Cas Yaourt Nouveau: I Identification de L'entreprise
Cas Yaourt Nouveau: I Identification de L'entreprise
Cas Yaourt Nouveau: I Identification de L'entreprise
I Identification de l’entreprise
Création du groupe
Au début des années quarante, le Groupe Yaourt Nouveau était une coopérative laitière, dont
l’activité principale reposait sur la récolte du lait et sa vente auprès des épiciers et des
collectivités.
Dès 1946, le Groupe innove en ne se contentant plus seulement de récolter le lait mais de le
pasteuriser avant de le vendre ; il devint ainsi un grand producteur de produits laitiers.
En 1969, sept coopératives productrices de yaourts sont rachetées par le groupe puis réunies
sous une marque commune, au sein de la société Groupe Yaourt Nouveau, GYN.
La stratégie de GYN devient alors de s’identifier à un personnage gentil et chaleureux, qui
inspire confiance et reste ancré dans la mémoire des consommateurs. En conséquence, la
marque de produits ultra frais Nouveau fut connu à l’échelon national.
Evolution du marché
On observe une diminution des ventes en GMS, compensée cependant par la croissance forte
des MDD. La concurrence des RHF est de plus en plus vive, cependant la part de ce segment
se maintient.
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Problèmes apparents
Outre les problèmes financiers, le GYN connaît une image de marque vieillissante, ce qui
explique les baisses continues de parts de marchés dans certains secteurs (GMS). De plus, le
manque de compétitivité et l’incohérence dans le marketing obligent l’entreprise à innover et
à accroître sa communication. A cela doit s’ajouter un investissement technologique
conséquent.
Il est utile de préciser que c’est la forte croissance des MDD qui explique la baisse des marges
unitaires : en effet, le prix pratiqué par ce segment est inférieur à celui des produits grand
public. Enfin, le système de production révèle des défaillances importantes : 9% des
marchandises sont détruites et 5% périmées.
L’analyse du portefeuille
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La segmentation stratégique
D’après ce qui précède, deux segmentations stratégiques peuvent être retenues, l’une axée sur
les critères clients et l’autre sur le critère technologique.
Nous estimons que la deuxième est plus pertinente. En effet bien que certains produits
recouvrent les mêmes besoins (plaisir et nutrition) pour les mêmes clients, ils font cependant
appel à des technologies différentes. Ainsi, nous pouvons définir trois domaines d’activités
stratégiques (DAS) différents.
L’objectif est de déceler dans l’environnement de l’entreprise, d’une part les opportunités de
développement, et d’autre part les menaces éventuelles afin de savoir dans quel secteur
l’entreprise doit investir ou désinvestir.
Sur un plan pratique, il est d’usage d’organiser le diagnostic externe autour des quatre
rubriques suivantes : la demande, l’offre, l’intensité concurrentielle, la concurrence.
1-La demande
Nous considérons que la demande est celle exprimée par les consommateurs finals.
L’évolution de la demande : +
- Le taux de croissance de la
demande augmente faiblement (1 %) mais reste supérieure à celle de toute
l’industrie agro-alimentaire.
-
- Le cycle de vie des produits +
laitiers est court : entre trois mois et trois ans.
- L’évolution du style de vie +
implique une consommation croissante des « snacking » (« consommation sans
cuillère » !). -
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- De nouveaux facteurs
sociologiques apparaissent comme l’éloignement entre le lieu de travail et le
domicile qui renforce l’essor des RHF.
- Les attentes des consommateurs
nécessitent de la part des producteurs une plus grande vigilance et notamment dans
le domaine de la santé, de la nature et de la commodité.
2- L’offre
Capacité du secteur
-
Le secteur est en surcapacité, en effet le marché des produits laitiers est arrivé à maturité.
Economies du secteur
+
- Existence de barrières à l’entrée : cf schéma de Porter. -
- Le secteur est très concentré : 7 entreprises se partagent 50 % du CA. +
- Stratégie d’intégration en amont, par le rachat de coopératives laitières. -
- Le rôle des pouvoirs publics existe à travers la PAC et les quotas.
Financement du secteur
Technologies
4- La concurrence
SODIAAL YOPLAIT -
- Ses principales activités sont le lait et l’ultra frais. +
- L’objectif de ce groupe est de se développer à l’international par un système de
-
franchise.
- Le groupe connaît des problèmes d’ordre structurel (faible taux de rentabilité). -
- Leader sur le marché des yaourts à boire (bonne capacité de réaction). -
-4- -
- Réorganisation de son appareil de production.
- L’étranger représente plus de 55 % du CA du groupe.
NESTLE SA
- Multinationale spécialisée dans l’agro-alimentaire et dans beaucoup d’autres -
activités (boissons, chocolat..).
- L’objectif du groupe est d’agir par acquisitions pour conforter ses positions et -
s’orienter sur des marchés en croissance.
-
- La stratégie est de regrouper les marques de yaourts et de desserts lactés sous
la marque Nestlé et de faire disparaître la marque Chambourcy en France.
- Optique de réduction de coûts. -
- Bonne couverture de la demande, du fait de son grand portefeuille d’activités. -
5- Menaces et opportunités
Danone et Nestlé adoptent des stratégies de recentrage sur les produits basiques, ce qui
implique une baisse des prix. En outre, l’appel d’offre aboutit aussi à une guerre des prix
renforcée. Cela contraint les producteurs à accroître leurs efforts de productivité.
La progression des MDD ne permettra pas de résorber rapidement cette tendance à la baisse
des prix. En effet les prix des MDD sont généralement inférieurs de 10 à 30 % à ceux des
marques nationales.
L’évolution des modes de vie menace aussi les producteurs : en effet, les
consommateurs sont plus exigeants concernant leur santé et ce besoin nécessite d’appliquer
des politiques d’innovation coûteuses et risquées. De plus une fois qu’un nouveau produit est
lancé, ils ne disposent d’aucune certitude quant à la pérennité du produit (effet de mode) ; et le
lancement de ce dernier demande des efforts considérables concernant la publicité et la
communication.
-5-
Certains concurrents comme Danone France souhaiterait conquérir le secteur de la
Restauration Hors Foyer sur lequel elle n’est pas présent pour liquider son surplus d’offre ;
Danone France représente ainsi une menace évidente puisque elle est susceptible de nous
évincer de la place de leader.
La RHF souffre d’une image de marque négative (« les cantines ») auprès des
consommateurs finaux, et représente donc une menace pour les producteurs qui doivent
s’efforcer de maintenir une excellente image de marque.
Suite à des désaccords commerciaux, le producteur peut être lésé si les distributeurs
décident de déréférencer son produit.
En France la part des MDD dans les produits frais représentera plus de 25 % du
marché (1995) compte tenu de l’engouement qu’ils suscitent. C’est pourquoi GYN
bénéficiera de ce développement en écoulant une partie de sa surproduction, et ainsi il verra
une partie de ses coûts fixes absorbée et le prix de revient de la fabrication diminué. En outre,
une gamme complète de produits frais doit être livrée par le fabricant aux MDD, donc l’essor
s’avère être également une opportunité à saisir.
On a vu que le développement des RHF représentait une menace mais il s’agit aussi
d’une opportunité dans la mesure où ce marché devrait progresser de 5 % en 10 ans et donc
engendrer une croissance de 5 % du CA.
Les innovations, exaltant plusieurs thèmes tels que la santé, la nature, ou encore la
commodité, incitent les entreprises à se diversifier et à répondre à une nouvelle demande
plus exigeante. De plus, l’évolution du mode de vie permet de développer une nouvelle
pratique alimentaire comme le « snacking » ; toutes ces nouveautés (produits biologiques,
yaourt à boire) engendrent un nouveau besoin à satisfaire.
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IV Le diagnostic interne
Cette fonction est composée d'un service de communication-publicité et d'un service des
ventes.
Critères Forces/Faiblesses
- Efficacité de la publicité :
Historiquement bonne, l'image de marque a été
dégradée suite à la dernière campagne de publicité. Faiblesse
- Image de marque :
La GYN n'a plus l'exclusivité de "l'icône" publicitaire
avec l'arrivée de nouveaux personnages dans la Faiblesse
communication du secteur et l'image est vieillissante.
- Fidélité de la clientèle :
Elle est quasiment nulle. Faiblesse
- Efficacité du marketing :
un manque de cohérence dans le marketing a entraîné
des déréférencements auprès de certains distributeurs. Faiblesse
La gamme de produit (550 références) est trop vaste.
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Il apparaît clairement un manque de performances de la fonction commerciale, qui ne parvient
pas suffisamment à faire vendre les produits de GYN. Par ailleurs, l'image de marque s'est
considérablement dégradée suite à la dernière campagne de publicité. Cependant, GYN
occupe une bonne position sur les marchés des MDD et de la RHF.
Critères Forces/Faiblesses
- Rentabilité :
La GYN a fait des pertes d'exploitation conséquentes
sur la dernière année : 83 millions dont 41 millions de Faiblesse
provisions exceptionnelles suite au rachat
- Endettement :
La GYN possède une bonne capacité d'endettement du Force
fait de sa situation financière.
- Trésorerie :
Le Besoin de Fonds de Roulement (BFR) est fortement
négatif. Il peut donc permettre de financer en partie les
investissements. Une augmentation de la production Force
devrait accroître le différentiel entre les créances et les
dettes, augmentant ainsi la capacité de financement.
- Sources de financement :
Agro, qui rachète la GYN est près à investir
massivement. Un plafond est toutefois fixé à 100 Force
millions de francs.
- Masse Salariale :
La GYN n'a pas su maîtriser correctement sa masse
salariale qui a augmenté de 3% en deux ans, alors que le Faiblesse
chiffre d'affaire a stagné.
La GYN a de bons atouts au niveau de la fonction financière, mais ceux-ci pourraient vite être
mis en danger si les résultats ne s'améliorent pas. Qui plus est, le groupe Agro n'investira pas
indéfiniment dans la société qu'il vient de racheter.
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3-La fonction de production :
Les 4 directeurs d'usine sont responsables de cette fonction pour leur propre usine.
Dans chaque usine, 2 services coopèrent : le service logistique et le service opérationnel.
Cela signifie que les 4 usines du groupe sont indépendantes, et que chacune gère sa logistique
et sa production de manière indépendante.
Critères Forces/Faiblesses
- Capacité de production :
Les usines de GYN ne sont pas en mesure d'augmenter
sensiblement la production. Le niveau d'automatisation Faiblesse
des usines est bien en dessous de celui des concurrents,
et la productivité est faible.
- Qualité de la production :
De lourds investissements seront nécessaires dans le
domaine des technologies aseptiques dans les 2 ans à Faiblesse
venir.
- La gestion de la logistique :
Les 4 usines s'occupant de leur propre logistique, le
groupe ne bénéficie pas d'effets volume sur ses achats. Faiblesse
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4-La fonction R&D :
Critères Forces/Faiblesses
- Innovation Process :
Des projets d'automatisation, de qualité et de contrôle
interne sont à l'étude. Ils devraient permettre d'augmenter Force
la production de 25% sur 5 ans tout en réduisant les coûts.
- Innovation produits :
Un nouveau Yaourt aux fruits sans colorants ni Force
conservateurs est sur le point d'être créé.
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5-Forces et Faiblesses :
Sur le plan commercial, GYN est le leader sur le segment des RHF, grâce un bon
effort de référencement auprès des grands groupes de restauration. Cette position couvre en
partie la diminution de la part de marché sur le segment GMS. On note aussi que la part du
chiffre d'affaire sur le segment MDD est bien établie.
La GYN possède également de bonnes ressources financières, tant interne, par son
BFR négatif, qu'externe avec le soutien d'Agro. De plus, cette situation favorable peut
s'améliorer si la production est considérablement augmentée, puisqu'elle dégagerait ainsi un
BFR encore plus bénéfique.
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V Synthèse du diagnostic
- GYN occupe une bonne position sur les marchés dont les perspectives de croissance sont
les plus fortes, à savoir les MDD et les RHF.
- L'image de la marque Yaourt Nouveau n'est pas bonne. Ceci explique en partie les
problèmes de ventes dans les GMS, qui restent le moyen de distribution dont la marge est la
plus élevée, et ce malgré la concurrence des MDD.
- Le système de production de la GYN est vieux et la qualité des produits s'en ressent.
Néanmoins des projets d'amélioration, d'automatisation et de contrôle des usines sont sur le
point d'être mis en place.
- La GYN, avec l'aide du groupe Agro, possède bonnes ressources financières pour mettre
en place une stratégie qui permettrait à GYN de retrouver de meilleurs résultats.
- Les attentes des consommateurs semblent s'orienter davantage vers des valeurs telles que
la santé et la nature. On note aussi un fort intérêt pour les produits qui mettent l'accent sur la
commodité d'utilisation et surtout la gourmandise (avec notamment une forte demande en
desserts pâtissiers). Dans ce contexte, le nouveau yaourt que la R&D s'apprête à créer semble
une bonne opportunité de relancer la marque auprès des consommateurs.
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VI Orientations stratégiques
Globalement, la stratégie que le groupe Agro doit mettre en œuvre s'articule autour de trois
points :
- Moderniser les sites de production afin d'obtenir une meilleure capacité de production, une
meilleure productivité et de réduire les coûts.
- Améliorer la gestion des flux en centralisant les achats et la distribution afin de profiter
d'économies de volume.
Etant donné que les achats représentent près de 87 % des coûts de supportés par la GYN, il
est vital de mettre en place au plus vite une centralisation des achats des 4 sites de production,
afin de bénéficier au moins des effets volume sur les achats.
Par ailleurs, il serait souhaitable de mettre au point, parallèlement à cette centralisation des
achats, une gestion en flux tendus. Cela permettrait de réaliser des économies conséquentes,
puisque nous sommes dans un secteurs où les marchandises ne sont pas stockables, et où tout
excès de marchandises est détruit par péremption.
Enfin, cette gestion des flux devra être optimisée afin d'éviter les mauvaises répartitions de
marchandises entre les différents sites de production, également à l'origine de pertes.
2-La production :
Ce plan nécessite une forte augmentation de l'investissement (220 millions de francs sur deux
ans) et une augmentation des ventes de 5% par an.
3-La communication :
Afin de retrouver une bonne image de marque, une nouvelle campagne de publicité est
indispensable. Celle-ci permettra la marque Yaourt Nouveau de gagner des parts de marché
sur le marché des GMS.
Une telle campagne demande un investissement de 50 millions de francs sur 2 ans pour
retrouver un niveau de part de marché aux alentours de 8 à 9 %.
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4-La R&D :
Pour palier au manque de compétitivité des produits de GYN, il faut investir en R&D dans le
but de trouver de nouveaux process pour la production et surtout de nouveaux produits qui
satisferont la demande sur des valeurs comme la santé, la nature et la commodité.
Pour être efficace, le plan de R&D nécessite un investissement 30 millions sur 3 ans auquel il
faut rajouter 15 millions d'investissement pour adapter les chaînes de production aux
nouveaux produits.
5-Les produits :
Actuellement, la GYN propose 550 références sur le marché. Cela en fait trop, et entraîne des
incohérences marketing. Il faut donc réduire l'éventail de produits offerts et se concentrer sur
les plus porteurs.
Plus précisément, on peut établir les orientations suivantes pour les différentes catégories de
produits :
- Les yaourts basiques : ils constituent le savoir faire historique de la marque. On maintient
donc la production de ces produits avec l'objectif de les vendre en MDD.
- Les laits gélifiés : le segment de ce type de dessert est en fort recul, et la part de marché de la
marque est dérisoire. On va donc opérer un abandon progressif de cette catégorie de produits
et ce recentrer sur les liégeois qui résistent à l'apparition de nouveaux desserts.
Sur le plan technique, cela entraîne le recentrage de l'usine de Maromme sur les liégeois.
- Les desserts pâtissiers : C'est le segment dont les perspectives de croissance et de rentabilité
sont les plus intéressantes. Il faut donc orienter la R&D sur ce segment pour le développer, en
mettant l'accent sur des valeurs comme la gourmandise.
- Les yaourts de qualité : c'est un segment qui reste très rentable malgré une concurrence de
plus en plus acerbe. De plus il y a des opportunités intéressantes si on oriente la R&D sur
l'axe de la commodité des produits offerts. C'est donc également une gamme à développer,
principalement par la recherche de nouveaux produits.
6-Les DAS :
Les perspectives de croissances sont bonnes sur ce marché : Les MDD devraient
représenter 25% des ventes de produits laitiers frais en 1995, contre 15% aujourd'hui.
Cependant, les marges unitaires obtenues sur ce marché sont très faibles.
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Ce développement des ventes en MDD permettra d'écouler l'augmentation de la production de
yaourts et de maintenir une activité conséquente pendant la rénovation des chaînes de
production.
Ensuite, quand l'image de marque sera restaurée et que le marché des GMS sera reconquit, il
conviendra de reconsidérer l'opportunité de développer ou non les MDD.
Par conséquent, il semble intéressant de développer cette activité en cherchant à diversifier les
points de vente : Il faut trouver des nouveaux lieux de restauration qui ont une meilleure
image, comme les brasseries, les sandwicheries, les cafétérias, les distributeurs, …
Le marché est arrivé à maturité, mais il reste cependant le plus rentable : les marges
unitaires y sont bien plus élevées que sur les 2 marchés précédents.
Il apparaît donc opportun de restaurer l'image de marque pour reconquérir les parts de marché
perdues ces dernières années en GMS. Une nouvelle campagne de publicité étalée sur 2 ans, à
hauteur de 25 millions par an, semble pouvoir faire revenir la marque Yaourt Nouveau à des
parts de marché plus viables.
De plus cette campagne permettra de rétablir certains référencements qui avaient été perdus.
7-L'organisation :
L'ensemble des orientations prises pour redresser la GYN implique de modifier en partie
l'organisation actuelle.
Une nouvelle entité chargée de la logistique est mise en place, afin de mieux gérer les achats
de marchandises et leur répartition auprès des usines.
De plus, le service des ventes, au sein de la fonction commerciale, est scindée en trois : un
service pour les MDD, un pour les RHF et un pour les GMS. On procède ainsi à une
spécialisation des forces de ventes en fonctions des stratégies retenues pour chacune des DAS.
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8-Plan de financement :
le plan de financement des investissements pour les 3 années à venir s'établit comme suit :
R&D 10 M Agro 90 M
R&D 10 M Agro 10 M
Adaptation/Production 15 M Emprunt 40 M
Economies/achats 35 M
Publicité 25 M
Total 35 M Total 40 M
Les deux premières années sont donc difficile à passer, mais une fois que les améliorations
techniques et la R&D sont mises en place, et que la communication est relancée, le retour sur
investissement devrait pouvoir se faire. En effet, dès la troisième année les résultats devrait
être bien meilleurs.
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