TD 3
TD 3
TD 3
Et donc
=
soit
=
= " = #
∆! ∆!
∆ $ + ∆ % = 0
Nous nous placerons dans les conditions d’études
Et donc cette relation est valable pour 1kg de fluide :
suivantes :
En chaque point d’un volume de section () ℎ + = ℎ +
2 2
d’épaisseur de la conduite, on peut affecter une
-
valeur toute grandeur physique. Dans toute la suite nous supposerons l’écoulement
- L’écoulement est stationnaire. stationnaire et homogène (masse volumique uniforme en
- La conduite est horizontale et calorifugée. tout point) : on considère la masse volumique ρ
- On néglige les échanges thermiques internes entre indépendante du temps et de l’espace. Cette hypothèse
tranches de fluide restreint en apparence notre étude aux phases
- L’écoulement est lent, on néglige le travail des condensées idéales cependant on montre qu’un fluide
forces de viscosité entre le fluide et les parois par compressible gazeux peut être considéré
rapport aux autres travaux. incompressible si la vitesse de l’écoulement n’excède
pas 300m/s en régime stationnaire. On peut donc parler
l’écoulement,
les températures, les énergies
les vitesses de écoulement stationnaire et homogène.
implique la conservation du volume et donc = .
La conservation de la masse et de la masse volumique
A) Questions de cours :
Si les sections sont différentes alors un même volume
doit se répartir sur deux longueurs différentes et donc
1) Montrer que le régime stationnaire implique la
C) Détente de Joule-Thomson
Rq : Avec l’hypothèse adia mec rev, on a une
Au cours d’une détente de Joule, on a = mais un
ℎ = . = , = 0.
transformation isentropique et l’identité
bouchon poreux ou un capillaire (tuyau fin) est placé thermodynamique impose Cela
∆ . = .
horizontale.
2) Cas d’un gaz parfait
a) Un gaz à faible pression supposé parfait Avec l’identité thermodynamique :
ℎ ,
pénètre de le détendeur de Joule. Quelle est
1 =1 . + 1 =0
2é!!
sa variation de température ?
b) Dans notre réflexion nous avons négligé le 2é!! 2é!!
ln = > ≥ 0 soit ≥
78 9
bien une source d’irréversibilité. Montrer, à
l’aide du second principe, que l’écoulement ne : 9
42é!! ℎ = 42é!! @8
+ 42é!! @9 = 0 et donc
et
@A @A
de sortie. On obtient le graphe ci-dessous lors de
de masse molaire N ≈
30H.
OP ; R ≈ 1,5 T ≈ 10U. M .
OPJK . On suppose la
D) Etude d’un détendeur de plongée équivalent à un gaz parfait
JK JK
,
On conserve les hypothèses précédentes (écoulement
- ,
-
0). Le gaz est ici supposé « réel ».
Le détendeur primaire, placé sur la bouteille, assure la
détente de la haute pression (200 bar) vers une
moyenne pression (10 bar). Un détendeur secondaire,
placé au niveau de la bouche du plongeur, assure la
détente vers la basse pression (1 bar). La première
détente est accompagnée d'une baisse importante de
température. L'air se réchauffe ensuite de manière
isobare en circulant dans le tuyau arrivant jusqu'au
deuxième détendeur. La deuxième détente est 1) On différencie deux types de diagramme pour
pratiquement isotherme, et le plongeur ne ressent pas le traitement thermodynamique d’un fluide en
(5éV!5 )
une sensation d'air froid lors de l'inspiration. écoulement. Le diagramme de Watt
Tracer ces transformations sur le graphe donné à la fin (point de vue du réacteur :
diagramme de Watt.
la pression et à la température
= 300M, et l’envoie
Pendant la phase d’admission, de compression et de
refoulement le gaz n’est pas en déséquilibre avec
= 10 BCD
comprimé dans un grand réservoir de stockage à
l’extérieur et l’hypothèse GP+mec rev assure que le
pression constante alimentant une
cycle est réversible.
installation industrielle (la vitesse de l’air est nulle dans
l’atmosphère et dans le réservoir). L’air est supposé
Thermodynamique TD3 TSI 2015-2016
(l = ,
l =
K )
s’identifie au cycle du diagramme de Watt : Un refroidissement isobare est alors amorcé entre
On a donc :∆ℎ = b (
K −
Y ) = c ∗ = b
Y = W − 1> =
8 9W 9
et
8X
fgW fgW
intermédiaire = ,
2) Déterminer et calculer la pression
b
Y e= > − 1h = R (ZJK): e= > − 1h
9W f X 78 9W f
9X 9X
conduisant au travail
minimal.
Estimer la température
de l’air après
z(ℎ) fourni à la fin du TD
3) Tracer les transformations sur le diagramme
1−R
TR TR
K K
frottement la rend donc réversible. La transformation
R
cK = (
−
K) = `^ _ − 1a
N(R − 1) N(R − 1)
est donc adiabatique et réversible, nous pouvons utiliser
les formules de Laplace :
ZJK = #
KJZ
TR TR l Z
c = (
−
l ) = `
^ _ −
K a
KJZ
N(R − 1) x N(R − 1) K x
Z = #
1−R
TR
1 3 R
c = − 1a
Wgf
Donc :
=
= >
9 `e h
N(R − 1) 4
f
9
AN :
≈ 600M Et le travail est :
∆($iVj ) =
9 (
−
) = niVj
Il faut ensuite chercher la valeur de ,
= `− ^ _ + ^ _ a
AN : iVj ≈ −10Gn N(R − 1) R 1 1
JK
c T
K 1 2 R x 1 x K Z
Exercice 3 : Compresseur multi étagé −1
= ^ _ `1 − e h a
Le compresseur précédent présente un défaut : sa N 1 1
compression adiabatique mécaniquement réversible
ZJK
c T
K 1 2 R x K
−1
Z
= ^ _ `1 − e h a
échauffe le gaz ce que ne facilite pas sa compression.
On propose dans cet exercice d’étudier une N 1 1
alternative : une compression étagée avec une première
Thermodynamique TD3 TSI 2015-2016
Donc , = {K x et correspond bien à une inversion Exercice 4 : Turbopropulseur à hélice
de signe de la dérivée associée à un minimum.
Une turbine est un dispositif en rotation lorsqu’il est
Donc : traversé par un écoulement et susceptible de
ZJK ZJK
TR
K x Z {K x Z
c= |e h +e h − 2}
transmettre cette énergie de rotation à, par exemple,
N(R − 1) {K x 1
une hélice. C’est sur ce principe que fonctionne certains
turboréacteurs. On peut utiliser les turbines avec un
ZJK
2TR
K x Z
fluide renouvelé en permanence ou dans un circuit
c= `^ _ − 1a
N(R − 1) K
fermé. Dans les deux cas, de l’énergie est récupérée via
un agent thermique subissant les transformations
suivantes toutes supposées mécaniquement réversible.
≈ 3BCD et avec le graphe : On suppose également l’écoulement stationnaire, on
néglige les variations d’énergie cinétique macroscopique
K = 300M
≈ 450M
l = 300M
x ≈ 450M
•
de l’état (
,
) à l’état ( ,
). On note
On voit sur le diagramme de Clapeyron que les compression adiabatique dans un compresseur
cK
refroidissements successifs permettent de diminuer le
travail de compression par rapport à une seule le travail massique fourni par le
Pour N étapes identiques à celle étudiée, on a (en motrice. On note c le travail massique fourni
remplaçant les facteurs 2 par N) par la turbine à l’air.
•
ZJK
~TR
K Z
refroidissement isobare (dans un échangeur
c= `^ _ − 1a
N(R − 1) K
ou dans l’atmosphère) jusqu’à l’état initial.
= 1,0C
,
= 300M, = 10C
,
= 1000M,
ZJK ZJK
Z
2 = x > − 1 − = x > − 1
Z
c !Vi − c K K
=
b
c b
ZJK
= x > − 1
Z
K
Z = #
ZJK = #
KJZ
Z = #
Wgf
Donc :
=
= >
9 f
9
écoulement :∆ℎ = cK = b
(= > − 1)
9 f
9
e
- On applique toujours le 1 principe en se rappelant
Wgf
b e
−
= > h
9 f
9
Wgf
u =
= >
9 f
9
-
Wgf
∆ℎ = c = b
e= > − 1h
9 f
9
-
≈ 600M
cK ≈ 300GU. GHJK
= 400GU. GHJK
u ≈ 500M
c = −500GU. GHJK