Les Nouvelles Théories Économiques
Les Nouvelles Théories Économiques
Les Nouvelles Théories Économiques
théories
économique
Module : Economie et structure
Encadré par :
Réalisés Par :
PLAN :
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INTRODUCTION :
avec les travaux de Lucas, Sargent, Wallace et Barro .Cette théorie conserve
l’idée classique selon laquelle les marchés sont toujours équilibrés grâce à une
keynésianisme.
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CHAPITRE1 : LES NOUVELLEES THEORIES CLASSIQUES :
c) La courbe de phillips :
La courbe de Phillips a été inventée par Bill Phillips, un économiste néo-
zélandais. Il a comparé les courbes de l'inflation des salaires nominaux et du
chômage au Royaume-Uni entre 1861 et 1957. Cette courbe montre une
corrélation entre l'inflation et le taux d'emploi.
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Commentaire :
Cette courbe est une courbe décroissante, l’inflation et le chômage évolue au
sens inverse, toute hausse de l’un s’accompagne d’une baisse de l’autre.
Analyse de la courbe :
Cette courbe nous montre que les gouvernements ont deux alternatives dans
leur politique monétaire : favoriser un chômage bas ou une inflation faible, les
deux étant antagonistes.
Pour mettre en place ces options, le gouvernement peut agir sur les taux
d'intérêts. Si ces derniers augmentent, on arrive à une explosion du chômage, si
les taux d'intérêts diminuent, l'investissement repart et le chômage baisse.
Cette théorie selon de nombreux économistes n'a une véritable efficacité que sur
le court terme car lors de la crise pétrolière des années 1970, les salaires et les
prix ont augmenté rapidement et le chômage s'est aussi accru simultanément.
Les années 70 ont donc remis en cause l'aspect antagoniste du chômage et de
l'inflation mis en avant par la courbe de Phillips.
Critiques de la courbe de phillips :
La critique de Friedman :
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La question des anticipations est fondamentale dans la critique de la courbe de
Phillips.
A court terme ,Friedman admet que les anticipations des agents sont fausses, ils
sont victimes d'illusion. C'est pourquoi la courbe de Phillips est valide sur
le court terme. Lorsque les individus se rendent compte qu'ils sont victimes
d'illusion, ils corrigent leurs anticipations (on parle alors d'anticipation
adaptative), et ils « sautent » à une courbe plus haute (sur le graphique), qui
prend en compte le fait que l'inflation est supérieure à leurs prévisions. Il s'agit
du phénomène de « stagflation »
Sur le long terme, la courbe inflation-chômage est verticale, et correspond au
NAIRU( Non-Accélération Inflation Rate of Unemployment )traduit en français
le taux de chômage naturel.
Pour Friedman, il existe un taux de chômage naturel : c’est un taux en dessous
duquel on ne peut pas descendre car il dépend des structures du marché et de
celles de l’économie c’est à dire du fonctionnement même de l’économie. C’est
en fait le niveau de chômage que l’on observe lorsque l’économie fonctionne de
manière « naturelle », c’est à dire déterminé par le seul fonctionnement du
marché et sans intervention de l’Etat.
Critique de Lucas :
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si les agents, rationnels, comprenaient que les prix allaient augmenter, car les
autorités monétaires menaient une politique de relance.
Dès lors, la politique monétaire n’a plus aucun effet expansionniste, pas même à
court terme. On retrouve donc l’idée d’une neutralité totale de la monnaie – à
long terme, mais à court terme aussi. On a pu ainsi parler de monnaie «
superneutre ». Si l’on accepte l’hypothèse selon laquelle tous les facteurs de
production sont employés, aucune politique de relance ne peut avoir d’effets
expansionnistes.
Pour résumer : Les anticipations étant rationnelles, les acteurs
anticipent immédiatement et parfaitement les effets inflationnistes
des politiques monétaires de relance. La courbe de Philips deviennent
une droite verticale et la monnaie est neutre même à court terme
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5/ condition cadre : les acteurs connaissent les lois économiques et sont donc
en mesure de déterminer seuls les conséquences de tout phénomène
économique.
C’est dans « Expectations and the Neutrality of Money » que Lucas aborde le
problème de l'anticipation rationnelle et se soucie de la théorie développée par
Friedman : il donne de la rigueur à la théorie de l’incapacité des politiques
monétaires abordée par Milton Friedman, en remplaçant l’hypothèse
d’anticipation adaptative par celle d’anticipation rationnelle.
Pour y arriver, il construit un modèle à générations imbriquées. Il prouve, dans
cet article, la neutralité de la monnaie : argument cher tant aux anciens
classiques au sens de Keynes qu’aux nouveaux classiques. Il prouve en même
temps la thèse soutenue par Friedman selon laquelle les chocs monétaires ont
des incidences, sans toutefois que ce trait soit une des solutions proposées en
politique monétaire.
L’idée est que les individus utilisent au mieux les informations dont ils
disposent. Non seulement ils connaissent toutes les informations nécessaires sur
le présent, mais ils anticipent aussi bien que les économistes et le pouvoir
politique les événements futurs.
Si l’analyse économique indique qu’une augmentation de la quantité de
monnaie (du fait d’un crédit plus généreux) va se traduire par une hausse des
prix, les agents vont anticiper rationnellement cette hausse et agir en
conséquence. Si bien que la hausse, au lieu de se produire progressivement
(comme le pensait Friedman avec ses "adaptations anticipatives"), va être
immédiate. De ce fait, l’émission de monnaie n’aura même pas le mérite de
provoquer une amélioration brève de l’activité économique, donc du chômage.
Il en est de même en matière fiscale : un déficit budgétaire aujourd’hui devra
être comblé par des impôts supplémentaires demain, et les agents anticipent
rationnellement cette hausse d’impôts. Ils réduisent dès aujourd’hui leur
consommation afin de pouvoir faire face aux impôts supplémentaires qui ne
manqueront pas d’être décidés : la demande supplémentaire issue de
l’accroissement de la dépense publique est du coup immédiatement annulé par
la réduction compensatrice de la demande privée (c’est ce qu’on appelle
"l’équivalence ricardienne", car ce même effet avait été mentionné par Ricardo).
D’une manière plus générale, cette école tente de démontrer ainsi l’inefficacité
de la politique économique. Selon ses membres, l’Etat est impuissant à réguler
l’économie, contrairement aux espoirs des keynésiens.
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Selon Lucas les anticipations rationnelles posent le principe que les agents
d’un modèle économique utilisent correctement l’information dont ils
disposent dans le présent et le futur
d) L’économie de l’offre :
Cette école a vu le jour vers les années 70 avec ses principaux auteurs qui sont
Arthur laffer, george gilder et bruce bernett. Ces économistes mettent l’accent,
au niveau de leur analyse sur ce qui passe du côté de l’offre, c’est-à-dire les
entreprises, production et l’effort productif.
Alors ce courant soutient l’idée que la faiblesse de la croissance économique à
certaine période ou dans un pays, réside dans les freins et obstacles qui
rencontrent les acteurs économiques ; par exemple : prélèvements excessifs
(cotisations sociales et imports) ; salaires insuffisamment soumis à la
concurrence du marché.
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Le niveau de recettes fiscales OR peut être obtenu avec un taux de pression
fiscale faible (t) ou un taux de pression fiscale élevé (v).
Le point E correspond au niveau maximum de recettes fiscales.
Interprétation de la courbe :
Lorsque le taux d’imposition augmente, le montant des rentrées fiscales
augmente tout d’abord, mais de moins en moins fortement jusqu’à atteindre un
sommet, après lequel toute augmentation du taux d’imposition se traduit par une
baisse de l’impôt. Il explique ainsi ce phénomène : les impôts incitent les
acteurs économiques à réduire leurs efforts. Un niveau élevé de pression fiscale
pénalise l’effort et l’investissement des acteurs les plus performants ; il peut,
dès lors, constituer un frein à la croissance. Du coup, les recettes de l’État
diminuent… Les prélèvements obligatoires sont donc avant tout dissuasifs et
désincitatifs. La hausse des taux d’imposition provoque des effets désincitatifs
sur le travail et l’épargne, et suscite des comportements d’évasion et de fraude
fiscale à l’origine de baisse des recettes fiscales pour l’État.
De plus,on pourrait donc à la fois diminuer le taux d’imposition et augmenter
les ressources fiscales.
Selon les partisans :
Les producteurs sont étranglés par des surcouts qui empêchent l’initiative
privée de produire.
Solutions :
La maniéré la plus efficace d’obtenir une croissance économique élevée
sur le court et long terme selon ce courant de pensée, est d’aider les
entreprises à produire davantage de biens et services, et les inciter à
entrer sur le marché.
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Inversement des subventions peuvent et doivent être accordées aux
entreprises dans certains secteurs économiques. Si les objectifs attendus
le justifient.
a) La théorie du déséquilibre :
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être prise en compte : c’est la raison pour laquelle quatrième est un
déséquilibre, aberrant en apparence du fait de la concomitance de l’excès
d’offre de biens et de l’excès de demande de travail, est justifié pour caractériser
la surcapitalisation.
Dans le cas du chômage classique, le niveau de profit est insuffisant donc les
entreprises n'augmentent pas voire baissent leur production même s'il existe une
demande non satisfaite. Dans le cas de l'inflation contenue, cela signifie que par
rapport à la demande de biens et de services, il y a une insuffisance de main
d'œuvre et de production ce qui conduit à une hausse des prix. Les deux types
de chômage, keynésien et classique, sont extrêmement difficiles à distinguer car
ils entretiennent des relations ce qui explique les difficultés à lutter contre.
Ainsi, l'évolution des capacités de production qui semble avoir limité la
demande de travail à certaines périodes est déterminée par le taux
d'investissement, qui lui-même dépend des perspectives de demande. D'autre
part, la compétitivité sur les marchés extérieurs influence le niveau de la
demande extérieure. La faiblesse de la demande étrangère peut être le reflet
d'une compétitivité insuffisante. En termes de politique économique, tenter de
remédier à un chômage keynésien (insuffisance de la demande) par une plus
grande flexibilité du marché du travail ne résout rien tant que les entreprises
n'ont pas de commandes elles n'embauchent pas et cela quel que soit le niveau
de salaire. De même, une relance de la demande n'aurait aucun effet sur un
chômage de type classique, le coût du travail trop élevé nuisant à la rentabilité
des investissements.
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b) La pensée cambridgienne :
Keynésianisme radical : critique de la théorie dominante:
Le programme de recherche de Keynes se focalise principalement sur les
problèmes du court terme. Comme le suggère sa fameuse phrase (à long terme
nous serons tous morts).
L’école cambridgienne développée depuis la seconde guerre mondiale, dont les
principaux animateurs sont à coté de Sraffa ; Joan robinson et Nicholas Kaldor,
a fait une forte critique à la théorie néoclassique dominante. Et le livre de Sraffa
(production de marchandises par les marchandises) était considéré comme le
véritable fondement de la critique.
Hypothèses cambridgiennes :
Considération que la croissance à long terme est essentiellement un
phénomène déséquilibré;
Le premier point fut mis en avant par Evsey Domar et Roy Harrod dans leurs
modèles de croissance déséquilibré. Ces auteurs montrent en effet, que la
croissance ne peut etre compatible avec un équilibre entre la demande et l’offre
globales que dans le cas très spécial où le taux de croissance de la population
active est égal au rapport entre la propension globale à épargner et le coefficient
de capital(rapport entre le stock de capital et la production).Domar et Harrod
affirment que cette condition a très peu de chances de se réaliser et que le
cas « kéynesien »d’une demande croissante moins vite que l’offre est alors le
plus probable.
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Malheureusement, une telle façon de procéder entraîne une contradiction. Car
si, pour connaître le taux d’intérêt, il nous faut connaître le système de prix, ce
dernier ne peut être connu que si nous connaissons le taux d’intérêt (dans la
mesure où celui-ci est un élément constitutif des prix). Il n’apparaît donc pas
possible d’expliquer à l’intérieur de la même théorie néoclassique à la fois le
taux d’intérêt (et plus généralement la répartition) et le système de prix.
L’incohérence de l’analyse néoclassique de la répartition provient donc de
l’impossibilité de « se donner » le capital de façon exogène.
Qu’est-ce que le capital ?
Il s’agit de quantités de travail dépensées dans le passé. Or si le capital ne
provient que du travail, il ne peut être considéré comme un facteur de
production. Seul le travail pourrait être considéré comme tel. Et si le capital
n’est pas un facteur de production, il ne peut ni expliquer ni, a fortiori, justifier
le taux d’intérêt ou le taux de profit.
Si le taux de profit n’est pas expliqué par la productivité du capital, comment
rendre compte de la répartition ?
Sraffa montre qu’il existe une relation inverse entre le montant de la part des
profits et celles des salaires. Toute augmentation de la part des salaires entraine
une baisse de la part des profits, et réciproquement. La répartition est alors
expliquée en termes de rapports de force entre les différentes classes sociales .
Remarque : une telle analyse ne fait pas appel ni au concept d’équilibre ni
d’optimum ; la répartition du revenu ne peut jamais être considérer comme étant
en équilibre.
c)La théorie de régulation :
La théorie de la régulation est née en France dans le courant des années 1970
autour d’auteurs tels que Michel Aglietta, André Orléans, Bernard Billaudot et
Robert Boyer. Ce courant a émergé en raison d’une volonté de rupture avec les
standards des théories néoclassiques. La théorie de la régulation argumente
contre deux grandes lignes des théories néoclassiques.
Tout d’abord, ces dernières ne prennent en compte qu’un seul capitalisme «
générique », alors que les régulationnistes argumentent dans le sens d’une
multitude de capitalismes particuliers. Ensuite, elles voient les marchés comme
se régulant de manière autonome, alors que la théorie de la régulation pense les
marchés comme étant le résultat d’un équilibre négocié entre plusieurs
institutions fondamentales.
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Origines de la théorie :
Cette théorie est partie du constat que toute croissance économique, même la
plus impressionnante, peut s’arrêter et faire entrer un système en crise. En
analysant des systèmes de croissance et leurs déclins, les chercheurs ont
remarqués plusieurs choses.
Tout d’abord, ils ont observé qu’il existait plusieurs systèmes d’accumulation
différents en fonction des États et que chaque État les développait de manière
différente. Ensuite, ils ont vu que les mêmes actions avaient différents effets en
fonction de ces différents systèmes. Ils en sont alors arrivés à la conclusion que
le contexte dans lequel est établi un certain capitalisme est aussi important pour
son bon fonctionnement que le système lui-même.
Les cinq institutions principales des systèmes économiques :
En dépit de leur filiation marxiste, les régulationnistes ne pensent pas l’État
comme l’une des institutions majeures du marché. Ces dernières sont au nombre
de cinq:
Le régime monétaire :« ensemble des règles qui président à la gestion du
système de paiements et de crédits » (Boyer, 2004, p.14). Autrement dit, c’est la
valeur de la monnaie ainsi que les possibilités et contraintes de son utilisation.
Le marché comme construction sociale :le marché est un espace dans lequel
les vendeurs et les acheteurs doivent s’entendre sur certaines règles pour
pouvoir interagir et arriver à leurs fins: « le marché est une institution qui
suppose accord sur la qualité, l’organisation des échanges, les conditions
d’accès au marché, le mode de règlements des transactions. C’est donc une
construction sociale » (Boyer, 2004, p. 18).
La concurrence : les différents types de concurrences (monopolistique,
oligopolistique, etc.) influent sur la dynamique économique en place.
Le rapport salarial : l’interaction entre l’employeur et l’employé est une
interaction particulière. Ce que l’employeur achète en embauchant de la main
d’œuvre n’est pas un produit comme les autres. Les règles se rapportant à la
définition de cette relation particulière auront également une influence sur
l’équilibre permettant un système d’accumulation particulier.
L’insertion de l’État national dans l’économie internationale : bien que la
théorie de la régulation prenne comme terrain d’analyse l’État national,
l’interdépendance des différents États mène à voir ces relations internationales
comme un élément à part entière de l’économie de ces derniers.
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La régulation d’un système économique est donc fonction de ces institutions.
Plus précisément, c’est l’équilibre qui sera trouvé dans leur arrangement qui
permettra le fonctionnement et la stabilité d’un système économique. Cet
arrangement doit être négocié entre les différents acteurs sociaux évoluant dans
ce système.
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