Faux Et Usage de Faux Au Maroc
Faux Et Usage de Faux Au Maroc
Faux Et Usage de Faux Au Maroc
En effet, constitue un faux, au sens de l’article 351 du code pénal marocain, toute
altération de la vérité dans un écrit ou autre support d’expression de la pensée. Par
cette large définition, la qualification de faux n’est plus désormais réservée aux
seules écritures, elle trouve à s’appliquer à tout ce qui permet l’expression de la
pensée, à tout ce qui lieu d’instrument à cette fin.
Au-delà, ce sont les enjeux de la protection de la personne, plus que des données
personnelles seules, qui se révèlent capitaux. La protection du consommateur, de
l'internaute passe par la mise en place de mécanismes de prévention et de
protection, mais dont la portée dépasse largement celle des lois spécifiques qui
traitent de ces cas.
Le faux en écriture a connu, avec le temps, une grande évolution, et ce, avec la
croissance économique qui permet à la personne de se munir, sans le rechercher
des moyens qui lui faciliteraient toute fraude ou tentative de fraude. On a connu du
faux en écriture publique et authentique, que je qualifierait de faux en écriture
classique réprimé sévèrement vu l’atteinte portée à la société en général ; du faux
en écriture privé, de commerce ou de banque qui ne cesse d’accroître avec le temps
et implique l’émergence de nouvelles infractions spécifiques qui se rapportent, le
plus souvent aux entreprises commerciales et enfin des faux certificats et
attestations reconnu comme des écritures qui méritent de leur réserver des
dispositions pénales analogues.
Le cadre légal donne à la signature numérique[2] une existence juridique. Ces règles
de droit répondent à la problématique de la preuve sur Internet, de la sécurisation
des échanges et de la reconnaissance de la valeur juridique d’une transaction
électronique. Ce cadre vise à répondre aux questions suivantes :