Connaissance de La RDM
Connaissance de La RDM
Connaissance de La RDM
ROYAUME DU MAROC
OFPPT
Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail
DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION
RESUME THEORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES
MODULE 08 CONNAISSANCE DE
LA RDM
SECTEUR : BTP
NIVEAU : TECHNICIEN
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Résumé De Théorie Et
Module 8 : Connaissance De La RDM
Guide De Travaux Pratique
REMERCIEMENTS
Pour la supervision :
Pour la conception :
Pour la validation :
DRIF
SOMMAIRE
Présentation du module :
A – Connaître les notions de la statique
Résumé de théorie
I. Les forces
I.1. Définition……………………………………………
I.2. Caractéristiques d’une force………………………….
I.3. Unité d’une force…………………………………….
IV – Noyau central
IV.1. Définition…………………………………………….
IV.2. Exemples……………………………………………
Durée : 96 Heures
CONDITIONS D’EVALUATION
Travail individuel
A partir de questions de cours écrites
A partir des exercices.
PRESENTATION DU MODULE
A titre indicatif :
MODULE N°:08
CONNAISSANCE DE LA
RDM
RESUME DE THEORIE
- ).
On appelle force toute cause capable soit de déformer un corps, soit de modifier ou produire
un mouvement.
II – 1. Définition :
Le moment d’une force F par rapport à un point est égal au produit de son intensité F
par la distance d du point O à sa droite d’action.
M F/O = F x d
F
d
II – 2. Unité :
Un moment est le produit d’une force par une distance, son unité donc est :
DaN.m ; kgf.m ; tf.m ; N.m
Par convention, un moment est positif si la force F tend à tourner dans le sens des
aiguilles d’une montre, il est négatif dans le cas contraire.
M F1 / O > O positif Θ
F1 F2
M F2 / O < O négatif O 1
+
II – 4. Théorème de VARIGNON :
Dans le calcul des éléments d’un bâtiment, les charges font l’objet du premier travail
de recherche. Dans ces calculs il faut tenir compte des :
a- Charges permanentes :
Sont le poids propre des éléments porteurs augmenté des poids des éléments
incorporés à l’élément porteurs tel que ( plafond ; les enduits ; revêtements…)
b- Surcharges d’exploitation :
Le vent ; la neige…
On dit qu’une charge est concentrée lorsqu’elle agit sur une petite surface :
Poutre
b- Charges réparties :
On dit qu’une charge est uniformément répartie sur une surface lorsque toutes
les parties de cette surface subissent la même force, cette charge s’exprime en N par unité de
surface q (N/m²)
dalle
dalle
C’est une charge qui agit par unité de longueur, elle peut être considérée comme une
multitude de charges concentrées placées côte à côte, elle s’exprime en N par unité de
longueur.
q (N /m )
L poutre
Dans ce cas la charge unitaire n’est plus constante elle varie tout le long de la pièce suivant
une courbe : ex : charge triangulaire et charge trapézoïdale
c- Conclusion :
Les charges réparties peuvent être ramenées à une résultante et ensuite considérées comme une
force simple.
Exemples :
- Charges rectangulaires
- Charges trapézoïdales
- Charges triangulaires
Q
q
A B
L /2 L /2
L
Q=qxL
L
a = b =
2
A B
a b
L Q
Q = q
2
2L L q1
a= ; b= q0
3 3
A B
a b
L
(q0 + q1)
Q= L
2
Un tel appui est réalisé dans les ouvrages importants tel que les ponts ou dans les constructions
(bâtiments). Ce genre d’appuis donne lieu à une réaction R normale à la surface d’appui et
ne s’oppose pas à un effort s’exerçant suivant l’axe longitudinal de la poutre. On aura donc
qu’une seule inconnue à déterminer par appui d’où le nom d’appui simple qui se représente
comme suit :
RA
poutre
Une rotule est une articulation sphérique qui permet une rotation en tous sens de l’une des
pièces par rapport à l’autre. Un tel appui donne lieu à une réaction R de direction quelconque
que l’on peut décomposer en une composante verticale Rv et une composante horizontale RH il
y a donc dans ce cas 2 inconnues à déterminer RH et Rv d’où le nom d’appui double qui se
représente comme suit :
RA
RV
A
RH
A
A
Un tel appui donne lieu à une réaction de direction quelconque présentant une réaction verticale
et une réaction horizontale et un moment d’encastrement . On a donc 3 inconnues à
déterminer par appui d’où le nom d’appui triple qui se représente comme suit :
RAV
RA
A
A RAH
F1 F2V F2
RA RB
A F2H B
b- Système isostatique:
Si le nombre d’inconnus est égal au nombre des équations d’équilibre statique la poutre
est stable et calculable par les équations d’équilibre statique seules.
Ex : poutre à 2 appuis dont l’un est simple et l’autre est double.
F2 RB
V V
RA F1 F2 RB
F2H RBH
A B
c-Système hyperstatique :
Pour calculer les réactions d’appuis on considère la pièce à étudier comme un solide libre en
remplaçant ces appuis par les forces de réactions.
On écrit alors que cette pièce est en équilibre sous l’action des forces directement appliquées
que l’on connaît et des réactions d’appuis qui sont inconnus par les équations d’équilibre
statique :
n n n
Fi / ox = 0 ; Fi / oy = 0 ; M Fi / o = 0
i=1 i=1 I=1
I. Centre de gravité :
I.1 Définition :
Le centre de gravité d’un corps est le point d’application de la résultante des actions de la
pesanteur, sur toutes les parties de ce corps.
L’orsqu’une figure a un axe de symétrie, diamètre ou centre, le centre de gravité se situe sur cet
élément.
Rappel pour le triangle :
Le centre de gravité d’un triangle se trouve à l’intersection des médianes.
h
G
h /3
La position du centre de gravité des surfaces élémentaires est définie dans les figures suivantes
( voir tableau).
Centre de gravité des surfaces composées : les pièces de construction ne sont pas toutes de
formes géométriques simples, il est toutefois possible par décomposition des surfaces
complexes en surfaces simples d’en chercher le centre de gravité.
a- décomposer la surface donnée en surfaces simples dont les centres de gravité sont connus.
b- Établir la somme des moments de chaque surface simple par rapport à un axe de rotation.
c- Chercher la distance du c d g en divisant la somme des moments par l’aire totale de la pièce.
d- Réaliser les même calculs b et c par rapport à un autre axe perpendiculaire au premier.
On aura alors :
n n
si
i 1
Si
i 1
Exemple d’application :
Déterminer la position du centre de gravité de l’élément suivant :
2 5 2
G3 S3
7 G1 G4 5
S4
s2
G1
2 s1
6.oo
Surfaces si (en cm²) Abscisses des si Moments des si / Ordonnés des Moments des si
/ cdg en cm B’B si/cdg en cm
S1 = 6 x 2 = 12 3 36 1 12
S2 = 7 x 2 = 14 1 14 5,5 77
S3 = 5 x 1 = 5 4,5 22,5 8,5 42,5
S4 = 5 x 2 = 10 8 80 6,5 65
S i 41 Ms / y' y 152,5
i Ms / x' x 196,5
i
XG
M / y' y 152,5
si
YG
M / ' 196,5
si
si 41 Si 41
XG = 3,72 cm YG = 4,79 cm
II.1 Définition :
ds1
ds3
ds2 y3
y1
y2
X’ X
Par définition, on appelle moment quadratique de la surface S par rapport à l’axe XX’, la somme
des produits de tous les éléments infiniment petits composant cette surface par les carrés de leurs
distances respectivement à l’axe envisagé, soit :
IXX’ = ds1 . y21 + ds.y22 + ds3 . y23 +……..+ dsn. y2n
ymax
IXX ’ = y²ds
ymin
Remarque :
Les axes passant par le centre de gravité d’une section s’appellent axes neutres.
Unité :
Le moment d’inertie d’une surface s’exprime en cm4 ou mm4
Le moment quadratique d’une surface S par rapport à un axe ’ de son plan est égal à la
somme :
- du moment quadratique de cette surface par rapport à l’axe x’x parallèle à l’axe ’et
passant par son centre de gravité .
- Du produit de l’aire de la surface par le carré de la distance des deux axes.
x’ S G x
x
d
’
soit :
On appelle moment quadratique polaire, le moment quadratique d’une surface plane par
rapport à un pôle O passant par un axe perpendiculaire au plan de la surface.
Soit :
Io = d²1. ds1 + d²2 x ds2 + ………..+ d²n x dsn.
dmax
I0 = d² x ds
dmin
ds
’ y d
x
’
dmax
On sait que Io =
d² x ds
dmin
dmax dmax
= x² ds + y² ds
dmin dmin
dmax dmax
or x² ds = I ’ et y² ds = I’
dmin dmin
Remarque :
Généralement le pôle O est le centre de gravité de la surface et les axes sont les axes
neutres.
Exemple d’application :
Calculer les moments d’inertie ci-après I’ , I’ , I xx’, I yy’ et en déduire le moment polaire IG
de la section suivante:
Y
S3 1
X’ G 4 X
S2
Les dimensions sont en cm
S1 1
’
3 1 3
’
Y’
Calcul de I ’ :
I ' s I ' s1 I ' s 2 I ' s 3
b1 h13 b2 h23 b h3
b2 h2 d12 3 3 b3 h3 d 22
3 12 12
7 13 1 4 3 7 13
1 4 3² 7 1 5,5²
3 12 3
I’ = 256 cm4
Calcul de I’ :
3 12 3
1 7 3 4 13 1 7 3
= 4 1 3,5²
3 12 3
I’ = 278 cm4
Calcul de Ix’x:
I x’xs = Ix’xs1 + Ix’xs2 + Ix’xs3 (1)
Ou
I x’x = I’ - Sd² (2)
7 13 1 4 3 7 13
= 7 1 2,5² 7 1 2,5²
12 12 12
Ix’x = 94 cm4
Ou Ix’x = I’ - sd²
= 256 – 18 (3)²
Ix’x = 94 cm4
Calcul de Iy’y:
Iy’ys = Iy’ys1 + Iy’ys2 +Iy’ys3
ou
Iy’ys = I’s – sd2
Calcul de IG
IG = Ix’x + Iy’y
III- 1. Définition :
Le rayon de giration d’une section est égal à la racine carré du quotient du moment
quadratique de cette section par rapport à un axe neutre par la surface totale de la section.
Soit :
I x'x I y' y
rx ' x ; ry ' y
s s
III-2. Unité :
1- Rectangle
I x'x
rx ' x
s
bh 3
I x'x S = bh
12
bh 3 3 2
rx ' x 12 bh h
bh 12bh 12
h b 3
rx ' x
2 3 6
b b 3
ry ' y
2 3 6
2- Cercle
R 4
rx ' x ry ' y 4 R² R D
R² 4 2 4
R D
rx ' x ry ' y
2 4
IV- 1. Définition :
Si la charge est un effort de compression alors le noyau central est le contour où on doit
appliquer cet effort pour que la pièce soit entièrement comprimée.
IV- 2. Exemple :
y
a- Rectangle
d1 = (Iyy’/s)/ (b/2) d2 = (Ixx’/s)/ (a/2)
d1 = ( ab3 / ba)/ (b/2) d2 = (ba3/ ba)/ (a/2)
X’ a d2 X 12
d1
d1 = b/ 6 d2 = a/6
b
y’
D/4
L’étude de la résistance des matériaux se décompose en deux parties distinctes qui sont.
Pratiquement, ces deux parties sont intimement liées l’une à l’autre, le comportement
d’un matériau étant tributaire des efforts qu’il supporte, le matériau étant défini lui-
même par ses caractéristiques mécaniques.
I- 3. Notion de contrainte
Tout corps solide soumis à des efforts n’est strictement indéformable, tel que par
exemple le ressort qui s’allonge sous un effet de traction et la planche qui plie sous une
charge. Toutefois, si la charge n’est pas importante, les corps qui se déforment ne se
rompent pas autant c à d qu’il s’établit à la fois un équilibre extérieur (déterminé par la
statique graphique) et un équilibre intérieur (déterminé par la résistance des matériaux).
Cet équilibre intérieur nous amène à définir la notion de contrainte.
Considérons un corps solide quelconque en équilibre sous l’action d’un système de forces.
ds nds
(A) (B)
S ds
Par définition, est le vecteur contrainte relatif à l’élément de surface ds, dont la direction est
quelconque dans l’espace que l’on peut décomposer suivant deux projections :
- Une projection sur le normale à l’élément ds, qu’on appelle contrainte normale n, qui
peut être une compression ou une traction suivant que les parties (A) et (B) sont pressées
ou non l’une vers l’autre à travers l’élément de surface ds.
- Une projection sur le plan tangent à l’élément ds qu’on appelle contrainte tangentielle
II. 1- TRACTION
Essai de traction
Il est réalisé sur une éprouvette d’acier doux, en exerçant un effort de traction F
variable qui correspond à un allongement de l’éprouvette.
On peut tracer la courbe représentant les variations de l’allongement L en
fonction de F la courbe ainsi obtenue est appelée :
« Diagramme des déformations » (effort - allongement)
on (contrainte () – allongement unitaire L/L)
Fou()
M
IK // OA
FM OK : allongement Permanent
FI I dû à FI
Fe AB
O K l ou (l/l)
a/ Définition élastique
C’est une droite OA, si on supprime l’effort l’éprouvette reprend sa longueur initiale.
Limite d’élasticité :
en kgf / cm²
e = Fe /S
Allongement unitaire :
allongement
= L/L =
longueur initiale
E = /
b/ Le palier de plasticité AB
c/ Déformation permanente BC
Si on fait croître l’effort de traction au delà de Fe , la déformation augmente rapidement.
Si on décroît l’effort de traction de FI à 0,l’éprouvette ne reprend jamais sa longueur
initiale, elle conserve certain allongement permanent de longueur OK.
Pendant cette phase la diminution de la section de l’éprouvette devient visible et se
localise quand l’effort atteint la valeur FM :
C’est le phénomène de striction, un effort inférieur à FM peut casser l’éprouvette au
droit de la striction.
d/ Inéquation d’équarrissage
Les contraintes sont des forces unitaires intérieures à l’ensemble de la poutre. Elles ne
présentent aucun danger tant qu’elles n’atteignent pas la limite éastique:
Rp càd F/S Rp
Max F P
= F/S =
S S
FL 1 PL
- allongement : L =
F .L - allongement : L =
E.S E.S 2 E.S
- Équation d’équarrissage : - Équation d’équarrissage :
F/S Rp F P
Rp
S
Unités usuelles
II.2 COMPRESSION
F .L F .L 1 P.L
Raccourcissement : L = Raccourcissement : L =
E.S E.S 2 E.S
FP
Inéquation d’équarrissage : Rp
Inéquation d’équarrissage : F/s Rp S
II.3 CISAILLEMENT
1- Essai de cisaillement
Sur un prisme encastré à une extrémité, on applique le plus près possible de la section
d’encastrement, un effort tranchant T perpendiculaire à son axe xx’ uniformément réparti le
long de cc’
En faisant croître progressivement cet effort, on peut observer – comme pour
l’extension et la compression – une période de glissements élastiques, puis une période de
glissements non élastiques suivie de la rupture par cisaillement on définit ainsi une limite
d’élasticité au glissement Reg et une résistance à la rupture.
Schéma
= T
S
en N / mm²
Pour qu’une pièce sollicitée au cisaillement résiste en toute sécurité, il faut que la
contrainte tangentielle soit au plus égale à la résistance pratique au cisaillement Rpg
Rpg T
Rpg
S
Schéma
Exemple :
Le module d’élasticité longitudinale d’un acier étant E = 200 000 N/mm², son module
d’élasticité transversale est :
G = 80 000 N/mm²
II.4- FLAMBAGE
L’essai de flambage est un essai comparable à celui de compression. Il se fait sur des
pièces longues.
La charge appliquée est lentement croissante, cependant on constate que pour une
certaine valeur de la charge appelée charge critique, la pièce fléchit brusquement :
Lc
110
I yy'
S
².E
cr =
²
Pour que la pièce ne flambe pas, il faut que la contrainte de compression = F/S soit
inférieurs à la contrainte critique
F
= cr
S
II.5- FLEXION
Une pièce soumise à la flexion a tendance à se rompre non seulement sous l’effet du
moment fléchissant mais aussi à être cisaillée sous l’effet de l’effort tranchant.
Le moment fléchissant et l’effort tranchant interviendront d’une façon importante dans
le calcul des dimensions d’une poutre.
Le moment fléchissant dans une section déterminée d’une pièce est la somme
algébrique des moments par rapport au centre de gravité de cette section, de toutes les forces
extérieures ( couples, réactions d’appuis, charges concentrées ) situées d’un même côté de
celle-ci.
Mf m ax
max = Rp
I /v
N.B : y étant la distance entre la contrainte et l’axe neutre.
b/ Contrainte tangentielle
La contrainte tangentielle est dûe à l’action de l’effort tranchant, c’est une contrainte de
cisaillement.
La contrainte tangentielle moyenne :
moy =
Tm a x
S
I âme
max Rpg
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Résumé De Théorie Et
Module 8 : Connaissance De La RDM
Guide De Travaux Pratique
MODULE N°:08
Exercice I
Une poutre droite en équilibre repose sur deux appuis simples A etB et chargée
comme il est indiqué sur la figure.
P q=400 daN/m
q P= 600 daN
A B
6m 2m 2m
Exercice II
F1 F2
60° q 0 q1 30°
A
B 45°
2.50 0.5 3.00 1 1 2.00 F3
On donne :
F1 = 300 daN q0 = 50 daN/m
F2 = 200 daN q1 = 150 daN/m
F3 = 250 daN
Exercice III
F
q1
F = 400 daN
q0 = 50 daN/m
q1 = 150 daN/m
10 10 10
10
10
40
20
O 5 20 5
III. Exercice I
B C
o o
45 45
F = 5 104 N
Exercice II
Une poutre droite en équilibre appuyée sur deux appuis simples , supporte une charge
uniformément répartie q et une charge concentrée P appliquée à 1m de l’appui gauche A (voir
figure). P P = 350 KN
q h= 2b q = 1 KN/cm
A B b
1m
5m
q 1.5q
A B
2q
a 1.5a 1.25a
On donne : q = 8 KN/ m ; a = 2 m
NB : Outre les ouvrages, la liste peut comporter toutes autres ressources jugées utiles
(Sites Internet, Catalogues constructeurs, Cassettes, CD, …)