Certif Syst MGT Règles-Générales IMANOR
Certif Syst MGT Règles-Générales IMANOR
Certif Syst MGT Règles-Générales IMANOR
RGCSM
Version : 04
Date d'approbation : 1 er Octobre 2018
Angle Avenue Kamal Zebdi et rue Dadi Secteur 21, Hay Riad-Rabat
Tél.: (+212) 537 57 19 51/48 Fax: (+212) 537 71 17 73
email : [email protected] URL : www.imanor.ma
RGCSM : Règles générales de certification des
systèmes de management
Certification des systèmes
de management
1er Octobre 2018 Version 04 Page 1 sur 33
RGCSM
REGLES GENERALES DE CERTIFICATION
DES SYSTEMES DE MANAGEMENT
Date d’approbation :
Angle Avenue Kamal Zebdi et rue Dadi Secteur 21, Hay Riad-Rabat
Tél. : (+212) 537 57 19 51/48 Fax : (+212) 537 71 17 73 URL : www.imanor.ma Email : [email protected]
RGCSM Règles Générales de Certification des Systèmes de Management
§2 : Insertion de la référence :
- ISO/CEI 17021-1 à la place de l’ISO 17021:2011
- IAF MD19 : nouveau document IAF
d’application obligatoire
§5.1 + § 6.1.4.7 : Référence aux exigences du
document « Règles d’usage de la marque
« IMANOR Certification » »
§5.2.2.1.2 : Les conditions d’éligibilité à
l’échantillonnage multi-site sont détaillées.
§5.2.2.1.5 : Nouveau paragraphe en application
de l’IAF MD19, concernant les clients non éligibles
à l’échantillonnage des sites.
§5.3 / NOTE : Prise en compte des experts.
§6.1.3.2 : Décision suite à une Etape 1 non-
concluante : Nouvel audit d’Etape 1 est proposé.
Chapitre 2 §6.1.4.4 : Le plan d’action doit contenir également
Chapitre 5 une analyse de causes.
03 15 Décembre 2016
Chapitre 6 §6.1.4.5 : Réalisation d’un nouvel audit d’Etape 2
si la mise en œuvre du plan d’action ne peut être
vérifiée dans les délais.
§6.1.4.6 / NOTE : Répertoire des clients certifiés
est disponible également sur le site IMANOR.
§6.2.2 : Changement de la fréquence des audits de
suivi : une fois par année civile.
§6.2.2 : Changement du délai maximal du premier
audit de suivi : à compter de la date de prise de
décision.
§6.3.5 : Changement et précision des modalités et
des conditions de réalisation de l’audit de
renouvellement. Modification au niveau de la
durée de validité du certificat.
§6.5.2 : Insertion des audits inopinés. Annulation
de la disposition de déterminer les dates d’audit
en commun accord avec le client.
Chapitre 1
Chapitre 2 04 1er Octobre 2018 §1 : Ajout de la mention ISO 45001 & ISO 37001
Chapitre 5
- Confirmation de l’éligibilité à
l’échantillonnage pour les audités multi-
sites
Les présentes règles de certification sont applicables aux organismes souhaitant obtenir et maintenir
la certification de leur système de management selon la(les) norme(s) ISO 9001, ISO 14001, OHSAS
18001, ISO 45001, ISO 37001, ISO 27001 et/ou ISO 50001 par l’IMANOR.
Cette certification s'applique à tout organisme quel que soit son type, sa taille et son produit, pour
une activité donnée, réalisée sur un ou plusieurs sites, dans le cadre d'un même système de
management. Les activités et sites sont précisés par l’organisme au moment de sa demande et sont
confirmés et décrits dans le certificat de conformité.
La certification des systèmes de management est basée sur le respect de la (des) norme(s) précitée(s),
respect constaté au cours d'un audit qui donne lieu à un rapport d'audit. Ce respect doit être assuré
pendant toute la durée de validité du certificat.
Le présent document est disponible sur simple demande à l’IMANOR. Il est également adressé aux
clients demandant la certification.
Les mises à jour sont adressées à chaque client certifié par l’IMANOR pour prise en compte.
2 REFERENCES
Les versions en vigueur des normes et documents ci-dessous sont nécessaires pour comprendre les
présentes règles de certification.
- Document d’exigences IAF pour l’audit et la certification des systèmes de management mis
en œuvre par des organisations multi-sites, IAF MD1,
- Document d’exigences IAF pour l’application de la norme ISO/CEI 17021-1 pour les audits
de Systèmes de Management Intégrés (SMI), IAF MD 11.
3 DEFINITIONS ET ABREVIATIONS
3.1 Définitions
- Titulaire : Client ayant obtenu la certification
- Demandeur : Client demandant la certification
- Client : Entité juridique demandant ou titulaire de la certification
- Audit combiné : Un audit est « combiné » quand le client est audité sur les exigences d’au
moins deux normes de systèmes de management.
Les définitions contenues dans les normes ISO 9000 et ISO 17000 s'appliquent au présent
document.
3.2 Abréviations
- IMANOR : l’Institut Marocain de Normalisation
- IAF : International Accreditation Forum
- ISO : International Organization for Standardization
- SM : Système de management
- SMI : Système de management intégré
- SMQ : Système de management de la qualité
- SME : Système de management environnemental
- SMSST : Système de management de la santé et de la sécurité au travail
- SMSI : Systèmes de management de la sécurité de l’information
- SMÉ : Systèmes de management de l’énergie
- SMAC : Système de management de l’énergie
- CPI : Comité de la préservation de l’impartialité
- RA : Responsable d’audit
4.1 IMANOR
IMANOR est un établissement public doté de la personnalité morale et de l’autonomie
financière. Il est administré par un Conseil d’Administration composé de représentants des
secteurs public et privé, des établissements de recherche et de formation et de la société civile.
Etablissement et mise à jour des règles de certification définissant les modalités d’audit
et de certification selon les normes de référence, et diffusion des règles de certification
modifiées aux clients déjà certifiés pour prise en compte des nouvelles exigences
applicables ;
Instruction des demandes d’octroi, de maintien, d’extension, de réduction de la
certification, ainsi que des suspensions et retraits, pour tout ou partie de la portée de la
certification ;
Réalisation des audits de certification, de suivi et de renouvellement de la certification
ainsi que les audits particuliers prévus par les présentes règles de certification ;
Surveillance du respect des règles de référence à la certification délivrée par IMANOR ;
Surveillance du respect, par les clients des exigences de la certification y compris les
exigences contractuelles ;
Edition des certificats de conformité ;
Tenue à jour et mise à disposition du répertoire des clients certifiés.
Le CPI a le droit d’accéder à toutes les informations nécessaires lui permettant de remplir ses
missions.
Ils sont par ailleurs tenus au respect du code de déontologie concernant notamment les règles
de confidentialité.
Ils sont désignés pour conduire les audits chez les clients en fonction de leur compétence dans
le secteur d’activités à auditer et de leur disponibilité aux dates demandées par les clients.
Le client s’engage à :
5.2.2.1.1 Définition
Un client multi-sites est un client qui est établi sur un ensemble de sites géographiques (agences,
représentations, délégations, ….) au niveau desquels son (ses) activité(s) est (sont) en partie ou
totalement réalisée(s). L’ensemble des sites doivent appliquer un seul SM, qui peut répondre à
une ou plusieurs normes de référence. Le client doit aussi avoir un bureau ou fonction centrale
qui planifie, gère ou contrôle de façon centralisée le SM.
Un tel client n’a pas besoin de représenter une entité juridique unique, en revanche tous les sites
doivent avoir un lien juridique ou contractuel avec le bureau central du client et faire l’objet
d’un SM commun qui est défini, mis en place et soumis à la surveillance et à des audits internes
exercés par le bureau central, selon le périmètre de la certification objet de la demande. Cela
signifie que le bureau central a le droit de mettre en place des actions correctives si elles sont
jugées nécessaires dans l’un des sites.
Un plan d’échantillonnage sur les sites est établi par l’IMANOR, sur la base des informations
communiquées, et communiqué au client préalablement à l’audit. Le processus de certification
(cf. §6) est déroulé en conséquence, tenant compte des dispositions des chapitres §5.2.2.1.2 à
§5.2.2.1.5.
Les clients multi-sites peuvent être audités par un échantillonnage approprié, selon l’organisation
du client, et ce conformément aux procédures de l’IMANOR, et obtenir un seul certificat pour
l’ensemble de leurs sites, à condition que le système mis en œuvre réponde à ce qui suit :
Les sites sont liés au bureau central par un lien juridique ou contractuel. Le bureau
central doit avoir un pouvoir et une autorité pour engager les modifications
organisationnelles ou du SM si nécessaire.
les activités objet de la demande sont gérées par des processus liés ou de même nature
sur des sites différents.
Le bureau central du client a établi un SM conforme à la norme de référence et toute
l'organisation du client satisfait aux exigences de la norme.
Les activités centralisées ou qui font l’objet de bilan au bureau central, couvrent au
minimum les éléments suivants :
Si pendant l’audit d’étape 1, le responsable d’audit identifie des points qui remettent en cause
l’éligibilité à l’échantillonnage multi-site ou qui nécessitent de revoir l’échantillon, l’offre de
certification sera modifiée en conséquence.
Par ailleurs, il est important de préciser que dans le cas où des non-conformités en rapport avec
l’éligibilité du client à l’échantillonnage tel qu’il est établi par l’IMANOR, sont découvertes au
cours de l’audit, la certification risque d’être compromise selon la gravité des non-conformités
constatées.
Lorsque des écarts sont constatés, qu’ils soient soulevés lors d’un audit IMANOR ou d’un audit
interne du client, au niveau d’un site quelconque, l’audité est invité à examiner les écarts pour
déterminer s’ils sont applicables ou non à tous les sites, et ces écarts indiquent ou non une
défaillance générale du SM applicable aux autres sites. Dans l’affirmative, des actions correctives
doivent être menées à la fois au niveau du bureau central et de chaque site. Il peut s’avérer
nécessaire d’augmenter la fréquence des audits et/ou la taille de l’échantillon jusqu’à ce que
l’IMANOR s’assure de l’efficacité du SM objet de la demande.
5.2.2.1.4 Certification
Au moment de prise de décision par l’IMANOR, si l’un des sites présente une non-conformité,
la certification est refusée à l’ensemble du réseau dans l’attente des actions appropriées.
Il n’est pas admis qu’en vue de surmonter l’obstacle résultant de la présence d’une non-
conformité sur un seul site, l’audité exclut le site « problématique » du champ de la certification.
L’exclusion n’est accordée qu’au moment de la demande, avant d’entamer le processus de
certification.
Si des écarts sont relevés et portent à la fois sur le système central et celui des sites, des corrections
et des actions correctives doivent être menées à la fois sur le site et sur le système central.
Si le client remplit les conditions pour obtenir une certification multi-sites, un certificat sera émis
avec le nom et les coordonnées du bureau central ainsi que la liste des sites couverts par la
certification en question.
Si le client informe l’IMANOR de la fermeture d’un site, un nouveau certificat sera édité.
5.2.2.1.5 Cas des clients multi-sites non éligibles à l’échantillonnage des sites
Dans les situations où l’application de l’échantillonnage multi-site n’est pas convenable, pour
des raisons telles que :
Pour assurer un audit complet, toutes les informations pertinentes concernant l’organisation
doivent être fournies à l’IMANOR, et complétées lors de l’audit d’Etape 1. Celui-ci peut être
effectué sur un ou plusieurs sites.
Les systèmes de management intégrés s'adressent aux clients qui fonctionnent avec un seul SM,
appliquant au minimum deux normes de référence (ISO 9001, ISO 14001, ISO 45001, ISO37001,
ISO 27001 et/ou ISO 50001).
Pour obtenir la certification d’un SMI, le demandeur doit démontrer qu’il dispose d'un seul SM
regroupant toutes les normes de référence faisant partie de la portée de la certification
demandée.
Conformément aux dispositions concernées de l’IAF, afin de pouvoir faire référence à une
certification QSE, le SM doit répondre aux exigences des versions en vigueur des normes ISO
9001, ISO 14001 et ISO 45001.
Le processus de certification d’un SMI est déroulé de la même façon qu’une certification d’un
SM selon une seule norme de management, tout en respectant les dispositions suivantes :
5.2.2.2.2 Audit
5.2.2.2.2.1 Audit d’étape 1
Si le niveau d’intégration n’est pas celui précisé dans le cadre de la demande initiale, l’offre de
certification initialement établie fera l’objet d’avenant au contrat afin de tenir compte des
nouvelles conditions constatées.
5.2.2.2.2.2 Résultats
Les résultats d’audit incluent une appréciation sur le degré d’intégration du SM pour confirmer
que le niveau d’intégration reste inchangé tout au long du cycle de certification, afin de s’assurer
que les durées d’audits établies sont toujours pertinentes.
5.2.2.2.2.3 Certification
Dans le cas d’une certification d’un SMI, un certificat par norme de référence, est délivré au
titulaire.
IMANOR dispose d’une procédure conforme aux documents pertinents de l’IAF et de l’ISO,
pour la détermination de la durée de l'audit. Elle donne pour chaque client le temps nécessaire
à la préparation et à la réalisation d'un audit complet et efficace de son SM, en tenant compte
notamment des aspects suivants :
NOTE : Le recours éventuel à des interprètes et/ou des experts, peut nécessiter une durée d'audit
supplémentaire.
Ces documents servent de base au demandeur pour connaître les conditions contractuelles de
certification.
Après accord, le demandeur remet l’offre de certification confirmée par ses soins et le contrat
de certification des systèmes signé, en trois exemplaires. Une copie originale signée par le
Directeur de l’IMANOR est ensuite retournée au client.
Il est à noter que l’offre financière, initialement établie, ne couvre pas les éventuels audits
complémentaires et/ou supplémentaires qui pourraient s’avérer nécessaires si le SM du client
présente des écarts par rapport à la norme de référence et aux dispositions contractuelles le liant
à l’IMANOR.
6 PROCESSUS DE CERTIFICATION
Demande de certification
Décision de
certification
Certificat de
conformité
Audit de suivi 2
Si la demande est jugée recevable, l’audit de certification est programmé en concertation avec
le demandeur.
Le client est invité à transmettre les documents servant de base pour la préparation de l’audit
(cités en annexe) dans des délais appropriés, afin de permettre la préparation et la réalisation
efficaces de l’audit.
La durée de l’audit est déterminée par l’IMANOR sur la base des informations renseignées au
niveau du questionnaire d’identification, conformément au chapitre §5.3.
L'intervalle entre l’audit d’étape 1 et l’audit d’étape 2 prend en considération le délai nécessaire
à l’audité pour résoudre les éventuels problèmes identifiés au cours de l’audit d’étape 1.
L’IMANOR peut, au vu des résultats de l’audit d’étape 1, revoir ses dispositions pour l’audit
d’étape 2.
Par ailleurs, si le client demande à ce que l’étape 2 soit planifiée à un intervalle réduit ou
enchainée directement suite à l’étape 1, et si les résultats de l’étape 1 ne permettent pas de
réaliser l’étape 2 dans les délais convenus initialement, IMANOR se réserve le droit de facturer
les frais résultants.
Par ailleurs, l’audit d’étape 2 doit être réalisé dans un délai maximum de 3 mois après l’audit
d’étape 1. Passé ce délai, l’IMANOR se réserve le droit de réaliser un nouvel audit d’étape 1
faisant l’objet d’un avenant à l’offre initialement convenue.
L’audit d’étape 1 est réalisé par le Responsable d’audit dans les locaux du client. Son but est
d’évaluer le degré de préparation de l’audité par rapport à la certification et permet donc de
confirmer la réalisation de l’audit d’étape 2.
une revue documentaire couvrant au minimum les documents ayant servi à l’étude de
recevabilité ;
la validation des informations du questionnaire d’identification ;
une évaluation sur site, le cas échéant, de la compréhension des exigences de(s) la
norme(s) de référence ;
la confirmation de l’éligibilité à l’échantillonnage sur les sites, le cas échéant ;
la confirmation du degré d’intégration du SM intégré, le cas échéant ;
la vérification de la planification et de la réalisation des audits internes et de la revue
de direction ainsi que le niveau de mise en œuvre du SM ;
la revue de l’affectation des ressources pour l’audit d’étape 2 ;
la planification de l’audit d’étape 2.
Les résultats de l’audit d’étape 1 sont documentés et consignés dans un rapport qui inclut les
constats d’audit y compris l'identification de tout problème susceptible d'être classé comme non-
conformité lors de l’audit d’étape 2.
Lorsqu’à la suite des résultats de l’audit d’étape 1, il apparaît que l’audité n’est pas prêt, un
nouvel audit d’étape 1 est proposé au client et fera alors l’objet d’une nouvelle offre de
certification. L’audit d’étape 1 ne prétend pas être exhaustif par rapport aux écarts constatés, il
permet de juger du degré de préparation du client pour l’audit d’étape 2.
Dans le cas où la certification couvre plusieurs sites, l’audit d’étape 2 est planifié pour assurer une
couverture d’audit suffisante pour donner confiance dans la certification.
Les activités d’audit sont déployées au moyen d’entretiens avec les audités, observation des
activités et revue de documents et d’enregistrements. L’équipe d’audit évaluera le respect des
exigences de(s) la norme (s) de référence ainsi que le déploiement et mise en œuvre du SM à
tous les niveaux de l’organisation de l’audité.
L’équipe d’audit évalue la pertinence des dispositions prises par l’audité afin de répondre aux
exigences de la certification tenant compte de ses contraintes et de son contexte. Elle évalue
également la prise en compte des exigences légales et réglementaires, contractuelles, et autres
exigences applicables dans le cadre du périmètre de certification.
Pendant l’audit, les auditeurs peuvent retenir différents constats qui peuvent être classés en
points forts, opportunités d’amélioration, points sensibles ou écarts (non-conformités mineures
ou majeures).
Les constats pouvant être retenus comme écart seront revus par l’équipe d’audit avec le
représentant de l’audité pour compléter éventuellement par des évidences ce qui permettra à
l’auditeur de revoir le constat plus globalement et juger de la pertinence des éléments de preuves
retenus. Ceci afin d’assurer l’exactitude des informations et de s’assurer que la non-conformité
est bien comprise par l’audité si elle est confirmée.
Les non-conformités sont enregistrées de façon claire et précise et étayées de preuves. Un constat
de non-conformité est documenté par rapport à l'exigence spécifique de la norme de référence,
des dispositions prévues dans le SM de l’audité ou par rapport aux présentes règles de
certification.
Note :
Point fort est un élément du SM sur lequel l’audité dépasse les exigences de la norme
de référence, ou se distingue par une pratique, méthode ou technique performante.
Opportunité d’Amélioration est une voie identifiée par l’équipe d’audit et sur laquelle
l’audité pourrait progresser.
Point sensible est un élément du SM sur lequel des preuves d’audit montrent que
l’audité, actuellement conforme, risque de ne plus satisfaire une exigence spécifiée à
court terme.
Non-conformité mineure est une non-satisfaction d’une exigence de la norme de
référence, ne mettant pas en cause l’efficacité ou l’amélioration du SM de l’audité. Elle
pourrait toucher les dispositions et/ou la mise en œuvre du SM mais ne doit pas avoir
un caractère répétitif dans le temps.
Non-conformité majeure est une non-satisfaction systématique d’une exigence de la
norme de référence, touchant les dispositions et/ou la mise en œuvre du SM de l’audité
et remettant en cause l’efficacité du SM.
6.1.4.4 Réunion de clôture
A la fin de l'audit, l'équipe d'audit tient une réunion, animée par le RA, avec la direction et,
l’ensemble des responsables des activités/processus concernés de l’audité.
Cette réunion est l’occasion de présenter les résultats d’audit, y compris les éventuels écarts. En
cas de non-conformités, l’audité aura un délai défini pour présenter son plan d’action afin de
clôturer les écarts. L’audité devra communiquer son plan d’action (analyse de causes, actions
curatives et correctives et/ou préventives) pour remédier à ces non-conformités.
Une certification ne peut être recommandée par le RA que si l’ensemble des écarts est corrigé et
les non-conformités majeures clôturées. L’équipe d’audit pourra recommander un audit
complémentaire pour vérifier l’efficacité des actions mises en œuvre par l’audité pour solder les
non-conformités.
L’audité devra compléter les fiches de non-conformités par les actions appropriées qu’il compte
apporter pour les traiter ainsi que le délai de leur mise en œuvre. Il devra joindre les preuves
de mise en œuvre notamment pour les non-conformités majeures.
Le RA évalue la pertinence des actions proposées et prépare le rapport d’audit définitif avec une
proposition de décision, et le soumet à l’IMANOR pour prise de décision.
Si à l’issue de l’étape 2, l’IMANOR n’est pas en mesure de vérifier la mise en œuvre des
corrections et actions correctives pour toute non-conformité majeure dans un délai de 6 mois à
compter du dernier jour de l’étape 2, un nouvel audit d’étape 2 devra alors être réalisé. Cet
audit fera l’objet d’un avenant au contrat de certification.
Le nom et l'adresse du titulaire dont le SM est certifié (ou bien l'adresse du siège social
et celle de tous les sites rattachés à une certification multi-site),
La date de la délivrance et d’expiration de la certification,
Un numéro d'identification unique,
La norme de référence, et sa version,
Le périmètre de la certification en fonction du produit (ou service), du processus, etc.,
tel que défini pour chaque site,
Le logo de la certification,
Le logo de l’accréditation le cas échéant.
Les erreurs ou omissions sur le certificat de conformité peuvent être signalées à l’IMANOR. Elles
sont corrigées dès que possible dans une nouvelle version du certificat.
La durée de validité du certificat de conformité est de trois (3) ans, l'ensemble des éléments du
SM devant être couverts sur cette même période.
NOTE :
L’IMANOR tient à jour un répertoire des clients certifiés. Sur le site de l’IMANOR ou
sur simple demande d’un tiers, l’IMANOR indique le statut de la certification d’un client
comme étant valide, suspendue ou retirée.
Pour tenir compte des dispositions pertinentes de l’IAF relative à l’adoption d’une
nouvelle version de l’ISO 50001 en date du 21 Aout 2018, une période transitoire de 3
ans est décrétée pour les certifications selon l’ISO 50001. Tous les certificats valides
devront transiter à la nouvelle version au plus tard le 15 Janvier 2019, et aucune
nouvelle demande de certification n’est recevable à compter de cette date.
6.1.4.7 Référence à la certification
IMANOR, à l’occasion des audits de surveillance, vérifie le respect des règles d’usage du logo de
certification.
Le logo de certification ne peut être utilisé d'une façon qui pourrait faire croire à la conformité
d'un produit, d’un service ou d’un processus. Le logo ne doit pas être apposé sur un produit ni
sur son emballage, ni sur des échantillons de produits, ni sur les rapports d'expertise ni sur les
rapports d'essais, d'étalonnage ou de contrôle.
Une partie de ces audits est nécessairement réalisée, sur site, dans les locaux du titulaire.
L’organisation des audits de suivi est réalisée dans le respect du programme prévisionnel des
audits communiqué à l’occasion de la décision de certification.
La conduite des audits de suivi est réalisée de la même manière que pour l’audit d’étape 2 de
l’audit de certification.
Pour les certifications multi-sites, les surveillances sont à l’image de l’audit d’étape 2, où le bureau
central en plus d’un échantillon de sites, font l’objet d’un audit de suivi. Le choix des échantillons
sur le cycle est fait de façon à ce que les audits couvrent un maximum de sites objet de la
demande de certification.
Le client est avisé préalablement de la date exacte convenue pour l’audit sur site.
Les audits de suivi peuvent être organisés à une fréquence réduite, à 6 ou 9 mois par exemple,
si le titulaire le souhaite.
Toutefois, si pendant l’audit, des non-conformités majeures sont soulevées par l’équipe d’audit,
l’audité dispose d’un délai déterminé, communiqué par le RA pendant la réunion de clôture,
pour communiquer son plan d’action avec le planning de mise en œuvre pour remédier à la
non-conformité.
Si les non-conformités majeures ne sont pas clôturées dans les délais nécessaires, la certification
est suspendue dans l’attente de rétablir les conditions de certification ou de réaliser un audit
complémentaire concluant.
Dans le cas où la certification couvre plusieurs sites, l’audit de renouvellement est planifié pour
assurer une couverture d’audit suffisante pour donner confiance dans la certification.
Les documents à joindre avec la demande de renouvellement sont les mêmes que pour un audit
de certification initiale (voir annexe).
La décision de renouvellement de certification est prise, en tenant compte des résultats de l’audit
de renouvellement, y compris les résultats de la revue et la maturité du SM correspondant à la
période de certification, et des plaintes reçues de la part des parties intéressées.
Si, toutefois, l’audit de renouvellement n’est pas terminé ou que la vérification de la mise en
œuvre des corrections et actions correctives pour toute non-conformité majeure soulevée n’est
pas réalisée avant échéance du certificat en cours, le renouvellement de la certification ne peut
être accordé et la validité du certificat ne peut être prolongée. Le client perdra alors son statut
de certifié.
Par ailleurs, l’IMANOR peut rétablir la certification dans les 6 mois qui suivent l’expiration de
la certification, sous réserve que les activités de renouvellement de la certification non résolues
soient terminées et soient concluantes. Dans tous les cas, l’IMANOR se réserve le droit de réaliser
un audit initial complet, de procéder à la réalisation d’un audit complémentaire ou
supplémentaire ou de prendre toute autre disposition jugée nécessaire par l’IMANOR, pour
rétablir la confiance dans la conformité et l’efficacité du SM de l’audité. Cela fera l’objet d’un
avenant à l’offre de certification.
Il est à noter que tout décalage dans la résolution des activités de renouvellement de la
certification ne devra en aucun cas impacter la planification et fréquence normales des activités
de surveillance.
Seules les certifications en cours de validité, couvertes par une accréditation délivrée par le
système national d’accréditation ou par un membre signataire d’un accord multilatéral de
reconnaissance mutuelle de l’IAF, peuvent faire l’objet d’un transfert de certification et être
traitées conformément aux dispositions prévues par l’IMANOR dans ce sens.
Si la demande est jugée recevable au regard de ces éléments, le contrat et l’offre de certification
tenant compte de la phase du cycle de certification en cours sont alors établis pour signature par
le client. Le déroulement du processus de certification est identique aux étapes décrites
précédemment en fonction de la phase retenue.
Si la demande n’est pas recevable, la décision de refus motivée est transmise au demandeur avec
une offre de certification initiale.
A l’issu de résultats concluants de l’audit, un certificat est émis pour le titulaire à compter de la
date de décision de certification par l’IMANOR, pour le restant du cycle en cours s’il s’agit d’un
audit de suivi ou pour 3 ans s’il s’agit d’un audit de renouvellement. Le programme d’audit est
ensuite déployé en conséquence (planification et réalisation des audits de surveillance).
Une demande de certification selon une norme de SM additionnelle est considérée comme une
nouvelle demande. Toutefois, l’offre de certification tiendra compte du degré d’intégration
comme précisé au chapitre §5 des présentes règles de certification.
Toute demande d’extension doit être adressée à l’IMANOR. Les documents à fournir sont les
mêmes que ceux pour un audit initial (cf. Annexe).
La revue de la demande d’extension doit déterminer toute activité d’audit nécessaire pour
décider d’accorder ou non l’extension. Suivant le contenu de la demande d’extension, la
réalisation d’un audit d’étape 1 peut être nécessaire. Un avenant à l’offre de certification sera
établi en conséquence.
Si la décision d’extension est favorable. Le certificat est mis à jour en conséquence pour prendre
en compte l’extension du périmètre et/ou du champ de la certification.
NOTE :
L’IMANOR veille notamment à la désignation d’une équipe d’audit de façon à pallier tout
conflit d’intérêt et à avoir les connaissances appropriées dans le secteur d’activités de l’audité
qui ne peut la récuser.
L’audit donne lieu à un rapport d’audit. La décision qui en découle est prise par l’IMANOR et
notifiée au titulaire.
La décision, le programme prévisionnel des audits de suivi et/ou de renouvellement, ainsi que
le rapport d’audit, sont notifiés au client.
Refus de la certification,
Refus de l’extension de la certification.
Retrait de la certification,
Réduction de la certification,
Suspension de la certification,
Audit complémentaire (documentaire ou sur site).
NOTE
Le titulaire concerné doit cesser immédiatement toute référence à la certification aussitôt qu’il
est avisé par IMANOR de sa suspension ou de son retrait.
7.1 Suspension
La suspension de la certification peut intervenir :
a) Soit à l’initiative du titulaire qui le décide, pour des raisons qui lui sont propres ;
Dans le cas où une décision de suspension est prononcée, sa durée ne peut pas dépasser six mois.
Une prolongation exceptionnelle de 3 mois peut être accordée sur décision motivée de
l’IMANOR. Au-delà, la certification est retirée et le cycle est à reprendre avec un audit initial de
certification.
Un audit dont la durée et la portée sont fixées par l’IMANOR devra être réalisé pour s’assurer
du retour des conditions satisfaisantes de certification avant de lever la suspension.
7.2 Retrait
Le retrait de certification peut intervenir
8 DISPOSITIONS DIVERS
Tout report accordé pour une période dépassant la date limite fixée par l’IMANOR, est associé
à une décision de suspension.
En cas de report dépassant de deux (2) mois la date limite fixée par l’IMANOR, la durée de
l’audit reporté augmente et sera décidée par l’IMANOR puis communiquée au titulaire à la
réception de la demande de ce dernier pour lever la suspension.
Le report d’un audit de suivi ne doit en aucun cas déplacer la date prévue pour l’audit suivant.
Suivant l’importance des modifications opérées, et au-delà des délais accordés pour la prise en
compte des nouvelles exigences, l’IMANOR peut décider que la vérification des ajustements soit
réalisée lors de l’audit suivant, ou par un audit particulier.
Dans un délai de 30 jours calendaires, après réception de la notification, le titulaire doit informer
l’IMANOR par avis écrit s'il est disposé à s'aligner sur les nouvelles exigences de la certification.
Si le titulaire confirme, dans ce délai, son acceptation et si les résultats de tout examen particulier
sont concluants, une nouvelle version du certificat sera délivrée au titulaire.
Si le titulaire informe IMANOR qu'il n'est pas disposé à accepter les modifications dans le délai
spécifié par l’IMANOR, s'il laisse passer le délai imparti pour son acceptation ou si le résultat de
tout examen particulier se révèle négatif, le certificat de conformité cesse d'être valide à la date
définie par IMANOR pour l'entrée en vigueur des spécifications modifiées, à moins que
l’IMANOR n'en décide autrement.
Le titulaire doit fournir une preuve des modifications sous la forme requise par l’IMANOR. Ce
dernier en prend note et décide des actions nécessaires à entreprendre pour confirmer que le
SM du titulaire répond toujours aux conditions de certification.
Selon le cas, l’IMANOR peut engager un audit particulier afin de confirmer ces conditions, ou
attendre un audit de suivi normal s’il s’agit de modifications mineures n’impactant pas la
conformité du SM du titulaire.
8.4 Cas d’une interruption temporaire des activités concernées par la certification
Dans le cas d’une interruption temporaire des activités concernées par la certification, le titulaire
doit aviser l’IMANOR.
Si l’interruption ne dépasse pas six (6) mois, le certificat reste acquis sans aucune formalité. Si
l’interruption est supérieure à six mois et inférieure à douze mois, la reprise des activités est
signalée à l’IMANOR et l’acquisition du certificat devra être confirmée par un audit dont la
durée sera décidée par IMANOR.
Lors d’une interruption supérieure à douze (12) mois, le certificat est retiré et la certification doit
faire l’objet d’une nouvelle demande.
9 APPELS ET CONTESTATIONS
En cas d’appel de quelque nature que ce soit, le client dispose d'un délai de 15 jours ouvrables
après notification de la décision ou connaissance des faits pour présenter ses observations par
écrit à l’IMANOR. Les appels ne sont pas suspensifs.
10 PLAINTES ET RECLAMATIONS
Le réclamant est informé de la réception et de la prise en compte de la plainte, ainsi que des
rapports d’avancement et des résultats.
La décision signifiée au réclamant est prise et approuvée par une personne n’ayant pas été
précédemment impliquée dans l’objet de la réclamation.
11 CONFIDENTIALITE
12 FRAIS DE LA CERTIFICATION
Les prestations de l’IMANOR liées à la certification des systèmes de management, donnent lieu
à la perception de rémunérations.
Les redevances liées aux prestations de certification couvrent les éléments suivants :
Le montant de ces frais fait l’objet d’une offre financière communiquée par IMANOR à la suite
d’une demande d’offre de certification et/ou à l’occasion de chaque audit.