par le Barrmien, qui se situe, selon le log stratigraphique du
sondage BDJ-2, une profondeur dau moins 2 890m, et le Nocomien environ 3 368m, suivant la
coupe du mme sondage.
Le Nocomien se distingue par une sdimentation nritique avec essentiellement des dolomies
fines hutres, au dessous, les dpts alternes grs, argiles, dolomies et dolomies calcaires. Ces
derniers sont typiques dune mer pourvue dune influence continentale.
34
36
Code
ANRH
06-28-06
Altitude
(m)
1 330
Coordonnes
X (km)
Y (km)
985,250
Appareil de
mesure utilis
236,850
Pluviomtre
Date de mise
en service
02-11-1 973
El Malabiod
06-28-02
1 030
997,620
225,150
Pluviomtre
pluviographe
01-01-1 974
Mechtet Zouaria
06-28-07
1 058
997,750
230,00
pluviomtre
01-03-1 974
Ouled Mhamed
06-28-04
1 335
980,850
235,00
pluviomtre
01-09-1 973
Source ANRH
Leurs rfrences sont donnes au tableau prcdent (Tab. 16) et sont rparties comme le
montre la figure suivante (Fig. 9).
III Facteurs mtorologiques dterminants
Les donnes, quon a estimes ncessaires llaboration de cette tude, ont t rcoltes au
sein des services de lAgence Nationale des Ressources Hydrauliques (ANRH de Constantine, de
Tbessa) et de ceux de la station aroportuaire de Tbessa.
Les travaux de C. Paquin, M. Chaumont (1 913-1 963) et ceux de P. Seltzer (1 913-1 938), qui
sont respectivement, carte pluviomtrique et climat dAlgrie, nous taient dune grande utilit.
37
240
235
Station Zouiria
06-28-07
230
Station Ouled M'hamed
06-28-04
Station El Malabiod
06-28-02
Lgende:
225
Station Pluviomtrique
et son Code
220
975
980
985
990
995
1000
1005
1010
Fig. 9. Stationspluviomtriques
pluviomtriques et leurs
dEl Malabiod.
Fig....Stations
leurs codes/Bassin
codes/sous bassin
d'El Malabiod
38
Code
Ain Khanga
06-28-06
245,73
El Malabiod
06-28-02
237,87
EZouaria
06-28-07
227,07
Ouled Mhamed
06-28-04
216,92
Tab. 17. Moyenne annuelle des prcipitations (1 974/75 2 007/2 008)/Bassin dEl Malabiod.
Lirrgularit pluviomtrique dune anne sur lautre, peut tre traduite par plusieurs facteurs,
dont les carts la normale, relatifs surtout aux cycles le plus arros et le plus sec.
Ils sont donns par lexpression ci-aprs :
p pn
ei = i
.100
Avec :
pn
ei : cart la normale de lanne considre, Pi : Total de lanne, humide ou sche, considre
(mm), Pn : Moyenne interannuelle des prcipitations de la srie dobservation -34ans- (mm).
Lcart la moyenne indique le dficit ou lexcdent des prcipitations de lanne considre
par rapport la moyenne (de trente quatre ans dans notre cas).
39
Ain Khanga
700
Prcipitations (mm)
600
500
245,73mm
400
300
200
100
0
E'Zouiria
600
Prcipitation(mm)
500
227,07mm
400
300
200
100
0
Ouled M'hamed
216,92mm
1000
900
Prcipitations (mm)
800
700
600
500
400
300
200
100
0
El Malabiod
237,87mm
97
4/
75
1
97
6/
77
1
97
8/
79
1
98
0/
81
1
98
2/
83
1
98
4/
85
1
98
6/
87
1
98
8/
89
1
99
0/
91
1
99
2/
93
1
99
4/
95
1
99
6/
97
1
99
8/
99
2
00
0/
01
2
00
2/
03
2
00
4/
05
2
00
6/
07
Prcipitation (mm)
900
800
700
600
500
400
300
200
100
0
Fig. 10. Distribution des prcipitations annuelles aux stations dobservation/Bassin dEl Malabiod.
40
cart la normale
Anne sche Anne humide
Ain Khanga
60,1
2 000/01
582,60
2 003/04
-75,54
137,09
El Malabiod
68,0
1 996/97
411,9
1 975/76
-71,41
73,16
EZouaria
60,1
2 000/01
483,71
1 981/82
-73,53
113,02
Ouled Mhamed
79,7
1 987/88
472,63
1 989/90
-63,25
117,88
Tab. 18. cart la normale des prcipitations annuelles (1 974/75 2 007/08)/Bassin dEl Malabiod.
P = H = 231,89mm/an
Si on veut vrifier ladquation de la mthode, on fait intervenir lexpression suivante :
Cv
Er =
%
O :
N
( Pi P ) 2
.
n
x : Moyenne des valeurs, N : Nombre de station, Er : Incertitude en %.
41
Station de
Ain khenga
Surface d'influence
S1
235
230
Station d'Ouled
M'hamed
Surface d'influence
S4
Station de
E'Zouairia
Surface d'influenceS3
Station de
El Malabiod
Surface
d'influence S2
225
220
975
980
985
990
995
1000
1005
1010
Les donnes relatives au bassin dEl Malabiod, ncessaires au calcul de la lame deau
prcipite, par lapplication de cette mthode, sont regroupes au tableau suivant (Tab. 19).
Station/polygone
Code
Pluie au poste Pi
(mm)
Surface partielle Ai
(km2)
Pi.Ai (mm/km2)
Ain Khanga/1
06-28-06
245,73
100,5
24 695,86
El Malabiod/2
06-28-02
237,87
199,5
47 455,06
EZouaria/3
06-28-07
227,07
213,3
48 434,03
Ouled Mhamed/4
06-28-04
216,92
134,7
29 219,12
648,00
149 804,07
Total/Bassin
Tab. 19. Rsultats de calcul de la lame deau par polygone /Bassin dEl Malabiod.
H=
149804,07
= 231,18mm / an .
648
42
Prcipitation (mm)
215
Surface Si (km2)
47,04
Pi.Si (mm/km2)
10 113,60
220 230
225
66,24
14 904,00
230 240
235
133,44
31 358, 40
240 250
245
226,24
55 428,80
250 260
255
175,04
44 635,20
648,00
156 440,00
Total/Bassin
Tab. 20. Rsultats de calcul de la lame deau par la mthode des isohytes /Bassin dEl Malabiod.
P=
Pi .S i
mm
S
Alors P = 241,42mm/an.
III 4- 2- d- Commentaire
La dtermination de la lame deau, par les trois formules adoptes, a conduit pratiquement la
mme valeur, pour la mthode arithmtique et de Thiessen, avec une incertitude insignifiante, alors
que celle des isohytes est un peu leve. Cest dailleurs la valeur la plus proche de la ralit, car
cest le procd le plus rationnel et le plus prcis.
Ces valeurs compares celles observes aux diffrentes stations, apparaissent lgrement
diffrentes ; ce qui est imputable leffet daltitude des divers postes, ce qui nest pas reprsentatif
des frquences altimtriques du bassin, et par consquent, de la rpartition de la pluviomtrie.
Pour les diverses oprations et estimations de bilans, il est judicieux dadopter une moyenne
des valeurs ; obtenues par les trois mthodes (arithmtique, des isohytes et de Thiessen), qui est de
234,83 mm/an.
Code
06-28-06
Mois humide
Mars : 26,45mm
Mois sec
Juillet : 10,38mm
El Malabiod
06-28-02
Septembre : 31,01mm
Juillet : 8,39mm
EZouaria
06-28-07
Septembre : 28,98mm
Juillet : 7,36mm
Ouled Mhamed
06-28-04
Mai : 20,09mm
Juillet : 9,48mm
Tab. 21. Mois humide et mois sec dans chaque station pluviomtrique/Bassin dEl Malabiod.
Moyennes
des
prcipitations
mensuelles
974/75-2
Fig. 12 Moyennes
des
prcipitations
mensuelles
(1(1974/75
2 007/08)
35
30
25
20
15
10
5
0
Sep
Oct
Nov
Dc
Ain Khanga
Jan
Fv
Mar
Avr
El Malabiod
Mai
E'Zouiria
Juin
Juill
Aot
Mois
ouled M'hamed
Dans le tableau ci-aprs (Tab. 22) sont reportes les valeurs des moyennes mensuelles et
saisonnires, des hauteurs de prcipitations observes, dans les quatre stations.
Mois
Station
Sep
Oct
Nov
Dc
Jan
Fv
Mar
Avr
Mai
Juin
juil
Aot
22,34
19,42
22,37
22,67
24,01
16,99
26,45
22,70
20,46
19,10
10,38
18,78
Ain
Khanga
31,01
Automne
Hiver
Printemps
64,13
63,67
69,61
48,26
25,96
22,79
14,30
18,25
16,05
25,08
17,94
22,08
20,94
8,39
15,03
El
Malabiod
28,98
EZouaria
20,66
Automne
Hiver
Printemps
79,76
48,60
65,10
44,36
19,60
21,47
11,92
16,09
17,16
22,05
18,73
23,04
20,14
7,36
Automne
Hiver
Printemps
70,05
45,17
63,82
47,98
18,74
21,84
15,59
19,53
14,29
19,87
19,43
24,09
16,34
9,48
20,48
16,99
Ouled
Mhamed
Automne
Hiver
Printemps
61,24
49,41
63,39
42,81
Tab. 22. Prcipitations moyennes mensuelles et saisonnires aux stations dobservation/Bassin dEl Malabiod.
II 4- 4- Le rgime mensuel
Le rgime pluvial mensuel peut tre dcel par une simple estimation dun coefficient dit
pluviomtrique relatif, travers lequel, ltude qui sy rapporte devient ainsi pratique. Ce facteur
sexprime selon une formule dite DAngot (1 895), par la relation suivante :
44
pi
n
i = 365. i Avec :
p
i : Coefficient pluviomtrique mensuel, Pi : Prcipitation du mois considr (mm).
P : Prcipitation moyenne annuelle (mm), ni : Nombre de jours du mois considr.
Par application numrique, des valeurs enregistres au niveau de chaque station, de cette
formule, les rsultats ainsi obtenus sont reports au tableau suivant (Tab. 23).
Selon les valeurs du coefficient pluviomtrique relatif mensuel, on peut se prononcer quant
la nature du mois ; il est pluvieux (si i 1), dans le cas contraire (i 1), il est sec.
Mois
Station
Saison humide
Saison sche
Nov
Dc
Jan
Fv
Mar
Avr
Mai
Juin
juil
Aot
Sep
Oct
Ain Khanga
1,10
1,07
1,15
0,90
1,26
1,12
0,98
0,94
0,49
0,9
1,10
0,93
El Malabiod
1,16
0,70
0,90
0,88
1,24
0,91
1,09
1,07
0,41
0,74
1,58
1,28
EZouaria
1,15
0,61
0,83
0,98
1,14
1,00
1,19
1,08
0,38
1,06
1,55
1,01
Ouled Mhamed
1,22
0,84
1,06
0,85
1,07
1,09
1,30
0,91
0,51
0,92
1,15
1,01
Tab. 23. Coefficient pluviomtrique relatif mensuel aux stations dobservation (Angot) /Bassin dEl Malabiod.
i ss
i sh
Saison humide
Saison sche
Ain Khanga
6,6
5,34
0,81
El Malabiod
5,79
6,17
1,06
EZouaria
5,71
6,27
1,1
Ouled Mhamed
6,13
5,8
0,95
Station
R=
Tab. 24. Coefficient pluviomtrique saisonnier aux stations dobservation /Bassin dEl Malabiod.
Tvm =
Mois
Sep
Oct
Nov
Dc
Jan
Fv
Mar
Avr
Mai
Juin
juil
Aot
Ain Khanga
21,47
17,00
10,84
7,45
6,21
7,48
10,03
13,12
18,15
23,13
26,18
25,41
El Malabiod
21,70
17,40
11,25
7,85
6,62
7,88
10,44
13,53
18,56
23,53
26,59
25,82
EZouaria
21,71
17,24
11,08
7,69
6,45
7,72
10,27
13,36
18,39
23,37
26,42
25,65
Ouled Mhamed
21,65
17,18
11,02
7,63
6,39
7,66
10,21
13,30
18,33
23,31
26,36
25,59
Station
Tab. 25. Rsultats de calcul de la temprature (C), modle de Laplace /Bassin dEl Malabiod.
O :
46
Sep
Oct
Nov
Dc
Jan
Fv
Mar
Avr
Mai
Juin
juil
Aot
Ain Khanga
17,9
13,42
7,80
3,87
2,63
3,90
6,45
9,54
14,57
19,55
22,6
21,83
El Malabiod
20,08
15,61
9,45
6,06
4,82
6,09
8,64
11,73
16,76
21,74
24,79
24,02
EZouaria
19,88
15,41
9,25
5,86
4,62
5,89
8,44
11,53
16,56
21,54
24,59
23,82
Ouled Mhamed
17,86
13,39
7,29
3,84
2,60
3,87
6,42
9,51
14,54
19,52
22,57
21,80
Station
Tab. 26. Rsultats de calcul de la temprature (C), modle de BNEDER/Bassin dEl Malabiod.
Ain Khanga
El Malabiod
Modle
Mois
EZouaria
Modle
Moy
LAPLACE
BNEDER
SEP
21,47
17,9
OCT
17,00
NOV
Ouled Mhamed
Modle
Modle
Moy
LAPLACE
BNEDER
19,68
21,70
20,08
13,42
15,21
17,40
10,84
7,80
9,32
DC
7,45
3,87
JAN
6,21
FV
Moy
LAPLACE
BNEDER
20,89
21,71
19,88
15,61
16,50
17,24
11,25
9,45
10,35
5,66
7,85
6,06
2,63
4,42
6,62
7,48
3,90
5,69
MAR
10,03
6,45
AVR
13,12
MAI
Moy
LAPLACE
BNEDER
20,79
21,65
17,86
19,75
15,41
16,32
17,18
13,39
15,28
11,08
9,25
10,16
11,02
7,29
9,15
6,95
7,69
5,86
6,77
7,63
3,84
5,73
4,82
5,72
6,45
4,62
5,53
6,39
2,60
4,49
7,88
6,09
6,98
7,72
5,89
6,80
7,66
3,87
5,76
8,24
10,44
8,64
9,54
10,27
8,44
9,35
10,21
6,42
8,31
9,54
11,33
13,53
11,73
12,63
13,36
11,53
12,44
13,30
9,51
11,40
18,15
14,57
16,36
18,56
16,76
17,66
18,39
16,56
17,47
18,33
14,54
16,43
JUIN
23,13
19,55
21,34
23,53
21,74
22,63
23,37
21,54
22,45
23,31
19,52
21,41
JUIL
26,18
22,6
24,39
26,59
24,79
25,69
26,42
24,59
25,50
26,36
22,57
24,36
AOUT
25,41
21,83
23,62
25,82
24,02
24,92
25,65
23,82
24,73
25,59
21,80
23,69
Tab. 27. Rcapitulation des donnes de temprature (C), et corrlation des deux modles/Bassin dEl Malabiod.
Dans une tentative de dceler une ventuelle affinit entre ces dernires, nous tions amens
tudier la rciprocit de ces mthodes afin de percevoir leur vraisemblance. Pour ce faire, la station
de Tbessa est prise comme rfrence, pour la comparaison des diffrentes valeurs obtenues, et
corrles par la suite, entre elles conformment aux reprsentations graphiques suivantes (Fig. 13).
Nous remarquons, suite ce traitement, que les valeurs du coefficient de corrlation, ainsi
obtenues, pour les diverses stations, sont au voisinage de lunit (0,9997 < R < 1,00), et ce
fortiori, les expressions des deux modles, en loccurrence celui de Laplace ou de BNEDER, sont
des quations de premier degr ; de forme (y = ax + b).
Cest, au fait, cette linarit des fonctions en question, qui a conduit en dduire de telles
valeurs (du coefficient de corrlation), et qui de ce fait, laisse augmenter lintervalle de confiance, et
permet, avec davantage dassurance, une quelconque utilisation ultrieure des valeurs de
tempratures qui en dcoulent.
47
30
20
25
M o d le d e LA P LA C E
M o d le d e B N E D E R
15
10
y = 0,9958x - 3,4687
R 2 = 0,9996
20
15
y = 1,0038x + 3,4887
R 2 = 0,9996
10
5
10
15
20
25
30
10
Modle de LAPLACE
15
20
25
Modle de BNEDER
30
25
25
M o d le d e L A P L A C E
M o d le d e B N E D E R
20
15
10
y = 1,0017x - 1,808
R2 =1
20
15
10
y = 0,9983x + 1,8056
R2 =1
10
15
20
25
30
10
Modle de LAPLACE
15
20
25
30
Modle de BNEDER
30
25
M o d le d e LA P LA C E
M o d le d e B N E D E R
25
20
15
10
y = 0,9987x - 1,8868
R 2 = 0,9984
20
15
10
y = 0,9997x + 1,9113
R 2 = 0,9984
5
0
0
0
10
15
20
25
30
10
15
20
25
30
Modle de BNEDER
Modle de LAPLACE
25
25
M o d le d e L A P L A CE
M o d le d e B N E D E R
20
20
15
10
y = 1,0005x + 3,7793
R2 =1
15
10
y = 0,9995x - 3,7775
R2 =1
10
15
Modle de LAPLACE
20
25
10
15
20
Modle de BNEDER
25
30
Fig. 13. Corrlation des modles de Laplace et de BNEDER, donnes de temprature/Bassin dEl Malabiod.
48
Classer les valeurs selon un ordre croissant (dcroissant), attribuant chaque valeur un rang r.
Faire correspondre chaque frquence empirique une variable normale centre ou rduite, selon
la formule de Hazen : F =
r 0,5
, o (r) est le rang de chaque valeur et (n) est la taille de
n
lchantillon.
Tracer le graphique reprsentatif des variations de valeurs de temprature en fonction de la
P P
variable rduite (U) de Gauss, sachant que U = i
.
Lexamen visuel des reprsentations graphiques, illustres dans la figure suivante (Fig. 14),
laisse constater que les valeurs de temprature des diffrentes stations sajustent une loi de Gauss,
avec un intervalle de confiance de 80%. Elles peuvent alors tre utilises ultrieurement sans risque.
40
Ajustement une loi Normale des valeurs de T selon la loi de LAPLACE
35
station d'El Malabiod
30
25
20
15
10
5
0
-5
-2,500 -2,000 -1,500 -1,000 -0,500 0,000 0,500 1,000 1,500 2,000
Variable rduite U (moyenne=15,93 cart-type=7,30 taille 12 et I.C. 80%)
T e m p r a tu r e ( C )
40
Ajustement une loi Normale des valeurs de T selon la loi de LAPLACE
35
station Ain Khanga
30
25
20
15
10
5
0
-5
-2,500 -2,000 -1,500 -1,000 -0,500 0,000 0,500 1,000 1,500 2,000
Variable rduite U (moyenne=15,54 cart-type=7,31 taille 12 et I.C. 80%)
2,500
T e m p ra tu re ( C )
T e m p r a tu r e ( C )
T e m p r a tu r e (C )
2,500
35
Ajustement une loi Normale des valeurs de T selon la loi du BNEDER
30
station de Ain Khanga
25
20
15
10
5
0
-5
-10
-2,500 -2,000 -1,500 -1,000 -0,500 0,000 0,500 1,000 1,500 2,000
Variable rduite u (moyenne=12,01 cart-type=7,28 taille 12 et I.C. 80%)
35
Ajustement une loi Normale des valeurs de T selon la loi du BNEDER
30
station d'El Malabiod
25
20
15
10
5
0
-5
-10
-2,500 -2,000 -1,500 -1,000 -0,500 0,000 0,500 1,000 1,500 2,000
variable rduite U (moyenne=14,15 cart-type=7,31 taille 12 et I.C. 80%)
2,500
2,500
Fig. 14. 1. Ajustement une loi normale des donnes de tempratures aux stations dobservation/Bassin dEl Malabiod.
49
40
Ajustement une loi Normale des valeurs de T selon la loi de LAPLACE
35
station d'E'Zouairia
30
25
20
15
10
5
0
-5
-2,500 -2,000 -1,500 -1,000 -0,500 0,000 0,500 1,000 1,500 2,000
Variable rduite U (moyenne=15,78 cart-type=7,31 taille 12 et I.C. 80%)
T e m p ra tu re ( C )
T e m p ra tu re ( C )
2,500
35
Ajustement une loi Normale des valeurs de T selon la loi du BNEDER
30
station d'E'Zouairia
25
20
15
10
5
0
-5
-10
-2,500 -2,000 -1,500 -1,000 -0,500 0,000 0,500 1,000 1,500 2,000
Variable rduite U (moyenne=13,95 cart-type=7,31 taille 12 et I.C. 80%)
2,500
40
35
35
30
T e m p r a tu r e e n C
30
T e m p ra tu re s e n C
25
25
20
20
15
15
10
10
5
0
-5
-5
-2,500
-2,000
-1,500
-1,000
-0,500
0,000
0,500
Temprature (C)
1,000
1,500
2,000
2,500
-10
-2,500
-2,000
-1,500
-1,000
-0,500
0,000
0,500
1,000
1,500
2,000
2,500
40,00
Ajustement une loi Normale des donnes de T station de tbessa
35,00
30,00
25,00
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
-5,00
-2,500 -2,000 -1,500 -1,000 -0,500 0,000 0,500 1,000 1,500 2,000
Variable rduite U (moyenne=15,76 cart-type=7,31 taille 12 et I.C. 80%)
2,500
Fig. 14. 2. Ajustement une loi normale des donnes de tempratures aux stations dobservation/Bassin dEl Malabiod.
50
Tbessa
Ain Khanga
El Malabiod
EZouaria
Ouled Mhamed
SEP
21,69
19,68
20,89
20,79
19,75
OCT
17,22
15,21
16,50
16,32
15,28
NOV
11,06
9,32
10,35
10,16
9,15
DC
7,67
5,66
6,95
6,77
5,73
JAN
6,43
4,42
5,72
5,53
4,49
FV
7,70
5,69
6,98
6,80
5,76
MAR
10,25
8,24
9,54
9,35
8,31
AVR
13,34
11,33
12,63
12,44
11,40
MAI
18,37
16,36
17,66
17,47
16,43
JUIN
23,35
21,34
22,63
22,45
21,41
JUIL
26,40
24,39
25,69
25,50
24,36
AOUT
25,63
23,62
24,92
24,73
23,69
Mois
Temprature en C
Tab. 28. Moyennes mensuelles des tempratures (C), 1 974/75 2 008 /09/Bassin dEl Malabiod.
30,00
25,00
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
Tbessa
Sep
Oct
Nov
Dc
Ain Khanga
Jan
Fv
Mars
Avr
Mai
Juin
Juil
Aout
Mai
Juin
Juil
Aout
Mois
Temprature en C
30,00
Tbessa
25,00
El Malabiod
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
Temprature en C
Sep
30,00
25,00
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
Nov
Dc
Jan
Fv
Tbessa
Sep
Temprature en C
Oct
30,00
25,00
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
Oct
Nov
Dc
Oct
Nov
Avr
Mois
E'Z'ouairia
Jan
Tbessa
Sep
Mars
Fv
Mars
Avr
Mai
Juin
Juil
Aout
Mois
Ouled M'hamed
Dc
Jan
Fv Mars Avr
Mai
Juin
Juil
Aout
Mois
Fig. 15. Variations des tempratures moyennes mensuelles (74/75 08/09)/Bassin dEl Malabiod.
51
Prcipitation (mm)
Temprature (C)
Indice daridit
Observation
Ain Khanga
245,73
13,77
10,33
Climat semi-aride
El Malabiod
237,87
15,04
9,50
Climat steppique
EZouaria
227,07
14,86
9,13
Climat steppique
Ouled Mhamed
216,92
13,81
9,11
Climat steppique
Station
La lecture du tableau (Tab. 29) et lobservation de labaque (Fig. 16), laissent dire que le
climat qui rgne sur la rgion est semi-aride steppique.
2600
80
2200
2000
1800
1600
1400
60
50
Prcipitations (mm)
2400
70
I=
coulement abondant
P
T + 10
40
10
coulement Exorique
30
10Zone tempre, drainage extrieur,
1200
irrigation indispensable
1000
20
10Rgime semi-aride
800
coulement temporaire
Formations herbaces
600
400
Ain Khanga
3
OuledMhamed 3 3 3 El Malabiod
EZouaria
200
0
10 12 14
16
10
Tempratures (C)
18 20 22 24 26 28 30 32 34
36
38 40
Fig. 16. Abaque de lIndice daridit annuel de E. DE Martone PV. 1 923/Bassin dEl Malabiod.
52
Ain Khanga
Mois
El Malabiod
EZouaria
Ouled Mhamed
TC
P (mm)
TC
P (mm)
TC
P (mm)
TC
P (mm)
SEP
19,68
22,34
9,03
20,89
31,10
12,08
20,79
28,98
8,96
19,75
20,66
8,33
OCT
15,21
19,42
9,24
16,50
25,96
11,75
16,32
19,60
8,93
15,28
18,74
8,89
NOV
9,32
22,37
13,89
10,35
22,79
13,43
10,16
21,47
12,78
9,15
21,84
13,68
DC
5,66
22,67
17,37
6,95
14,30
10,12
6,77
11,92
8,53
5,73
15,59
11,89
JAN
4,42
24,01
19,98
5,72
18,25
13,93
5,53
16,09
12,43
4,49
19,53
16,17
FV
5,69
16,99
12,99
6,98
16,05
11,34
6,80
17,16
12,25
5,76
14,29
10,88
MAR
8,24
26,45
17,40
9,54
25,08
15,40
9,35
22,05
13,67
8,31
19,87
13,02
AVR
11,33
22,70
12,77
12,63
17,94
9,51
12,44
18,73
10,01
11,40
19,43
10,89
MAI
16,36
20,46
9,31
17,66
22,08
9,58
17,47
23,04
10,06
16,43
24,09
10,93
JUIN
21,34
19,10
7,31
22,63
20,94
7,70
22,45
20,14
7,44
21,41
16,34
6,24
JUIL
24,39
10,38
3,62
25,69
8,39
2,82
25,50
7,36
2,48
24,36
9,48
3,31
AOUT
23,62
18,78
6,70
24,92
15,03
5,16
24,73
20,48
7,07
23,69
16,96
6,04
2600
2400
80
2000
1800
1600
1400
60
50
Prcipitations (mm)
2200
70
i=
coulement abondant
12 P
t + 10
40
coulement Exorique
30
1200
1000
20
Rgime semi-aride
coulement temporaire
Formations herbaces
800
600
400
Jan 3Fev
3
3 Dec
200
0
Mar 3 Nov
3 Avr
Oct
Mai
Sep Jui
3
10
Aot
3 Juil
Tempratures (C)
10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34
36
38 40
Fig. 17. Abaque de lIndice daridit Mensuel de E. DE. Martone PV 1 923/Bassin dEl Malabiod.
Juillet se reconnat comme mois hyperaride, alors que Dcembre et Aot sont steppiques, le
reste est semi-aride.
53
60
50
40
30
20
10
0
P (mm)
30
25
20
15
10
5
0
TC
Tempratures (C)
Prcipitations (mm)
Saison sche
60
50
40
30
20
10
0
P (mm)
30
25
20
15
10
5
0
A Mois
TC
Tempratures (C)
Prcipitations (mm)
60
50
40
30
20
10
0
P (mm)
TC
30
25
20
15
10
5
0
A Mois
Tempratures (C)
Prcipitations (mm)
Station d'E'Zouaria
30
TC
50
25
40
20
30
15
20
10
10
0
S
Tempratures (C)
Prcipitations (mm)
60
A Mois
Fig. 18. Diagrammes pluviothermiques aux stations dobservation (1 974/75 2 008/09)/Bassin dEl Malabiod.
IV Le bilan hydrique
Il traduit la suite des diffrentes phases du phnomne mtorique aqueux (pluie, neige, grle)
atteignant le sol, avant de rebrousser chemin vers latmosphre.
Lestimation du bilan hydrologique naturel peut se faire par lapplication de la formule
suivante (G. Castany 1 982) :
P = ETR + R + I mm
O :
P : Prcipitations annuelles (mm), ETR : vapotranspiration relle annuelle (mm).
R : Ruissellement (mm), I : Infiltration (mm).
IV 1- tude de lvapotranspiration
Considre comme lun des paramtres dterminant du cycle hydrique, elle est dfinit comme
tant la somme de quantits deau (mm) reprises de la surface du sol suite la conjugaison de deux
phnomnes ; lun biologique ; lvaporation et lautre physique quest la transpiration.
Linterdpendance des facteurs dont elle est fonction (lhumidit, la temprature, linsolation
et le couvert vgtale) rend son estimation laborieuse.
IV 1- 1- a- Formule de L. Turc
Cette expression permet de dterminer directement lETR annuelle dun bassin versant partir
de la hauteur annuelle de pluie et de la temprature moyenne annuelle.
P
ETR =
mm
Avec :
P2
0;9 + 2
L
P : Prcipitation moyenne annuelle (m), T : Temprature moyenne annuelle (C).
L : Facteur qui tient compte des changes de chaleur ( L = 0,05T 3 + 25T + 300) .
Paramtre
Prcipitation (mm)
Temprature (C)
ETR
Ain Khanga
El Malabiod
245,73
237,87
13,77
15,04
774,8
846,1
245,65
240,40
EZouaria
Ouled Mhamed
227,07
216,92
14,86
13,81
835,57
776,94
230,09
219,35
Station
55
IV 1- 1- b- Formule de Coutagne
Le dficit dcoulement calcul partir de cette expression, qui fait aussi intervenir
temprature et prcipitation, peut tre rapproch de lETR.
D = P P 2 ETR = P P 2
1
O :
Et qui nest applicable que lorsque 0,125 < P < 0,5 et =
0,4T + 0,8
D : Dficit dcoulement (m/an), P : Prcipitation annuelle (m), T : Temprature moyenne annuelle (C).
Station
Ain Khanga
0,158
/8
0,0197
/2
0,079
P
245,73
/8 < P < /2
Non comprise
Observation
Mthode non applicable
El Malabiod
0,146
0,0182
0,073
237,87
Non comprise
EZouaria
0,148
0,0185
0,074
227,07
Non comprise
Ouled Mhamed
0,158
0,0197
0,079
216,92
Non comprise
Cette formule nest donc pas applicable car la condition 0,125 < P < 0,5 nest pas satisfaite.
10T
ETP = 16.
mm O
I
12
I = i
i =1
et
T
i=
5
1, 514
1,6
.I + 0,5 .
100
ETP : vapotranspiration potentielle du mois considr (mm), i : Indice thermique mensuel.
T : Temprature moyenne mensuelle du mois considr (C), I: Indice thermique annuel.
Elle tient compte des tempratures moyennes mensuelles et de lindice thermique.
10T
ETP = 16.
.k mm Avec :
I
K : Coefficient de correction (ou dajustement mensuel)
Les rsultats de calcul pour deux stations (choisies comme exemple) ; El Malabiod et Ain
Khanga, sont rcapituls dans les tableaux suivants (Tab 33 et Tab 34).
Mois
Sep
Oct
Nov
Dc
Jan
Fv
Mar
Avr
Mai
Juin
juil
Aot
8,71
6,09
3,00
1,64
1,22
1,65
2,66
4,06
6,75
9,83
11,91
11,38
ETP.nc
94,37
64,7
30,68
16,22
11,87
16,33
26,93
42,2
72,13
107,3
131,4
125,15
1,03
0,97
0,86
0,81
0,87
0,85
1,03
1,10
1,21
1,22
1,24
1,16
ETP.c
97,2
62,8
26,4
13,13
10,32
13,9
27,73
46,42
87,3
130,9
162,9
145,17
Paramtre
Tab. 33. Rsultats de calcul de lETP selon la formule de C. W. Thornthwaite/Station dEl Malabiod.
56
Sep
Oct
Nov
Dc
Jan
Fv
Mar
Avr
Mai
Juin
juil
Aot
7,96
5,39
2,56
1,2
0,83
1,21
2,13
3,45
6,02
8,99
11,01
10,5
ETP.nc
72,36
61,48
29,78
14,23
9,87
14,34
24,82
39,76
68,48
101,5
123,7
117,9
1,03
0,97
0,86
0,81
0,87
0,85
1,03
1,10
1,21
1,22
1,24
1,16
ETP.c
74,53
59,63
25,61
11,52
8,59
12,19
25,56
43,73
82,86
123,83
170,74
136,76
Tab. 34. Rsultats de calcul de lETP selon la formule de C. W. Thornthwaite/Station de Ain Khanga.
IV 1- 2- 2- Formule de L. Turc
Cette expression permet lestimation du paramtre vapotranspiration potentielle moyenne
mensuelle, considrant la dure relle dinsolation ainsi que lhumidit relative de lair, par :
T
(I g + 50) mm Avec :
ETPmois = 0,40
T + 15
T : Temprature moyenne mensuelle du mois considr (C) labri.
Ig : Radiation globale moyenne du mois considr (cal/cm2/j).
Si lhumidit de lair durant le mois considr est infrieure 50%, on fait appel un terme
correctif (k) qui sera ensuite multipli par lETP du mois. Ce terme est dfini par :
(50 hr )
K =1
O hr est lhumidit relative de lair.
70
Mois
Paramtre
T
Sep
Oct
Nov
Dc
Jan
Fv
Mar
Avr
Mai
Juin
juil
Aot
20,89
16,5
10,35
6,95
5,72
6,98
9,54
12,63
17,66
22,63
25,69
24,92
Ig
437,5
333,1
243,6
192,3
209,1
285
372,6
459,2
537,1
593,3
625,3
554,7
h r%
57,04
62,98
69,72
72,62
72,33
68,36
66,38
61,93
56,20
49,17
41,52
45,12
ETP
113,50
79,85
47,95
30,69
28,61
42,55
65,72
93,1
126,98
154,74
170,54
160
1 114,23
ETP totale
Tab. 35. Rsultats de calcul de lETP par la mthode de L. Turc/Station dEl Malabiod.
Mthode de dtermination
L. Turc
C. W. Thornthwaite
L. Turc
Coutagne
El Malabiod
1 114,23
824.17
240,40
Non applicable
Ain Khanga
/
775.55
245,65
Non applicable
57
1, 5
I = i
i =1
58
TC
ETPC
Pr
BE
CH
VR
RFU
ETR
Def
Exc
SEP
19,68
8,0
1,03
92,7
22,34
-70,4
-0,8
0,0
0,0
22,3
70,4
0,0
OCT
15,21
5,4
0,97
59,6
19,42
-40,2
-0,7
0,0
0,0
19,4
40,2
0,0
NOV
9,32
2,6
0,86
25,6
22,37
-3,2
-0,1
0,0
0,0
22,4
3,2
0,0
DC
5,66
1,2
0,81
11,5
22,67
11,1
1,0
11,1
11,1
11,5
0,0
0,0
JAN
4,42
0,8
0,87
8,6
24,01
15,4
1,8
15,4
26,6
8,6
0,0
0,0
FV
5,69
1,2
0,85
12,2
16,99
4,8
0,4
2,4
29,0
12,2
0,0
2,4
MAR
8,24
2,1
1,03
25,6
26,45
0,9
0,0
0,0
29,0
25,6
0,0
0,9
AVR
11,33
3,5
1,10
43,7
22,7
-21,0
-0,5
-21,0
8,0
43,7
0,0
0,0
MAI
16,36
6,0
1,21
82,9
20,46
-62,4
-0,8
-8,0
0,0
28,4
54,4
0,0
JUIN
21,34
9,0
1,22
123,8
19,1
-104,7
-0,8
0,0
0,0
19,1
104,7
0,0
JUIL
24,39
11,0
1,24
153,3
10,38
-143,0
-0,9
0,0
0,0
10,4
143,0
0,0
AOUT
23,62
10,5
1,16
136,8
18,78
-118,0
-0,9
0,0
0,0
18,8
118,0
0,0
Annuel
13,8
61,3
776,3
245,7
-530,6
242,4
533,9
3,3
Mois
Tab. 37. Bilan deau selon la mthode de C. W. Thornthwaite/Station de Ain Khanga (1 974/75 2 008/09).
Paramtre
TC
ETPC
Pr
BE
CH
VR
RFU
ETR
Def
Exc
SEP
20,89
8,7
1,03
97,4
31,01
-66,4
-0,7
0,0
0,0
31,0
66,4
0,0
OCT
16,5
6,1
0,97
62,9
25,96
-36,9
-0,6
0,0
0,0
26,0
36,9
0,0
NOV
10,35
3,0
0,86
26,4
22,79
-3,6
-0,1
0,0
0,0
22,8
3,6
0,0
DC
6,95
1,6
0,81
13,1
14,3
1,2
0,1
1,2
1,2
13,1
0,0
0,0
JAN
5,72
1,2
0,87
10,3
18,25
7,9
0,8
7,9
9,1
10,3
0,0
0,0
FV
6,98
1,7
0,85
13,9
16,05
2,2
0,2
2,2
11,3
13,9
0,0
0,0
MAR
9,54
2,7
1,03
27,7
25,08
-2,7
-0,1
-2,7
8,6
27,7
0,0
0,0
AVR
12,63
4,1
1,10
46,4
19,74
-26,7
-0,6
-8,6
0,0
28,4
18,1
0,0
MAI
17,66
6,8
1,21
87,4
22,08
-65,4
-0,7
0,0
0,0
22,1
65,4
0,0
JUIN
22,63
9,8
1,22
131,2
20,94
-110,3
-0,8
0,0
0,0
20,9
110,3
0,0
JUIL
25,69
11,9
1,24
163,4
8,39
-155,0
-0,9
0,0
0,0
8,4
155,0
0,0
AOUT
24,92
11,4
1,16
145,6
15,03
-130,6
-0,9
0,0
0,0
15,0
130,6
0,0
Annuel
15,0
69,0
825,8
239,6
-586,2
239,6
586,2
0,0
Mois
Tab. 38. Bilan deau selon la mthode de C. W. Thornthwaite/Station dEl Malabiod (1 974/75 2 008/09).
59
TC
ETPC
Pr
BE
CH
VR
RFU
ETR
Def
Exc
SEP
20,79
8,6
1,03
97,3
28,98
-68,3
-0,7
0,0
0,0
29,0
68,3
0,0
OCT
16,32
6,0
0,97
62,4
19,6
-42,8
-0,7
0,0
0,0
19,6
42,8
0,0
NOV
10,16
2,9
0,86
26,1
21,47
-4,6
-0,2
0,0
0,0
21,5
4,6
0,0
DC
6,77
1,6
0,81
12,9
11,92
-1,0
-0,1
0,0
0,0
11,9
1,0
0,0
JAN
5,53
1,2
0,87
10,1
16,09
6,0
0,6
6,0
6,0
10,1
0,0
0,0
FV
6,8
1,6
0,85
13,6
17,16
3,5
0,3
3,5
9,5
13,6
0,0
0,0
MAR
9,35
2,6
1,03
27,4
22,05
-5,3
-0,2
-5,3
4,2
27,4
0,0
0,0
AVR
12,44
4,0
1,10
46,0
18,73
-27,3
-0,6
-4,2
0,0
22,9
23,1
0,0
MAI
17,47
6,6
1,21
86,7
23,04
-63,7
-0,7
0,0
0,0
23,0
63,7
0,0
JUIN
22,45
9,7
1,22
130,2
20,14
-110,0
-0,8
0,0
0,0
20,1
110,0
0,0
JUIL
25,5
11,8
1,24
161,9
7,36
-154,5
-1,0
0,0
0,0
7,4
154,5
0,0
AOUT
24,73
11,2
1,16
144,3
20,48
-123,8
-0,9
0,0
0,0
20,5
123,8
0,0
Annuel
14,9
67,9
818,8
227,0
-591,8
227,0
591,8
0,0
Mois
Tab. 39. Bilan deau selon la mthode de C. W. Thornthwaite/Station dEZouaria (1 974/75 2 008/09).
Paramtre
TC
ETPC
Pr
BE
CH
VR
RFU
ETR
Def
Exc
SEP
19,75
8,0
1,03
93,1
20,66
-72,4
-0,8
0,0
0,0
20,7
72,4
0,0
OCT
15,28
5,4
0,97
59,9
18,74
-41,2
-0,7
0,0
0,0
18,7
41,2
0,0
NOV
9,15
2,5
0,86
24,8
21,84
-3,0
-0,1
0,0
0,0
21,8
3,0
0,0
DC
5,73
1,2
0,81
11,7
15,59
3,9
0,3
3,9
3,9
11,7
0,0
0,0
JAN
4,49
0,8
0,87
8,7
19,53
10,8
1,2
10,8
14,7
8,7
0,0
0,0
FV
5,76
1,2
0,85
12,3
14,29
2,0
0,2
2,0
16,7
12,3
0,0
0,0
MAR
8,31
2,2
1,03
25,8
19,87
-5,9
-0,2
-5,9
10,8
25,8
0,0
0,0
AVR
11,4
3,5
1,10
44,0
19,43
-24,5
-0,6
-10,8
0,0
30,2
13,7
0,0
MAI
16,43
6,1
1,21
83,2
24,09
-59,1
-0,7
0,0
0,0
24,1
59,1
0,0
JUIN
21,41
9,0
1,22
124,3
16,34
-107,9
-0,9
0,0
0,0
16,3
107,9
0,0
JUIL
24,36
11,0
1,24
153,0
9,48
-143,5
-0,9
0,0
0,0
9,5
143,5
0,0
AOUT
23,69
10,5
1,16
137,3
16,99
-120,3
-0,9
0,0
0,0
17,0
120,3
0,0
Annuel
13,8
61,5
778,0
216,9
-561,1
216,9
561,1
0,0
Mois
Tab. 40. Bilan deau selon la mthode de C. W. Thornthwaite/Station de Ouled Mhamed (1 974/75 2 008/09).
Si les prcipitations sont vues la hausse, le ruissellement lui, tend une grandeur qui leur
soit analogue (dduction faite de lETR plafonne la valeur de lETP).
Si les prcipitations tendent sanantir, le ruissellement se rduit nant et le rapport
ruissellement/pluviomtrie tend par consquent vers zro.
60
Paramtre
Prcipitation (mm)
ETP (mm)
R (mm)
Ain Khanga
245,73
776,3
8,2
El Malabiod
237,87
825,8
6,57
EZouaria
227,07
818,8
5,82
Ouled Mhamed
216,92
778,0
5,62
Station
R moyen (mm)
6,55
Il est noter quon reproche la formule de ne pas avoir considr ni la nature lithologique
des formations traverses ni celle du sol.
IV 6- 2- Linfiltration
On est appel davoir recours lquation gnrale du bilan qui permettrait davoir
dadmissibles approches du paramtre, puisque tous les composants de lquation sont connus.
P = ETR + R + I Do I = P ETR R
Avec :
Prcipitation (mm)
ETR (mm)
R (mm)
Ain Khanga
245,73
242,4
8,2
El Malabiod
237,87
239,6
6,57
EZouaria
227,07
227,0
5,82
Ouled Mhamed
216,92
216,9
5,62
Station
I (mm)
Ngative
Si on se rfre aux rsultats, on doit dire que linfiltration est quasi-nulle dans la rgion, et
donc les quantits deau prcipites sont reprises ou presque par le phnomne
dvapotranspiration, ce qui ne reflte gure la ralit.
Les chiffres restent donc constamment conservatifs et ne doivent pas toujours tre pris pour
tmoins ou rfrences, mais doivent tre traits en tant que des ordres de grandeurs.
Il est prfrable de procder des prises de mesures, in situ mme, tenant compte des divers
facis rpartis lchelle du bassin versant, cependant et dfaut de moyens (tel un Lysimtre),
toute tentative destimation de ce paramtre savre difficile.
61
Conclusion
Un cadre bioclimatique contraignant
La latitude mridionale, ou lcran montagneux du Tell, font de la rgion un domaine semiaride par excellence ; caractris par une saison bioclimatique sche, dune dure de plus de cinq
(05) mois, dAvril Octobre.
Lamplitude thermique annuelle dpasse largement les vingt cinq degr Selcius (25C). Les
hautes plaines sont, en gnral, le fief des ts chauds et des hivers trs froids. Les effets du sirocco
sont possibles en toute saison, mais trs frquents en priodes estivales, o ils peuvent tre
lorigine dune monte de dix degr Selcius(10C) en vingt quatre heures (24h) ; ce qui initie une
accentuation des asschements.
Limpact du gel est plus grave encore. Les valeurs de la moyenne des minima du mois le plus
froids oscillent de zro (0C) trois (03C) degr Selcius. Cette ambiance provoque ainsi un tat de
dormance de la vgtation.
La pluviomtrie, quant elle, dune rpartition spatio-temporelle non uniforme, est trs
souvent marque par sa violence, causant une hydromorphie accentue des sols.
Les moyennes annuelles des prcipitations oscillent de 216 245mm/an et celles des tempratures
sont denviron 15C.
Le bilan deau dans son ensemble est dficitaire ; avec une lame deau moyenne de lordre de
234,83mm/an, une ETR moyenne de 231,5mm/an ce qui quivaut presque la totalit des
prcipitations, un ruissellement faible et une infiltration insignifiante.
Les productions agricoles, notamment les lgumes, sont rputs pour leur absence de
maladies. La semi aridit marque durement la vgtation et les coulements. Cest prcisment dans
ce dit milieu que la ncessit de mettre en uvre le dveloppement durable apparat incontournable.
Il sagit en fait de concilier les besoins prsents et ceux des gnrations futurs.
Donc cest ce contexte que se trouve incluse notre rgion, avec toutes les variabilits, les
risques et les alas dont elle est marque.
Dans cet essai, nous avons tent de donner un aperu, de faire ressortir les caractres gnraux
et danalyser les facteurs conditionnant le climat de la dite rgion ainsi que les irrgularits et les
nuances, qui lui sont typiques, dans lespace et dans le temps, et ce en fonction des donnes
auxquelles nous avons eu accs.
62
Formation correspondante
02 15
20 60
Argile
Argiles sableuses
20 150
50 250
> 220
Sables et graviers
Calcaires ou grs
Tab. 43. Corrlation des valeurs de rsistivit aux logs de forages/Bassin dEl Malabiod.
Les calcaires fissurs refltent des valeurs semblables celles des grs, item pour les sables et
les graviers qui ont des valeurs de rsistivit similaires. Il est alors vident que ces mesures ne
soient pas toujours vraies, pour ne pas dire quelles sont errones.
Pour viter tout quivoque, il a t question davoir recours aux profils golectriques.
II tablissement de quelques profils golectriques
Djebel.
Bouroumane
Djebel
Anoual
Djebel.
ne
kka
Dou
Dj.
22
Hadjer safra
Koreiz
35 36
Tnoukla
32 33 34
23
27
24
20
16 17 18 19
25
30
28
31
29
26
Bir El Baghdadi
Djebel Arour
M'Taguinaro
Oued
El Goussa 21
Bled el Goussa
Garet
Baeida
O u l e d Kh l i f a
EL MALABIOD
Djebel
Boudjellal
10 Km
63
S
22
PROFIL N : I
22
24
118
1100
24
119
220
M7 24 120
6
23
M5
6
121
135
M4
122 6
150
1000
M15
6
32
60
125
124
22
123
30
150
400
30
1700
43
:
Ag
22
310
3
50
32
3
Lgende :
22
: N de sondage lectrique
122
6 : Forage
: Discontinuit lectrique
5
5
10 km
10
Fig. 20. Profil golectrique transversal (N/S) n I traversant les forages M7, M5, M4 et M15. (source ANRH).
a Horizon-1
Son paisseur atteint les 85m, or que sa continuit nest pas ressentie tout au long du profil.
Une variation perceptible dans les valeurs de rsistivit, qui vont de 90 150.m, quon interprte
par une htrognit dans la composante de la strate gologique.
Cette variation sest confirme lors de la consultation des logs stratigraphiques, qui montrent
diffrents facis gologiques, traduits par une alternance de couches argileuses, sables grossiers
fins, graviers et argiles sableuses.
Les valeurs de rsistivit sont fonction des variations dpaisseur des couches constituant cet
horizon, ce qui est analogue aux rsultats des prospections lectriques.
b Horizon-2
Il longe tout le profil, et se reconnat par une large plage de valeurs de rsistivit, allant de 220
1 700.m, sur une puissance oscillant entre 35 et 120m, que forme une couche de grs consolids.
Les rsultats enregistrs sont en harmonie avec les valeurs de rsistivit corrles la
stratigraphie des forages.
c Horizon-3
La nette diminution et les faibles valeurs de la rsistivit renseignent quil est question
dhorizon rsistant quexplique aussi sa lithologie, puisquil sagit dargiles sableuses du Miocne
et de calcaires marneux du Mstrichtien (cf. forage M4, M5).
Au moyen, toujours, de la mme procdure ; confrontation-corrlation, des logs aux valeurs
de rsistivit, obtenues par diagraphie et prospection lectrique, on observe une grande concordance
entre les valeurs recueillies.
64
Forage
Profondeur
(m)
0 87
87 150
Rsistivit (.m)
Diagraphie
Prospection
Longue normale
lectrique
0 82m, = 15 100
0 50m, = 150
82 132m, = 70 120 50 100m, = 400
Lithologie
argile et argile sableuse
sable argileux avec passes
argileuses
150164
sable moyen
164 179
marne et marno-calcaire
161176m, = 40 150
0 29
33 38,5m, = 20
M4
> 100m, = 32
0 25m, = 135
29 61
38,5 60m, = 90
61 156
60 73m, = 150
156 219
calcaire et marno-calcaire
73 142m, = 95
25 65m, = 330
M5
> 65m, = 60
Tab. 44. Corrlation lithologie/stratigraphie des forages M4 et M5/Bassin dEl Malabiod.
Daprs le tableau prcdent (Tab. 44), les donnes obtenues par diagraphie sont en similitude
avec les logs des forages, puisque cette dernire donne pratiquement la rsistivit transversale de la
seule couche en face de linstrument de mesure, et sans interfrences avec celles des niveaux
voisins.
Une lgre diffrence sobserve avec les valeurs de la prospection lectrique, car, pour la
simple raison celle-ci, enregistre la rsistivit longitudinale globale, et il peut sagir de plusieurs
couches et surtout si elles sont fines.
La diminution de la rsistivit du troisime niveau est due, priori, la nature de son mur
(marno- calcaire) et de son toit (argile sableuse ; formation htrogne rsistante).
Sur les deux bornes de la coupe golectrique, on remarque deux discontinuits (lectriques),
qui peuvent traduire la prsence de deux failles.
Sur le plan structural, le centre du profil pouse une forme synclinale, propice au pigeage des
eaux souterraines et forme de ce fait un bon aquifre (cf. profil golectrique I).
II 2- Profil transversal II (Nord-Sud) (Fig. 21)
Trois forages (M6, M9, M10) figurent dans la traverse de ce profil, qui fait apparatre aussi
trois horizons htrognes et discontinus.
S
N
PROFIL N : II
30
116
30
117
M
610
30
118
600
320
30
119
550
115
110
115
55
70
30
30
120
121
122
360
1700
70
M9
6
30
123
150
M6 29
6 110124
29
126
6
33
34
4
29
125
260
34
4
12
12
30
Mme lgende
0
5
10 km
10
Fig. 21. Profil golectrique transversal (N/S) n II traversant les forages M10, M9, et M6. (source ANRH).
65
Lithologie
Rsistivit (.m)
Diagraphie
Prospection
Longue normale
lectrique
0 20m, = 110
16 20
argile et gravier
> 20
marne grise
> 20m, = 20
M9
05
5 45
> 45
Argile
argile sableuse
marne grise
0 55m, = 140
> 55m, = 40
M10
0 152
M6
0 150m, =300
/
150 350m, = 70
> 350m, = 7
Tab. 45. Corrlation lithologie/stratigraphie des forages M6, M9 et M10/Bassin dEl Malabiod.
S
PROFIL N : III
32
115
130
450
600
500
32
P23 31
6 121
31
120
119
250
400
6
110
M6 29
6 124
123
150
110
16
19
100
30
31
122
29
125
260
16
900
800 -
116
32 M1 32
117 6 118
1300
900
700
32
170
120
15
1200
1000
10
Mme lgende
0
10 km
10
Fig. 22. Profil golectrique transversal (N/S) n III traversant les forages M1, M6 et le puits P23. (source ANRH).
Forage
Prof (m)
Lithologie
0 125
125 200
marne grise
07
argile sableuse
7 41
0 16
16 20
argile et gravier
M1
P23
Rsistivit (.m)
Diagraphie
Prospection
Longue normale
lectrique
33 64m, = 180
0 55m, = 250 1500
64 82m, = 130
55 285m, = 100
82 122m, = 170
285 325m, = 1000
122 198m, = 20
0 40m, = 19 60
/
M6
> 20
marne grise
> 325m, = 10
> 40m, = 6
0 20m, = 110
> 20, = 20
> 20m, = 16
Tab. 46. Corrlation lithologie- stratigraphie des forages M1, P23 et M6/Bassin dEl Malabiod.
NE
PROFIL N : IV
1100 -
1200
1000
900
M15
6
21
125
48
22
124
123
40
43
78
200
122
M2
6
25
26
121
121
500
120
28
110
33
36
28
650
118
600
750
M10
6
31
117
450
75
450
70
85
30
119
140
120
62
700 -
27
240
800
600
29
800
480
170
23
24
M13
6
4
45
3
Mme lgende
0
10 km
10
Fig. 23. Profil golectrique SW/NE n IV traversant les forages M15, M2, M13 et M10.
(source ANRH).
c Horizon-3
Il se comporte comme substratum, puisque les valeurs de rsistivit qui y sont prises sont
comprises entre 3 et 10.m, et cest dj un indice sur la conductivit de la couche qui le forme.
dfaut de donnes de diagraphie, relatives la plus part des forages, nous nous contentons
de corrler les valeurs de prospection lectrique aux lithologies (Tab. 47).
Selon le profil (n IV. Fig. 23), on remarque dabord que les discontinuits lectriques,
rencontres dans les profils prcdents, nont plus lieu. On peut donc dire que les deux failles
longitudinales qui ont touch la rgion, longent le bassin dEl Malabiod en ses limites sud et nord.
Une certaine homognit marque les formations qui y figurent, alors que parmi elles, il y en a
qui ont disparu, or quelles taient visibles sur les profils prcdents.
Forage
M13
Prof (m)
Lithologie
0 30
30 70
70 88
88 100
0 77,5
M2
77,5 110
M10
M15
0 152
0 16
16 25
25 48
48 55
55 70
70 142
Rsistivit (.m)
Diagraphie
Prospection
Longue normale
lectrique
0 30m, = 240
30 70m, = 800
/
70 270m, = 36
> 270m, = 4
/
0 120m, = 200
0 30m, = 400
30 110m, = 75
110 260m, = 450
0 70m, = 90
Tab. 47. Corrlation lithologie- stratigraphie des forages M13, M2, M10 et M15/Bassin dEl Malabiod.
68
SW
1100 1200
900 -
17
123
M3
6
18
19
121
300
1300
90
440
21
122
122
30
280
350
340
22
23
121
121
70
135
M5
6
25
24
S23
6
NE
26
119
20
38
60
4
65
70
800
500 -
100
650
50
82
119
120
200
500
68
1000
700 -
20
122
M8
6
4
5
3
600
10
18
Mme lgende
0
10 km
10
Fig. 24. Profil golectrique SW/NE nV traversant les forages M3, M8, M5 et le S23. (source ANRH).
Deux horizons rsistants et un autre conducteur marquent aussi ce profil, que la description ne
va pas tre dtaille, on se limitera rsumer les donnes qui le spcifient dans le tableau ci-aprs.
Horizon
I
paisseur (m)
60 150
Rsistivit (.m)
90 1300
II
250 450
50 150
III
Indtermine
3 10
Tab. 48. Donnes et mesures relatives au profil golectrique n V /Bassin dEl Malabiod.
II 6- Conclusion
travers ce quon vient davancer plus haut, via ltude corrlative de la gologie, des
mesures de diagraphie avec les donnes de prospection gophysique, on a pu constater une analogie
presque parfaite des donnes ainsi obtenues par diffrents moyens dtude et dinvestigation.
Djebel
Koreiz
Tnoukla
Hadjer safra
ne
kka
Dou
Dj.
Bir El Baghdadi
Djebel Arour
M'Tagunaro
Oued.
El Goussa
Bled El Goussa
Garet
Baeida
O u l e d Kh l i f a
EL MALABIOD
Dj.
Boudjellal
10 Km
Djebel. Koreiz
Tnoukla
Hadjer safra
ne
kka
Dou
Dj.
Bir El Baghdadi
Djebel Arour
M'Taguinaro
Oued El Goussa
Garet
Baeida
Ouled Kh l i f a
EL MALABIOD
10 Km
70
Djebel
Koreiz
Tnoukla
Hadjer safra
ne
kka
Dou
Dj.
Bir El Baghdadi
DjebelArour
M'Tagunaro
Oued
el Goussa
Bled el Goussa
Garet
Baeida
Ouled Kh l i f a
EL MALABIOD
Debel.
Boudjellal
10 Km
Conclusion
Pratiquement toutes les formations, figurant aux logs des forages, ont t clairement touches
par les profils golectriques.
Ltude de ces derniers a mis en relief une structure synclinale cerne, du Nord comme du
Sud, par deux failles longitudinales.
Les travaux de gophysique ainsi raliss, laissent se rendre compte quils sont en conformit
avec la gologie.
Linterprtation globale, des diffrentes donnes gologiques et gophysiques avec les
corrlations possibles, a permis de dceler lexistence de trois horizons aquifres superposs :
Les Sables grains fins et moyens, constituent le premier horizon
Les Grs, forment le second
Les Argiles sableuses composent, leur tour, le troisime horizon
Ces trois formations, qui remontent au Miocne, reprsentent un intrt hydrogologique non
ngligeable. Leur importance se voit par consquent, en tant que zones favorables, atteindre son
paroxysme, particulirement LEst et surtout lOuest ; du point de vu puissance et envergure
bien sr.
Lensemble des forages qui y sont implants (dix lOuest et huit lEst) le prouve, puisque
leur productivit est satisfaisante (20 60l/s).
71
Oued El Goussa
M3
M10
MTaguinaro
Bled El Goussa
M2
M4
M9
M5
Rte Nle 16
Marne grise
Argile sableuse, Sable argileux et Grs
Calcaire marneux/Marno-calcaire
Sol
Argile
Cours deau
M2 : Forage
II 1- La nappe alluviale
Localise aux bordures de la plaine, sur une extension qui nest pour autant ngligeable, elle
est constitue de matriel rcent et actuel, dont des alluvions qui ont une faible paisseur au Nord
par rapport au Sud o elle atteint un maximum de 15m (forage M6).
Face aux formations constituant la nappe Miocne, sa prsence est conteste (ne se fait plus
sentir), mais de par sa situation, elle contribue lalimentation de celle-ci par infiltration en
profondeur ; surtout que, la nature du substratum et la lithologie de son matriel favorisent ce
phnomne.
72
M1
M2
M3
M4
M5
M6
M7
M8
M9
M10
M12
AT1
2,5
11
09
13
30
12
05
7,3
10
125
86
122
155
143
212
203
40
152
36
100
21
67
06
40
06
91
75
111
136
135
14
172
166
31
37
38
100
125
110
200
179
213
100
212
218
150
152
45,7
164
Tab. 49. paisseur des diverses formatons dans diffrents ouvrages de captage/Bassin dEl Malabiod.
Oued El Goussa
M3
M5
M1
M10
FC1bis
?
?
2 000m
20m
M10
Forage
Argile sableuse
Zone sature
Marne Emcherienne
Calcaire Maestrichtien
et marno-calcaire
Sens dcoulement
Plan deau
Fig. 29. Profil hydrogologique passant par les forages M3, M5, FC1bis, M10 et M1.
Bassin dEl Malabiod
240
235
Djebel Koreiz
l
Anoua
T'noukla
R N 16
l
Djebe
ane
ukk
l Do
e
b
je
Hadjra safra
El Houdjbet
M1
M10
M7
Ou
ed
230
l
eb e
Dj
ou
Ar
Go
uss
M8
M14
d
ue
so
as
l
a
M
El
M13
FC1
M5
El
Bir El Baghdadi
M2 M'Taguinaro
M9
d
ue
O
Bled El Goussa
M4
M3
Garet
Baeida
O u l e d Kh' l i f a
EL MALABIOD
Djebel
Boudjlal
220
0
975
980
iod
lab
Ma
El
ed
Ou
225
Lgende :
: Puits domestique
: Forage hydrogologique
: Forage de reconnaissance
: Chef lieu de commune
10 Km
985
990
995
1000
1005
1010
Certains se distinguent par une teneur en sel inquitante de leurs eaux, deux sont dailleurs
mis hors service. Lensemble de ces ouvrages sert lalimentation en eau pour la potabilit,
lirrigation ainsi que pour lindustrie.
IV Essai de suivi de la pizomtrie
travers ce court suivi, on essaiera de voir le comportement du systme selon la variation du
niveau du plan deau, et ce en fonction des divers apports (surtout clestes), et de vrifier si ces
derniers sont en mesure de rquilibrer la situation et sils remdieront ou pas limpact du
phnomne dexploitation (voire surexploitation), qui reste hlas loin dtre matris.
La reprsentation cartographique des valeurs prises lors des compagnes effectues le long de
la priode dobservation (hautes et basses eaux comprises), rvle dj une ide quant au sens
dcoulement, lallure des courbes hydroisohypses.etc.
Djebel
Bouroumane
240
Djeb
oual
el An
Djebel Koreiz
Hadjer safra
T'noukla
Houidjebet
e
kan
ouk
l D
e
b
Dje
235
Bir El Baghdadi
230
D
r
rou
l A
e
jeb
so
as
al
M
Oued
El
M'Taguinaro
El
d
ue
ed
Ou
Goussa
Bled El Goussa
Garet
Baeida
O u l e d Kh' l i f a
LEGENDE
EL MALABIOD
225
Sens d'coulement
Forage de reconnaissance
Djebel
Boudjellal
Oued
Ligne pizomtrique
220
970
975
980
985
10 Km
990
995
1000
1005
1010
75
240
oua
el An
Djeb
bel
Dje
235
Djebel Koreiz
Hadjer safra
T'noukla
Houidjebet
ne
kka
Dou
Bir El Baghdadi
Oued
our
230
el Ar
Djeb
Ou
M'Taguinaro
M
El
ed
sso
ala
d
ue
El Goussa
Bled el Goussa
LEGENDE
Garet
Baeida
O u l e d Kh' l i f a
Oued
EL MALABIOD
225
Ligne pizomtrique
Forage de reconnaissance
Dj.
Boudjlal
220
970
975
980
Sens d'coulement
10 Km
985
990
995
1000
1005
1010
En effet, du cot Nord et Ouest, les courbes isopizes sont relativement espaces, synonymes
dun coulement lent, tandis qu lEst, elles deviennent de plus en plus serres, et par consquent
le dbit est plus important par rapport la zone oppose.
Le centre, se dmarque quant lui par un rapprochement remarquable des dites courbes ; il
est alors vident que le dbit est considrable.
Pour ce qui est du gradient hydraulique, il se caractrise par sa variabilit dans lespace. Il est
de lordre de (0,0 014 0,017) lEst, o la productivit des forages atteint les 30l/s (cas du M1).
Dj.
Bouroumane
Dj.
Anoual
Kreiz
Tnoukla
Dj.
Dj .
Hadjra safra
ne
kka
Do u
Bir El Baghdadi
Dj Arour
M'Tagunaro
O.
el Goussa
Bled el Goussa
Garet
Baeida
Oueled Kh a l i f a
EL MA EL ABIOD
Dj.
Boudjlal
10 Km
Fig. 33. Carte pizomtrique. Mars 2003 (In AEK. Rouabhia 2 006).
76
Anoual
Kreiz
Tnoukla
Dj.
D
Dj .
ka
ouk
Hadjra safra
ne
Bir El Baghdadi
Dj Arour
M'Tagunaro
O.
el Goussa
Bled el Goussa
Garet
Baeida
Oueled Kh a l i f a
EL MA EL ABIOD
Dj.
Boudjlal
10 Km
Fig. 34. Carte pizomtrique. Septembre 2003 (In AEK. Rouabhia 2 006).
.
La faiblesse du plan deau est impute la scheresse ainsi qu la surexploitation qui reflte
des pratiques irresponsables et demeure vraiment un fait inquitant.
Linfluence du phnomne physico- naturel en loccurrence lvapotranspiration, pse plus sur
la nappe alluviale que sur celle des sables, puisquelle connat des fluctuations notables. Mais dans
lensemble, on peut dire que lallure gnrale des isopizes reste presque identique durant ce temps.
V Apports du systme et conditions aux limites
De par sa situation, ses caractristiques hydrauliques et hydrodynamiques ainsi que du
contexte hydrogologique rgional, en combinaison avec les compagnes de suivi, ltude du
comportement du systme aquifre de la rgion dEl Malabiod montre :
Une limite dapport :
Au Nord, matrialise par les formations calcaires qui alimentent la nappe
alluviale, suite leur pendage orient vers la plaine, et celle du Miocne, du
cot de Hadjer Safra surtout ; o ils constituent une zone permable.
Au Sud-Sud-Ouest, domine par une srie de calcaires et de marno-calcaires, du
Maestrichtien.
Une zone de transition, au contact des deux nappes, que le systme de failles favorise vers
celle du Miocne.
Une alimentation de la nappe Miocne par une sorte de drainage, favoris par le substratum,
des eaux dinfiltration en aval de la nappe alluviale, sachant aussi que lcoulement se fait du
Nord au Sud.
77
Djebel.
Anoual
Kreiz
Tnoukla
ne
kka
Dou
Dj.
M1
M10
M7
Hadjer safra
01
Bir El Baghdadi
FC1 M13
Dj Arour
P l a i n e dEl M5Malabiod
Oued
El Goussa
M3
M8
M14
M4
M2 M'Taguinaro M9
Bled el Goussa
Garet
Baeida
O u l e d Kh l i f a
EL MALABIOD
Djebel.
Boudjelal
10Km
Lgende :
: Sens dcoulement
: Limite du terrain
: Route nationale
: Limite permable
: Limite souterraine des sables et grs miocnes
: Oued
Fig. 35. Carte des conditions aux limites du systme aquifre du bassin dEl Malabiod.
- In Rouabhia 2 001 Modifie -
78
Y (km)
Z (m)
Permabilit
K (m/s)
M1
1 000.525
235.000
1 090
1,46.10-4
1,33.10-2
M2
992.975
229.100
1 075
1,72.10-4
1,15.10-2
M3
986.425
228.475
1 100
3,42.10-4
2,88.10-2
M4
990.700
228.625
1 080
0,51.10-4
0,70.10-2
M5
992.200
230.800
1 075
0,56.10-4
0,76.10-2
M7
992.800
232.600
1 080
0,37.10-4
0,70.10-2
M8
990.890
229.775
1 072
0,27.10-4
0,50.10-2
M9
998.400
229.850
1 048
0,50.10-4
0,95.10-2
M10
998.975
234.450
1 085
1,03.10-4
1,33.10-2
M13
995.750
231.800
1 080
0,62.10-4
0,55.10-2
M14
992.200
229.550
1 072
0,88.10-4
1,76.10-2
FC1 bis
994.000
231.800
1 085
0,56.10-4
0,44.10-2
Ouvrage
Transmissivit
T (m2/s)
(source ANRH)
VI 1- Carte de permabilit
Lensemble de valeurs obtenues est utilis dans la reprsentation (Fig. 36) cartographique
suivante.
Djebel
Bouroumane
240
Anoual
Djebel
Koreiz
T'noukla
Hadjer Safra
Do
bel
D je
235
ukk
R N 16
Djebel
ane
Bir
Houdjebet
El Baghdadi
Oued
230
Djebel
Arour
M'Taguinaro
El
Goussa
Ou
E
ed
lM
s
ala
u
so
ed
Bled el Goussa
Garet
Baeida
O u l e d K h' l i f a
Lgende
EL MALABIOD
225
: Puits ancien
: Forage de reconnaissance
: Chef lieu de commune
Djebel
Boudjellal
Ligne isovaleurs
220
Oued
0
975
980
5
985
10 Km
990
995
1000
1005
1010
de de
permabilit/sous
bassin d'El
Malabiod
Fig. 36
36.Carte
Carte
permabilit/Bassin
dEl
Malabiod
240
235
Oue
Djebel Koreiz
T'noukla
Hadjra safra
Houidjebet
uk
ne
RN1
Do
bel
Dje
ka
l
noua
el A
Djeb
Bir
El Baghdadi
u
so
as
l
a
El
230
bel
Dje ur
Aro
M
El
Gous
sa
M'Taguinaro
Bled El Goussa
Ou
ed
Lgende:
Garet
Baeida
O u l e d Kh' l i f a
:Forage
EL MALABIOD
225
e
Ou
al a
985
10 Km
990
: Forage de roconnaissance
: Chef Lieu de Commune
980
bio
975
:Route
lM
:Oued
: Ligne isovaleurs
1.2
dE
Djebel
Boudjellal
220
ed
995
1000
1005
1010
Fig.Carte
37. Carte
de transmissivit/Bassin
Malabiod.
de transmissivit
- Plaine d'EldEl
Malabiod
-
Suite cette reprsentation cartographique il est ais de constater que la zone Ouest (El
Goussa) se dmarque par dimportantes valeurs de transmissivit (0,5.10-2 T 2,88.10-2m2 /s).Elles
deviennent lgrement infrieures lEst (Dra El Herakel), o on a pu relever que ce paramtre
varie de 1,20.10-2 1,33.10-2m2/s. Le Nord et surtout le Nord-Ouest, connassent une faible
transmissivit (0,44.10-2 T 0,70.10-2m2/s).
VI 3- Synthse des deux cartes (transmissivit / permabilit)
Lanalyse et la projection des deux cartes permettent de conclure que lOuest du bassin est
lhorizon le plus favorable en matire dintrt hydraulique. Et que toute implantation douvrages
de captage doit sans souci aucun, y porter. ne pas omettre la zone orientale, qui nest pas pour
autant ngligeable, mais un degr moindre par rapport sa prdcesseur, ainsi que le primtre
immdiat de Bir El Baghdadi.
Conclusion
Daprs ce qui a t avanc, on peut retenir que le systme aquifre du bassin dEl Malabiod
est compos essentiellement de deux nappes. Une alluviale, constitue de matriau graveleux et
dargile sableuse, dont lpaisseur est relativement faible ; environ 15m (cf forage M6).
La seconde, faite de matriau sableux et grseux du Miocne, est plus importante tant en
envergure quen paisseur. Elle reprsente lcrasante tendue du systme, et sa puissance varie de
30m (cf. forage M9), jusqu un maximum denviron 200m (cf. forage M8).
Les coulements dominants convergent du Nord vers le Sud, et lalimentation du systme est
directement tributaire des prcipitations ; du cot nord et mme du sud par les calcaires, soit par
infiltration, quoiquelle demeure notre avis insignifiante. La permabilit est qualifie de bonne
lOuest (0,27 3,42.10-4m/s), lEst (1,03 1,46.10-4m/s), et elle est moyenne au centre et
relativement faible au Nord. La transmissivit est faible surtout au Nord-Ouest, mais elle est bonne
(1,33.10-2m2/s) surtout lEst ainsi qu lOuest (2,88.10-2m2/s).
80
CHAPITRE V
QUALIT DES EAUX DANS LE BASSIN DEL MALABIOD
I Introduction
Il est souhaitable voire impratif quune tude hydrogologique, pour quelle soit fiable, doit
comporter une recherche et un suivi du chimisme des eaux de la rgion en question.
Ce phnomne est fortement li la nature gologique du milieu encaissant, la vitesse de
circulation des eaux et donc du temps de sjoursetc. Il est rgi par les quilibres calcocarboniques (Ca++, HCO3-), conjugus limpact dlments dorigine biologique (NO3-, NO2-, et
NH4+) ou naturelle (Mg++, Na+, K+, Cl-).
Cette tude permet de dceler dventuels liens et interdpendances pouvant avoir lieu entre la
matrice et le vecteur eau, pour pouvoir caractriser et classifier les ressources hydriques, suivre la
variation spatio-temporelle de leurs qualits et finir par identifier les systmes aquifres selon leurs
facis.
Une quelconque pollution sera donc facile dtecter et localiser, et prendre par consquent
les mesures prventives adquates. Dans le cas contraire, et en labsence de programmes de lutte
planifie, les risques (sant, menace des cosystmes, dgradation des sols) seront difficiles
contourns, avec ce quils engendrent comme charges supplmentaires en vue de les anantir.
II Paramtres physico-chimiques et Identification des facis
II 1- Paramtres physiques
II 1- a- La temprature
La temprature des eaux est fonction soit du climat (T de lair/eau de surface) ou de la
profondeur (gradient gothermique, ractions chimiques/eau profonde). Cest un paramtre qui
permet de distinguer les eaux de surfaces de celles souterraines, ainsi quil rgi la solubilit des sels
et des gaz.
Dans notre cas, les valeurs, quon a pu enregistrer in situ laide dune sonde
multiparamtres, oscillent de 14 19C, et ce sur lensemble du bassin.
II 1- b- Le potentiel dhydrogne
Il caractrise lacidit ou la basicit dune eau (ou dune solution) et par consquent sa
concentration en ions (H+), et permet donc de dire si celle-ci est agressive, corrosive ou entartrente.
Ce caractre lui est confr en fonction de sa teneur en ions issus du milieu naturel, des rejets
urbains et industriels ou du lessivage des terres agricoles.
La mesure de ce paramtre, prise in situ lors de compagnes effectues, montre que ses valeurs
varient lchelle du bassin, mais sans carts notables. Elles varient de 6,8 8,3 en moyenne.
II 1- c- La conductivit
Dfinie comme tant laptitude dune eau (ou dun matriau) se laisser traverser, plus ou
moins vite, par un courant lectrique. La connaissance de ce paramtre, (ou de son inverse la
rsistivit), est prcieuse ; dans la mesure o elle permet de suspecter une quelconque modification
se rapportant aux diffrents horizons aquifres, et dy palper la minralisation.
Elle est directement proportionnelle la teneure en sels dissous dune eau et dont les valeurs
reprsentatives sont prises des tempratures voisines 20C et exprimes en s/cm.
Lorganisation mondiale de la sant (OMS) a recommand une certaine classification des
eaux, selon les plages de valeurs du paramtre suscit. Selon cette dernire, on a dress le tableau
suivant, (Tab. 51), qui rcapitule lensemble de donnes relatives la rgion.
81
Classe de qualit
Excellente
Bonne
Passable
Mdiocre
Pollution excessive
CE (s/cm)
2 500
3 000
3 500
4 000
> 4 000
P6
P7
/
P3, P4, P11 P16,
P40, P46
Septembre 2 008
Puits
Forages
Septembre 2 009
Puits
P28
/
/
/
/
Tab. 51. Normes et classification des eaux selon leurs conductivits (OMS 1 994)/Bassin dEL Malabiod.
Forages
Il en ressort que la majorit des points ( profondeur plus ou mois variable, sujets un
chantillonnage), est dans son ensemble, dune excellente qualit de leurs eaux. Cette dernire est
revue la baisse ; subissant une lgre modification, pour devenir bonne (un an plus tard : 2 009).
Il est signaler que certaines valeurs refltent une pollution excessive (P6, P7, P8, P27), cause
de leur proximit des cours deau (pollution atmosphrique, lessivage), surtout lexutoire.
II 2- Paramtres et Facis chimiques
Les diffrentes mthodes danalyse auxquelles a t fait recours, taient utilises dans une fin
de dceler beaucoup plus les lments chimiques majeurs dont :
Ca++, Mg++, Na+, K+ comme cations.
Cl-, HCO3-, SO4--, NO3- comme anions.
Et ce, pour dterminer les caractristiques physico-chimiques des eaux du bassin dEl Malabiod.
II 2- 1- Les eaux de sources
La prsence de sources est sans nul doute dun apport incontestable, du moment que leurs
coulements ; une fois amnages et rcupres, contribuent davantage faciliter les conditions de
vie, surtout pour les populations des hameaux et des Mechtas (alimentation, abreuvement de
cheptel).
La rgion dEl Malabiod en comptait dj, mais sont, hlas, toutes taries. Rares sont celles qui
continuent, de nos jours, dbiter, telles que la source Ain Taga et Ain Mansoura ; localises la
rgion de Houidjebet.
Nous avons vu quil est important de signaler, comme mme, les rsultats de quelques
analyses, qui remontent une date antrieure (1 984), cest vrai, mais pouvant ventuellement
donner une ide sur ce qutait la qualit des eaux du bassin.
Suite aux rsultats rcapituls au tableau suivant (Tab. 52), nous pouvons dire que les eaux
des trois sources avaient des facis semblables (bicarbonats calciques), sauf que la source dEl
Koriz prsentait un facis cach (Sulfat calcique), provenant probablement des formations
gypsifres ou de la dissolution des sulfates de calcium ou de magnsium, contenus dans les
inclusions vaporitiques et dans les alluvions.
82
Source
lment chimique
Anion (mg/l)
Cation (mg/l)
koriz
HCO3-: 281
SO4-- : 83
Cl- : 23
Ca++ : 101
Mg++ : 13
Na+ : 17
K+ : 4
Tnoukla
HCO3- : 422
SO4-- : 71
Cl- : 22
Ca++ : 109
Mg++ : 31
Na+ : 14
K+ : 6
Ca++ : 104
Mg++ : 31
Na+ : 10
K+ : 5
Rhorira
HCO3- : 421
SO4-- : 66
Cl- : 9
Formule ionique
Facis chimique
Bicarbonat,
sulfat calcique
Bicarbonat
calcique
Bicarbonat
calcique
Tab. 52. Analyses et facis chimiques des eaux de sources/Bassin dEl Malabiod.
Source ANRH
Fig. 38. Reprsentation des analyses chimiques des eaux de sources selon le diagramme
de Schoeller-Berkaloff/Bassin dEl Malabiod.
Et cest ce que la reprsentation des mmes donnes selon le diagramme de Piper (Fig. 39) le
tmoigne aussi.
83
Oued El
Malabiod
(Hautes eaux)
Oued El
Goussa
(Basses eaux)
lment chimique
Anion (mg/l)
Cation (mg/l)
HCO3-: 47
SO4-- : 51
Cl- : 305
Ca++ : 107
Mg++ : 24
Na+ : 00
K+ : 0,80
HCO3- : 218
SO4-- : 416
Cl- : 355
HCO3- : 77
SO4-- : 41
Cl- : 852
Ca++ : 188
Mg++ : 54
Na+ : 138
K+ : 3,2
Ca++ : 96
Mg++ : 15
Na+ : 00
K+ : 1,1
Formule ionique
Facis chimique
Chlorur calcique
Sulfat, chlorur
calcique
Chlorur,
bicarbonat
calcique
Celles de lOued El Goussa sont chlorures calciques et peuvent en outre tre bicarbonates
calciques (facis cach), o limpact des formations gologiques est irrfutable, sans pour autant
ngliger leffet du phnomne de lessivage outre les terres agricoles.
84
Fig. 40. Reprsentation des analyses chimiques des eaux de surfaces selon le diagramme de
Schoeller-Berkaloff/Bassin dEl Malabiod.
Fig. 42. Reprsentation des analyses chimiques des eaux souterraines selon le diagramme
de Schoeller-Berkaloff/Bassin dEl Malabiod.
Le facis chlorur calcique provient des formations alluvionnaires et gypsifres par change
de base entre Sodium et Calcium, et les ions Cl- et Ca++ provoquent en consquence une
86
Conductivit lectrique
(mmhos/cm)
I. Excellente
II. Faible salinit
III. Forte salinit
IV. Trs forte salinit
< 0,25
0,25 0,75
0,75 2,25
2,25 5
< 160
160 500
500 1 500
1 500 3 600
Tab. 54. Classe de qualit de salure de leau dirrigation (Richards, 1969 in J. Perigaud, 1 977).
87
100%
90%
75%
50%
0%
Orge
Bl
Mas
Sorgho
Tomate
Concombre
Choux
Pomme de terre
Oignon
Luzerne
5,3
4,0
1,1
4,5
1,7
1,7
1,2
1,1
0,8
1,3
6,7
4,9
1,7
5,0
2,3
2,2
1,9
1,7
1,2
2,2
8,7
6,3
2,5
5,6
3,4
2,9
2,9
2,5
1,8
3,6
12,0
8,7
3,9
6,7
5,0
4,2
4,6
3,9
2,9
5,9
19,0
13,0
6,7
8,7
8,4
6,8
8,1
6,7
5,0
10,0
Tab. 55. Rendement de quelques cultures en fonction de la salinit de leau dirrigation. Source : Adapt de Maas et
Hoffman (1 977) et Maas (1 984). Ces donnes sont uniquement indicatives.
Les tolrances absolues varient en fonction du climat, des conditions de sol et des pratiques culturales.
Quant une tendance lenrichissement en sels de la solution du sol menace les rendements
culturaux, elle doit tre compense par des irrigations suprieures aux besoins en eau de la culture,
pour entraner la solution du sol excessivement enrichie en ions en dessous de la zone racinaire.
Le choix du mode dirrigation doit tenir compte de la qualit de leau. La mthode la raie est
fortement dconseille, celle par submersion ou localise, offrent au contraire de bons rsultats.
Nous donnons titre indicatif (Tab. 55), la tolrance de quelques plantes lgard de la
salinit de leau dirrigation.
III 2- b- Sodisation
Laccumulation de sodium sur le complexe adsorbant des sols peut dgrader leurs proprits
physiques. Leur capacit de drainage et donc leur permabilit, conditionne la productivit des
terres irrigues.
Un excs de sodium par rapport aux alcalino-terreux (calcium, magnsium) dans le
complexe absorbant provoque une dfloculation des argiles, une destruction du sol qui se traduit par
une rduction de la permabilit et de la porosit des couches superficielles de ce dernier.
Leau dirrigation stagne alors la surface du sol et ne parvient plus jusquaux racines ;
autrement dit, les collodes du sol fixent le sodium, qui exerce une action nuisible indirecte sur la
vgtation et affaibli les caractristiques physiques du sol qui devient, par consquent compact et
asphyxiant.
Dautre part, proportions gales de sodium et dalcalino-terreux dans la solution, la tendance
la sodisation du sol est dautant plus forte que la concentration en cations totaux dans la solution
est plus leve.
Ainsi, les risques de sodisation relatifs une eau dirrigation sont caractriss par deux
paramtres : le sodium adsorption ratio (SAR), qui rend compte du rapport entre les concentrations
en sodium et en alcalino-terreux, et la conductivit lectrique de leau applique.
Le SAR dfini comme tant gal :
Na +
(Ca
++
+ Mg
2
++
88
Le Bore qui, est indispensable la croissance des vgtaux, mais des concentrations faibles,
si au contraire, ces dernires excdent 1mg/l, cet lment devient toxique pour les plantes les
plus sensibles.
Sensible (0,3 1mg de B/l)
Abricotier
Pcher
Cerisier
Figuier
Vigne
Pommier
Prunier
Artichaut
Tab. 56. Concentrations maximales en Bore dans leau dirrigation, base sur lapparition de symptmes de toxicit
lors de culture sur sable.
Source : Shainberg et Oster, 1 978
Le chlore et le sodium, peuvent avoir, comme avanc plus haut, un impact sur le sol et sur la
production vgtale, vu le phnomne inhibitif qui sy engendre, outre les autres dommages et
ce, selon la pratique culturale et le mode dirrigation.
Comme exemple illustratif, on donne quel degr de concentration lapparition de brlures
sur le feuillage sera perceptible (Tab. 57).
Concentration en Na et Cl (en mq/l) partir desquelles on observe des brlures sur les feuilles
Moins de 5
5 10
10 20
Plus de 20
Amandier
Abricotier
Agrumes
prunier
Vigne
Pomme de terre
Tomate
Orge
Bl
Concombre
sorgho
Choux fleur
Tournesol
Tab. 57. Impact du degr de concentration en Na et Cl sur les cultures irrigues par aspersion. (Donnes de Maas).
Susceptibilit base sur labsorption directe des sels par les feuilles, o le dommage est
influenc par les conditions environnementales et de culture.
Ces risques peuvent tre amoindri avec des irrigations nocturnes.
III 2- d- Facteurs dterminant lusage agricole dune eau
Plusieurs paramtres rgissent la description et la classification des eaux destines
lirrigation, par une action isole ou combine, et ce surtout dans la dtrioration des aptitudes de
celles-ci. Outre les lments toxiques et la concentration totale en sels dissous ; exprime en terme
89
= 3,6.10 4 CE atm
La salinit potentielle, est reprsente par les anions sulfates et chlorures selon la relation de
Doneen (1 961) :
SP = Cl + 12 SO4 mq / l
Le sodium adsorption ratio, qui renseigne sur un ventuel rapport avec le Calcium rcalcitrant
aprs irrigation, et sur la teneur en Na qui, en excs nuit la permabilit et perturbe les
cultures.
Na +
SAR =
, Avec
Na+ ,Ca++ , Mg++ en mq/l.
++
++
Ca + Mg
2
Le pourcentage en sodium
Na % =
100r Na + + K +
, O
Ca + + + Mg + + + Na + + K +
ESP =
100[ a + b(SAR )]
, Avec a= 1,26.10-2 et b = 1,475.10-2.
1 + [ a + b(SAR )]
Il a t montr aussi que trois paramtres peuvent conditionner la permabilit dun sol.
En 1 961, Doneen a exprim a en un seul indice quil a utilis comme rfrence de classification
des eaux dirrigation.
100 Na + + HCO3
(Ca
++
+ Mg
++
+ Na
) , Avec HCO , Ca
++
90
Indice
IP
Norme
2 000
Nombre dchantillons
2 002
2 003
2 004
Classe
0 < IP < 20
17
Excellente
20 < IP < 40
22
22
Bonne
40 < IP < 60
13
11
Admissible
60 < IP < 80
Douteuse
Doneen. 1 961.
travers cette classification, les eaux de la rgion, tant qualifies dadmissibles, peuvent tre
utilises en agriculture sans aucun souci.
CE en
s/cm
626
924
888
918
1 018
968
941
2 100
590
901
1 355
1 280
805
1 956
1 420
788
839
pression
osmotique
(atm)
0,225
0,333
0,320
0,330
0,366
0,348
0,339
0,756
0,212
0,324
0,488
0,461
0,290
0,704
0,511
0,284
0,302
RS en
mg/l
646,8
621,6
642,6
712,6
677,6
658,7
438,2
1 470,0
413,0
630,7
948,5
896,0
563,5
1 369,0
994,0
551,6
587,3
Na+ %
SAR
IP %
30,8911
21,6066
32,9268
13,5429
71,8135
37,0828
13,5410
37,1247
54,8564
23,1579
35,7006
23,6784
53,9950
30,2211
62,2340
27,0598
40,6480
1,1728
0,9209
1,5667
0,1151
9,5796
1,4566
0,1022
1,1787
0,5556
1,0468
2,1160
0,8260
0,9368
2,2751
2,0556
1,0684
1,0914
58,16 5,55208
38,51 6,14437
49,00 5,61752
37,86 5,40845
79,69 7,56918
51,82 5,93750
17,61 6,89877
54,60 3,50073
9,484 3,30839
32,93 8,41740
42,09 11,36680
11,870 6,97741
39,61 6,63615
36,81 18,41670
50,28 10,97170
43,68 5,91447
39,17 5,96508
SP
ESP
0,4676
0,0982
1,0400
-1,1020
11,4020
0,8807
-1,1220
0,4763
-0,4420
0,2833
1,8271
-0,0420
0,1216
2,0527
1,7411
0,3149
0,3485
Tab. 59. Paramtres dterminant laptitude lirrigation dune eau/Bassin dEl Malabiod (Septembre 2 008).
91
Degr
Qualit
Classe
1er
Excellente
C1S1
2eme
Bonne
3eme
Admissible
4eme
Mdiocre
5eme
Mauvaise
C2S1
C2S2
C2S3
C3S1
C3S2
C3S3
C4S1
C4S2
C3S4
C4S3
C4S4
tat dutilisation
Eau utilisation sans danger pour lirrigation de la plus part
des sols
En gnral, eau pouvant tre utilise sans contrle particulier
pour lirrigation des plantes moyennement tolrantes en sels
En gnral, eau convenant lirrigation des cultures tolrantes
en sels, sur des sols bien drains cependant, lvolution de la
salinit doit tre contrle
Eau fortement minralise, pouvant convenir en gnral,
lirrigation de certaines espces bien tolrantes en sels sur des
sols bien drains et lessivs
Eau ne convenant pas lirrigation, mais peuvent tre utilise
sous certaines conditions ; sols trs permables, bon lessivage
Tab. 60. Classification des eaux par la mthode du SAR et leur tat dutilisation.
Diagramme de Wilcox
Les valeurs des facteurs ainsi obtenues (Tab. 59) sont reportes sur des diagrammes, en
combinaison avec la conductivit lectrique, pour enfin aboutir la fameuse classification cherche,
quant lusage agricole, bien sr, de leau en question dans les diverses pratiques culturales. Pour
cette fin, nous utilisons le digramme de Wilcox.
Fig. 43. Reprsentation selon le diagramme de Wilcox des analyses des eaux souterraines.
Bassin dEl Malabiod.
92
Qualit
C2S1
Bonne
Puits correspondant
M3, P3, P5
C3S1
admissible
M1, M2, M4, M5, M8, M9, M10, M13, M14, P1, P2, P4, P6, P7, P8, P9, P10
Tab. 61. Classification des eaux par la mthode du SAR et leur tat dutilisation/Bassin dEl Malabiod.
Conformment cette classification, les eaux du bassin dEl Malabiod sont bonnes
admissibles, et doivent par consquent tre utilises en irrigation avec un contrle de lvolution de
leur salinit et effectuer un drainage continu des sols.
93
La persistance plus au moins prolonge, aprs la suppression du foyer de pollution, cette dure
de sjour est fonction du renouvellement naturel de leau dans laquifre et galement de la
nature du polluant.
IV 3- Types de pollutions menaant le bassin dEl Malabiod
La rgion connat un dveloppement remarquable cependant, il nest tout de mme pas
accompagn de plans cologiques et de protection de lenvironnement. La ngligence en matire de
traitement et de contrle des rejets a gnr des cas de pollution multiformes, guettant
particulirement la ressource en eau.
Il est question de pollution ponctuelle (accidentelle ; erreurs de manipulation ou chronique ;
stockage de produits), ou de pollution diffuse (entranement de produits dpandage par leau,
dcantation de poussires mises par lindustrie et le trafic routier).
Toutes ces formes peuvent tre lorigine de graves problmes de sant et environnementaux.
IV 3- a- Pollution urbaine
La population du bassin dEl Malabiod est, selon les oprations de recensement (RGPH
2 008), de 16 168 habitants. Le taux de raccordement au rseau dassainissement atteint les 84%
nanmoins, les rejets deau use domestique constituent la source principale de pollution organique,
qui peut dgrader la qualit des eaux de surface et surtout celles souterraines.
Fig. 44. Exemple de rejets domestiques dans les principaux oueds/Bassin dEl Malabiod.
IV 3- b- Pollution industrielle
Le secteur industriel nest pas aussi dvelopp dans la rgion au point o il peut en lui-mme
devenir une source dinquitude toutefois, labsence de station de traitement des eaux uses issues
des entreprises qui y sont implantes et des poussires mises, est une vraie problmatique.
Il est signaler que lors des sorties effectues, on a remarqu que les rejets atmosphriques
(cimenterie) ou liquides, ne font lobjet daucun traitement ni contrle, et peuvent par consquent
tre lorigine de maladies (inhalation de poussire), modification de la qualit des rserves en eau
et des terres productives (durcissement).
94
IV 3- b- Pollution agricole
Depuis le lancement du plan national de dveloppement agricole (PNDA), et loctroi de dons
et de crdits au profit des exploitants, lagriculture a commenc renatre. Ainsi, la libration du
secteur agricole a permis lemploi de produits phytosanitaires et dengrais chimiques, lors de
compagnes de fertilisation.
Lusage insens de ces composs engendre une dgradation de la qualit des eaux, qui seront
touches aprs lessivage et infiltration, et la rende terme, impropre la consommation.
Conclusion
Suite cette tude on a pu retenir que les eaux du bassin dEl Malabiod ont des
caractristiques physico-chimiques relativement variables ; une temprature allant de 14 19C, un
pH de 6,8 8,3 et une conductivit lectrique oscillant de 626 1 956s/cm.
Leur facis dominant est chlorur calcique ou chlorur magnsien et peut parfois tre sulfat
calcique magnsien, et ce suite au lien troit aux roches encaissantes. Sauf qu lexutoire, cest
laction anthropique qui les influence.
Dans lensemble, ces eaux sont bonnes admissibles et peuvent alors tre utilises en
irrigation avec un contrle de lvolution de leur salinit et effectuer un drainage continu des sols.
Il est noter quelles sont sujettes diverses menaces et sources de pollutions, quil convient
de dployer les moyens ncessaires pour les anantir, quelles soient ponctuelles ou diffuses,
urbaines, agricoles ou industrielles.
95
CHAPITRE VI
LES POTENTIALITS HYDRIQUES ET DEMANDE EN EAU
DANS LE BASSIN DEL MALABIOD
1 LES POTENTIALITS HYDRIQUES DANS LE BASSIN
I Introduction
Toute tentative de gestion des ressources en eau, pour quelle soit russie, doit absolument
tre intgre, et passe pertinemment par une projection lexploitation. Cette dernire sarticule sur
deux thmes prpondrants : lvaluation de la rserve et lapproximation de la ressource.
La premire est dfinie en terme de volume deau gravitaire, contenue dans un systme
hydrologique quelconque, une date prcise, ou carrment emmagasin en infrastructures
spcifiques, lors de cycle voulu.
La seconde dsigne quant elle, la masse deau consentie tre extraite dun domaine
circonscrit, traduite en terme de dbit moyen, en un laps de temps pralablement dcrt.
Une rgie raisonnable de la question, suppose la hirarchisation de tous les paramtres de
lquation (abondance de la ressource, sa variabilit spatio-temporelle, sa qualitetc.), prparer
des scnarios plausibles pour diagnostiquer les risques et grer les crises ventuelles.
Cest donc une histoire dvaluation des potentialits souterraines (aquifres, karst),
superficielles (cours deau, barrages, retenues collinaires), ou apports, afin de dgager une
politique propre notre bassin et ses enjeux.
II tat de la ressource dans le bassin (limpluvium)
Comme signal auparavant, la rgion dtude est incluse dans la seconde zone climatique ;
semi-aride, dAlgrie (hauts plateaux), ce qui lui confre un caractre dirrgularit, relatif surtout
son rgime de prcipitation. Elle se trouve marque par les risques et les alas ; alternance
dpisodes de scheresses et de forte hydraulicit (de courte dure). La comprhension du processus
dalimentation et du comportement du systme hydrologique devient ainsi complique, et rend par
consquent difficile, lide dune gouvernance optimale des potentialits hydriques.
II 1- Les apports pluviomtriques
Une certaine htrognit, quoiquelle reste insignifiante, marque la rpartition des
prcipitations (y compris celle solide), lchelle du bassin. Leur apport peut tre dduit par la
sommation des moyennes pluviomtriques estimes dans chacune des stations contrlant une aire
donne du bassin versant en question.
Par lapplication de la formule :
Q = Pi. Ai.10 3 m 3 / an
O :
P moyenne Pi (mm)
Aire Ai (km2)
Ain khanga
El Malabiod
EZouaria
O. Mhamed
245,73
237,87
227,07
216,92
100,5
199,5
213,3
134,7
24,7
47,45
51,56
92,22
648
215,93
Total
96
74/75
75/76
76/77
77/78
78/79
79/80
80/81
81/82
82/83
83/84
84/85
85/86
16,2
9,5
6,75
10,6
10,9
62,7
55,0
10,05
6,10
5,4
3,2
4,0
moyenne
annuelle
l/s
Une approximation extrapole de la masse deau issue de ces apports (moyenne annuelle), fait
ressortir un volume denviron 5,19hm3. La quasi-totalit de cet apport scoule vers lexutoire, sans
quil ny ait de prises ou une quelconque mobilisation, alors quun besoin imminent marque tous les
secteurs de la rgion.
97
Coordonnes Lambert
Caractristiques
Lieu de
Longitude (km)
Latitude (km)
Altitude (m)
Dbit (l/s)
Ain Taga
1 010
228
1 112
0,5
Ain Mansoura
1 009
216
1 100
02
Total
Tab. 64. Caractristiques de quelques sources/Bassin dEl Malabiod.
2,5
Source C. F/Tbessa
Le captage de ces sources permet la mobilisation de 78,6Mm3/an deau, qui ne peuvent servir
grand-chose, et se limitent dailleurs lirrigation de petit primtres, labreuvement des
bestiaux et tancher la soif des hameaux limitrophes.
II 3- Les eaux souterraines
Il est utile de rappeler que la majorit crasante, pour ne pas dire la totalit, du volume deau,
lchelle du bassin, est extraite des systmes aquifres, et de ce fait, on reconnat que cest la
source privilgie dapprovisionnement en eau des diffrents secteurs dusage.
La nappe Miocne et, un degr moindre, celle alluviale, forment le patrimoine hydraulique
de la rgion, sur lequel se basent tous les dfis. En plus des prcipitations atmosphriques
quencaisse son impluvium, lalimentation du systme se fait du Nord comme du Sud, via les
formations calcaires qui lui viennent en contact.
La mobilisation de cette ressource se fait par lexploitation des ouvrages de captage implants
travers la plaine, dans une fin de rpondre au mieux toutes les sollicitations.
Les diverses oprations permettent la mobilisation dune masse deau de lordre de
49 731 008m3/an, volume qui constitue lapport annuel presque total, issu des forages et des puits.
II 3- a- Les forages tatiques
Lexploitation de lessentiel du patrimoine hydrique souterrain se fait par pompage, laide
dune batterie de forages, implants dans la plaine, dont treize (13) localiss El Malabiod et sept
(07) Houidjebet.
Sur cet ensemble, un (01) seul forage est destin approvisionner lindustrie, trois (03) pour
lagriculture et le reste cest pour lalimentation en eau potable (AEP), (cf Tab. 65).
98
Commune
El Malabiod
Houidjebet
Ouvrage
Code/Nature
Forage EV1
Forage FC1
Forage M1
Forage M2
Forage M4
Forage M5
Forage M7
Forage M8
Forage M9
Forage M10
Forage M13
Forage M14
Forage M15
Forage AT1
Forage B02
Forage B03
Forage B04
Forage B05
Forage HS1
Forage Z1
Coordonnes Lambert
X (km)
Y (km)
Z (m)
998,000
996,125
1 005,250
992,975
990,700
992,200
992,800
990,890
998,400
998,975
995,750
992,200
990,200
1 007,300
970,250
969,050
980,250
963,250
1 006,200
1 006,050
230,900
232,750
235,000
229,100
228,625
230,800
232,600
229,775
228,850
234,450
231,800
229,550
226,750
231,850
216,850
216,000
215,750
216,700
293,200
240,120
1 058
1 085
1 090
1 075
1 080
1 075
1 080
1 072
1 048
1 085
1 080
1 072
1 106
1 125
1 075
1 100
1 131
1 131
1 070
1 080
Usage
AEP
Industrie
Irrigation
AEP
AEP
AEP
AEP
AEP
AEP
AEP
AEP
AEP
AEP
AEP
AEP
AEP
Irrigation
Irrigation
AEP
AEP
Source ABHS
Comme le montre le tableau ci aprs, le dbit oscille entre six (06) et quarante cinq (45) l/s),
avec une frquence de pompage de vingt (20) trente (30) j/mois) et une dure de huit (08) vingt
(20) h/j. Ce qui permet la mobilisation de 8 731 008m3/an.
Commune
El Malabiod
Houidjebet
Nature/Code
Forage EV1
Forage FC1
Forage M1
Forage M2
Forage M4
Forage M5
Forage M7
Forage M8
Forage M9
Forage M10
Forage M13
Forage M14
Forage M15
Forage AT1
Forage B02
Forage B03
Forage B04
Forage B05
Forage HS1
Forage Z1
Dbit (l/s)
Dure (h/j)
Frquence (j/m)
20
20
10
30
30
40
40
45
06
09
40
20
08
08
03
05
06
12
10
10
20
08
12
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
12
12
20
20
30
20
20
30
30
30
30
30
30
30
30
30
30
30
30
30
20
20
30
30
Q (m3/an)
518 400
115 200
77 760
777 600
777 600
1 036 800
1 036 800
1 166 400
155 520
233 280
1 036 800
518 400
207 360
207 360
77 760
129 600
46 656
93 312
259 200
259 200
Source ABHS
99
16,88%
82,88%
Agriculture
AEP
Industire
Fig. 46. Rpartition des prlvements par secteur dusager/Bassin dEl Malabiod.
Conclusion
Les prcipitations mtoriques sont la source quasi-unique dalimentation dans le bassin dEl
Malabiod, sachant que son impluvium reoit en moyenne 216Hm3 par anne pluviomtrique. Une
norme quantit est reprise par le phnomne dvapotranspiration, le reste est infiltr ; surtout sur
les bordures nord et sud, pour enrichir les stocks souterrains.
Le volume mobilisable est estim 10,24Mm3/an, mais labsence douvrages de stockage
(barrages, retenues collinaires) constitue un handicap majeur, puisque de grandes masses deau se
perdent sans en tirer le moindre profit.
Les eaux souterraines constituent alors la source prfre dalimentation des divers usagers,
avec une batterie de 21 ouvrages tatiques de captage, dont 13 El Malabiod et 8 Houidjebet.
Parmi lesquels un seul est destin lindustrie, trois pour lirrigation et le reste cest pour lAEP.
Lensemble de ces ouvrages permet la mobilisation de 49,7Mm3/an, dont 96,2% sont affects
lAEP, 2,5% pour lAEA et 1,3% pour lAEI.
Ltat de ceux non tatiques reste confus, et par consquent toute tentative destimation du
potentiel exploit reste limite et ne reflte jamais la ralit. Les valeurs quon a pu estimes en
fonction des donnes rcoltes, dmontrent quon peut mobiliser 40,46Mm3/an des 402 ouvrages
recenss.
Les prlvements en eau de surface sont inexistants alors que ceux des eaux souterraines sont
valus 49,73Mm3/an, o 82,88% sont affectes lirrigation, 16,88% pour la potabilit et le reste
est destin lindustrie.
101
I Introduction
Un besoin en eau est gnr par une ncessit et un usage quelconque, qui sont caractriss,
selon la catgorie dusager (agricole, industrielle ou domestique), par une variabilit tant qualitative
que quantitative. En matire de gestion, et presque dans toutes les politiques nationales de leau, un
certain favoritisme est accord la demande de consommation domestique. Toutefois en pratique,
cette dernire est ngligeable devant le volume rellement affect au secteur agricole surtout et, un
degr moindre, celui industriel. Et cest le tort quon leur impute dailleurs.
Mme sil est admissible quen gnral la consommation domestique ne reprsente que les 10
ou les 20% de lutilisation de leau dans le pays et que le secteur agricole en emploie entre 65
80%, il ya beaucoup de choses dire l-dessus. En fait la question est lie surtout la vocation,
aux chois et aux orientations du pays.
Parmi les composantes quon traite de variables dans un bilan hydrologique, le ruissellement
et linfiltration, tandis que les prcipitations sont relativement constantes. Ce quon qualifie de
changement, est imput aux activits conomiques, aux actions anthropiques, au mode doccupation
du sol (surface en friche, surface urbanise, surface agricole utile, couvert vgtal), conjugus
une incomprhension et une non matrise du cycle hydrologique.
Sur ce, nest t- il pas judicieux, au pralable de considrer laptitude de la socit de
saccommoder des styles de vie qui tiennent compte des conditions hydrologiques du milieu, et
rflchir ensuite confronter ressources disponible aux ventuelles sollicitations? Ds lors, la
question de leau ne devrait- elle pas tre perue comme une alternative anthropo-sociologique, au
lieu quelle soit limite un simple questionnement conomique et technologique ?
Autrement dit, nest t-il pas commode de sintresser au comportement de la socit vis--vis
de la ressource disponible et comment sorganisera-t-elle pour la grer dune manire rationnelle, au
lieu de privilgier loption de voir si le potentiel hydrique dun tel ou tel bassin (le bassin dEl
Malabiod, notre cas) est dans la mesure de rpondre aux besoins des diffrentes catgories
dusagers ?
La russite de lapproche passe inluctablement par la concertation de tous les acteurs, o doit
primer la recherche scientifique, introduisant des technologies nouvelles la qute dalternatives
pour satisfaire une demande en progression continuelle. Car il faut le rappeler, plus dun milliard de
la population du monde ne sont pas rgulirement dots en eau et le triple de ce chiffre manque de
services dassainissementetc.
II Les usagers de leau lchelle du bassin dEl Malabiod
Comme catgories dusagers, dans notre rgion, on dnombre entre autres, la population, le
secteur agricole, lindustrie :
II 1- La population
Satisfaire la demande domestique en eau reste un rve, tant convoit par les pouvoirs publics,
que ce soit au niveau central ou local. Dans notre rgion, cette quation embarrassante,
ressource/besoins, est momentanment quilibre. Toutefois, une hausse en la matire, consquence
dune dmographie et dun dveloppement socio-conomique, commence sancrer et proccuper
les services de tutelle, puisque la demande en eau potable devrait tre rapporte au nombre
dhabitants.
102
Agglomration secondaire
Zone parse
El Malabiod
3 733
TOTAL
11 397
Houidjebet
1 867
717
2 187
4 771
Total Dara
9 531
717
5 920
16 168
Tab. 67. Rpartition de la population par zone/Bassin dEl Malabiod (31/12/2 008).
Source DPAT
II 1 1- Ressources/approvisionnements en eau
Daprs les services de la subdivision de lhydraulique dEl Malabiod, la rgion est bien
alimente en eau, un point o la dotation peut frler les 250l/j/hab. Nanmoins, le chiffre officiel
est de 150l/j/hab. Le volume en eau mobilis, pour lanne 2 008, est denviron 885 198m3, dont
623 985,75m3 pour le chef lieu et 261 212,25m3 pour Houidjebet.
Il est not que le dbit rel exploit nest que de 148l/s El Malabiod et de 26l/s
Houidjebet.
Ressources mobilises
l/s
m3/j
Commune
Population
2 008
Dbit exploit
l/s
Dotation
l/j/hab
El Malabiod
11 397
183
15 811,2
148
150
Houidjebet
4 771
26
2 246,4
26
150
Total Dara
16 168
209
18 057,6
174
300
Source DHW/Tbessa
Lalimentation des mnages est assure par un rseau dAEP dune longueur de lordre de
304 950 mtre linaire (221 780ML pour le chef lieu et 83 170 pou Houidjebet) et donc un taux de
raccordement respectivement de 90 et 80%. En matire dassainissement, le bassin naccuse pas
vraiment de retard notable, puisque la couverture est de 82 85% pour environ 68 156ML comme
longueur totale. La quantit deau distribue narrive jamais en totalit destination cause des
pertes au niveau des raccordements et au rseau mme.
Commune
A.E.P
Long du rseau ML
Assainissement
Taux de couverture %
Long du rseau ML
Taux de couverture %
El Malabiod
221 780
90
50 578
82
Houidjebet
Total Dara
83 170
304 950
80
85
17 578
68 156
85
84
Tab. 69. Rseau AEP et assainissement avec taux de couverture/Bassin dEl Malabiod.
Source DHW/Tbessa
Cest la question qui continue toujours de poser problme aux services techniques lors des
oprations dentretiens. Cest la raison pour laquelle les fuites, quon signale au quotidien, sont
lorigine de dperdition de plus de 40% du dbit pomp, et ce cause dun rseau vtuste,
interventions non efficaces et non achvement des travaux de rfection.
103
El Malabiod
31 400
Houidjebet
28 600
14 500
3 000
1 550
12 800
2 500
1 570
27 300
5 500
3 120
En aspersion
En gravitaire
En pivot
En goutte goutte
1 270
205
/
75
1 320
180
/
70
2 590
385
/
145
Source DSA/Tbessa
Selon les donnes fournies par la subdivision des services agricole dEl Malabiod, la
superficie irrigue, estime 3 120ha au total, ne reprsente que 5,2% de la SAT et 11,43% de la
SAU. Ce chiffre montre quon est loin des objectifs pr-tablis, et donne une ide sur les difficults
que traverse la rgion et les menaces qui la guettent (rosion, dsertification).
II 2 1- Cultures irrigues
Autrefois ctait la dominance des grandes cultures, poque o les paysans ne pratiquaient
gure dirrigation mais attendaient uniquement les prcipitations.
Commune
Arboriculture
Marachage
Pomme de terre
Cultures fourrages
Total
El Malabiod
160ha
120ha
750ha
520ha
1 550ha
Houidjebet
Total Dara
190ha
350ha
60ha
180ha
900ha
1 650ha
420ha
940ha
1 570ha
3 120ha
Source DSA/Tbessa
104
Gravitaire
205ha
Aspersion
1 270ha
Goutte goutte
75ha
Total
1 550ha
Houidjebet
Total Dara
180ha
385ha
1 320ha
2 590ha
70ha
145ha
1 570ha
3 120ha
Source DSA/Tbessa
Eaux superficielles
Barrages
Retenues collinaires
Nant
Nant
Houidjebet
Total Dara
Nant
Nant
Eaux souterraines
Forages
Puits
Sources
252
05
Taries
150
402
Nant
Nant
03
08
02
02
Source DSA/Tbessa
Il est ais de remarquer que la rgion accuse un manque flagrant en matire dinfrastructures
hydraulique, ce qui a des rpercussions non souhaites sur la mobilisation de la ressource et touche
le secteur et donc lconomie du bassin en particulier.
Toutefois les efforts dploys par les services publics en la matire, ont permis comme mme
la ralisation de quelques ouvrages, desquels un certain volume deau non ngligeable est mis la
disposition des divers usagers.
El Malabiod
Total ressources
Mobilises
23,75Mm3
Affectation actuelle
Agriculture
11,3Mm3
Houidjebet
Total Dara
17,25Mm3
41Mm3
12,3Mm3
23,6Mm3
Commune
Eaux souterraines
Forages
Puits
3
23,35Mm
0,4Mm3
17,11Mm3
40,46Mm3
0,14Mm3
0,54Mm3
Source DSA/Tbessa
Lestimation des besoins en eau a t faite en fonction des cultures pratiques selon les
normes suivantes : (pomme de terre et marachage : 1 000mm, arboriculture : 650mm, fourrages :
300mm), le dbit moyen est de 25l/s El Malabiod et 10l/s Houidjebet. Le mode organisationnel
dirrigation est individuel o certains irrigants utilisent plusieurs forages.
II 3- Lindustrie
Le volume deau sollicit par le secteur industriel est ngligeable voire insignifiant devant ses
prdcesseurs.
Le nombre de manufactures est rduit, et tant mieux, puisque cet usager ne pose pas problme
lheure actuelle. Les deux usines, grandes consommatrices deau dans la rgion ; ANNABIB et la
socit de ciment (SCT), possdent leurs propres forages, dont le dbit moyen est de 15l/s.
105
Pf = Pn .(1 + a) n Avec :
Pf : Population futur ( lhorizon voulu), Pn : Population lanne de rfrence.
a : Taux daccroissement dmographique global moyen (%), n : Nombre dannes qui sparent
lanne de rfrence (Horizon voulu).
Une compagne de recensement gnral de la population et de lhabitat (RGPH) a t mene au
terme de lanne 2 008, prise ici comme rfrence dans ce qui suit, o nous nous sommes fix lan
2 040 comme horizon. Les calculs sont faits sur un pas de cinq (05) ans, conformment un taux
daccroissement dmographique de 2,64%, fix par les services de la direction de la planification et
de lamnagement du territoire (DPAT).
Les rsultats obtenus sont rcapituls dans le tableau suivant (Tab. 75), o nous avons
rapport aussi lvolution des besoins en eau qui en dcoule, et dont le calcul est fonction dune
dotation fixe par les services de la direction de lhydraulique (DHW) de Tbessa 150l/j/hab.
Horizon
Population
2 008
16 168
2 010
16 595
2 015
19 403
2 020
22 103
2 025
25 179
2 030
28 683
2 035
32 674
2 040
37 221
Besoin Mm3
0,885
0,908
1,062
1,210
1,378
1,570
1,788
2,037
Tab. 75. volution de la population et des besoins domestiques en eau /Bassin dEl Malabiod.
106
40 000
2,5
2
30 000
25 000
1,5
20 000
1
15 000
10 000
besoins (Mm3/an)
population (habitants)
35 000
0,5
5 000
0
0
2008 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040 Anne
Population
Besoin (Mm3/an)
Fig. 47. Perspective de lvolution de la population et de la demande en eau potable/Bassin dEl Malabiod.
2 008/2 040
Selon ces calculs prvisionnels, lhorizon 2 035 la population du bassin atteint le double de
ce quelle est actuellement ; avoisinant les 32 674 habitants. Cette progression est en similitude
avec la demande ; qui sera deux fois plus suprieure (1,788Mm3/an) que la consommation
daujourdhui.
III 2- valuation des besoins en eau dirrigation
Le bassin dEl Malabiod renferme des potentialits non ngligeables en eau et en sol qui, avec
des programmes dexploitations fonds sur des bases scientifiques, peuvent conduire une
autosuffisance.
Malheureusement, dnormes quantits deau se perdent sans quon en tire le moindre profit
(absence de retenues, de barrages, pertes, gaspillages). Mais ceci na pas empch la promotion
des petites et moyennes hydrauliques, qui sont la solution momentanment privilgie pour le
dveloppement du secteur, lchelle locale.
Les besoins totaux en eau pour lagriculture doivent obir aux soubresauts du climat et la
primaut des contraintes conomiques. Lirrigation exige des volumes deau qui sont fonction de la
nature du sol, des spculations, de ltendue de la superficie irriguer, de la nature du climat
(prcipitation, vapotranspiration, dficit agricole). Les pratiques culturales, selon la varit et
lespce vgtale, diffrent par leurs besoins et leurs exigences en eau et demeurent loin dtre
comparables dans leur dtermination.
cet effet, il est judicieux de ne pas confondre besoins en eau des cultures et ceux
dirrigation, afin de pouvoir estimer les volumes ncessaires et suffisants apporter pour remdier
aux ventuelles carences.
Pour faciliter la tche, la dtermination de la quantit deau quil faut apporter par irrigation
doit se faire en se basant sur le bilan deau tabli selon la mthode de C.W. Thornthwaite, ce qui
quivaut au dficit agricole.
107
El Malabiod
586,2
EZouaria
Ouled Mhamed
591,8
561,1
Tab. 76. Dficit agricole aux diverses stations de contrle/Bassin dEl Malabiod.
Lestimation de la quantit deau ncessaire lirrigation peut tre obtenue par le produit de la
valeur de la surface irrigue et de celle du dficit agricole relev lchelle de la rgion en question.
V = S irri .DA m 3 Avec :
V : Besoins en eau dirrigation (m3), Sirri : Surface irrigue (m2), DA : Dficit agricole (mm).
Pour lensemble du bassin, on enregistre une valeur moyenne du dficit agricole de lordre de
(568,25mm), les terres agricoles irrigues (inventories dans le bassin pour une anne de base
choisie, 2 008) reprsentent une surface de 3 120ha, ce qui ne constitue que les 56,72% de la
superficie irrigable (5 500ha) et les 5,2% de la surface agricole totale (60 000ha).
Lirrigation aura donc besoin dun apport annuel denviron (5 682,5m3/ha), et donc dun total
de 17,73Mm3 pour lensemble des parcelles irrigues.
Anne de base
2 008 (ha)
Extension (ha)
2 010 2 014
Dglobalisation (ha)
2 011
2 012
2 013
2 010
El Malabiod
1 550
1 450
580
151
215
216
288
Houidjebet
1 570
930
377
87
134
159
173
Total Dara
3 120
2 380
957
238
349
375
461
Ta. 77. Extension des superficies irrigues (horizon 2 014) /Bassin dEl Malabiod.
2 014
Source DSA/Tbessa
Lexamen de ces valeurs montre que lextension moyenne des terres irrigues est de lordre de
241ha/an du cot de la commune dEl Malabiod, et nest que de 155ha/an Houidjebet.
Il en dcoule une moyenne thorique de 198ha/an lchelle du bassin, et une projection
quinquennale de 990ha.
Cette volution touche plusieurs spculations qui sadaptent la rgion et son climat, dont
on rcapitule les plus rpandues dentre elles au tableau suivant (Tab. 78).
108
Commune
Spculation
2 010
Arboriculture (ha)
18
48
75
Marachage (ha)
15
P. de terre (ha)
Crales (ha)
Fourrages (ha)
Total commune
Houidjebet
2 011 2 012 2 013
2 014
Total
bassin
84
126
708
10
30
10
50
350
395
440
485
532
1 482
50
30
110
1 138
377
437
529
599
658
2 380
2 014
2 010
96
138
12
42
69
10
20
10
547
650
750
850
950
30
580
698
865
966
Source DSA/Tbessa
Commune
Systme
El Malabiod
Anne de base 2 008
Objectif 2 014
Houidjebet
Anne de base 2 008
Objectif 2 014
Total
bassin
Gravitaire
205ha
80ha
180ha
465
Aspersion
1 270ha
870ha
1 320ha
495ha
3 955
Goutte goutte
75ha
500ha
70ha
435ha
1 080
Total commune
1 550ha
1 450ha
1 570ha
930ha
5 500
Source DSA/Tbessa
Selon la mthode de calcul avance plus haut, les besoins en eau du secteur seront comme suit :
Anne
2 008
3 120
17,4
2 014
2 019
2 024
5 500
6 490
7 480
23,6
36,88
44,55
2 029
8 470
48,13
2 034
Total Dara
9 460
9 460
53,75
53,75
Tab. 80 Projection des terres irrigues et volution des besoins en eau (horizon 2 034)/Bassin dEl Malabiod.
109
10000
9000
8000
7000
6000
5000
4000
3000
2000
1000
0
50
40
30
20
10
0
2008
2014
2019
2024
2029
2034 Anne
Fig. 48. volution des surfaces irrigues et des besoins en eau agricoles/Bassin dEl Malabiod (2 008/2 034).
2 010
2 015
2 020
2 025
2 030
2 035
2 040
AEI (Mm3/an)
1,57
1,66
1,76
1,86
1,97
2,08
2,20
Tab. 81. volution des besoins en eau industrielle (2 010/2 040)/Bassin dEl Malabiod.
Lobservation de cette reprsentation graphique montre que les besoins en eau industrielle
sont en perptuelle progression, consquence dun dveloppement du secteur. Cette hausse reste
loin dtre compare aux besoins des autres catgories dusagers.
2,5
2
1,5
1
0,5
0
2010
2015
2020
2025
2030
2035
2040 Anne
Fig. 49. Projection des besoins en eau industrielle (horizon 2 040)/Bassin dEl Malabiod.
110
2 008
2 010
2 015
2 020
2 025
2 030
2 035
2 040
0,885
0,908
1,06
1,210
1,378
1,570
1,788
2,037
1,57
1,66
1,76
1,86
1,97
2,08
2,20
19,46
24,63
37,91
45,86
49,44
55,06
57,01
21,93
27,35
40,88
49,09
52,98
58,92
61,24
AEI (Mm3/an)
3
Tab. 82. Besoins globaux en eau des diverses catgories dusagers (horizon 2 040)/Bassin dEl Malabiod.
Dici lan 2 025, ces besoins dpasseront le double de ce qui est ltat actuel, et seront
presque tripls en 2 040. Cet tat des lieux doit inciter les services de tutelle rflchir dors et dj
la question de lapprovisionnement en eau, de secteurs qui ne cessent daccrotre.
140
Besoins (Mm3)
120
100
80
60
AEA (Mm3/an)
40
AEI (Mm3/an)
AEP (Mm3/an)
20
0
2010
2015
2020
2025
2030
2035
2040
Anne
Fig. 50. volution des besoins globaux en eau des diverses catgories dusagers/Bassin dEl Malabiod (2 010/2 040).
Conclusion
Le bassin dEl Malabiod stend sur une superficie de lordre de 648km2, et couvre,
administrativement deux communes, dont le chef lieu de Dara. Selon les oprations de recensement
rcentes, 16 168 mes constituant la population, qui y est rpartie alatoirement et selon surtout,
lactivit des citoyens.
La dotation journalire actuelle dpasse parfois la moyenne nationale (150l/hab/j), mais ce qui
est reprochable la politique dapprovisionnement en eau, lchelle du bassin, cest que certains
secteurs, lgard des zones parses, sont lss, et ne reoivent parfois que 20 25l/hab/j.
Le secteur industriel, tant rduit, ne pose aucun problme actuellement et mme un horizon
proche (2 040), cest plutt lagriculture qui bnficie de la part du lion, et ses besoins continuent
crotre avec le temps, sachant que le gaspillage y est flagrant.
Les besoins globaux en eau sont estims, dici lan 2 040, 61,24Mm3, cest presque le triple
de ceux de nos jours (21,93Mm3 en 2 010). Les 88,74% sont actuellement affects lirrigation, les
7,16% pour lindustrie et le reste cest pour un usage domestique.
111
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Snque
CHAPITRE VII
VERS UNE GESTION INTGRE DES RESSOURCES EN EAU
DANS LE BASSIN DEL MALABIOD
Perspective dune gestion intgre, organisation et droulement de planification
I Introduction
La thorie comme la pratique en matire dintendance des ressources naturelles voluent. Les
tudes de leur gestion compartimentes par thmes distincts et spars tendent disparatre. Les
scientifiques commencent les traiter, dans un cadre multidisciplinaire, aux universits. Dans ce
domaine, les gestionnaires des ressources sont incits tenir compte de ce qui proccupe la gamme
complte des intervenants.
Au sein des secteurs public et priv, les dcideurs acceptent de considrer les pressions quils
prenaient jusqu une date rcente comme externes. La mondialisation est lune de ces sources de
charge, elle amne en effet des institutions et des acteurs trangers sur une scne nationale. La
rintroduction de systmes explicites de valeurs dans le choix de politiques en est une autre.
On peut tre tent de croire quon est dans un monde qui surbanise et sinternationalise de
plus en plus et par consquent, tout ce qui est religion ou croyance parat en perte de vitesse au fur
et mesure que ce dernier prend un virage vers une sorte de culture commune et matrialiste.
Pourtant, les organismes donateurs, les chercheurs et les responsables des politiques
commencent se rendre compte de lchec de projets de dveloppement qui ignorent les valeurs
locales et/ou lthique.
II Les fondements de Dublin
Lune des dclarations de la confrence de Rio (Juin 1 992) stipule :
La gestion global de leau douce en tant que ressource limite et fragile de mme que
lintgration des plans et programmes hydriques sectoriels dans le cadre des politiques
conomiques et sociales nationales sont dune importance primordiale pour les interventions des
annes 1 990 et aprs . (Banque mondiale 1 993, 24).
Les principes souvent cits sur lesquels il y eut consensus international en matire de gestion
de leau, sont ceux dcrit lors de la confrence du programme des nations unies pour
lenvironnement (PNUE), Dublin (Leau est un bien commun, Leau est un bien conomique, La
gestion de leau doit tre participative et intgre, Les femmes jouent un rle de premire
importance dans la gestion de leau).
tant donn le caractre gnral de ces objectifs ou principes, les professionnels de la gestion
de leau ont formul des pratiques ou des politiques susceptibles daider les concrtiser,
notamment les tarifs pour des quantits minimales vitales de leau, sa conservation ainsi que sa
rgie communautaire. Les responsables des politiques croient, en gnral, avec certaines rserves,
que ces pratiques sont valables et quelles aideront promouvoir lquit.
III Le point de vue de lIslam
LIslam couvre tous les aspects de la vie humaine. Il rgit les rapports entre Allah, les
hommes et la nature. Il repose sur la reconnaissance de lunit de Dieu, le crateur, et la soumission
de ceux-ci sa volont. Les hommes sont vus comme des administrateurs ou fidicommissaires
(khulafa) et des tmoins (shahed) et sont avant tout responsables devant lui.
Nous bnficions de cette nature, on est alors appel voire incit explorer et utiliser ces
ressources de faon raisonnable, quitable et durable, puisque notre relation la nature repose sur
lharmonie et que tout obit aux lois (sunan) de Dieu.
112
114
Indication
Seuil de pnurie
500 1 000m3
Seuil de tension
1 000 3 000m3
> 3 000m3
Ressources abondantes
Pour les tranches dhorizons pralablement choisis, la dtermination de cet indice selon les
donnes relatives au systme naturel, dont on se propose dtudier, a dbouch aux rsultats
rcapituls au tableau suivant (Tab. 84).
lheure actuelle, la valeur de cet indice apparat rassurante (654m3/hab/an), au-del de
2 020, on assistera une pnurie inquitante, qui ne cessera de crotre aux fil des annes venir.
Horizon
Nombre dhabitant
2 010
16 595
2 020
22 103
2 030
28 683
2 040
37 221
654
491
378
291
Cette situation contraint le dveloppement souhait dans la rgion, et finira par constituer un
handicap irrductible, si on ne le prend pas dores et dj au srieux, par la mise en place de moyens,
dinstitutions et de politiques susceptibles de faire face ou tout au moins remdier la
problmatique.
V 2- Commentaire
lheure actuelle on assiste une abondance de la ressource qui reste dans la mesure de
satisfaire aux besoins jusquen 2 020, date partir de laquelle ces dernires connaissent une hausse,
et la transition vers la raret en eau commence sinstaurer.
Cest donc lapproche de la gestion par loffre quil faut adopter, accompagne de la
mobilisation davantage de ressources, pour rpondre ces besoins croissants.
Cette dernire approche va se voir limite et cde par consquent la place la gestion plutt
par la demande, et ce partir de 2 021, puisquon va assister au transit vers le dficit en eau ;
consquence dune demande dpassant de loin les ressources disponibles.
Dici une dcade, la situation deviendra pineuse, ce qui ncessite la concertation de tous les
acteurs, afin de dployer les moyens permettant de contourner ces problmes futurs.
116
117
Proprit prive ; eau dans des contenants particuliers, usine de traitement, rseaux de
distribution, rservoirsetc. Il sagit de ressource obtenue grce un investissement en
travail, infrastructures et connaissance. Le propritaire du contenant a le droit de
sen servir, de lchanger ou de la vendre.
Proprit prive restreinte ; lacs, ruisseaux et sources se trouvant sur des terrains
privs. Le possesseur du lieu, a des droits particuliers, mais a galement certaines
obligations envers autrui. Dans le cadre de ces limites, celui-ci peut changer leau
comme tout autre bien.
Proprit publique ; eau de rivires, lacs, glaciers, aquifres, ocans, neige et pluie.
videmment, ltat naturel, celle-ci ne peut tre achete ou monnaye.
Dans son poque, le prophte (pssl) nincita pas la commercialisation de leau, et mme
interdit la vente de celle excdentaire, et la fournit gratuitement afin de protger les pauvres.
118
119
120
121
Bien que lIslam na pas de clerg officiel, tout musulman peut contribuer lducation des
autres, lgard des imams, qui ne devraient jamais tre exclus des activits de planification et de
gestion des ressources en eau.
Ces derniers, sils sont bien forms, duqus et informs des problmatiques de leau, peuvent
atteindre le public, et collaborer avec les experts en la matire, en sappuyant sur des faits et des
chiffres fiables, dans la prparation des sermons du vendredi.
Les prches traitant des thmes lis leau doivent tre frquents, surtout en t et pendant les
priodes o la demande est leve.
Outre les mosques, tous les niveaux dducation officielle et non officielle sont utiles pour
promouvoir la sensibilisation. Des matires telle que la science, la gographie, larabe, lducation
religieuse, auxquelles il faut ajouter lducation environnementale, peuvent aborder des thmes
relatifs aux questions prioritaires ; les ressources, les pnuries, la conservation et la protection de
leauetc.
Lobjectif ultime est de mettre jour des programmes dtudes et des manuels didactiques
capables de faire inculquer ces concepts (surtout islamiques) et les faire rpandre au sein du large
public.
Des colloques, des ateliers et des communications pourraient profiter aux tudiants et
dautres groupes. Les rapports, les articles de journaux, la publicit la tlvision, les affiches et
dautres outils de mdias de masse sont galement trs efficaces pour toucher lensemble des
citoyens.
VIII Ressources en eau dans le bassin dEl Malabiod et facteurs limitants
Pour que la GIRE, lchelle du bassin dEl Malabiod, russisse dtre loutil salutaire, tant
convoit, il faut, que dans toute dmarche, accorder un intrt particulier la ressource en eau.
Lune des bases fondamentales de cette approche repose sur une estimation, aussi approche
que possible, de lensemble des composantes lies au bassin ; ressource, usagers, vocation de la
rgion, milieu natureletc.
Cest en fonction des enjeux et de la particularit du territoire quon pourra se dcider par la
suite quant aux objectifs et la traabilt des programmes.
Outre labsence presque totale douvrages de stockage, dautres handicaps ont conduit un
tat dinstabilit en matire de ressource en eau.
Ces derniers conjugus linexistante dassociation et dorganismes caractre culturel, la
dperdition scolaire, laugmentation du taux danalphabtismeetc. Ce qui peut nuire toute
initiative de sensibilisation et de passation de programme en la matire.
On est alors appel ragir immdiatement, et limplication de tous les acteurs est souhaite si
non obligatoire et ce pour le bien tre de tous.
122
Ravinement et
ravinement
trs dense
Ravinement et
bad-lands
stabilit de la zone
Lithologie
Classe de pentes
Moyennement
stable
Marnes
1 et 2
Moyennement
stable
Marnes et
conglomrats
1, 2 et 3
Localisation
Haute plaine
dEl Malabiod
Massif forestier
de Boudjellal
Tab. 85. Degr drosion et stabilit lrosion par zones homognes/Bassin dEl Malabiod.
vocation
Agricole
Forestire
Source DSA/Tbessa
La rgion est alors touche par une action conjugue drosion (olienne et hydrique) assez
consistante, o la faible couverture vgtale indique une aire immense dablation, dont les causes
(Surpturage sur les parcours dgrads, Dfrichement pour extension de la craliculture sur les sols
123
Commune
El Malabiod
Houidjbet
Tab. 86. Classification des communes par degr de dsertification/Bassin dEl Malabiod.
Source DSA/Tbessa
Ce qui a incit les services de tutelle prendre les mesures durgence suivantes :
Action
Reboisemement
(ha)
Plantation
Fruitire
(ha)
Plantation
Fourragre
(ha)
Ouverture
de piste
(km)
Amnagement
de piste
(km)
Points
deau
(u)
Travaux
sylvicoles
(ha)
Bandes
vertes
(ha)
CTM
(m3)
Houidjbet
1 500
200
150
100
03
3 000
100
15 000
El Malabiod
1 000
200
1 000
150
100
150
10 000
TOTAL
2 500
400
1 000
300
200
03
3 000
250
25 000
commune
Tab. 87. Rpartition du programme daction, par action et par commune/Bassin dEl Malabiod.
Source DSA/Tbessa
X 4- Gestion de linformation
Pour russir une politique quelconque, lchange de donnes et dinformations ainsi que la
collaboration entre partenaires simpose. Il nest pas commode de remdier seul un phnomne
sans tre connect aux autres sources dinformations. La matrise dune gestion intgre des
ressources en eau suppose disposer dune donne sre et fiable ensuite la technicit de sa
manipulation.
On doit tout instant connatre la ressource (tant en quantit quen qualit), ainsi que sa
variabilit spatio-temporelle, et notamment la frange mobilisable ; pour divers besoins et arriver
cerner les contraintes qui sy rapportent.
Pour ce faire, dans notre rgion dtude, la priorit cest dinvestir en la formation et le
recyclage du personnel, la remise en tat du rseau de mesure et de surveillance (stations
hydromtriques, chimie des eaux, pizomtres) et le renforcer par lacquisition de technologies
modernes.
Ensuite, mettre en place une banque de donnes, qui permet dadministrer lacquis
informationnel et le rend accessible (rseau Intranet et Internet).
Nanmoins, il devrait y avoir un cadre rglementaire et un systme de scurisation avec droits
daccs, pour protger le dit rseau et mettre en valeur les efforts fournis.
124
Pnurie deau
Dgradation de la qualit de leau
Utilisation inefficace de leau
Information insuffisante
Recoupement des politiques
Fragmentation de la gestion entre secteurs et institutions
Solutions
conomie deau dans toutes les utilisations sectorielles, notamment dans lagriculture irrigue,
le plus grand consommateur deau (70 80%) et avec les plus grosses pertes (environ 55%).
Actions
Techniques
Sociales
Ralisation douvrages
de stockage
Rgulation de
lapprovisionnement
Parfaire le rseau
Gestion participative
Sensibilisation et association
des utilisateurs de leau
Optimisation des
systmes dirrigation
Rduire lusage des
engrais et pesticides
Augmenter lefficacit
de leau dirrigation
conomiques
Traitement, recyclage
et rutilisation des eaux
uses industrielles
Efficacit de laffectation et
valuation de leau
125
126
Conclusion gnrale
127
Conclusion gnrale
Les eaux du bassin dEl Malabiod, selon les valeurs des paramtres calculs ; la CE, le RS, le
SAR, et conformment la classification du S.A.R et le diagramme de Wilcox, sont bonnes
admissibles et peuvent par consquent tre utilises sans danger notable en irrigation.
Il y a lieu de signaler quun risque de pollutions diverses guette les eaux de la rgion ;
dorigine urbaine, agricole et industrielle, pouvant dgrader leur qualit et compromettre leur futur
usage.
La carte de la vulnrabilit la pollution chimique du bassin, dresse selon la mthode BRGM
et DRASTIC (AEK Rouabhia et al, Scheresse n4, vol, 15, Dcembre 2 004), a rvl trois zones
degr diffrent. Elle est faible la priphrie du bassin, moyenne l o la couverture quaternaire
dpasse les quatre mtres dpaisseur et la zone vulnrable concide avec ltendue de la nappe des
sables miocnes.
Le volume mobilisable est estim 10,24Mm3/an, mais dfaut douvrages de stockage
(barrages, retenues collinaires) et linexistence de prise, cette eau se perd sans en tirer le moindre
profit.
Un taux de 96,2% des eaux souterraines, extraites par une batterie de forages tatiques, est
affect lAEP, lirrigation bnficie de 2,5% et lindustrie de 1,3%.
Les ouvrages de captage non tatiques alimentent surtout le secteur agricole, et de ce fait, sur
le total des eaux souterraines pompes, lagriculture consomme les 82,88% alors quon rserve les
16,88% pour lAEP et le reste est destin au secteur industriel.
Dici lan 2 040, les besoins globaux frleront les 61,24Mm3 (le triple des besoins actuels),
avec toujours lirrigation en tte ; plus de 90% du taux de consommation total.
Une confrontation offre/demande met en vidence une pnurie certaine ; les divers besoins ne
seront pas donc tout fait satisfaits ( moyen terme selon les prvisions), suite au dsquilibre
flagrant lors du service.
Cest un argument suffisant pour revoir la politique de leau, qui devra dsormais se baser sur
la gestion de la demande et non pas sur loffre, tout en accordant un intrt particulier sa
prservation (qualit et quantit). Ce qui permettra daboutir une meilleure protection, et aussi
durable que possible, des cosystmes arides et steppiques.
Une nouvelle stratgie est alors pertinente ; amlioration de la gouvernance de lconomie de
leau, rationalisation de lapprovisionnement, matrise des instruments de rgulation, information,
sensibilisation et ducation de la population, sur lensemble du bassin.
Ceci dit, lappui des incitations et sensibilisations caractre religieux est incontestable, sans
lesquelles, toute tentative de redressement et de salut sest vue limite et sans aucune efficience.
Les investigations ont montr quil est encore possible dinflchir la situation et de lamliorer
progressivement grce lintersectorialit et lintgration des capacits existantes et nouvelles.
Lobjectif dterminant recherch est lidentification de vritables actions thmatiques
prioritaires qui reprsentent une large slection doprations concrtes et matrielles effectuer
dans un avenir proche, conues en termes damnagements et de ralisations.
Les actions fonctionnelles prioritaires, qui elles, relvent de la mise en uvre du processus
damnagement et de gestion intgre des secteurs interdpendants, et portent sur plusieurs registres
touchant au domaine lgislatif et rglementaire.
Comme lavenir ne se prvoit pas, il se prpare, on est donc appel sattaquer aux priorits
dabord, pour se prmunir dventuelles pnuries et conomiser donc dimportantes quantits deau.
Il nous est alors recommand de mettre laccent sur les points suivants :
128
Conclusion gnrale
La ralisation dinfrastructures de stockage deau (barrages, retenues collinaires), de
nouveaux forages (avec la reprise de ceux abandonns si possible).
laboration de politiques densemble laquelle il faut associer tous les acteurs et partenaires,
et encourager les initiatives individuelles en matire damnagement, condition quelles rpondent
lintrt gnral et obissent la lgislation en vigueur.
Amlioration des services collectifs (AEP, AEA, AEI, Assainissement) par la rnovation du
rseau vtuste, limiter les fuites, et assurer une prestation de qualit et en permanence des usagers,
quil faut impliquer dans les nouvelles orientations et les modalits de gestion.
Parer la dsertification et lrosion et la rhabilitation de la vocation (agricole) de la
rgion, pour prserver le patrimoine national et protger la biodiversit.
Remise ltat et lamlioration du rseau dobservation mtorologique et hydromtrique
avec un personnel dment form et un matriel quip de technologies modernes, celui
pizomtrique, pour suivre les fluctuations du niveau dans les divers horizons et lintensification
des compagnes de contrle de la qualit des eaux du bassin.
Lutter contre toute forme de pollution ; par la mise en place de stations de traitement ou
dpuration et rduire les rejets dans la nature ou dans les affluents dOueds, sans subir de
prtraitements.
Les connaissances acquises de lapplication du concept de dveloppement durable et en
particulier la gestion de leau, rvlent la ncessit dune association institutionnelle de la socit
civile et que son implication est inluctable dans les diffrentes actions et dcisions en la matire. Et
ce pour rduire le gaspillage, russir des conomies en eau, limiter la pollution et protger les
cosystmes.
Cependant, le succs de cette approche suppose la formation des utilisateurs et leur inculquer
une culture deau partage et protge travers une sensibilisation accrue par lducation officielle
(les tablissements scolaires) et non officielle (mosque, cole coranique, associations).
Des colloques, des ateliers et des communications pourraient profiter aux tudiants et
dautres groupes. Les rapports, les articles de journaux, la publicit la tlvision, les affiches et
dautres outils de mdias de masse sont galement trs efficaces pour toucher lensemble des
citoyens.
Des recommandations doivent tre faites pour la gnralisation de robinetterie plus
sophistique, des arateurs doivent permettre dajouter de lair leau durant la douche et diminuer
ainsi la consommation deau. Des instructions doivent galement tre donnes pour rduire
larrosage et lirrigation prive, en particulier par des systmes permettant darrter
automatiquement lapprovisionnement en eau quand la quantit ncessaire a t fournie.
Puisque loffre ne peut augmenter linfini, les humains sont appels se servir avec
modration des ressources. La primaut de conserver leau est souhaitable si non, prendre des
mesures incitatives plus svres ; par le changement du systme tarifaire, ou encore, leur infliger
des amendes, puisque a influe sur les dpenses du citoyen et par consquent sur son comportement
(principe pollueur/payeur, arrter des tranches de consommation).
Falkenmark (1 998) notait rcemment que, peu importe la culture ou la religion de la
population, la spiritualit et lthique sont trs importants lorsquil sagit dinfluencer le
comportement .
129
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133
Annexes
Annexe 1
Exemple de consultation citoyenne
Lune des mthodes, qualifies de trs pratiques, pour faire participer et impliquer les
citoyens, cest de leur envoyer, avec la facture des redevances, sorte dun questionnaire pour tre
mieux clair et avoir le maximum davis :
Pourquoi vous demander votre avis ?
Parce que leau, vous lutilisez, vous la rejetez, vous la payez. Et vous avez un rle jouer
afin damliorer son tat. Bref, vous tes, vous aussi, un acteur de leau. La consultation nationale
sur leau vous donne loccasion de vous informer et de vous exprimer par questionnaire sur des
dcisions qui vont nous engager collectivement pour (indiquer la dure.).
Sur quoi donner votre avis aujourdhui ?
Cest sur le schma directeur et le programme de mesures (indiquer lchancier) de votre
bassin que vous donnez votre avis, notamment sur le niveau dambition recherch et sur la
pertinence des actions prvues.
Donnez-nous votre avis !
Rpondez en ligne sur (indiquer le site web : www. Prenons-soin-de-leau.dz, par exemple) ou
renvoyez ce questionnaire avant (indiquer une date), pilez et collezlenvoi est gratuit.
1- Retrouvez-vous dans notre proposition (accompagner ce formulaire dun rsum des grandes
lignes des actions prvues) lensemble des problmes sur leau que vous rencontrez dans votre
rgion ?
Compltement
Assez
Peu
Pas du tout
Plutt adaptes
3- Par rapport la situation actuelle, cette proposition permettra de doubler le pourcentage de plans
deau, nappes, ctes en bon tat et de cours deau (si possible) en (indiquer une date). Cette
proposition reprsente un effort collectif de (indiquer le cot par an).
Vous direz que (Un seul choix possible) :
Cest un bon compromis pour la reconqute de la qualit de leau, et les efforts devront tre
poursuivis aprs (indiquer la date de la question 3) pour continuer augmenter le pourcentage des
eaux en bon tat.
Il faut aller plus loin et obtenir de meilleurs rsultats ds (toujours la mme date), mme si cela
doit coter plus cher, et je suis prt payer davantage.
Il ne faut pas dpenser plus pour leau, quitte ce quil y ait moins deau en bon tat en (la
date).
134
Annexes
4- En fin de compte, direz-vous que vous adhrez cette proposition :
Totalement
Plutt oui
Plutt non
Pas du tout
5- Selon vous, quelles sont les deux actions engager en priorit pour reconqurir un bon tat des
eaux ? (Texte libre, en quelques lignes).
Pour une meilleure analyse et restitution de vos rponses, merci de nous indiquer :
Quel est le code postal de votre commune ?
Vous tes :
Un homme
Une femme
Vous avez :
Moins de 25 ans
Entre 26 et 35 ans
Entre 36 et 60 ans
Plus de 60 ans
lve ou tudiant
Retrait
Employer ou ouvrier
Internet
135
Annexes
Annexe 2
LES RCOMPENSES ET LES PUNITIONS DE LA GESTION DE LEAU SELON LISLAM
Tout est vu comme important, interdpendant, cest pourquoi Allah rcompense ceux qui
aident les autres cratures et punit qui leur font du mal (Li Ibn Kadamah 1 992, Wescoat 1 995). Les
musulmans croient que Les bonnes actions dissipent les mauvaises et que les odieuses
bannissent les bonnes. Le degr de rcompense ou de punition pour les actions ignobles dpend des
intentions de la personne.
Le prophte (pssl) dit : Celui dentre vous qui voit une chose rprhensible doit la changer
par sa main, sil ne peut pas, que ce soit par sa langue, et sil ne peut pas encore, que ce soit par
son for intrieur .
Dans le mme ordre dide, une directive cl visant chaque musulman, et qui fait partie de sa
mission, se trouve dans le verset coranique : Allah interdit la turpitude, lacte rprhensible et la
rbellion , fahesha, munkar et baghi , contre sa Loi ou notre propre conscience (Yusuf Ali
1 977, n. 2 127).
L injustice peut aussi englober la mchancet. Par consquent, la pollution et le
gaspillage des ressources naturelles sont interdits parce quinjustes en ce quils, sattaquent la
capacit des gnrations contemporaines et futures rpondre leur propres besoins.
Les ressources en eau sont promises aux musulmans pieux et respectant les commandements
reus du prophte du ciel et de la terre. Celui qui suit strictement la voie dcrite dans le message
dAllah ne sgarera pas et ne connatra ni crainte, ni tristesse .
Par labsence dgarement (shaqa), le coran dsigne les personnes qui ont assez de provision :
Tu ny auras pas faim, tu ny seras pas nu, tu ny auras pas soif, tu ny souffriras pas de la
chaleur du soleil .
La notion de shaqa renvoi aux punitions de cette vie (non de lautre), ce qui, ensuite, doit
inciter davantage les musulmans viter les mauvais comportements envers lenvironnement. Elle
doit les pousser respecter les enseignements de leur foi en matire dutilisation et de gestion des
ressources en eau.
Allah confiera aux musulmans, pieux et pratiquants, de leau en abondance pour les
prouver dans leur subsistance et leurs ressources. Il dclare que, si seulement les humains
avaient foi en lui et le craignaient, Nous leur aurions certainement accord les bndictions du
ciel et de la terre .
Il leur rappelle que cest lui qui matrise la pluie et qui la fait tomber, en leur posant la
question loquente : Qui vous offrira de leau de surface si vos rserves actuelles deviennent
rares ? .
La volont divine est un pralable ncessaire lapprovisionnement suffisant des humains et
des autres espces, en eau et en autres ressources. part cela, la question du renouvellement
naturel de leau se pose. Il est possible de faire humblement appel la volont dAllah, en
respectant ses enseignements et son message.
Le systme de rcompense et de punition est conu pour produire beaucoup plus de bonnes
actions que de mauvaises. Une action ignoble compte une fois , contre une personne qui, par
ailleurs, est rcompense de dix sept cent fois pour chaque bonne action.
136
Annexes
Les non-croyants sont dcrits comme ceux qui troquent lerreur contre la voie droite, leur
ngoce est sans profil, ils ne sont pas dirigs .
Par consquent, ce nest quen vivant ou en mettant en pratique les enseignements de
lIslam, y compris son thique environnementale, que les personnes peuvent sattendre au
renouvellement de leurs rserves qui baissent.
Cela explique peut tre pourquoi, lorsque frapps par une calamit naturelle (ou cause par
des humains), un grand nombre de musulmans lattribuent souvent limpit individuelle ou
socitale.
La notion de subsistance (rizq), revient souvent dans le coran, et elle Renvoie tout ce qui
est ncessaire la conservation et lpanouissement de la vie spirituelle, mentale et physique
tous ses stades (Yusuf Ali 1 997, n. 2 105). Allah est peru comme celui qui assure toute notre
subsistance.
Les musulmans croient que les fidles qui craignent Allah (itaqu) suivent ses directives,
vitent les tentations personnelles (al-hawa), font du bien et vitent de faire du mal, seront
rcompenss par le crateur. Les bonnes actions doivent correspondre aux capacits
socioconomiques et physiques du musulman, et tre faites rgulirement.
Ainsi, les musulmans fidles ne tomberont pas dans la misre ou dans la dsolation et ne
craindront pas pour leur avenir. Ils seront soutenus par des sources imprvues et admis aux jardins
o coulent les ruisseaux, notamment, ceux qui sont sincres dans leurs croyances religieuses
(akhlasu) recevront une rcompense sans limite .
Allah, propritaire du monde naturel, en est aussi le gestionnaire suprme qui en confia
lintendance aux humains, dbloque leau et les autres ressources pour ceux qui agissent
conformment ses rvlations au prophte Mohammed (pssl).
Il rcompense spirituellement ou physiquement le fidle, soit au cours de cette vie ou dans
lautre ; ce qui signifie une existence sans soucis, davantage deau et dautres ressources pour la
subsistance.
137
Annexes
Annexe 3
La conservation de leau par le biais des mosques et des coles religieuses
EXEMPLE DU PAKISTAN
Leau est une ressource indispensable pour lhumanit, sans laquelle toute vie est impossible.
Elle est essentielle non seulement la survie des tres humains mais aussi des animaux, des plantes
et des autres tres vivants. Hlas, sa disponibilit est en quantit limite sur la plante, comme le dit
le Coran : nous avons fait descendre leau du ciel, avec mesure, nous lavons maintenue sur la
terre, alors que nous pourrions la faire disparatre . Le gaspillage est donc fortement dcourag,
non seulement de leau mais aussi de toute autre ressource ; ne commettez pas dexcs, Dieu
naime pas ceux qui commettent des excs .
Ainsi, la conservation de leau, notamment dans les pays musulmans, peut tre planifie sur la
base de la religion. De tels plans, seront efficaces parce que fondes sur des approches naturelles de
gestion de la raret de leau, et ils produiront de bien meilleurs rsultats que sils ne reposaient que
sur une rglementation gouvernementale.
tant donn que leau est utilise de diverses manires diffrents moments et endroits, cette
approche ne saurait servir dans tous les cas, par contre, elle sera souvent trs efficace, ainsi que le
dmontre deux tudes de cas officieuses dun village et dune petite ville du Pakistan. Des trois
principaux types de consommation deau ; approvisionnement municipal, irrigation et industrie, les
deux premiers sont essentiels dans tous pays parce quils visent la consommation humaine en eau et
les cultures agricoles. Pour ces deux catgories dusage, les mosques et les coles religieuses
peuvent jouer un rle crucial dans la gestion et la conservation des ressources en eau disponibles, et
ce, laide dun plan dtaill sarticulant sur les pratiques tablies et les prceptes de lIslam.
Lapprovisionnement municipal en eau
Lhistoire remonte lanne 91, lorsquun groupe de personnes instruites, dune petite ville du
district de Dijkot, Faisalabad, mirent sur pied une quipe devant rgler le problme local de pnurie
deau, en optimisant lusage et en rduisant les pertes. Il sagit au fait dun organisme non
gouvernemental (ONG), compos de fidles, se rencontrant assez rgulirement la mosque.
Lune dentre elles eut lide de tenter de se servir des lieux de culte et des coles religieuses,
en vue dinfluencer la pense et le comportement des citoyens, en matire de gaspillage de leau
municipale et dirrigation. Il tait question dabord de motiver les gens de leur circonscription,
ensuite faire rpandre lexprience un village voisin (utilisation conflictuelle et dispute en eau
dirrigation surtout).
Le groupe utilisa une approche trs simple mais systmatique. La ralisation dune enqute,
en faisant du porte porte, tait un pralable, pour permettre dvaluer la gravit de la pnurie.
Cest en bnvolat que le sondage fut ralis, et les questions qui furent poses taient telle que :
tes-vous satisfait de lapprovisionnement offert en eau ?
Si non, quelle pourrait tre la cause du problme, et comment croyez-vous quil serait possible
dy remdier ?
Quelles sont vos attentes lgard des reprsentants gouvernementaux du secteur de leau ?
Les consommateurs de 4 133 foyers furent interrogs et rpartis, lors le sondage, en quatre
groupes :
Le premier groupe, presque 30% du total, ne se plaignait absolument pas, car il est contigu au
rservoir principal et recevait le volume deau dsir.
Le second, environ 25% de lensemble, mentionna divers problmes mineurs, puisquil vivait
non loin du rservoir, mais fut rticent expliquer comment il surmontait les difficults.
138
Annexes
Le troisime, prs de 20%, se trouvant plus loign du rservoir dplorait une insuffisance, sur
la moiti des habitations, quils imputent aux services gouvernementaux.
Les 25% restant, vivant lextrmit du rseau, taient victime dune grave pnurie deau, au
point o environ 25% des foyers nobtenaient pas deau, soulvent chaque fois leur
dsagrment auprs des services comptents.
Groupe
N
Groupe I
Groupe II
Groupe III
Groupe IV
Groupe III et IV
TOTAL
Avant (%)
0
0
50 (412)
75 (771)
64 (1 183)
Aprs (%)
20 (164)
42 (433)
32 (597)
4 133
Tab. 1. Rpartition des foyers selon la distance au rservoir, et nombre de ceux manquant deau, avant et aprs la
mise en uvre du plan daction.
Annexes
La compagne fit ressortir linefficacit des interventions officielles, qui se contentaient
denvoyer des messages toutes les collectivits, au sujet du gaspillage deau, sans distinguer les
vritables coupables. Cet avertissement fut une erreur grave parce quil ne culpabilisait pas ceux qui
devaient prendre conscience de leur faute et qui considraient en effet le message comme un avis
gnral ne les visant pas particulirement, pis encore, il irrita les principales victimes qui, sans avoir
eu de conduites rprhensibles, taient tout de mme touches.
De plus la tarification de leau tait fixe, indpendamment du volume utilis, et les pnalits
pour les branchements illicites et les pompes taient si symboliques pour dissuader les coupables.
Les protestations des usagers les plus touchs taient souvent ignores, suite la complexit
des procdures ou des pressions politiques exerces par certains groupes influents.
Cette opration a permis, outre datteindre des objectifs, de relever certains problmes
importants ; la rglementation officielle nest pas base sur les ralits locales, lhandicap de
lanalphabtisme, labsence de la sensibilisation au problme, le manque de conscience claire, chez
les chefs religieux, du rle crucial quils pourraient jouer et la ngligence des responsables.
Leau dirrigation
Dans une localit voisine, une tude de cas a t conduite dans le mme sens. Il tait question
dapprovisionnement en eau dun canal de drivation, en temps partag et en fonction de la taille de
leur proprit. Suite un sondage similaire au prcdent, il sest avr que les problmes taient,
dans lensemble, semblables.
Les usagers de la tte et ceux du milieu avaient suffisamment deau, et en volaient mme sils
venaient en manquer, tandis que ceux de lextrmit en manquaient dsesprment.
La dficience des lois tait remarquable ; des tarifs fixes taient imposs en fonction dun
temps partag et de la taille de lexploitation agricole, que lagriculteur reoive ou non toute sa part
deau. Lexploitant devait prendre sa part, quil en ait ou non besoin : non ncessaire, cette eau tait
alors gaspille.
En cas dinfraction (vol, dtournement illicite), la pnalit tait insignifiante.
Un plan daction analogue au prcdent fut conu sauf que, les chefs de familles influentes et
du chef du village prirent place des imams.
On a pratiquement soulev les mmes contraintes et difficults que lors de la mise en uvre
du premier plan. On utilisa la mme technique dvaluation, qui rvla un taux de succs infrieur
au premier, mais il y avait moins de plaintes relatives au manque deau, environ 26%.
CONCLUSION
Ces tudes de cas taient limites en termes de temps et de ressources. Pour pouvoir dceler le
lien existant entre lconomie dans lutilisation de leau et les programmes de sensibilisation du
public, fonds en partie sur des valeurs religieuses, il faudrait mener des tudes plus mthodiques et
scientifiques. Malgr quelques rserves, on a pu, comme mme, retenir :
Le rle crucial que peuvent jouer les coles religieuses et les mosques dans la rduction du
gaspillage (et les conomies prvues en eau).
Linefficience de la voie officielle seule en matire de changement dhabitudes et de
comportement de la population lgard de leau.
Sorienter vers des politiques de long terme, en vue de la durabilit.
Encourager un partenariat entre les organismes officiels, les ONG et les imams, en matire
dducation, de sensibilisation, dorientation et de planification future, une conservation et une
conomie deau.
Des cours de gestion et de conservation deau, fonds sur des principes religieux, doivent
accompagns la formation des jeunes gnrations, des responsables ainsi que des imams.
Impliquer les ONG dans la fondation des rglementations, les tudes et les compagnes
dducation et de sensibilisation.
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