Algèbre 01 Exercices Corr 02
Algèbre 01 Exercices Corr 02
Algèbre 01 Exercices Corr 02
1. P (X 2 ) = (X 2 + 1)P (X) 2. P 02 = 4P
3. P ◦ P = P.
Division euclidienne
1. X 2 − 3X + 2 2. X 2 + X + 1 3. X 2 − 2X + 1.
Pour chaque k ∈ {0, . . . , n}, on note rk le reste de la division euclidienne de k par p. Démontrer
que le reste de la division euclidienne de P par X p − 1 est le polynôme R(X) = nk=0 ak X rk .
P
Arithmétique
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Exercices - Polynômes : énoncé
Racines
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Exercices - Polynômes : énoncé
1. Soit P (X) = 2X 3 − X 2 − 7X + λ, où λ est tel que la somme de deux racines de P vaut
1. Déterminer la troisième racine. En déduire la valeur de λ.
2. Soit Q(X) = X 3 − 7X + µ où µ est tel que l’une des racines de Q soit le double d’une
autre. Déterminer les valeurs possibles des racines de Q, puis déterminer les valeurs de µ
pour lesquelles cette condition est possible.
1. X 4 + 1 2. X 8 − 1 3. (X 2 − X + 1)2 + 1
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Exercices - Polynômes : énoncé
Décomposer ces deux polynômes en produits d’irréductibles de R[X], sachant qu’ils ont une
racine commune.
Exercice 28 - De grand degré ! - L1/Math Sup - ?
Décomposer en produits d’irréductibles de C[X] le polynôme P (X) = X 9 + X 6 + X 3 + 1.
Exercice 29 - Tout polynôme positif est somme de deux carrés - L1/Math Sup/Oral
Centrale - ??
On note
S = {P ∈ R[X]; ∃P1 , P2 ∈ R[X]; P = P12 + P22 }.
1. Montrer que S est stable par produit. On pourra considérer l’application φ : C[X] → R[X],
P 7→ P P̄ .
2. Soit P ∈ R[X] tel que P (x) ≥ 0 pour tout x ∈ R. Montrer qu’il existe A, B ∈ R[X] tels
que P = A2 + B 2 .
Formule de Taylor
Familles de polynômes
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Exercices - Polynômes : corrigé
Q2 (X) = X 4 + cX 3 + (d + c2 )X 2 + dcX + d2 .
P1 (X) = X 4 + 2X 3 + 3X 2 + 2X + 1 = (X 2 + X + 1)2
P2 (X) = X 4 − 2X 3 − X 2 + 2X + 1 = (X 2 − X − 1)2 .
2 deg(P ) = deg(P ) + 2
ce qui prouve que deg(P ) doit être égal à 2. Maintenant, si P (X) = aX 2 + bX + c, alors
P (X 2 ) = aX 4 + bX 2 + c
(X 2 + 1)P (X) = aX 4 + bX 3 + (a + c)X 2 + bX + c.
On en déduit que b = 0, puisque a + c = 0. Les solutions sont donc les polynômes qui
s’écrivent P (X) = a(X 2 − 1), a ∈ R.
2. Là encore, le polynôme nul est solution, et c’est la seule solution constante. Par ailleurs,
si P est une solution non constante, alors son degré vérifie l’équation
2(deg(P ) − 1) = deg(P )
Ceci entraîne a2 = a, donc a = 1 (le polynôme est de degré 2, a 6= 0), puis c = b2 /4. Les
polynômes solutions sont donc le polynôme nul et les polynômes P (X) = X 2 + bX + b2 /4,
avec b ∈ R.
3. Tous les polynômes constants sont solutions. Si P est une solution qui n’est pas le poly-
nôme constant, alors
2 deg(P ) = deg(P )
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Exercices - Polynômes : corrigé
On doit donc avoir a2 = a, soit a = 1 (le degré est exactement 1), et ab = 0, soit b = 0.
Finalement, on trouve que les solutions sont les polynômes constants et le polynôme
P (X) = X.
Division euclidienne
1. La méthode pour ce type d’exercice est toujours la même. On commence par écrire a
priori le résultat de la division euclidienne, par exemple pour le premier polynôme :
(X + 1)n − X n − 1 = Q(X)(X 2 − 3X + 2) + aX + b,
où a et b sont deux réels. On évalue ensuite la relation en les racines du diviseur, qui sont
ici 1 et 2. On trouve alors
(
2n − 2 = a + b
3n − 2n − 1 = 2a + b.
(X + 1)n − X n − 1 = Q(X)(X 2 + X + 1) + aX + b,
et on utilise cette fois que les racines de X 2 + X + 1 sont j et j 2 . Il suffit ici en réalité
d’utiliser l’évaluation en j, sachant que tout nombre complexe s’écrit de façon unique sous
la forme x + jy, avec x, y ∈ R. On trouve :
(1 + j)n − j n − 1 = Q(j) × 0 + aj + b.
(1 + j)n − j n − 1 = (−1)n j 2n − j n − 1.
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Exercices - Polynômes : corrigé
(−1)n − 2 = aj + b
(−1)n+1 − 1 j + (−1)n+1 − 1 = aj + b.
(−1)n + 1 = aj + b.
3. On recommence en écrivant
(X + 1)n − X n − 1 = Q(X)(X 2 − 2X + 1) + aX + b,
b = (−n + 1)2n + n − 2.
1. Pour prouver que X 2 − 2X cos θ + 1 divise X n+1 cos (n + 1)θ − X n cos(nθ) − X cos θ + 1,
il suffit de prouver que ce dernier polynôme s’annule en les deux racines (complexes) de
X 2 − 2X cos θ + 1, à savoir eiθ et e−iθ . Il suffit de prouver le résultat pour eiθ car, le
polynôme étant réel, si z est racine, son conjugué z̄ est racine. On trouve
i sin (n + 1)θ cos (n − 1)θ − sin(nθ) cos(nθ) − sin θ cos θ .
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Exercices - Polynômes : corrigé
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Exercices - Polynômes : corrigé
Arithmétique
X 4 − 3X 3 + X 2 + 4 = (X 3 − 3X 2 + 3X − 2)X + (−2X 2 + 2X + 4)
−X
X 3 − 3X 2 + 3X − 2 = (−2X 2 + 2X + 4) + 1 + 3X − 6
2
−2X 2
(−2X 2 + 2X + 4) = (3X − 6) × − .
3 3
X 5 − X 4 + 2X 3 − 2X 2 − 1 = (X 5 − X 4 + 2X 2 − 2X + 1)1 + 2X 3 − 4X 2 + 2X − 2
X 5 − X 4 + 2X 2 − 2X + 1 = (2X 3 − 4X 2 + 2X − 2)((X 2 )/2 + X/2 + 1/2) + 4X 2 − 2X + 2
2X 3 − 4X 2 + 2X − 2 = (4X 2 − 2X + 2)(X/2 − 3/4) + (−X/2 + 1/2)
4X 2 − 2X + 2 = (−X/2 + 1/2)(−8X + 12) + 8.
Ces deux polynômes sont donc premiers entre eux, leur pgcd vaut 1.
x7 − x − 1 = (x5 − 1)x2 + x2 − x − 1
x5 − 1 = (x2 − x − 1)(x3 + x2 + 2x + 3) + 5x + 2
x2 − x − 1 = (5x + 2)(x/5 − 7/25) − 11/25.
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Exercices - Polynômes : corrigé
La première équation donne P (X) = −1 + U (X)(X − 1)2 , et, en reportant dans la deuxième
équation, on trouve
U (X)(X − 1)2 ≡ 2 [(X + 1)2 ].
On multiplie alors les deux membres par (X/4 + 1/2), qui est tel que (X/4 + 1/2)(X − 1)2 ≡
1 [(X + 1)2 ]. On en déduit
X 3 3X
P (X) = − .
2 2
pgcd(X n − 1, X m − 1) = X pgcd(n,m) − 1.
Racines
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Exercices - Polynômes : corrigé
de sorte que
(n − 1) . . . (n − p) an−1 (n − p) an−1
up = × = × .
n(n − 1) . . . (n − p + 1) an n an
On a donc
n−p−1 n−p an−1 an−1
up+1 − up = − × = .
n n an nan
an−1
On obtient plus une progression arithmétique de raison nan .
Exercice 15 - Déterminer les racines sachant que... - L1/Math Sup - ?
1. Notons x1 , x2 et x3 les trois racines, avec par exemple x3 = x1 + x2 . Alors les relations
coefficients/racine nous disent que x1 + x2 + x3 = 8. En particulier, on trouve x3 = 4,
et donc P se factorise en P (X) = (X − √ 4)Q(X). La√division euclidienne donne Q(X) =
2
X − 4X + 7, dont les racines sont 2 + i 3 et 2 − i 3.
2. (a) On va utiliser les relations coefficients/racines. On sait que
σ1 = x1 + x2 + x3 + x4 = 0 =⇒ x3 + x4 = −2.
De plus,
σ2 = x1 x2 + x1 x3 + x1 x4 + x2 x3 + x2 x4 + x3 x4 = 0.
On peut réécrire ceci en
x1 x2 + x3 x4 + (x1 + x2 )(x3 + x4 ) = 0
soit
x1 x2 + x3 x4 = 4.
On a également
σ3 = x1 x2 x3 + x1 x2 x4 + x1 x3 x4 + x2 x3 x4 = −12.
Ceci donne
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Exercices - Polynômes : corrigé
1. Soient α1 < · · · < αn les racines de P . Alors, la fonction polynômiale x 7→ P (x) est
continue et dérivable sur chaque [αi , αi+1 ] et s’annule aux bornes de cet intervalle. Par le
théorème de Rolle, on en déduit l’existence de βi ∈]αi , αi+1 [ tel que P 0 (βi ) = 0. Les réels
β1 , . . . , βn−1 sont alors distincts, et sont des zéros de P 0 . Comme P 0 est de degré n − 1,
on a trouver toutes les racines de P 0 .
2. On commence par remarquer que les racines de P 2 + 1 sont nécessairement complexes,
ce polynôme étant supérieur ou égal à 1 sur R. De plus, sa dérivée est 2P P 0 , dont les
racines sont toutes réelles par hypothèse et d’après le résultat de la question précédente.
Ainsi, P 2 + 1 et son polynôme dérivé n’ont pas de racines communes. Toutes les racines
de P 2 + 1 sont donc simples.
3. Il suffit de prouver que toutes les racines de P 0 sont réelles, et on obtiendra par le même
raisonnement le résultat de la question 2. Il faut cette fois tenir compte de l’ordre de
multiplicité des racines. Ainsi, notons α1 , . . . , αp les racines de P , αi étant de multiplicité
mi . On sait que m1 + · · · + mp = n. Chaque αi reste racine de P 0 , de multiplicité mi − 1
(avec l’abus de langage qu’une racine de multiplicité 0 n’est plus une racine...). De plus,
le théorème de Rolle nous donne des nouvelles racines β1 , . . . , βp−1 , avec βi ∈]αi , αi+1 [.
La somme des multiplicités des racines de P 0 que l’on a trouvé est donc :
p
X
(mi − 1) + (p − 1) = n − p + p − 1 = n − 1.
i=1
Puisque P 0 est de degré n − 1, on a trouvé toutes les racines de P 0 qui sont donc réelles.
1. On peut toujours supposer que P est unitaire. On l’écrit donc P (X) = X n + an−1 X n−1 +
. . . . Les relations coefficients/racines donnent
−an−1 = α1 + · · · + αn .
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Exercices - Polynômes : corrigé
Il est donc nécessaire que λ = −3. C’est aussi suffisant, car dans ce cas les racines sont
−1/2 et les racines de X 2 − X − 3, dont la somme fait 1.
2. Notons x1 , x2 et x3 les trois racines de Q, avec par exemple x2 = 2x1 . Les relations
coefficients/racines donnent x3 = −3x1 , puis
x1 x2 + x1 x3 + x2 x3 = −7 =⇒ x21 = 1.
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Exercices - Polynômes : corrigé
1. (a) Soit z une racine de P . L’équation vérifiée par P s’écrit aussi P (X + 1)2 ) =
P (X)P (X + 2), et donc (z + 1)2 est aussi racine de P . De même, (z − 1)2 est aussi
racine de P . On va prouver qu’au moins un des deux nombres complexes (z + 1)2 ou
(z − 1)2 est de module supérieur strict à z. En effet, (z + 1)2 − (z − 1)2 = 4z, et donc
Ainsi, l’un de ces deux nombres complexes est de module supérieur ou égal à 2|z|. Si
|z| =
6 0, le résultat est prouvé. Sinon, si z = 0, le résultat est trivial.
(b) Si P admet une racine (complexe), alors il en admet d’après la question précé-
dente une infinité. C’est donc le polynôme nul. Les polynômes qui sont solutions
de l’équation ne peuvent donc être que des polynômes constants, et les seuls poly-
nômes constants solutions sont les polynômes P (X) = 0 et P (X) = 1.
2. (a) En raisonnant comme dans le premier cas, on voit que si z est racine de P , alors z 2 et
(z + 1)2 sont aussi solutions. Par récurrence, z 2n et (z + 1)2n seront racines pour tout
entier n. Puisque le polynôme n’admet qu’un nombre fini de racines, les suites (z 2n )n
2n
et (z + 1) n ne peuvent prendre qu’un nombre fini de valeurs. Le premier point
nous dit qu’on a nécessairement z = 0 ou |z| = 1. On note Γ1 cet ensemble. Le second
point nous dit que z = −1 ou |z + 1| = 1, ensemble que l’on note Γ2 . Il est facile de
vérifier (par exemple, en dessinant ses ensembles), que les points d’intersection de Γ1
et Γ2 sont 0, 1, j et j 2 . Mais si z = 0 est racine, alors (z + 1)2 = 1 est aussi racine, ce
qui n’est pas possible. De même, si z = −1 est racine, alors (z + 1)2 = 0 est racine,
ce qui n’est pas (plus) possible. Donc les seules racines de P sont j et j 2 .
(b) Puisque P est à coefficients réels, j et j 2 , qui sont des complexes conjugués, doivent
être des racines de même multiplicité. On doit donc avoir P (X) = λ(X − j)n (X −
j 2 )n = λ(X 2 +X +1)n . Par identification des coefficients dominants, on trouve λ = 1.
Réciproquement, on vérifie facilement que les polynômes P (X) = (X 2 + X + 1)n sont
solutions de l’équation.
1. Il suffit de prouver que Pn et Pn0 n’ont pas de racines communes. Mais Pn0 = Pn−1 et donc,
n n
Pn (X) = Pn0 (X) + Xn! . Ainsi, si Pn0 (a) = 0, alors Pn (a) = an! , et ceci ne peut être nul que
si a = 0. Reste à voir que Pn (0) n’est jamais nul. Mais c’est clair car Pn (0) = 1.
2. On va prouver par récurrence la proposition suivante :
Pn :
– si n est pair, alors Pn n’admet pas de racines réelles ;
– si n est impair, alors Pn admet une seule racine réelle an . De plus, Pn (x) < 0
pour x < an et Pn (x) > 0 pour x > an .
La propriété P0 est vraie. Supposons Pn vraie, et prouvons Pn+1 . Le point de départ est
0
la relation Pn+1 = Pn .
– Si n + 1 est impair, alors n est pair et Pn ne s’annule jamais, et sa limite en +∞ vaut
+∞. On en déduit que Pn est toujours strictement positif. Ainsi, Pn+1 est strictement
croissant. Ce polynôme ne peut s’annuler au plus qu’une fois et de plus lim−∞ Pn+1 (x) =
−∞ et lim+∞ Pn+1 (x) = +∞ (n’oublions pas que n + 1 est impair). Par le théorème
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Exercices - Polynômes : corrigé
des valeurs intermédiaires, on obtient bien l’existence de an+1 tel que Pn+1 (an+1 ) = 0,
et la propriété Pn+1 est vérifiée.
– Si n + 1 est pair, alors n est impair, et Pn (x) < 0 pour x < an tandis que Pn (x) > 0
pour x > an . On en déduit que Pn+1 est décroissant de −∞ à an , puis croissant de an
à +∞. Or,
an+1
n+1 an+1
n+1
Pn+1 (an ) = Pn (an ) + =0+ ≥0
(n + 1)! (n + 1)!
(n’oublions pas que n + 1 est impair). Donc Pn+1 est toujours strictement positif sur R,
ce qui prouve la propriété Pn+1 lorsque n + 1 est pair.
q0n
1 q0 . . . a0 b0
1 q1 . . . q1n
a1
b1
A= .. .. .. .. , X = .. , Y = .. ,
. . . . . .
1 qn . . . qnn an bn
X est solution du système AX = B. Or, la matrice A est inversible : c’est une matrice de
Vandermonde avec des qi tous distincts. On a donc X = A−1 B. De plus, les formules de
Cramer montrent que A−1 ∈ Mn+1 (Q). Les coefficients de X sont donc des rationnels, ce qui
prouve le résultat voulu.
1. On commence par chercher les racines complexes pour factoriser dans C[X], puis on
regroupe les racines complexes conjuguées.
Les deux polynômes de degré 2 que l’on obtient n’ont pas de racines réelles, ils sont donc
irréductibles dans R[X].
2. On commence par utiliser une identité remarquable, puis la réponse à la question précé-
dente :
X 8 − 1 = (X 4 − 1)(X 4 + 1)
√ √
= (X 2 − 1)(X 2 + 1)(X 2 − 2X + 1)(X 2 + 2X + 1)
√ √
= (X − 1)(X + 1)(X 2 + 1)(X 2 − 2X + 1)(X 2 + 2X + 1).
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Exercices - Polynômes : corrigé
3. On commence par factoriser le polynôme dans C[X] en remarquant qu’il s’agit alors d’une
différence de deux carrés :
On factorise alors chacun des polynômes de degré 2 dans C, par exemple en calculant leur
discriminant ou en remarquant que i (resp. −i) sont des racines évidentes. On trouve :
1. On écrit simplement
X 4 − 6X 3 + 9X 2 = X 2 (X 2 − 6X + 9) = X 2 (X − 3)2 .
2. L’astuce( ?) est d’écrire 9 = −(3i)2 , et de reconnaitre une différence de deux carrés. Donc
on a :
2
X 4 − 6X 3 + 9X 2 + 9 = X(X − 3) − (3i)2
= X(X − 3) − 3i X(X − 3) + 3i
= (X 2 − 3X − 3i)(X 2 − 3X + 3i).
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Exercices - Polynômes : corrigé
On aurait aussi pu factoriser ces polynômes en cherchant des racines évidentes de chacun...
Exercice 28 - De grand degré ! - L1/Math Sup - ?
On va commencer par décomposer Q(X) = X 3 + X 2 + X + 1, dont −1 est racine évidente.
On en déduit
Q(X) = (X + 1)(X 2 + 1) = (X + 1)(X − i)(X + i).
On a P (X) = Q(X 3 ) et il s’agit maintenant de trouver les racines 3-ièmes de 1, i et −i. On en
déduit que
P (X) = (X + 1)(X − eiπ/3 )(X − e−iπ/3 )(X − eiπ/2 )(X − e−i5π/6 )(X − e−iπ/6 )
(X − e−iπ/2 )(X − ei5π/6 )(X − eiπ/6 ).
Exercice 29 - Tout polynôme positif est somme de deux carrés - L1/Math Sup/Oral
Centrale - ??
1. Cela suit directement de l’identité suivante, très simple à vérifier (mais moins à trouver !) :
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Exercices - Polynômes : corrigé
Formule de Taylor
n
kP (k) (α)
P 0 (X) =
X
(X − α)k−1 ,
k=1
k!
n
λkP (k) (α)
λ(X − α)P 0 (X) =
X
(X − α)k .
k=1
k!
Par identification, on obtient, pour tout k dans {0, . . . , n} :
kP (k) (α)
(λk − 1) = 0.
k!
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Exercices - Polynômes : corrigé
Maintenant, P (n) (α) 6= 0, et donc λ = 1/n. Ceci entraîne par suite que, pour tout k dans
{0, . . . , n − 1}, on a :
P (k) (α) = 0.
Ainsi,
P (n) (α)
P (X) = (X − α)n ,
n!
ce qui prouve que P (X) = K(X − α)n , où K est une constante. La réciproque se vérifie
aisément.
Familles de polynômes
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