Anul I-Sem II
Anul I-Sem II
Anul I-Sem II
FACULTATEA DE LITERE
SPECIALIZAREA: ROMÂNĂ / ENGLEZĂ/ -FRANCEZĂ/ TRADUCATORI
SUPORT DE CURS
DISCIPLINA : Langue française contemporaine
Anul I Semestrul II Anul universitar 2018 -2019
TITULARUL DISCIPLINEI : Lect. univ. dr. Marinella Coman
I. PREZENTAREA CURSULUI
La syntaxe de la phrase noyau
Introduction
// Ph //
Const. de Ph Noyau
GN 1 GV
Pd N MV GN2
L’ enfant mange Pd N
une pomme
La représentation des constituants immédiats de la phrase peut se faire donc sous la forme d’un arbre
renversé où l’on opère avec les symboles des fonctions syntaxiques et des classes de mots qui réalisent ces
fonctions, appelés symboles catégoriels (Ph = phrase; GN = groupe nominal; GV = groupe verbal; N = nom; MV
= membre verbal ; Pd = prédéterminant; Dt = déterminant):
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Les symboles Ph, GN, GV, sont des nœuds qui entrent en relation de dominance, les uns par rapport aux
autres : le nœud Ph domine les noeuds Const de Ph et le Noyau, le Noyau domine le GN et le GV ; les noeuds
GN1 et GV dominent les constituants Pd et N et, respectivement, MV et GN 2.
Cet arbre, qui représente les CI de la phrase par niveau de dominance est appelé aussi indicateur
syntagmatique de base ou marqueur syntagmatique.
A l’aide des mêmes symboles catégoriels, on peut représenter la structure de la phrase sous la forme de
parenthèses emboîtées (représentation parenthétique) :
Ph = GN1 ( Pd + N ) + GV ( MV + GN2 )
L’analyse en CI permet d’étudier les relations qui s’établissent entre les constituants les uns par rapport aux
autres et les relations entre les constituants et l’ensemble.
Dans l’exemple que nous avons donné, les constituants immédiats de la phrase sont le Constituant de phrase
(ou constituant propositionnel) et le Noyau. Le Noyau à son tour, a pour constituants immédiats le groupe
nominal (l’enfant) et le groupe verbal (mange une pomme).
La représentation arborescente indique ainsi le niveau hiérarchique de chaque constituant. Chaque nœud
correspond à un autre constituant.
Le concept de phrase
Acceptions dans les différents modèles de description de la langue
En grammaire traditionnelle « une phrase est l’expression plus ou moins complexe, mais offrant un
sens complet, d’une pensée, d’un sentiment, d’une volonté »
(G. Mauger, Grammaire pratique du français d’aujourd’hui, Hachette, 1968 :1)
« En grammaire traditionnelle, la phrase est un assemblage de mots formant un sens complet qui se
distingue de la proposition en ce que la phrase peut contenir plusieurs propositions (phrase composée ou
complexe) »
(J. Dubois - Dictionnaire de linguistique : 337)
La grammaire moderne préfère donner la liste des traits qu’on retrouve dans tout ce qu’on appelle
phrase. Dans cette perspective, une phrase est un énoncé dont les constituants doivent assumer une fonction et
qui, dans la parole, doit être accompagné d’une intonation.
Définition de la phrase ; critères de définition.
Les linguistes ont donné plusieurs définitions à cette unité linguistique.
Une phrase est d’abord une séquence de mots que tout sujet parlant est capable non seulement de
produire et d’interpréter, mais dont il sent aussi intuitivement l’unité et les limites.
La phrase est une suite de mots délimitée par une lettre majuscule initiale et par une ponctuation forte
finale. (définition graphique)
La phrase est délimitée par deux pauses importantes et caractérisée par une intonation qui varie avec le
type de la phrase. (définition phonétique)
La phrase est l’expression plus ou moins complexe, mais offrant un sens complet, d’une pensée, d’un
sentiment, d’une volonté. (définition sémantique)
Pour J. Dubois et R. Lagane (1973 :14) la phrase se définit d’abord par sa cohérence syntaxique : « Les
phrases sont des suites de mots ordonnées d’une certaine manière, qui entretiennent entre eux certaines
relations, c’est-à-dire qui répondent à certaines règles de grammaire et qui ont un certain sens. »
Plus précisément, la phrase constitue l’unité supérieure, à la fois complète et autonome, susceptible
d’être décrite au moyen d’un ensemble de règles morpho- syntaxiques.
La phrase est une suite d’unités linguistiques, délimitée par deux pauses absolues, marquée dans le
code écrit par la majuscule au début, par un point, deux points, points d’interrogation, d’exclamation, de
suspension à la fin, marquée dans le code oral par une courbe mélodique spécifique, structurée selon les règles
morpho- syntaxiques données et ayant un sens admis par les locuteurs natifs.
Critères d’identification
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Le schéma de la phrase dans la représentation arborescente (le modèle de la Grammaire générative
et transformationnelle)
// Ph //
Const. de Ph Noyau
GN 1 GPred
Pd N GV GAdv
Types de phrase
à partir des critères formels :
le statut obligatoire ou facultatif des constituants : phrase minimale / phrase
étendue
La phrase minimale est la phrase qui comporte des constituants obligatoires en structure canonique.
Les constituant immédiats de la phrase simple minimale sont :
- le GN1
- le GV
Noyau
GN 1 GV
MV Dt – GN2
– àGN3
– GN2 + àGN3
– GN2.+ G.Prép
La phrase étendue comporte en plus des termes obligatoires, des termes facultatifs.
Le nombre des constituants immédiats obligatoires : Phrase binaire / phrase ternaire
La phrase binaire est la phrase qui comporte deux constituants obligatoires : GN1 + GV
La phrase ternaire comporte trois constituants obligatoires : GN1 + Vc + Dt Attribut (GN / Adj)
EXEMPLES :
Phrases minimales binaires
Vb [-transitif]
Marie travaille.
Paul dort.
Ph = GN1 + GV (=MV)
Vb [+transitif direct]
Marie étudie le français.
Paul mange une pomme.
Marie chante une chanson.
Ph = GN1 + GV(=MV + GN2)
Vb [+bitransitif]
Marie donne une fleur à sa mère.
Ph = GN1 + GV (=MV +GN2 + àGN3)
Phrases minimales ternaires : Ph = GN1 + GV (=Vc + Dt Attribut)
Marie est contente (Dt Attribut =Adj)
Marie est directrice (Dt Attribut =N)
Marie semble étudiante (Dt Attribut =N)
Marie semble contente (Dt Attribut =Adj)
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La phrase
minimale étendue
PhNoyau
GN1 G.Préd
La phrase noyau est formée de deux constituants, le GN1, (groupe nominal primaire) et le GPréd
(groupe prédicatif).
Donc, la phrase noyau ne s’identifie pas à la phrase minimale, définie comme une phrase réduite aux
éléments segmentaux strictement indispensables au fonctionnement de l’unité syntaxique en question.
La phrase moléculaire est une structure syntaxique complexe qui est logiquement simple, car les
phrases qui la constituent sont reliées entre elles par une relation constante. Les phrases constitutives peuvent
s’appeler atomiques. Les relations qui s’établissent entre deux phrases atomiques peuvent être de plusieurs
types :
- relations logiques de cause, de conséquence, de but, de condition, de concession, etc.
- relations d’association
- relations de comparaison ou de proportion.
Selon la nature des relations entre les constituants on peut avoir: des phrases simples / des phrases
complexes.
En Grammaire traditionnelle, on donne le nom de propositions aux phrases simples, dont la réunion par
coordination ou subordination constitue la phrase complexe.
La phrase simple (proposition) est constituée d’un sujet et d’un prédicat.
1. La phrase noyau
a. Définition de la phrase noyau (à voir page précédente)
b. Types de phrases noyau : phrase minimale / phrase étendue
Ph. Noyau
minimale étendue
LE GROUPE NOMINAL
Le groupe nominal est la séquence de mots dont l’élément central est le nom.
La structure du GN peut être simple (GN minimal) ou complexe (GN étendu). Le GN simple est formé
d’un Pd et d’un nom qui est le constituant fondamental et qui joue le rôle de centre du groupe. Ce constituant est
obligatoirement un nom ou un substitut du nom (pronom personnel, démonstratif, possessif, etc.)
Le GN simple = Pd + N
Réduit à sa plus simple expression, le GN est un nom :
Marie travaille.
Paris est la capitale de la France.
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Pierre est professeur.
Le plus souvent, le nom est accompagné d’un prédéterminant.
Classes de prédéterminants
Toujours antéposés au nom, les prédéterminants nominaux (les articles et les adjectifs non qualificatifs
ou pronominaux), dont les plus importants du point de vue de la fréquence et des fonctions sont les articles,
permettent au substantif de fonctionner dans le discours comme syntagme (groupe) nominal.
L’inventaire des prédéterminants français comprend :
les articles - définis
- indéfinis
- partitifs
les adjectifs pronominaux (ou non qualificatifs)
- démonstratifs
- possesifs
- indéfinis
- interro - relatifs
Caractérisation morpho – syntaxique et emploi des prédéterminants
Les prédéterminants du nom se caractérisent par les traits suivants:
l’antéposition obligatoire par rapport au substantif ;
les phénomènes d’élision et de liaison ;
la distribution dans le contexte d’un autre élément.
Fonctions des prédéterminants
ils sont employés comme marqueurs de genre et surtout de nombre ;
l’absence des Pd est rare en français et fonctionne comme marque stylistique.
Types de noms
noms propres (qui s’écrivent avec une initiale majuscule) / noms communs (qui s’écrivent
avec une initiale minuscule)
Ex : la France / une femme
noms concrets (qui désignent les êtres, les objets qu’on peut voir, entendre, toucher) / noms
abstraits (qui désignent les qualités « la force », des idées « la paix », des sentiments
« l’amitié »)
Ex : un livre, un chien / amitié, paix.
GN
MN Dt - adjectif qualificatif
- nom
- infinitif
- proposition relative
Pd N - proposition conjonctionnelle
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Le déterminant peut être:
-un adjectif qualificatif : le petit enfant ;
un beau soleil ;
une chambre spacieuse.
-un autre nom de construction directe ou prépositionnelle :
l’enfant des voisins ;
le livre de français ;
la capitale de la France.
-un infinitif :
le sentiment d’avoir réussi.
-une proposition relative : le livre que je vous ai recommandé.
le soleil qui monte à l’horizon.
les enfants
Pd + N
des voisins
du premier étage
Le GN peut être homogène, lorsque les déterminants sont tous incidents au nom centre et se situent au
même niveau d’incidence.
Ex : les petits enfants des voisins
les enfants
petits des voisins
Les déterminants ne sont séparés ni par la pause, ni par des éléments de relation.
Le GN complexe peut être hétérogène lorsque les différents déterminants se situent à des niveaux
d’incidence différents et sont insérés dans le GN par des éléments qui marquent les relations d’interdépendance.
Ces petits, les enfants des voisins du premier étage
la pause de +les, relateur, la préposition
élément de relation
les enfants
des voisins
du premier étage
Le GN, qu’il soit simple ou complexe, peut occuper dans la phrase différentes positions correspondant aux
différentes fonctions syntaxiques : sujet GN1, complément d’objet direct GN2, complément d’objet indirect (à,
de) GN3, complément d’un autre nom ou circonstant G Prép.
La phrase noyau est une unité syntaxique supérieure aux groupes de mots, unité qui résulte de la
combinaison de ceux-ci. Dans sa structure on distingue deux constituants fondamentaux, de nature segmentale :
le groupe nominal sujet (GN1) et le groupe prédicatif (GPréd).
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important de la phrase, puisqu’il est le point de départ de l’énoncé et qu’il désigne l’être ou l’objet dont on dit
quelque chose en utilisant un prédicat.
La linguistique moderne définit le sujet comme la fonction grammaticale du GN dans la phrase
composée par la suite : GN1 + GV. Le sujet est le premier des deux éléments nécessaires à la constitution d’une
phrase. Il n’est donc pas effaçable (étant indispensable) et précède normalement le groupe verbal (GV).
Le sujet est le seul élément qui puisse être extrait de la phrase au moyen de la locution discontinue :
c’est......qui, ou qui réponde à une interrogation partielle en qui est-ce qui [+animé] / qu’est- ce qui [-animé] :
Ex : Mon père avait raison.
C’est mon père qui avait raison.
Qui est-ce qui avait raison ?
Le sujet régit l’accord du verbe en personne et en nombre (mais aussi en genre, lorsque le participe passé
de la forme verbale composée est conjuguée avec l’auxiliaire être) :
Ex : Toutes les mesures seront prises…
Ce phénomène morphosyntaxique souligne la cohésion entre les deux constituants majeurs de la phrase.
Le GN1 – caractérisation :
il n’est pas effaçable ;
précède normalement le GV ;
C.I de « rang intermédiaire » .
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LES REALISATEURS DU GN1
L’ellipse du sujet
On a vu que le sujet est un constituant obligatoire de la phrase en français. Il peut ne pas être exprimé
lorsque le contexte linguistique ou la situation de communication permettent de le restituer. La langue parlée se
dispense parfois de réaliser le sujet surtout dans certaines locutions impersonnelles:
Fallait le dire.
Pas question de rester une minute de plus.
Dans une suite de phrases juxtaposées ou coordonnées, le sujet n’est plus répété:
Jean ramassa ses affaires, (il) mit son chapeau et (il) sortit.
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b) de coordination : Marie ou Paul viendront / viendra chez nous.
le type de la phrase (phrase binaire / phrase ternaire)
le sens des termes
la position du sujet par rapport au verbe (accord de proximité)
L’accord du verbe (prédicat) avec le sujet consiste dans la combinaison du premier avec les marques de
nombre, de personne et de genre qui lui sont imposées par ce dernier.
L’accord se fait donc en - nombre
- personne
- genre
L’accord en nombre
Le groupe syntaxique sujet peut être formé d’un seul nom ou de plusieurs éléments nominaux.
1. le sujet est un GN simple
Si le groupe sujet est formé d’un seul élément nominal, le verbe est généralement employé au singulier
quand le nominal est affecté de ce nombre, et au pluriel quand le nominal lui-même est au pluriel :
GN = Pd (article zéro, article défini / indéfini, adjectif démonstratif, possessif, etc.) + N:
Marie travaille.
Mes amis travaillent.
GN = pronom :
Elle travaille./ Ils travaillent.
a) Les noms [+ collectif] tels que : la famille, l’armée, la foule, le monde, la marmaille, le peuple, le
troupeau, la majorité, une série, la minorité, etc. imposent l’accord au singulier :
L’armée se prépare pour la bataille.
La foule est mécontente.
La majorité est d’accord.
b) Certains nominaux [+ collectif] imposent l’accord au pluriel, ce qui indique clairement l’influence du
sens sur l’accord en nombre.
La plupart étaient des étudiants.
La plupart sont restés à la maison.
Si le sujet est exprimé par le pronom il impersonnel, le verbe prend toujours la marque du singulier :
Il y a de nombreux visiteurs dans ce musée.
c) Si le sujet est réalisé par le pronom démonstratif ce qui entre dans la structure d’un présentatif, on a les
cas suivants :
L’accord se fait au singulier pour le pronom personnel des I-ère, II-e, III-e, IV-e et V-e personnes :
C’est moi qui ai visité cette ville.
C’est toi qui as visité cette ville.
C’est lui qui a visité cette ville.
C’est nous qui avons visité cette ville.
C’est vous qui avez visité cette ville.
L’accord se fait au singulier pour la VI-e personne dans le langage courant :
C’est eux qui ont visité cette ville.
L’accord se fait au pluriel pour la VI-e personne dans le langage littéraire :
Ce sont eux qui ont visité cette ville.
d) La place du sujet par rapport au prédicat joue aussi un rôle important dans l’accord : les formes verbales
reste, soit, vive, qui admettent l’inversion du sujet, peuvent rester, ou restent invariables, malgré le pluriel du
sujet quand elles le précèdent, et elles prennent la marque du pluriel quand elles le suivent.
N’importe vos problèmes.
Peu importe vos problèmes.
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L’accord se fait au pluriel si l’on accorde statut de quantificateur au nom collectif :
Ex : Une multitude de fleurs couvraient la campagne.
La tendance est de faire l’accord au pluriel, forme imposée aussi par le pluriel du nom, qui est le terme le
plus proche du verbe :
Ex : La plupart des villes connaissent des difficultés de circulation.
(DFC)
Certains nominaux [+ collectif] suivis d’un nom au pluriel imposent l’accord au singulier quand ils sont pris
au sens stricte, mathématique, et au pluriel, quand ils indiquent la quantité approximative. Parmi ces nominaux
on peut citer : la / une majorité, la / une moitié, la / une minorité, le / un tiers, etc.
Ex : La moitié des députés a voté pour le projet.
La majorité de mes amis ne sont pas venus.
b) Ces éléments constituent un GN de coordination
Les constituants du GN1 peuvent être séparés par des pauses relatives (marquées graphiquement par des
virgules) ou liés par des conjonctions telles que et, ni, ou.
Si les nominaux ont des référents distincts, le verbe se met au pluriel :
Ex : Marie et une amie de son frère sont venues me voir.
Si les constituants du groupe sujet sont liés par la conjonction discontinue ni…ni, le verbe se met
généralement au pluriel :
Ex : Ni Pierre ni Marie ne sont à la maison.
S’il y a exclusion entre les deux termes, le verbe se met au singulier.
L’accord en personne
Si le sujet multiple est formé d’éléments de personnes différentes, le verbe sera mis à l’une de ces
personnes, le choix étant guidé par le principe de la hiérarchie qui veut que la première personne l’emporte sur
les deux autres, et que la deuxième l’emporte sur la troisième.
a) lorsque les termes du sujet sont des personnes différentes, on respecte la hiérarchie des
personnes :
Moi et toi, nous irons au cinéma.
Toi et lui, vous irez à Paris.
Lui et elle, ils iront au marché.
b) L’accord en personne dans la proposition relative :
Pierre,/qui est étudiant /, a été invité au spectacle.
On fait l’accord du verbe de la proposition relative avec l’antécédent du pronom relatif (3 ème personne
dans l’exemple).
Moi, /qui suis étudiant, je n’ai pas d’invitation.
Toi, /qui as reçu l’invitation/, tu iras au spectacle.
Je suis celle / qui a reçu l’invitation.
L’accord en genre
- vise les formes verbales composées -
Le participe passé du prédicat utilisé à tel ou tel temps composé s’accorde avec le sujet de la phrase, comme
un véritable adjectif, si le verbe respectif se conjugue avec l’auxiliaire être. Il existe plusieurs catégories de
verbes qui forment leurs temps composés à l’aide de cet auxiliaire et qui prennent les marques de genre et de
nombre de leur sujet.
a) à la diathèse active :
Certains verbes qui se conjuguent aux temps composés avec l’auxiliaire être, font l’accord en genre et en
nombre du participe passé avec le sujet : aller, (re)partir, venir (et composés sans convenir), arriver, naître,
mourir, etc.
Ex : Il est arrivé / Elle est arrivée.
Elle est intervenue dans cette discussion.
Les verbes monter, descendre, rentrer, sortir, tomber se conjuguent avec l’auxiliaire avoir quand ils sont
transitifs et avec l’auxiliaire être quand ils sont intransitifs :
Ex : Elle a monté / a descendu les bagages. [+avoir]
Elle est montée dans la voiture / est descendue de la voiture. [+être]
Il a sorti son cahier de sa serviette. [+avoir]
Il est sorti en ville. [+être]
b) dans les verbes employés à la voix passive, il y a toujours accord du participe passé avec le sujet.
Ex : Elle a été appelée par le professeur. »
c) les verbes pronominaux posent certains problèmes :
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- pour les verbes essentiellement pronominaux il y a accord du participe passé : verbes comme s’absenter,
s’abstenir, s’acheminer, s’écrier, s’écrouler, s’en aller, s’enfuir, s’envoler, s’évader, s’exclamer, se moquer,
s’obstiner, se soucier, se souvenir, etc.
Ex : Elle s’était évanouie.
-les verbes pronominaux réfléchis ne font l’accord du participe passé que s’il n’y a pas d’objet direct postposé à
l’auxiliaire :
Ex : Elle s’est préparé un bon déjeuner.
Elle s’est préparée à sortir.
LE GROUPE PRÉDICATIF
Le groupe prédicatif est le second constituant fondamental de la phrase noyau canonique. Dans la structure
du GPréd on distingue: un élément verbal - le verbe fini- qui porte les marques temporelles, aspectuelles,
modales et personnelles et des déterminants de celui-ci. Le verbe et ses déterminants obligatoires constituent le
groupe verbal (GV); les déterminants facultatifs du verbe entrent dans le GPréd et constituent le groupe
adverbial (GAdv)
La définition du GPréd est donc la suivante:
- constituant immédiat du noyau;
- en relation d’interdépendance avec le GN1 ;
- domine le GV et le G Adv ;
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- comporte un Vb pivot du groupe (MV) + Dt (des Dt) ; le Dt contracte des relations différentes avec le Vb
pivot ;
- les Dt se distinguent entre eux par la nature des relations avec le verbe et par leur construction.
G Préd
GV G Adv
MV Dt
Le Groupe Verbal
Structure du GV
Le groupe verbal (GV) est constitué d’un membre verbal (MV) et d’un ou de plusieurs déterminants
qui connaissent en surface des réalisations différentes, allant du réalisateur zéro jusqu’à la proposition
complétive. Le GV peut être représenté par le sous-arbre général qui suit:
GV
MV Dt
Le GV peut se réduire au seul membre verbal si le verbe est intransitif ou s’il ne s’accompagne pas
obligatoirement d’un déterminant explicite:
GV
MV
dort / mange
dans des phrases telles: L’enfant mange (dort).
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Traits inhérents du verbe français
Les traits inhérents se présentent sous la forme d’une série de couples oppositionnels, l’un des termes étant
affecté du trait positif et l’autre du trait négatif.
Les principaux traits inhérents du verbe français sont:
[± action] – les verbes qui indiquent une action qui s’exerce sur un objet: écrire, lire, casser, tuer; les
verbes instrumentaux qui incorporent un Dt instrumental: balayer, câbler, râper, râteler. Cette classe de
verbes s’oppose à la classe des verbes [- action] ou verbes statiques: dormir, rire, se taire, trembler. Un
groupe important de verbaux s’inscrivent dans la classe des verbes [- action] : souffrir, être, paresser,
etc.
[± mouvement] – Les verbes [+mouvement] sont les verbes qui indiquent un déplacement dans
l’espace: courir, descendre, monter, gravir, partir, sortir, etc.
[± orientation]– [+orientation]– les verbes qui expriment un mouvement réel ou imaginaire, orienté
entre deux limites: se diriger, filer, bondir. Il y a aussi des verbes qui impliquent une orientation
abstraite [+ attribution]: accorder, apporter, attribuer.
[± expérience subjective] –[+ expérience subjective] ces verbes s’opposent aux verbes d’action parce
qu’ils engagent un sujet non agissant. Cette classe a plusieurs sous-classes:
o [+ psyhologique]:
[+ affectif / disposition / favorable] – adorer, admirer, aimer, goûter,
[+ disposition / - favorable]– abominer, détester
[+ crainte] – avoir peur, trembler
[+ désir]– désirer, souhaiter, vouloir, rêver de, brûler de
[+ connaissance] – apprendre, savoir, saisir
[+ pensée] – penser, réfléchir, raisonner
[+ perception]
[+ vue] – voir, appercevoir,
[+ ouie] – entendre, écouter, retenir,
[+ odorat] – sentir, puer, embaumer,
[+ apparence] – avoir l’air, apparaître,
[± événement] – ces verbes localisent les modifications qui s’opèrent dans le sujet ou dans le monde
environnant
[± éventif] – [+ éventif] dans la littérature spécialisée, ils peuvent avoir un aspect abstrait: blanchir,
blémir, changer, maigrir, mollir, rougir, pâlir, etc.
[+ causatif] – les verbes inchoatifs employés transitivement. Certains verbes sont essentiellement
causatifs : accabler, affamer, charmer, intimider
[± duratif]– il y a deux classes sémantiques de verbes:
[+ duratif] – courir, circuler, chasser, habiter, parler, travailler
[+ terminatif] – naître, mourir, entrer, finir, trouver.
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Il y a une correspondance partielle entre les classes traditionnelles et les classes de déterminants qui
résultent de l’application du critère de l’implication:
a) Il fait des fautes (il fait).
b) Il mange des fruits (il mange).
c) Il pense à nous (il pense).
d) Il est à Paris (il est).
Au point de vue de la nature facultative / obligatoire du Dt, les verbes connaissent les possibilités de
réalisation suivantes:
Vb [– déterminé]: ou verbes intransitifs;
Vb [+ déterminé]: vb déterminé / non-déterminé contextuellement.
Les verbes uniquement non-déterminés sont le plus souvent des verbes très spécialisés
sémantiquement à l’opposé des verbes monovalents qui se caractérisent par un sémantisme très général. Il y a
des couples constitués d’un verbe de mouvement transitif et d’un verbe de mouvement fréquentatif: sauter /
sautiller; tourner / tournoyer.
Les classes sémantiques de verbes qui se prêtent le mieux a l’emploi absolu sont:
[+ mouvement]: accourir, arriver, bondir, circuler, surgir, etc.
[+ éventif]: brunir, maigrir, pâlir;
[+ état]: exister, décéder, mourir, naître;
[+ duratif]: persévérer, persister, pleurer, parler.
Les verbes uniquement déterminés sont les verbes dont le sens demande à être précisé dans le discours; il
y a plusieurs sous-classes:
1. Dt = C.O.D. ; V [+ transitif]: abaisser, défaire, définir, estimer, faire, grouper, valoir, taire, vider, ôter,
placer, poster, etc; verbes dérivés: (-ifier, -iser) modifier, légaliser (sur-, re-) surmonter, survoler, relire.
2. Dt = Groupe prépositionnel: a) les verbes qui se laissent introduire par la préposition à, se laissent
diviser en deux classes:
a) Pronominalisables par lui/leur (C.O.I.) – aider, échapper, nuire, sourire.
b) Pronominalisables par à + lui / y – accéder, se fier, songer, réfléchir.
par la préposition de: abuser, se servir, s’occuper.
par dans : consister, s’enfermer, s’introduire.
par sur : s’apitoyer, se pencher, se ruer.
par contre: s’abriter, buter.
3. Double Dt (C.O.D + C.O.I.): accrocher qq’ch à qq’un, enfermer qq’un / qq’ch, appliquer qq’un sur
qq’ch, pointer qq’un / qq’ch vers qq’ch / qq’un.
Certaines conditions linguistiques et extralinguistiques, permettent que l’on ferme la chaîne après le segment
verbal qui se construit normalement avec un Dt obligatoire; ces conditions sont:
La référence au contexte de situation / linguistique
La restriction du paradigme des Dt possibles (Dt prédictable)
L’extension maximum du paradigme des déterminants (Dt indéterminé)
Parmi les conditions permettant le non- achèvement des phrases en français, il y a aussi la référence au
contexte de situation ou à un message antérieur. La liste des unités verbales qui peuvent avoir un Dt fourni par le
contexte ne peut pas être fermée mais on peut isoler quelques verbes qui se prêtent mieux à des phrases non
-achevées. (Sujet réel, Vb au présent, avec une valeur de présent réel): je peux, je mange, je dors, je crois, je
vois, etc. (à l’impératif): faites, faites!, fermez! etc.
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3. une homonyme lexical: le tonnerre gronde/ il gronde ses enfants
Des verbes intransitifs peuvent recevoir un objet dit interne c’est- à- dire ils peuvent se faire accompagner
d’un Dt lié morphologiquement ou sémantiquement au radical verbal: vivre sa vie, dormir le sommeil du juste.
L’explication du Dt est amenée par l’intention du locuteur d’exprimer:
un trait spécifique du Dt: pleurer des larmes de joie.
une détermination quantitative de l’objet interne: pleurer plus d’une larme.
un Dt non- prévisible: pleurer son cœur.
[ ±attributif]:
Syntagmatiquement, ces verbes sont des verbes qui comportent un double déterminant (un C.O.D. et un
C.O.I.). Sémantiquement, ce sont des verbes d’attribution ou de privation. Les verbes d’attribution dont l’unité la
plus générale est donner, appartiennent à une classe très riche: abandonner, acquitter, envoyer, rendre, refuser,
tendre, vendre, verser, vouloir, devoir, lancer, offrir, jeter. Les verbes de privation présentent une orientation
opposée à celle des verbes d’attribution, mais une structure syntaxique identique: arracher, chiper, voler,
emprunter, demander, éviter.
Sémantiquement, les verbes de privation ont le trait [- favorable]: éviter, épargner.
[±réciproque].
On signale l’existence d’une classe de verbes qui se caractérisent par l’interchangeabilité non -significative
des deux sujets ou du sujet et du C.O.D de part et d’autre du verbe:
L’étang communique avec la mer.
La mer communique avec l’étang.
Si l’objet et le sujet sont au pluriel, la structure est incorporée dans le thème verbal, sinon le Dt obligatoire
est introduit par une préposition:
Ils se sont réconciliés.
Elle s’est réconciliée avec son ami.
Il a réconcilié son ami avec sa fiancée.
La dissociation du sujet multiple, que ce soit un sujet pluriel ou coordonné, entraîne l’apparition du Dt
prépositionnel:
Le vert et le jaune s’harmonisent.
Le vert s’harmonise avec le jaune.
Le jaune s’harmonise avec le vert.
La seconde classe de verbes [+ réciproque] à objet multiple contient beaucoup d’unités de la première
classe de verbes pronominaux employés à la voix active. Ce sont des verbes [+ causatif]: accommoder, allier,
combiner, lier, joindre. La dissociation de l’objet multiple, qui fait apparaître en surface le Dt prépositionnel, se
réalise au moyen des relateurs suivants:
Harmonisez vos rouges avec le reflet de votre bronzage.
Il existe aussi des verbes réciproques qui indiquent l’association annulée:(se) séparer, divorcer. La
préposition qui introduit le Dt est de ou d’avec.
Il ne faut pas séparer la théorie de la pratique.
[±symétrique]:
a) Pierre a brûlé la lettre.
b) La lettre a brûlé.
On constate que brûler est causatif dans a) et inchoatif dans b). Cette relation ou le sujet du verbe peut
devenir le C.O.D., en introduisant un nouveau sujet comme agent ou cause de l’action est désignée dans la
littérature spécialisée sous le nom d`ergativité et les verbes sont nommés verbes à retournement ou verbes
diathétiquement neutres ou encore symétriques.
Il existe certains éléments qui troublent cet équilibre:
a) il y a une construction transitive dans laquelle le C.O.D. est réalisé par zéro et nous devons la
distinguer de la construction intransitive:
L’avion, qui n’était qu’un point, grossit à vue d’oeil.
Ce microscope grossit trois cents fois.
b) l’intransitif peut se réaliser sous une forme active ou pronominale:
Le lait a aigri.
Le lait s’aigrit.
On peut établir plusieurs classes de verbes symétriques suivant les structures dans lesquelles ils
peuvent s’inscrire:
1. SNo + V + SN1 : V [+ causatif]
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SN1 + V : V[+ inchoatif]
Ex: blondir, boucler, brunir, grossir, guérir, maigrir, onduler, vieillir, etc.
2. SNo + V(+SN) : V[+ causatif]
SN1 + se + V : V [+ inchoatif]
SNo + se + V + SN : V[+ causatif], SN = possession inaliénable
Ex: abaisser, abrutir, adapter, adoucir, éveiller, fatiguer, épuiser, gêner, révolter, vexer,
embarrasser, désoler, etc.
3. SNo + V + SN1 : V[+ causatif]
SN1 + se + V : V[+ causatif]
Ex: aigrir, amincir, blanchir, bronzer, noircir, plier, rabaisser, etc.
La relation qui s’etablit entre les structures qui engagent des verbes inchoatifs et celles qui sont centrées
autour des verbes causatifs se manifeste dans l’identité formantielle de certaines unités verbales qui permettent le
déplacement d’un syntagme nominal de la position d’objet superficiel à celle de sujet et inversement.
[±copulatif]:
Le verbe copulatif peut être suivi d’un nominal prédicatif, adjectif ou nom de qualité. L’adjectif ou le
prédicat nominal peuvent se combiner directement avec le nom – sujet, sans l’intermédiaire du verbe copulatif:
La maisonnette est jolie.
La jolie maisonnette...
Les verbes copulatifs les plus employés en français sont: être, devenir, rester, demeurer, paraître,
sembler, passer pour.
Le principal verbe copulatif est „être”, qui assure des fonctions différentes suivant le type de phrase où il
s’inscrit:
dans une phrase avec prédicat nominal:
une fonction d’inclusion dans une classe,
une fonction d’identification,
dans une phrase attributive, avec la fonction qualifiante. Les autres verbes qui assurent une fonction
qualifiante peuvent être répartis en plusieurs sous-classes sémantiques:
-des semi – auxiliaires inchoatifs: devenir, se faire, se rendre, tomber.
-des semi – auxiliaires causatifs: rendre, faire, laisser.
-des demi – auxiliaires de perception: paraître, sembler, avoir l’air, etc.
-des verbes de jugement: se juger, se croire, se dire.
-des verbes de persistance dans un état: rester, demeurer, se tenir, se maintenir.
-des verbes intransitifs qui peuvent se faire accompagner d`un qualifiant non obligatoire: vivre,
mourir, naître, sortir.
[±avoir]:
Le trait contextuel [+avoir] caractérise les verbes transitifs et une partie importante des verbes non-
transitifs:
Nous avons mis le tout dans les emballages.
Les verbes intransitifs qui se caractérisent toujours par le trait contextuel (+ être) sont: aller, arriver, partir,
rester, (...) venir, mourir, décéder, naitre, échoir etc. Les dérivés du verbe venir qui régissent un C.O.D. ou un
C.O.I. ont le trait contextuel [+avoir]: circonvenir à qqu’un, subvenir à qqch.
Certains verbes sont définis parfois par les traits [+être] et aussi par les traits [+avoir]. Le choix est dicté par
les conditions suivantes :
la possibilité de construire le verbe avec un C.O.D.: entrer, tomber, descendre, monter, etc.
le sens du verbe; l’opposition d’auxiliaire correspond a l’opposition action [+avoir] vs résultat de
l’action [+être] : augmenter, accroître, baisser, passer, sonner, vieillir, etc.
Il existe aussi certaines restrictions sélectives qui déterminent le choix de l’auxiliaire. Ainsi, employé avec
un sujet [+ humain], le verbe paraître a le trait [+avoir] . Il y a une tendance a employer l’auxiliaire avoir quelle
que soit la nuance de sens de l’unité verbale. Il existe aussi des verbes pour lesquels, l’opposition de l’auxiliaire
correspond à une opposition lexicale: convenir, demeurer, etc.
[± coverbe]
Le coverbe est un élément verbal qui peut régir un infinitif. Syntagmatiquement, les coverbes peuvent être
répartis en plusieurs sous-classes suivant les traits caractéristiques.
Il y a des coverbes qui connaissent une double rection: continuer à / de, demander à/ de, finir de/ à,
etc. et parfois, la différence de rection correspond à une différence de sens.
La choix peut être dictée aussi par une opposition grammaticale: actif / pronominal: devoir/ se devoir,
résoudre de/ se résoudre à, etc.
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Un grand nombre de coverbes admettent un double déterminant; on peut diviser les coverbes en
plusieurs sous-classes, suivant la nature du Dt avec lequel l’infinitif peut se combiner:
faire, laisser, regarder, voir:
On voyait surgir du pignon l’extrémité libre...
C.O.D. + Infinitif: laisser, voir, entendre, faire:
Il m’avait laissé entendre que...
C.O.D. + de + Infinitif: accuser, menacer, prier, sommer:
Elle vous prie d’exécuter...
C.O.I. + de + inf: commander, souhaiter, demander:
Veux-tu demander..
C.O.D. + à + inf: aider, amener:
J’aurais dû le contraindre à se faire soigner
C.O.I. + à + inf: apprendre, donner:
Il a appris aux enfants à nager
[± opérateur de phrase]
Les verbes opérateurs de phrase sont les verbes qui peuvent introduire une proposition complétive directe
ou indirecte. Les verbes opérateurs de phrase peuvent régir une proposition dont le verbe est à l’indicatif, au
subjonctif ou à l’indicatif en variation sémantique ou stylistique avec le subjonctif.
L’opposition indicatif /vs/ subjonctif est commandée par le sens contextuel du verbe opérateur ou par le
registre stylistique, ou par les oppositions de nature grammaticale:
Constatation subjective:
J`ai compris que j’avais détruit l’équilibre du jour.
Constatation / commandement:
Je voudrais que vous téléphoniez pour dire…
Réel / virtuel:
Ce qui fait que maintenant, en fin de compte, je n’attends...
Cette opposition apparaît aussi avec des verbes comme : admettre, supposer, etc, qui employés a
l’impératif, demandent le subjonctif.
Non-itération / itération:
D’ailleurs, George prenait...,il arriva même que...
Opposition grammaticale: actif / pronominal:
J’attendrai que vous ayez donné les ordres nécessaires.
Opposition de registre stylistique: ignorer, nier, etc.
J’ignorais qu’il pouvait se blesser...
C.O.D. + Dt. P: avertir, convaincre, informer, prévenir, persuader, etc.
C.O.I: + Dt. P: annoncer, avouer, cacher, déclarer.
Les verbes de communication qui n’ont pas un destinataire obligatoire peuvent expliciter ce destinataire
en surface sous la forme d’un C.O.I.:
Dites-lui qu’il me rende mon fils!
Les verbes opérateurs peuvent être classifiés aussi après le relateur qu’ils commandent:
De ce que: s`indigner, s`inquiéter, se plaindre, profiter, se réjouir, souffrir,
etc.
Il le hait de ce qu’il ne sait rien faire
A ce que: attacher, s`attendre, consentir, demander, faire attention, gagner,
s`opposer, renoncer, tenir, veiller, voir, etc.
Je m’attendais à ce que soit lui qui vienne
1. Verbes [+ constatation]
être [+ existence] – Pierre est sérieux / étudiant.
vivre Il vit heureux.
naître Il est né riche.
mourir Il est mort pauvre.
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partir Il est parti mécontent.
2. Verbes [+ inchoatif]
devenir Il est devenu insupportable.
Il deviendra avocat.
se faire Il se fait apprécier.
se rendre Il s’est rendu malade.
tomber Il est tombé malade en travaillant dehors.
Il est tombé amoureux.
4. Verbes [+ apparence]
avoir l’air Il a l’air malade.
paraître Elle paraît contente.
sembler Elle semble heureuse.
5. Verbes [+ perception]
se voir Il se voit coupable.
se sentir Il se sent responsable.
Nous avons déjà dit que le Prédicat nominal est réalisé par un Vc et un déterminant prédicatif, qu’on
appelle attribut.
L’attribut peut être réalisé par :
un adjectif: Il est sérieux.
un nom: Paul est ingénieur.
un infinitif: L’important est de continuer.
une proposition à Vb fini: Le problème est qu’il ne pourra pas venir.
L’attribut s’accorde en genre et en nombre avec le GN1 et en nombre avec le Verbe copule (Vc).
Il entre en relation d’interdépendance avec le GN1 (sujet) qu’il détermine.
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LA PHRASE TERNAIRE
Suivant la nature des relations qui s’établissent entre l’attribut et le GN1, on a deux types de phrases
ternaires :
1. La phrase ternaire qualifiante.
2. La phrase ternaire équatante.
1. La phrase ternaire qualifiante est la phrase dans laquelle l’attribut exprime une qualité du GN1 ou
du GN2.
Ex: Pierre est sérieux.
On le croit sérieux.
a. L’attribut incident au sujet
Dans la phrase ternaire qualifiante, l’attribut incident au GN1 s’appelle attribut du sujet et peut
être réalisé par un adjectif.
Il est inséré par les verbes qui expriment :
1. l’ existence (être)
2. la persistance (rester, demeurer)
3. le devenir (devenir)
4. l’apparence (paraître, avoir l’air)
Il peut être inséré aussi par les verbes pronominaux :
1. de jugement ou de perception (d’expérience subjective) – (se croire, se
sentir, se trouver, se rendre, se voir)
Ex : Il se croît responsable.
Il se sent coupable.
L’attribut est placé généralement après le Vc: „Il est sérieux.” – (Vc + Attribut)
L’attribut ne se place que très rarement avant le Vb:
Ex: Rares sont les jeunes qui participent à de telles actions.
Rares sont les situations sans issue.
Nombreux sont ceux qui travaillent sans carte.
Il est placé en tête de phrase lorsqu’il est repris par le pronom neutre le :
Aimable, il ne l’est pas toujours.
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une proposition à verbe fini : Ces étudiants sont ceux qui ont gagné le concours.
3. un rapport de caractérisation :
Ph = GN1 + Vc + Pd + N
Pierre est un étudiant excellent.
Noyau
GN1 GV
Vc Dt / Attribut
Attribut incident au sujet
LE GV DE LA PHRASE BINAIRE
GV
MV GN2
définition:
Le GN2 est un constituant immédiat du GV, de rection directe.
Mais il y a plusieurs types de rection directe, (ayant la même structure GN + V + GN)
Ex : Le laboureur travaille la terre.
*La terre, le laboureur travaille.
Marie travaille la nuit.
GN V GN
La nuit, Marie travaille.
Pierre traverse la rue.
GN V GN
* La rue, Pierre traverse.“
Donc, on constate qu’il existe certaines différences de comportement entre les groupes nominaux qui
peuvent se placer directement à droite du verbe pivot de la phrase.
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Critères pour distinguer les deux types – tests d’identification du C.O.D.
la permutabilité (le déplacement) en tête de la phrase:
Le C.O.D. ne se laisse pas détacher au début de la phrase sans que cela entraîne la destruction de
l’enoncé:
Ex : *La terre, le laboureur travaille. -est un énoncé impossible, incorrect en
français.
La pronominalisation du C.O.D. par les pronoms le, la l’ / les ou en en fonction de la nature du
prédéterminant et du genre et du nombre du nominal à remplacer.
C.O.D.
Pd défini Pd indéfini
article zéro
article défini article indéfini
adj. démonstratif article partitif
adj. possessif adj. indéfini
____________ quantitatifs
____________
le, la, l’ / les en
Ex : La terre, le laboureur la travaille.
Mais *La nuit, Marie la travaille – est un énoncé impossible.
Le C.O.D. accepte la pronominalisation tandis que le complément circonstanciel ne l’accepte pas.
La transposition au passif (la transformation passive)
Le C.O.D. d’une phrase active devient sujet de la phrase passive :
Phrase active : Le laboureur travaille la terre le jour.
Phrase passive : La terre est travaillée par le laboureur.
Mais : * Le jour est travaillé par le laboureur. – est un énoncé impossible.
Mais ce test est limité aussi parce qu’il y a des verbes transitifs qui ne se laissent pas pronominaliser :
Ex : Marie a un crayon.
* Un crayon est eu par Marie.
Marie possède une maison.
*La maison est possédée par Marie.
L’interrogation
Les questions : Qui ?(avec l’inversion du sujet), Qui est-ce que ?, Que ? (avec
l’inversion du sujet), Qu’est-ce que ?
Ex : Qui aimes-tu ?
Qui est-ce que tu aimes ?
Que travaille le laboureur ?
Qu’est-ce que le laboureur travaille ?
La nominalisation (la distribution du GN2 en position de Dt nominal)
Ce test est moins utilisé en grammaire parce qu’il est limité par les possibilités de former un nominal à
partir d’un verbe transitif qui régit le C.O.D. :
Le travail de la terre par le laboureur.
mais * Le travail du jour par le laboureur.
La combinatoire des déterminants :
Les deux déterminants, C.O.D. est circonstant peuvent se combiner entre eux à l’intérieur de la même
phrase sans pause qui les sépare, ce qui n’est pas possible pour les deux C.O.D. :
Ex : Le laboureur travaille la terre le jour.
C.O.D. C.C.T.
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- l’accord en genre et en nombre du participe passé (aux temps composés) avec ce complément placé
devant le verbe. (Tous les verbes transitifs se conjuguent aux temps composés avec l’auxiliaire
AVOIR)
La place du C.O.D.
La place du C.O.D. en français est déterminée par les facteurs suivants :
- la nature du réalisateur : nom ou pronom personnel, relatif ou interrogatif.
- le contour intonatoire de la phrase
- le registre stylistique
Les positions possibles lorsque le C.O.D. est réalisé par un nom sont les suivantes :
a. GN1 + V + GN2 = Je vois Pierre.
b. GN2 + GN1 + V = Que de lettres j’ai reçues!
c. V + GN1 + GN2 = Connais-tu Pierre ?
d. GN2 + V + GN1 = Combien de livres avez-vous achetés ?
e. V + GN2 + GN1 = N’élèveront la voix que les grands poètes.
L’accord du participe passé des verbes conjugués avec AVOIR avec le C.O.D.
Le participe passé des verbes conjugués avec AVOIR s’accorde en genre et en nombre avec le C.O.D.
si celui-ci précède l’auxiliaire.(règle générale)
Le C.O.D. qui précède l’auxiliaire AVOIR peut-être réalisé par :
- le pronom relatif que : La phrase qu’il a traduite est correcte.
- le pronom personnel forme atone : le, la l’ / les :
Cette femme, il l’a beaucoup aimée.
(Ces livres,) il les a lus.
3. Le complément réalisé par une proposition subordonnée complétive (LE GV FORMÉ D’UN VERBE
PRINCIPAL ET D’UN DT PROPOSITIONNEL)
GV
V que P
La forme modale du Vb dans la proposition complétive ; le choix de la forme modale est dicté par les
éléments suivants :
Le thème lexical du verbe
La forme impérative du verbe principal (VR)
Le statut négatif ou affirmatif de la phrase principale
Le statut interrogatif de la phrase principale
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L’antéposition de la complétive (la place du Vr par rapport au VR)
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LE GV DE LA PHRASE BINAIRE – L’OBJET INDIRECT (àGN3)
L’objet indirect GN3 est le constituant immédiat du GV qui est introduit par la préposition à,
pronominalisable par lui, leur.
Le test qui permet d’identifier le GN3 est la pronominalisation.
Dans la grammaire traditionnelle il existe deux types essentiels de déterminants du verbe désignés par le
terme d’objet indirect :
a) les Dt introduits par la préposition à
b) les Dt introduits par la préposition de
Les Dt introduits par la préposition à peuvent eux aussi se classer en deux groupes:
1) ceux qui ne conservent plus la préposition après la pronominalisation :
Ex : Ce livre appartient à mon frère. - Ce livre lui appartient.
Tout groupe nominal introduit par la préposition à qui se laisse pronominaliser par lui, leur avec
l’effacement de la préposition a le statut de GN3 ; il est nommé aussi C.O.I.
2) les déterminants introduits par la préposition à qui conservent cette préposition après la
pronominalisation sont considérés comme des groupes prépositionnels:
Nom [+ animé] : Il pense à Pierre. - Il pense à lui.
Lorsque le nominal est [-animé], ces déterminants se laissent pronominaliser par y.
Nom [- animé] : Il pense à son projet. - Il y pense.
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Le perdant : Il a acheté des livres à cet enfant.
Le locatif idéalisé :
Ex : Marcel consacrait tout son temps à ces constructions.
1. Vr impératif / non-impératif :
GN1 me le lui VR
te la leur
nous
vous les
Ex : Il me le donne.
Il vous les donne.
Il les lui donne.
2. VR = impératif / affirmatif
a) Le Datif qui n’implique pas la présence d’un C.O.D. peut être l’expression superficielle de l’une des
relations suivantes :
Le siège du procès (datif de la personne intéressée) :
Ex : N’importe quelle distraction vous est bonne.
La possession
Ex : Il s’agit d’un vieux complet qui ne lui appartient pas.
Un gagnant ou un perdant de l’action
Ex : Je lui souris sans rancune.
Une localisation spatiale ou spatialisée
Ex : Puis des mots lui parvinrent, à peine chuchotés.
Dans les structures où le datif n’implique pas la présence, explicite ou implicite du C.O.D., le verbe doit être
[+ transitif indirect] : appartenir à quelqu’un ; parler à quelqu’un
Le GN3 = C.O.I. est une catégorie syntaxique qui cache plusieurs relations logiques ou casuelles :
Ex : On lui a offert des fleurs. (à Marie)
On lui a amené le coupable. (devant lui)
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L’expérimentateur (E) :
- le destinataire = (la limite finale), bénéficiant – c’est la relation casuelle qui représente la limite finale du
procès exprimé par le verbe. C’est le cas des verbes [+psychologique] : attribuer qqch à qqn ; prêter qqch à
qqn ; inspirer qqch à qqn et des verbes [- psychologique] : accorder, adresser qqch à qqn, apprendre, donner,
enseigner, envoyer, expédier, proposer, etc.
Parfois le verbe accepte un autre argument co-occurrent au Datif introduit par la préposition pour +
GN :
Ex : « J’ai donné le dictionnaire à Marie pour son frère. »
« Je lui ai donné le dictionnaire pour son frère. »
- le destinataire = (source / limite initiale du procès exprimé par le verbe), perdant : prendre qqch. à qqn ;
voler ; emprunter ; éviter ; épargner, etc. Le destinataire est dans ce cas le perdant de l’action :
Ex : Je lui ai pris tout l’argent.
Source initiale source finale
Il y a en français aussi des verbes ambigus : acheter :
Ex : Je lui ai acheté toutes les fleurs. ;
Lui acheter soit - pour lui
- de (chez) lui
Il y a des verbes qui régissent en position de C.O.I. un Datif destinataire, lorsqu’ils sont à la voix active,
qui devient complément prépositionnel lorsque le verbe est à la voix pronominale : adresser qqch. à qqn :
Je lui ai adressé plusieurs lettres.
s`adresser à qqn :
Je me suis adressé à lui.
Ces verbes sont : présenter, confier, opposer, remettre, adresser qqch. à qqn ;
se présenter, se confier, s’opposer, se remettre, s’adresser, etc.
Le GN3 représente aussi la personne affectée. C’est le GN3 qui représente la personne qui subit, accepte
l’effet de l’action exprimée par le verbe.
- Les verbes d’expérience subjective : agréer, convenir, plaire, souffrir, etc.
Ex : Notre proposition lui convient /plaît /déplaît.
Cette somme lui suffira.
-Des verbes qui expriment l’apparence : paraitre, sembler, apparaitre
Ex : Ce livre lui paraît intéressant.
Elle lui apparaissait comme une ombre.
- Il apparaît dans certaines constructions comme représentant le possesseur: c’est une des fonctions
essentielles du datif qu’on appelle „datif possessif”:
Ex: Les oreilles lui tintent. / Ses oreilles tintent.
Il s’essuya le front. / Elle lui essuya le front.
Ce livre lui appartient. / C’est son livre.
Le datif lui apparaît en variation libre. Les éléments capables de déterminer le choix du datif possessif
comme réalisateur du possesseur, en variation libre ou conditionnée avec le Pd possessif sont:
La distinction possession aliénable (Pd possessif /possession inaliénable – Pd
possessif)
La distinction possession réflexive (le possesseur et le sujet superficiel de la phrase
sont identiques au point de vue référentiel) /vs/ possession non-réflexive (le sujet et le
possesseur n’ont pas le même référent)
Le thème du verbe
L’opposition Pd possessif / Datif possessif apparaît seulement dans le cas de la possession inaliénable,
la possession aliénable imposant le choix obligatoire du Pd possessif:
Ex: Il lui a pris le bras.= Il a pris son bras.
Le datif possessif qui n’est pas co-occurrent à un objet direct s’emploie en variation libre, conditionnée
ou sémantique avec le Pd possessif, mais seulement dans les conditions d’un objet possédé inaliénable.
Il y a des verbes qui admettent les deux possibilités d’expérimenter le possesseur :
Ex : Sa main tremblait. - La main lui tremblait.
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Son cœur battait. - Le cœur lui battait.
Sa tête tournait. - La tête lui tournait.
Dans les phrases complexes, le datif peut être :
Le datif « sujet monté » d’une phrase exprimée par un infinitif. Il apparaît dans le contexte des verbes suivants:
- faire, laisser, envoyer (verbes factitifs)
Ex : On lui fait croire qu’il est coupable.
Il croit qu’il est coupable.
-verbes de perception
Je lui vois faire des gestes amicaux.
Le datif est la cible abstraite des verbes [+ conformité] : ressembler, correspondre, équivaloir, se comparer,
etc. :
Ex : Marie ressemble à sa mère.
Marie lui ressemble.
Le datif est la cible concrète spatiale. Le verbe est [+ directionnel / + mouvement] : amener, parvenir, revenir,
venir etc. :
Ex : On lui amena le coupable.
On amena le coupable devant lui.
La nouvelle lui est parvenue à temps.
La nouvelle est arrivée / parvenue à lui.
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Les principales prépositions qui introduisent des objets prépositionnels sont à et de ; mais il y a beaucoup
d’autres comme dans, en, sur, avec, contre, etc.
Ex : Paul assistera à cette réunion.
La solution du problème dépend de votre attitude.
Pierre a pénétré dans la forêt.
Pierre s’est enfoncé dans la forêt.
Le choix de la préposition est dicté par plusieurs facteurs dont les traits inhérents du nominal complément et
les traits inhérents du verbe sont les plus importants.
Le même verbe peut présenter plusieurs latitudes combinatoires :
parler + COD : Pierre parle le français / une langue
parler + à qqn : Pierre parle à son frère.
parler + de qqn : Pierre parle de son frère.
parler + avec qqn : Pierre parle avec son frère.
On peut classer les compléments prépositionnels à partir de la préposition qui introduit le nominal. On
distingue :
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Dans la plupart des cas, l’infinitif peut être pronominalisé par le neutre ou par cela (ça).
c. Certains verbes [+transitif] ajoutent le complément prépositionnel introduit par la préposition de au GN2. La
structure du GV est : GV = MV+ GN2 + G Prép (de GN).
Les verbes qui réalisent cette structure sont : accuser qqn de qqch, convaincre, empêcher, persuader,
menacer, prier, décourager, supplier, etc.
Je l’ai accusé de cette impertinence.= Je l’en ai accusé.
a. SUR + GN
Les verbes qui réalisent cette structure sont : donner sur qqch, reposer sur, porter sur, tirer sur, s’appuyer
sur, se pencher sur, se renseigner sur, se précipiter sur, se ruer sur, etc.
Cette chambre donne sur le jardin / sur la rue.
Les soldats se précipitèrent sur l’ennemi.
b. DANS + GN
Les principaux verbes qui réalisent cette structure sont : intervenir dans, pénétrer dans, persister dans,
persévérer dans, demeurer dans, consister dans, se situer dans, s’engager dans, s’introduire dans, etc.
Il persiste dans son erreur.
Il s’est engagé dans une rue sans issue.
Le voleur s’est introduit dans la maison.
c. EN + GN
Les principaux verbes qui réalisent cette structure sont : consister en, croire en qqch, se changer en, se
transformer en :
Cette étude consiste en une analyse de cas.
Cette maison sera transformée en musée.
d. AVEC + GN
Les principaux verbes qui réalisent cette structure sont : parler avec qqn, causer avec qqn, coïncider avec,
collaborer avec qqn, rivaliser avec qqn, s’harmoniser avec, s’assortir avec qqn, se réconcilier avec qqn, etc.
Pierre parle avec ses amis.
Le bleu s’harmonise avec le vert.
Il a toujours collaboré avec ses camarades.
Elle s’est réconciliée avec son ami.
e. CONTRE + GN
Les principaux verbes qui réalisent cette structure sont : protester contre, lutter contre, s’abriter contre, se
heurter contre, se blottir contre.
Il s’est heurté contre un rocher.
Pierre a protesté contre la guerre.
Paul a lutté contre l’injustice.
Il a voté contre les communistes.
f. VERS + GN
Les principaux verbes qui réalisent cette structure sont : se diriger vers, s’élancer vers, s’orienter vers,
Il se dirige vers la maison.
Pierre s’est orienté vers les sciences naturelles.
Le GN introduit par ces prépositions se laisse en principe pronominaliser. Le pronom choisi est déterminé
par les traits inhérents du nominal qui réalise le complément. Parfois cette pronominalisation est bloquée.
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Certains verbes comme s’attendre, consentir, aimer, aider peuvent être suivis d’une subordonnée introduite
par que ou à ce que:
Ex: Je consens (à ce) qu’il vienne avec nous.
De nombreux verbes comme s’attrister, s’étonner, être content, s’excuser, se féliciter, se plaindre,
profiter, se réjouir, se vanter etc. peuvent introduire leur subordonnée complément d’objet par que ou de ce
que:
Ex: Je me réjouis que vous ayez pensé à moi. / Je me réjouis de ce que vous avez pensé à moi.
Dans les propositions introduites par de ce que le verbe est, généralement, à l’indicatif.
Ex: Il le hait de ce qu’il ne sait rien faire.
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GV= MV+ GN2 +deGN
Il a approché le fauteuil de la fenêtre.
Il n’a pas averti nos parents de notre arrivée.
Il l’a détourné de son travail.
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