SCEA de L'eau À La Bouche
SCEA de L'eau À La Bouche
SCEA de L'eau À La Bouche
SCEA
De l’Eau à la Bouche
Les Aztèques jusqu’au XVIeme siècle cultivaient des jardins flottants, « les Chinampas ».
Aujourd’hui, un certain nombre d’exploitations commerciales existent notamment aux Etats-Unis,
en Angleterre, ou en Suisse.
En Europe et à travers le monde, cette technique suscite l’intérêt par son approche innovante
des défis modernes pour l’agriculture.
L’aquaponie consiste en une polyculture : aquaculture (élevage de truites) + maraîchage hors sol à
partir des effluents, sous atmosphère contrôlée en serre bioclimatique.
Type d’agriculture
Convaincu par les atouts de cette technique, nous souhaitons créer l’une des premières
exploitations agricole de maraîchage en aquaponie en France. Ce système d’eau en circuit
fermé sera installé sous une serre bioclimatique. La culture de légumes et de plantes aromatiques
sera possible sur saison étendue avec de forts rendements.
Il s’agit d’un projet pilote qui permettra de développer et diffuser cette technique de culture
innovante.
1http://www.inra.fr/Entreprises-Monde-agricole/Nos-partenariats-nos-projets/Toutes-les-actualites/
projet-APIVA
2 http://cordis.europa.eu/news/rcn/36482_fr.html
3 http://www.fao.org/3/a-i4021e.pdf
Tous ces critères répondent aux besoins de notre projet et sont favorables à un démarrage
rapide de l’exploitation.
L’installation
Le système de départ est composé :
Objectif
Le dimensionnement du système permet d’installer deux agriculteurs à temps plein dès 2017.
Notre production prévue équivaut à 70 paniers de 8 kg par semaine, sur 12 mois de l’année au
bout de 3 ans.
Missions de l’entreprise
Nous cultiverons de manière intensive et soutenable des quantités de produits frais et sains au
plus près de là ou ils seront consommés .
Nous rendrons ces produits accessibles à un plus grand nombre à travers une commercialisation
en divers circuits courts.
Calendrier d’installation
L’objectif est de démarrer une production dès le printemps 2016, dans les six mois suivant
l’appropriation du terrain.
2. LES PROMOTEURS
Forme juridique de l’entreprise
Notre exploitation sera gérée par une SCEA composée de 5 associés dont 2 exploitants
agricoles à titre principal.
S’installe en agricultrice à mi temps dès le démarrage du projet, à temps plein les années
suivantes.
Expérimente avec succès l’aquaponie depuis trois ans, formé aux Etats-Unis dans une
exploitation profitable du même type.
Apporteuse de capital.
Apporteur de capital.
3. ANALYSE DE MARCHÉ
Le marché cible
Notre production de légumes frais et sans traitement sera distribuée en circuits courts.
Nous sommes en discussion avec d’autres agriculteurs locaux afin de mettre en place un point
de vente collectif.
La responsable producteur de « La Ruche qui dit Oui » soutien notre projet et attend notre
production pour en faire la distribution.
« Cette consommation responsable fait directement écho à l’importance croissante que les
Français disent accorder au développement durable dans leurs décisions d’achats : 88%
d’entre eux déclarent privilégier des produits respectueux de l’environnement et/ou du
développement durable (66% en 2013). »4
La clientèle cible
4http://www.agencebio.org/sites/default/files/upload/dp_conf_de_presse_18_02_2015_val.pdf
Nous proposons aussi aux restaurateurs locaux une production « à la demande » de produits
rares, aromatiques spécifiques…
La concurrence
Il existe peu de concurrence locale sur le marché visé, les circuits courts existants que nous
avons étudiés font appels à des producteurs des départements limitrophes (AMAP, « ruche qui
dit oui »).
4. STRATÉGIES DE MARKETING
Le produit
Nous produirons principalement des légumes de saison et des aromatiques ultra-frais.
La reproduction et la vente de plants par bouturage est aussi envisagée car très efficace dans
le système aquaponique.
Publicité et promotion
Nous utiliserons différents média afin de nous faire connaitre :
• presse locale
• radio locale
Afin de promouvoir la qualité de nos produits, nous organiserons des journées portes ouvertes
sur l’exploitation, nous serons présents lors de manifestations locales (marchés locaux,
marchés de producteurs) et nous irons à la rencontre des restaurateurs.
La distribution
Nous utiliserons tous les réseaux de vente en circuit court :
• Vente à la ferme
Prévision de vente
Voir étude financière CEGARA jointe.
Le système initial est dimensionné pour produire chaque année 22 tonnes de légumes pour 800
kg de poisson environ.
Au bout de trois ans, nous prévoyons un chiffre d’affaire de 80 000€ de la vente de l’équivalent
de 70 paniers de 8 kg par semaine.
Pour effectuer nos prévisions de ventes, nous nous sommes appuyés entre autre sur
« L'observatoire des prix des fruits et légumes » réalisé par « familles rurales » 5
5http://www.famillesrurales.org/Upload/Internet/LienCMS/
dp_obsprix_fruitsleg_2015_b1o_CMS1144.pdf
Depuis la germination jusqu’à la fin de la production, les plantes auront leurs racines dans l’eau
du système. Cette eau est très riche en nutriment grâce à la présence des poissons.
Cet important volume d’eau placé dans une serre bioclimatique apporte une forte inertie
thermique à l’ensemble, ce qui assure une production précoce et tardive.
Transformation / conditionnement
Les légumes seront vendus au détails ou sous forme de paniers.
La deuxième tranche prévoit d’ajouter une ou plusieurs serres froides de 360 m2 à coupler
sur le système existant.
Approvisionnement
Pour les serres nous nous sommes déjà mis en contact avec les établissements Barre.
Nous nous fournissons déjà en alevins et en nourriture à poissons auprès des Piscicultures
Bellet (Angoulême) pour notre installation d’expérimentation.
Le risque lié à la production (ravageurs ou échecs de cultures) sera diminué par la diversification
et des semis étalés. Nous utiliserons les techniques de lutte intégrée.
Aspects réglementaires
Le système fonctionne grâce à un circuit fermé d’eau, il n’y à aucun rejet d’effluents.
6. PLAN FINANCIER
Détail de l’étude réalisée en collaboration avec M. Jean-Marie ALBARET directeur du CEGARA
disponible en Annexe 1.
Installer au moins deux agriculteurs jeunes sur une parcelle de 2ha exploitables.
• qui préserve les ressources naturelles en utilisant ses intrants jusqu’au bout
• qui préserve les paysages car il est intensif et peu gourmand en foncier
Dynamiser les circuits courts locaux par une offre complémentaire et proposer un service de
proximité.