Leila Abu Zayyd
Leila Abu Zayyd
Leila Abu Zayyd
Samia Barrada
Ecole Suprieure Roi Fahd de Traduction
Tanger
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Synergies Monde arabe n 4 - 2007 pp. 91-102
Samia Barrada
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La nouvelle fminine arabe ou
les petitre lles de Shrazade
sur la vie prive, sur les proccupations existentielles de lauteur qui dominent
actuellement la production littraire .Clichs, strotypes : le mot est dit.
Il est vrai que littrature fminine suscite bien des suspicions. Dans bien des
articles de ce dossier la question de la rception de la production fminine est
voque. Dans TraduttoreTraditore, The Qualms of Conscience and the Issue
of Cultural Betrayal , elle parle du malaise ressenti en tant que traductrice
aprs la publication dun choix de nouvelles de la Koweitienne Fawzia Shwaish
Al-Salem. Elle qui pensait faire preuve de fminisme en traduisant les nouvelles
qui dnoncent le mieux le sort rserv aux femmes (The wedding night, The
wedding morn) a trs vite t assaillie par des doutes en lisant des crits de
femmes arabes amricaines. Navait-elle pas contribu malgr elle alimenter
les strotypes occidentaux sur le monde arabe? Navait-elle pas trahi sa propre
culture en traduisant ces textes si faciles instrumentaliser ? Le fminisme
arabe nest-il pas discrdit ds lors quune oeuvre engage rencontre un succs
hors du commun en occident? Nous avons fait appel plusieurs chercheurs et
traducteurs dcrits de femmes qui nont pas rpondu ou pas pu rpondre notre
invitation. Nous le regrettons et remercions tout le monde pour les contributions.
Un merci particulier Claude Krul, pour sa traduction de litalien de larticle
dIsabella Camera dAfitto et pour ses prcieuses suggestions tout au long de
notre dmarche.
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Bey ; la Tunisienne Amina Sad, les Palestiniennes Samira Azzam, Adania Shibli,
les Egyptiennes Salwa Bakr et Hoda Barakat, la Libanaise Hanan El-Cheikh
ces femmes (et la liste est forcment lacunaire), quelles soient journalistes,
enseignantes, avocates, mdecins ou crivaines, quelles vivent dans leur
pays ou ltranger, publient des nouvelles dans des revues, des recueils,
des anthologies. Elles crivent en arabe, mais aussi en franais, en anglais.
Certaines sont abondamment traduites comme Salwa Bakr dont luvre a t
en partie traduite en anglais, franais, allemand, nerlandais et espagnol. Il
en est de mme pour Hanan El-Cheikh dont le recueil Le cimetire des rves10
a t excellemment traduit en franais par Yves Gonzalez Quijano. Dautres
commencent tout juste se faire connatre, comme les Saoudiennes : on peut
citer Rose dArabia,11 anthologie traduite rcemment en italien par Isabella
Camera dAfito, qui a permis de faire connatre aux lecteurs italiens les
nouvellistes saoudiennes. On peut galement citer la traduction franaise
malheureusement trs mdiocre - de Jean Yves Gillon du recueil Le mercredi
soir, femmes de Riyad 12de Badriyah al-Bishr. La revue Turjuman a publi en
2000 un numro spcial consacr la traduction en anglais, franais et allemand
de nouvelles fminines, notamment de Latifa Baqa, Salwa Bakr, Salma Matar
Saif , Radwa Ashur, parues initialement dans lanthologie Kullu hadha as-sawt
al jamil en 1994 au Caire.
Explication du phnomne
La question qui surgit est bien sr : Pourquoi ce foisonnement de la nouvelle ? A
quoi tient ce got prononc des femmes arabes pour ce genre littraire ?
1) La nouvelle et la presse
Une premire rponse un peu rapide serait : parce quon a plus vite fait dcrire
un rcit bref quun roman. La plupart de ces crits courts semblent tre rdigs
dans lurgence (certaines nouvelles sont, soit dit en passant, particulirement
bcles), comme si crire tait une parole vole, un geste dinsubordination
majeur qui devait tre accompli en toute hte, pour ne pas succomber la
tentation du silence. Mais cette rponse serait incomplte si on ne rappelait pas
aussi que la brivet de la nouvelle facilite considrablement sa publication.
Car souvent, avant dtre runies dans un recueil, les nouvelles apparaissent
sparment dans des revues spcialises, dans des magazines ou mme des
supplments littraires de quotidiens o elles peuvent sinsrer aisment. Le
regain de popularit de la nouvelle semble donc li sa relation avec la presse.
On y parcourt une nouvelle, ou seulement son titre, comme nimporte quelle
autre nouvelle du journal. La frontire entre ction et ralit est souvent
extrmement tnue, comme ces textes de Massa Bey, Nouvelles dAlgrie13,
o les personnages ont, elle le prcise, une ressemblance non fortuite avec
des personnages existants ou ayant exist , o lcriture se dveloppe, contre
la censure, dans lurgence de dire un quotidien, un prsent que lcrit doit
saisir dans son immdiatet sous peine de le perdre jamais. Tmoigner partir
de billets courts, restituer des instants de vies pris sur le vif, faire entendre des
clats de voix capts et les diffuser largement grce des supports peu coteux
et accessibles sont les choix que semblent avoir faits beaucoup de femmes
arabes pour que leurs crits paraissent et soient lus par le plus grand nombre.
Reste que si les femmes exprimentent volontiers lcriture de la nouvelle,
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cest parce que le genre prsente aussi un intrt particulier en raison de ses
origines et de sa forme.
2. La nouvelle et le conte
Les petites lles de Shahrazade manifestent un penchant pour la nouvelle
dabord parce que la nouvelle est aussi une petite lle du conte. Et ce
nest pas une boutade. Didier Souiller, auteur dun livre intitul La nouvelle
en Europe14, rappelle que cest Le Dcamron de Boccace (crit entre 1349 et
1351) qui marque la naissance du genre en Europe. La nouvelle se dnissait
comme un court rcit en prose, crit en langue vulgaire et qui, dispos dans un
recueil, se prtait des interprtations. Elle est, daprs les historiens du genre,
un dveloppement profane de lexemplum, rcit fait par les prdicateurs pour
illustrer leur propos diant (cest un peu le Khabar de la prose classique arabe).
Lexemplum puisait lui-mme ses sujets soit dans la ralit, soit dans les recueils
de contes orientaux ou arabes trs en vogue lpoque. Didier Souiller met en
vidence la disposition du Dcamron qui runit les cent nouvelles que racontent
dix narrateurs pendant dix jours. Ce procd serait, daprs lui, dinspiration
orientale. On le retrouve, note M. Souiller, dans les Mille et une nuits avec la
succession des rcits raconts chaque nuit. Et, comme le conte, la nouvelle est
lie au temps de la narration orale : on supprime tout ce qui risque dennuyer
lauditeur ou le lecteur et tout est racont en prvision de la chute nale.
En somme, cest le conte arabe et oriental qui a nourri la nouvelle dont la
naissance est situe en Europe au 14me sicle. La nouvelle ne fera son apparition
dans le monde arabe quau 20me sicle, et au dpart, il faut le souligner, elle na
pas t le fait des femmes. Des noms comme Naguib Mahfouz (Hams el- junun,
Chuchotements de folie, 1938) Yahia Haqqi, Yusuf Idris, Zakaria Tamir et dautres
ont incontestablement marqu son dveloppement dans le monde arabe.
Si les femmes investissent la nouvelle depuis peu, cest sans doute parce quune
brche sest ouverte : la littrature qui leur offre une tribune et leur permet de
faire entendre leur voix. Une voix qui nest plus celle du conte. Certes la nouvelle
y plonge ses racines mais pour sen manciper. Fawzia Zouari, lauteur de Pour en
nir avec Shahrazad, a sans doute raison de dire que dsormais ( la faveur des
mutations socio-conomiques dans les socits arabes) la parole est prendre.
Elle nest plus bride, souterraine, mais sexprime plus librement. La nouvelle
autorise cette afrmation de lindividu, chose que ne permettait pas le conte.
3. La nouvelle et lmergence dune identit fminine
Lmergence de cette identit fminine est patente quand on examine le
contenu des nouvelles crites par les femmes arabes. A la question : de quoi
nous parlent ces nouvelles ? La rponse est claire : elles nous parlent quasi
invariablement des femmes. Les rcits de Hanan El-Cheikh sont peupls de
femmes originaires des quatre coins du monde arabe : elles habitent Beyrouth,
Fs, le Ymen ou sont exiles Londres et poursuivent toutes obstinment le
mme rve de libert. Dans les Sept lles de Lela Sebbar15, cest travers le
temps que les portraits de femmes dlent : des annes 1920 aux annes 2000,
lauteure raconte lenfermement des femmes et de leurs lles des deux cts
de la Mditerrane, les preuves quimpose, l aussi, leur dsir de libert. Les
femmes de Badriyah al-Bishr sont des femmes ordinaires de la classe moyenne
saoudienne dont le quotidien est ptri dennui et dont la rbellion se rvle
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des femmes : lorpheline de six ans, la veuve, la tante du jeune homme de vingt
ans dchiquet par une bombe, la tante du jeune terroriste, la victime du viol...
Cest le ressenti des femmes face une situation tragique comme celle de lAlgrie
actuelle qui intresse lauteure. Mais au l des questions pour comprendre, la
violence de la relation homme/ femme ressurgit : les assassins ont t ports
par des femmes , ces mres, personne ne leur a jamais permis de dire tout
simplement non (...), subir accepter en silence, le pre, et puis lpoux, et puis
le ls, de renoncement en dchirures, parfois si profondes quelles entament la
chair, intolrable douleur, accrue par les cris quelles retiennent, de tout leur
corps et quelles ne peuvent expulser 21. La violence de la guerre rejoint la
violence des rapports masculin/fminin : lune tant, du point de vue de Massa
Bey, sans doute lorigine de lautre.
4. Les apports esthtiques ou sociologiques de la nouvelle
Lcriture des nouvelles fminines arabes est-elle porteuse de valeurs esthtiques ?
Ou la nouvelle ne serait-elle quun roman avort ? La rponse est nuance. Toutes
les nouvelles ne se valent pas. Certaines crivaines arabes matrisent parfaitement
lart de la nouvelle. Cest le cas de Hanan El-Cheikh, Bahaa Trabelsi, Salwa Bakr,
Lela Sebbar et dautres encore qui russissent dans le bref espace dun texte
nous captiver, mouvoir et surprendre.
Il appartient Baudelaire dans ses uvres critiques davoir cern et dni une
esthtique de la nouvelle. Lartiste, sil est habile, naccommodera pas ses
penses aux incidents, mais, ayant conu dlibrment un effet produire,
inventera les incidents, combinera les vnements les plus propres amener
leffet voulu. Si la premire phrase nest pas crite en vue de prparer limpression
nale, luvre est manque ds le dbut. Dans la composition tout entire, il ne
doit pas se glisser un seul mot qui ne soit une intention, qui ne tendra, directement
ou indirectement parfaire le dessein prmdit. , crivait-il22 en 1857 propos
des nouvelles dEdgar Allan Poe.
Plus proche de nous, lcrivain Julio Cortazar soulignait dans une confrence donne
la Havane en 1962 sur quelques aspects du conte 23 (la langue espagnole
nomme cuento le rcit bref rappelant sa liation loral) : lintensit, la
tension de cette forme, lunit dimpression, la totalit deffet quelle procure.
Le recueil Le cimetire des rves de Hanan El-Cheikh recle bien des russites si
lon se rfre aux critres baudelairiens. La nouvelle intitule Un scorpion dans
le dsert relatant un viol contient ds les dbuts les prmisses de son dramatique
dnouement. De mme, dans Le cimetire des rves, nouvelle inaugurale du
recueil, ds la premire ligne, la tombe que visite la ance de Farid avec sa belle-
famille porte en germe la n : cest l que les rves de la jeune lle et ses projets
de mariage seront ensevelis. Cest par ce jeu de rsonances et dnoncs rexifs
que lunit de la nouvelle est garantie. Dautres que Hanan El-Cheikh excellent
dans lart de la nouvelle et savent conduire habilement la narration jusqu sa
chute dcisive. Nous soulignerons cependant que, pour beaucoup, la nouvelle
nest pas ce rcit rapide, nerveux, incisif, ce sprint , pour reprendre le mot de
Pierre Fournel24 qui fait la force du genre. Bien des nouvelles sabtardissent en
bauche de roman parce quelles se perdent dans les mandres de la narration et
sencombrent dun surplus de dtails. Dans dautres encore, il ne se passe rien,
les temps morts se multiplient jusquau dnouement qui sefloche.
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En fait, il nexiste pas une manire dcrire des nouvelles mais plusieurs. La
nouvelle telle que la dnit Baudelaire privilgie lhistoire, cest la short story
que nous avons dj voque et que Hanan El Cheikh illustre parfaitement. Mais
il existe dautres types de nouvelles. Lhistoire se prcipitant jusqu son terme
signie dans son parcours mme une certaine matrise de son destin ou simplement
une foi dans lavenir que nos crivaines nont pas toujours. Cest bien pourquoi, le
genre clate, prenant diverses formes :
La nouvelle-instant, geant un moment crucial ou simplement privilgi,
rduisant la narration lextrme, force dellipses et de raccourcis. Cest celle
quaffectionne Lela Sebbar. Les Sept lles sont de vritables instantans, sept
clichs drobs la ralit pour raconter sept morceaux de vie.
La nouvelle-journal, mettant en scne un quotidien aride : Latifa Baqa y a recours,
par moments, dans son recueil Ma l-ladi na faleh ? (Que ferions-nous ?)
La nouvelle-monologue mettant en voix des obsessions et souffrances, sans
intrigue ni pripties. Corps indicible de Massa Bey dans Nouvelles dAlgrie25
nous invite ce parcours cahotique et droutant : Faire jaillir les mots comme
ils sont. Sales. Infects. Quils sortent de moi comme une excrtion. Cest a dit
son hrone. Cette criture dsarticule refusant toute linarit du rcit exprime
ici linsens du viol.
La nouvelle-portrait, qui dcrit diffrents types de femmes. Cest ce quoi
sapplique Rachida Saqi dans les Marocaines en mle-vie26, o dlent les portraits
de la petite paysanne, lmra, la faisant fonction, la maligne, la super woman etc.
On notera aussi que beaucoup de nos crivaines nont pas pour souci majeur de
satisfaire des valeurs esthtiques. Ecrire cest, pour elles, avant tout effacer des
annes de soumission et de silence, cest advenir au monde. Pour Latifa Baqa27, le
parti pris vident est de laisser couler les mots avec spontanit et simplicit. Elle
russit, dans Des chaussures sans talon28, rendre dans un style dpouill, des
phrases courtes, haches, quasi oppressantes, latmosphre pesante du pavillon
des femmes dun hpital. Lenfermement et le cloisonnement des sexes y sont
dnoncs sans laboration aucune. Analysant les proccupations esthtiques de
Latifa Baqa dans lensemble du recueil Ma l-ladi na faleh ( Que ferions-nous ?),
Khadija Mouwahidi29 constate qu une certaine simplicit rgit les constructions
syntaxiques et le lexique. ( ) Sloignant de la recherche stylistique, lexpression
verse dans un ralisme qui frise parfois la banalit . Cette banalit correspondrait
la vacuit du quotidien de la narratrice. Dans son Dictionnaire des crivains
marocains30, Salim Jay afrme que Compare aux minauderies de certaines
auteures marocaines de langue franaise, la littrature de Latifa Baka apparat
domine par le got de la vrit et le dsir de tmoigner des qualits profondes
des tres Le choix de la nouvelle semble en tous les cas convenir ici la
narration de ces bribes de vie de personnages peine esquisss.
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Notes
1
Zouari F. 1996.
2
Idem p. 11.
3
Idem p. 13.
4
Kachchi, I.2003.
5
Mernissi F. 1988.
6
Mernissi F. 1996.
7
Idem. p.16.
8
Idem p22.
9
La littrature fminine au Maroc a pris un vritable essor dans les annes 80 et surtout 90 en
raison dune ouverture rcente du pays due aussi bien une volution interne qu des pressions
internationales conditionnant laide la place de la femme dans la socit. ( Voir ce sujet Mdarhri
Alaoui, A. Approche du roman fminin au Maroc : historique, dnomination et rception de la
littrature fminine In Ecritures fminines au Maroc, Etudes et bibliographie. )
10
El Cheikh, H.
11
DAfitto I.-C.
12
Al Bishr B. 2001.
13
Bey, M.1998. .
14
Souiller, D. 2004.
15
Sebbar L. 2003.
16
Bakr, S. 1998.
17
Gaasch, J. 1996.
18
Oumhani C.
19
Trabelsi, B.1996.
20
Sebbar, L. 1999.
21
Bey M. op cit. p 81.
22
Loeuvre de Baudelaire.
23
cit par Delay, F.
24
cit par Jean-Pierre Blin.
25
Massa Bey, op cit. p. 97
26
Saqi, R.1998.
27
Baqa, L. 1993.
28
Baqa, L. 1999.
29
Mouwahidi, Kh. & Baqa,L.
30
Jay, S. 2005.
31
Benchekroun S. 2003.
32
Alaoui, A. M.
33
El- Cheikh, H. op.cit., p. 119
34
Nedjma, 2004.
Bibiliographie
Al Bishr, B. 2001. Le mercredi soir. Femmes de Riyad, Nouvelles traduites de larabe
par Gillon, J.Y., LHarmattan, coll. critures arabes.
Bakr, S. 1998. Des histoires dures avaler, nouvelles traduites de larabe par Christian
Nakhl, LHarmattan, 135 p.
Baqa, L.1993. Ma l-ladi na faleh ?, Rabat, Publications de lUnion des Ecrivains du Maroc
101
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Samia Barrada
El Cheikh, H. 2000. Le cimetire des rves, nouvelles traduites de larabe (Liban) par
Quijano, Y.-G. Actes sud, Babel.
Kachchi, I. 2003. Paroles dIrakiennes. Le drame irakien crit par les femmes. Le
serpent plume, 213 p.
Mernissi, F. 1988. Chahrazad nest pas marocaine, autrement elle serait salarie,
Casablanca, Le Fennec, 130 p
- 1996. Rves de femmes, une enfance au harem, Editions Albin Michel, Paris, 253 p.
Mouwahidi, Kh. & Baqa, L. Que ferions- nous ? , In Ecritures fminines au Maroc,
Etudes et bibliographie (sous la dir. de Abdallah Mdarhri Alaoui)
Zouari, F. 1996. Pour en nir avec Shahrazad, Crs Editions, coll. Enjeux, Tunis, 137 p.
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