MENNAD Fatima Zohra PDF
MENNAD Fatima Zohra PDF
MENNAD Fatima Zohra PDF
Mémoire
2014 / 2015
Remerciements.
Je remercie tout d'abord ALLAH qui nous a donné la volonté et le courage de faire ce travail, en
espérant qu'il sera utile de porter quelque chose à la science.
Je tiens à remercie tous les enseignants d'option production qui étaient pour nous, un guide tout au
long de notre vie universitaire (2010-2015)
Je tiens à remercie le jury Mer ARBAOUI Mohamed Ali et Mer MAMANOU Abd latif , des
professeurs à l'université d'Ouaragla,
je tiens à remercie tous ceux qui ont participé de ce travail de prés ou de loin, surtout M
er
Mon idéal, l'être le plus généreux, mon très cher père tous leurs
sacrifices.
Mes amis :
1. Introduction 3
2. La récupération secondaire de pétrole par injection d’eau 3
3. Systèmes d’exploitation avec injection d’eau 3
3.1. Système d’exploitation avec injection d’eau périphérique 3
4. système de récupération assistée à HASSI MESSAOUD 5
5. Conclusion 7
Chapitre II : Les phénomènes de corrosion et Lutte contre la corrosion
1.Introduction 8
2 .Phénomène de corrosion 8
2.1. Définition de la corrosion 8
2.2. Facteurs de la corrosion 8
2.3. Les Différents Modes de la Corrosion 9
2.3.1. La corrosion chimique 9
2.3.2. Corrosion électrochimique 9
2.3.3. Corrosion Biologique (Bio-corrosion) 10
2.4. Aspects de la corrosion 10
2.4.1. Corrosion uniforme ou généralisée 10
2.4.2. Corrosion localisée 10
2.4.3. Corrosion Sélective 10
2.4.4. La corrosion par piqûres 10
2.4.5. La corrosion galvanique 11
2.4.6. Corrosion caverneuse 11
2.4.7. Corrosion sous contrainte 11
2.4.8. Fragilisation par l’hydrogène 11
3. Lutte contre la corrosion par l’utilisation des inhibiteurs 12
3.1. Définition d’un inhibiteur de corrosion 12
3.2. Mode d'action des inhibiteurs de corrosion 12
3.3. L’efficacité d'un inhibiteur de corrosion 12
3.4. Les Classes d’inhibiteurs de corrosion 13
3.4.1. Selon la formulation des produits 13
3.4.1.1. Les inhibiteurs organiques 13
3.4.1.2. Les inhibiteurs minéraux 13
3.4.2. Selon le mécanisme d’action électrochimique 13
3.4.3. Selon leur mécanisme d’action interfaciale 14
3.4.3.1. Adsorption des molécules inhibitrices à la surface métallique 14
3.4.4. Classement selon le domaine d’application 15
4. Conclusion 15
Chapitre III: Protocole expérimental Résultats et discussion
aaaa
Liste des Figures
Figure II.1 : (a) corrosion localisée (b) corrosion localisée d’un métal
Figure II.2.a : L’aspect métallographique de la corrosion par piqure.
Figure II.2.b : Schéma illustrant la Corrosion par piqûre.
Figure II.3 (a) Corrosion intergranulaire (b) Corrosion transgranulaire
Figure II.4: Modes d’adsorption des inhibiteurs organiques sur une surface métallique (1) Adsorption
simple ; (2) Chélation de surface ; (3) Pontage de surface, (4) Adsorption en multicouche.
Figure III.5: photo prise par microscope électronique à balayage de corrosion dans un concentrique
en 20 °C
-2
Figure III.20: Courbe de polarisation de l’acier dans une solution 10 M NaCl, après 10 jours d’immersion, pH
3.5
Figure III.21: Courbe de polarisation de l’acier dans une solution 10-2 M NaCl, en présence de(10 ppm
inhibiteur N-(2-aminoéthyl)) après 10 jours d’immersion, pH 3.5
-2
Figure III.22: Courbe de polarisation de l’acier dans une solution 10 M NaCl, en présence de (15 ppm
-2
Figure III.23: Courbe de polarisation de l’acier dans une solution 10 M NaCl, en présence de (20 ppm
-2
Figure III.24: Courbe de polarisation de l’acier dans une solution 10 M NaCl, en présence de (25 ppm
-2
Figure III.25: Courbe de polarisation de l’acier dans une solution 10 M NaCl, après 10 jours d’immersion, pH
7
-2
Figure III.26: Courbe de polarisation de l’acier dans une solution 10 M NaCl, en présence de (10 ppm
Figure III.27: Courbe de polarisation de l’acier dans une solution 10-2 M NaCl, en présence de (15 ppm
inhibiteur N-(2-aminoéthyl) ) après 10 jours d’immersion, pH 7
-2
Figure III.28: Courbe de polarisation de l’acier dans une solution 10 M NaCl, en présence de 20 ppm
Figure III.29: Courbe de polarisation de l’acier dans une solution 10-2 M NaCl, en présence de (25 ppm
inhibiteur N-(2-aminoéthyl) ) après 10 jours d’immersion, pH 7
La liste des tableaux
Tableau III.9: Taux de corrosion de l’acier par la technique potentiostatique après 10 jours
d’immersion , pH 3, 5
Tableau III.10: Taux de corrosion de l’acier par la technique potentiostatique après 10 jours
d’immersion, pH 7
La Liste des Symboles
A métal -
P Pression atmosphère
T’ Taux d’inhibition %
E Potentiel V
T Température °c
I' cor densités de courant , sans traitement 2
(mA/Cm )
densités de courant , avec traitement 2
Icor (mA/Cm )
RP Résistance de polarisation linéaire avec inhibiteur Ω /cm2
R Rendement %
E0 Potentiel standard V
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Dans un champ de pétrole qui s'étend sur des dizaines ou des centaines de kilomètres carrés, les
paramètres tels que la pression exercée à la sortie des puits ainsi que la température du pétrole sont très
variables sans parler de la qualité des hydrocarbures, et de la structure des roches et leur perméabilité, à
la fin tous ces paramètres et bien d'autres vont déterminer les réserves récupérables. En effet, on ne peut
généralement, au premier stade de la production, récupérer qu'une faible fraction du pétrole contenu dans
le gisement (de l'ordre de 30% en moyenne), on parle dans ce cas de récupération " Primaire", où le
pétrole est produit spontanément sous le seul effet de la pression régnant dans le réservoir. Au fur et à
mesure de l'extraction du brut, la pression interne du gisement diminue et tend vers la pression
atmosphérique.
Depuis de nombreuses années, des travaux de recherche ont été entrepris pour améliorer la récupération
finale des gisements, une des méthodes la plus couramment utilisée est dite "Secondaire" ou
"Récupération assistée". La plus part des gisements à grande utilisation se trouve systématiquement
réserves de pétrole sont exploités avec injection d’eau (water flood). Mais cette compromise pour
inconvénient majeur la corrosion issu de l’incompatibilité de deux (02) eaux, par des interactions
physicochimiques entre deux espèces contenus dans les eaux d’injections et les eaux du gisement et qui
provoquent des dégradations irréversibles particulièrement dangereuses pour les installations de
production du fond comme de surface et pour la roche réservoir elle-même.
Dans le cadre des travaux de recherche relatifs à mettre en place une méthode de lutte contre la corrosion
métallique. Les inhibiteurs de corrosion à base d’amine sont les plus couramment utilisés dans l’industrie
pétrolière comme moyen de protection des surfaces d’acier au carbone des installations de fond comme
de surface à cause de leurs bon efficacité inhibitrice.
Dans la plupart des gisements de pétrole, l'expansion des fluides en place ne permet la récupération que
d'une faible partie des fluides présentent (plus souvent 30%). C’est très vite apparue la nécessité
d’injecter dans ces gisements de l’énergie afin d’avoir une meilleur récupération. Les premiers procédés
utilisés (l’injection d’eau et de gaz) étaient mise en œuvre, dans un second temps, après la décompression
du gisement [1].
La récupération secondaire par injection d’eau (water flood) est le procédé le plus ancien et le plus
employé [2] .Il consiste à injecter d’eau sous pression via des puits injecteurs à la base du gisement, ou
bien en périphérie afin d’opérer une sorte de balayage qui poussera les hydrocarbures vers les puits de
production tout en maintenant la pression dans le réservoir [3]. Son but e I st d’augmenter la
récupération, mais aussi d’accélérer la production.
Figure I.3: Répartition des puits injecteurs en cas d’injection centrale avec des lignes coupant le
gisement
L’injection en bordure est utilisée pour des gisements relativement petits où la liaison entre les parties
aquifère et pétrolifère de la couche est insuffisante. Ce type d'injection à un effet important dans le
cas où les puits d'injection sont implantés dans la zone de bonne roche magasine de la partie
pétrolifère de la couche le long du conteur de la zone à pétrole (Figure I.4).
Figure I.4 : des puits injecteurs en cas d’injection en bordure du conteur de gisement.
L’injection en nappe est utilisée pour les gisements de pétrole associés aux couches, se caractérisant
par une forte hétérogénéité. En cas d'injection en nappe les puits sont implantés suivant des mailles
triangulaires ou carrées (Figure I.5) [5].
Figure I.5 : Répartition des puits injecteurs en cas d’injection en nappe triangulaire et carré.
L'utilisation de l'eau est justifier par :
Son faible coût,
La disponibilité de l’eau en volumes suffisants (l’aquifère, eau de mer en offshore, les eaux de
surfaces…)
Son efficacité de déplacement de l’huile : de 20 à 80% selon son degré de capillarité, de
mouillabilité à l'eau et d’hétérogénéité de la roche réservoir [1].
L’eau utilisée pour la production des carburants provient de différentes sources selon la localisation, la
disponibilité et les besoins et comprend [2] :
Les eaux de surface
Nappes d’eau de faible profondeur (à quelques dizaines de mètres) [3].
Aquifères régionaux
I .4. SYSTEME DE RECUPERATION ASSISTEE A HASSI MESSAOUD
La direction régionale de Hassi Messaoud (lieu de notre étude), est située au Nord-Est du Sahara
Algérien, à 850 Km au Sud-est d’Alger et 350 Km de la frontière Alger-Tunisienne. Les dimensions du
champ atteignent 2500 Km², il est limité au Nord par Touggourt et au Sud par Gassi-Touil, et à Ouest par
Ouargla, et à l'Est par El Bourma. Sa localisation en coordonnées Lambert est la suivante :
X= 790.000 - 840.000 Est Y= 110.000 - 150.000 Nord.
Actuellement le champ est divisé en 25 zones de production (Fig. I-5). Ces zones sont
relativement indépendantes et correspondent à un ensemble de puits communiquant entre eux est
comportant de la même manière de point de vue pression de gisement.
Le réservoir est localisé entre 3150 m. et 3350 m. Il consiste en trois majeures formations,
nominativement de haut en bas : R1, R2, et R3
Fig. I-7: Description du réservoir de Hassi Messaoud.
On peut résumer les caractéristiques du champ HMD dans les points suivants :
· L’huile est légre de densité moyenne 0.8 (43.5-45 Api) ;
· La pression de gisement ; variable de 120 a 400(kg /cm2) ;
· La température est et de l’ordre de 120° C ;
· Le GOR de dissolution est de l’ordre de 219(v /v), sauf pour les puits en percée
La récupération de pétrole au niveau de cette gisement de nature hétérogène, de dimension moyen est
assistée par l'injection d'eau à la fin de l'année 1972, pour améliorer la production par :
Le maintien de pression, pour assister l aquifère naturel insuffisant,
l'amélioration du balayage des zones productrices.
I.5. LES INCONVENIENTS DE LA RECUPERATION SECONDAIE PAR L’INJECTION
D’EAU :
Venue d’eau
L’incompatibilité entre les eaux d’injection et de formation
La corrosion électrochimique et bactérienne
De colmatage du réservoir et le bouchage des puits producteurs par formation des dépôts minéraux
Puits injecteur d’eau (figure I.8) :
Un puits injecteur d'eau est initialement un puits producteur de pétrole transformé en puits injecteurs
suite à la chute de son potentiel de production. Le puits injecteur généralement sa profondeur atteint le
gisement (3000 à 4000 m) affin de permettre le balayage de la zone productrice de pétrole [5].
Fig I -8 : Schéma d un
puits injecteur d'eau Albien
I.6. CONCLUSION :
La récupération secondaire des hydrocarbures par l’injection d’eau (water flood) est l’un des procédés le
plus employé au monde. Dans tout les cas, cette technique est affectée par le risque de l’incompatibilité
entre les eaux de formation et celle d’injection qui engendrent des problèmes de corrosion
électrochimique et bactérienne (des pipes , des canalisations et des équipements de surface..), de
colmatage du réservoir et le bouchage des puits producteurs par formation des dépôts minéraux
(CaSO4,CaCO3,BaSO4,SrSO4..) ;ce qui conduisent à des grands investissements de
réparation des installations (workover) et la diminution de la production ; le but de mettre en place un
traitement chimique de l’eau d’injection est d’éviter tous ces problèmes à savoir la corrosion
électrochimique, la corrosion bactérienne et la formation de dépôts insolubles via l’utilisation
respectivement d’inhibiteurs de corrosion.
II .1. INTRODUCTION:L’exploitation des fluides pétroliers s’accompagne de modifications des
conditions thermodynamiques internes du réservoir. Celles-ci favorisent l’apparition de nombreux
phénomènes physico-chimiques tels que phénomène de corrosion et la formation des dépôts minéraux.
Ceux-ci se forment à la fois dans le réservoir au voisinage des puits, dans le puits et dans les équipements
de surface véhiculant les fluides de production. Le traitement de ces dépôts représente un réel défi pour
les pétroliers.
II 2.PHENOMENE DE CORROSION:
II 2.1. DEFINITION DE LA CORROSION:
La corrosion est une réaction interfaciale irréversible d’un matériau, avec un agent corrosif de son
environnement (milieu corrosif), qui implique une consommation du métal et une production d’une
forme réduite de l’agent corrosif [6]. Lorsqu’il est en présence d’humidité, et non protégé par des
revêtements métalliques, des peintures ou des inhibiteurs de corrosion, l’acier au carbone, se corrode et
tend à retrouver son état naturel d’oxyde de fer. Ce changement d’état des atomes de fer correspond à une
dissolution anodique, et il est donc contrôlé par des réactions électrochimiques [7].
II 2.2. FACTEURS DE CORROSION:
Les phénomènes de la corrosion dépendent d'un grand nombre de facteurs et ils peuvent être classés en
quatre groupes principaux (tableau I.1).
Le coefficient d'inhibition γ qui différencie mieux des inhibiteurs entre eux lorsque le taux
𝑈0
d'inhibition devient très élevés: γ= (II.7).
𝑈
La concentration minimale efficace (c.m.e) qui ne fait pas référence au comportement
Du système en l'absence d'inhibiteur, mais suppose qu'un critère d'efficacité (vitesse
De corrosion maximale admissible) ait été définie [8].
II .3.4. LES CLASSES D’INHIBITEURS DE CORROSION:
Il existe plusieurs façons de classer les inhibiteurs. Des classements simples peuvent être proposés [20] :
II 3.4.1. SELON LA FORMULATION DES PRODUITS :
II 3.4.1.1. LES INHIBITEUR ORGANIQUES:
Les molécules organiques sont promises à un développement plus que certain en termes d'inhibiteur de
corrosion : leur utilisation est actuellement préférée à celle d'inhibiteurs inorganiques pour des raisons
d'écotoxicité essentiellement. Les inhibiteurs organiques sont généralement constitués de sous-produits
de l'industrie pétrolière. Ils possèdent au moins un centre actif susceptible d'échanger des électrons avec
le métal, tel que l'azote, l'oxygène, le phosphore ou le soufre [19]. Les groupes fonctionnels usuels,
permettant leur fixation sur le métal, sont :
◊ Le radical aminé (-NH2).
◊ Le radical mercaptan (-SH).
◊ Le radical hydroxyle (-OH).
II 3.4.1.2. LES INHIBITEURS MINERAUX:
Les inhibiteurs minéraux sont utilisés en milieux alcalins et presque jamais en milieux acides. Les
molécules minérales se dissocient en solution et les anions et les cations assurent en fait l’inhibition. Les
-
oxyanions de type XO4n (les chromates, les molybdates, les silicates, les phosphates) sont les plus
importants inhibiteurs minéraux. Maintenant, l’emploi de la plupart de ces produits est réglementé car ils
créent des problèmes pour l’environnement.
III .1. LES MESURES ELECTROCHIMIQUE :
III 1.1 Les inhibiteurs testés :
Dans notre étude nous avons utilisé un inhibiteur de corrosion commercial filmant à base d’amines
fabriqué par une société spécialisée dans le domaine et utilisé dans quelques champs pétroliers comme
Hassi Messaoud avec succès.
Tableau III.1:des inhibiteurs de corrosion à base d'amines
Figure III.1:
inhibiteur de corrosion à base d'amines 2-Butoxyethanol
Le matériau utilisé comme électrode de travail est l’acier API5CTGrad N80.qui est largement
utilisé dans l’industrie pétroliers à cause de son faible coût. La composition chimique de l’acier
API5CTGrad N80 est donnée dans le tableau (III.2) suivant :
Fe Cu Mo S P Cr Ni Mn Si C L’élément
balance 0.03- 0.01 0.008 0.005 0.06 0.02 0.28 0.25 0.29 Teneur %
Les expériences sont réalisées dans une cellule électrochimique classique en verre pyrex d’une
contenance de 500ml, équipée d’un montage conventionnel à trois électrodes (Figure III.3).
III 1.3 Dispositifs et protocoles expérimentaux:
Electrode de travail en l’acier API5CTGrad N80, sa forme et sa méthode de préparation est
décrite précédemment. Electrode auxiliaire en acier inoxydable court-circuitées et placées autour de
l’électrode de travail d’une façon symétrique pour une répartition meilleure du courant.
Electrode comme électrode de référence, munie d’un capillaire de Luggin dont l’extrémité est
placée à proximité de l’électrode de travail, afin de minimiser la chute ohmique et rempli
d’électrolyte HCl 0.1M.
Les mesures électrochimique sont réalisées par un montage équipé d’une cellule électrochimique
reliée à un potentionstat/galvaonstat ( A U T O L A B ) avec analyseur de fréquence intégré, type FRA
(Frequency Response Analyser). Commandé par le logiciel (Nova autolab). Le potentiostat permet
d’imposer à l'électrode de travail le potentiel ou le courant selon le type de contrôle choisi
(potentiostatique ou galvanostatique) et l’analyseur de fréquence permet de calculer l’impédance
électrochimique. Et est pilotée d’un ordinateur (Figure III. 3).
d'équilibre ou pH de saturation, appelé pHsat, qui correspond à un équilibre physico-chimique parfait des
pHS= 7.01
Si IS obtenu est positif, l'eau est incrustante (entartrante) c'est à dire à une tendance à la formation de
dépôts de CaCO3.
Si IS obtenu est négatif, l'eau est agressive (corrosive) c'est à dire à une tendance à la dissolution de
CaCO3.
Mais cet indice de Langelier ne donne qu’une indication relative et surtout qualitative, et ne permet pas
de savoir le degré de saturation est suffisant pour donner un dépôt appréciable ou non, afin d obtenir des
indications plus précise, on utilise une notation différente, appelée indice de stabilisation de Ryznar [6]:
Cet indice permet non seulement de différencier aisément et sans erreur, une eau entartrante d'une eau
agressive ou d'une eau stable, mais aussi d'évaluer l'importance de l'entartrage ou de l'agressivité comme
le montre le tableau III.3.
Tableau III. 3: Nature de l'eau en fonction de l'indice de Ryznar
Indice de Ryznar Nature de l eau
I > 8.7 Eau très agressive
III 5. RESULTATS
Pour réaliser ce travail, nous avons :
Sélectionné deux puits un puits producteur d'eau MD82 et un puits injecteur MD435.
- Le puits MD82 puits producteur d'eau, a été foré en 1975 avec une complétion de concentrique de
traitement. Mis en production en 1976.avec un débit 45 m3/h
- Le puits MD435un puits injecteur d'au, a été foré en 1982 à une profondeur de 3380 m Le puits est mis
en production en 1985 avec un débit allant de 35.5 m3/h et une pression de tête de 16.8 bars.
III .5.1. Examen visuel :
Le concentrique remontés sont en dégradation par la corrosion.
a un aspect rouge clair, dur et ne peut pas être effrité à la main, n'est pas homogène et présente des
discontinuités.
La corrosion est favorisée par la présence de vide pour le tubage
Figure III.5: photo prise par microscope électronique à balayage de corrosion dans un concentrique de
puits MD435
Figure III.6: L'évolution de la corrosion de concentrique tubage et tubing de puits injecteur d’eau
MD435
Composition Mg /l
- 170
(HCO3)
- 420
Cl
- 600
(SO4)
++ 210
Ca
++ 0
Ba
+ 250
Na
+ 40
K
Fer 0
H2S 0
CO2 0
Dew point -
PH 7.1
SG at 25℃ 1
GWR -
O2 0
++ 70
Mg
Ph réel =7.1
pH saturation =7.01
ISat = 0.9
IStabilisation = 6.9
D'après les indices de saturation et de stabilisation obtenus, on confirme que l'eau injecté dans le puits
MD435 a un caractère stable et non corrosif.
III 5.3 .Analyse des gaz dissous :
Les teneurs en gaz dissous dans l'eau sont déterminés sur chantier lors des prélèvements. Les résultats
d'analyse effectués indiquent l'absence totale de H2S, la présence d'une teneur faible de CO2 dissous qui
confirment que l'eau de l'Albien à un caractère non corrosif vis à vis de l'acier des concentriques de
nuance API5CT Grad N80.
III 5.4 .Thermométrie :
Dans notre étude, cette température a été déterminée par opération de wire line à l'aide d'une sonde
descende dans le puits MD435 injecteur d'eau qui donne les résultats sont présenté dans le tableau III.5
(et la figure III.7 Annexe).
Tableau III.5: Résultat de température
Côte (m) 0 30.5 61.6 99.4 250,4 401,7 552.5
extrapolation linaire des courbes de Tafel, aux points de 50 mV/ECS plus positifs et plus négatifs que le
potentiel de corrosion Ecorr.
Afin d’obtenir des résultats fiables, l’électrode de travail a subit avant chaque essai,
un prétraitement, qui consiste en un polissage de la surface de l’électrode au papier abrasif. Suivi d’un
rinçage à l’eau distillée, puis un dégraissage dans l’éthanol et en fin un séchage sous un flux d’air.les
résultats sont présenté dans le tableau III.6.
Tableau III.6: les paramètres électrochimiques pour l'eau traité et non traité.
La vitesse de corrosion dans l'eau traitée de puits injecteur MD435 est 0,23
Les courbes de polarisation et les grandeurs électrochimiques eau traité de puits injecteurMD435 et Eau
non traité de puits producteur MD82 à 25°C sont rapportées sur la figure III.8 et figure III.9
Les résultats obtenus par l’exploitation des courbes de polarisation (Figure III.11Annexe) dans le
tableau.III.7
25
20
15
vitesse de corrosion
10
0
0 10 15 20 25
La température est l’un des facteurs susceptibles de modifier le comportement des matériaux
dans un milieu corrosif, nous avons mené une étude potentiodynamique du l’acier API5CTGrad
N80 dans une Solution corrosive d’ HCl 0.1M + Inhibiteur de corrosion N-(2-aminoéthyl) à
différentes concentrations à différentes températures comprises entre 20 °C et 50 °C. Les
caractéristiques électrochimiques sont regroupées dans le tableau III.8.
Tableau III.8 : Effet de la température en absence et présence de déférente concentration d’inibiteur
350
300
250
T 50°C
200
T 40°C
150 T 30°C
T 20°C 2
100 T 25°C
50
0
0 10 15 20 25
N-(2-aminoéthyl) sont obtenus dans des concentrations 10, 15, 20 et 25ppm à des températures de 20,
30, 40 et 50°C de chaque concentration (Figure. III.13.14.15.16.17. Annexe)
La pouvoir protecteur de l'inhibiteur à chaque température est déterminé par la relation suivante :
R % : le rendement
𝑖𝑐𝑜𝑟 : La densité de corrosion avec l'inhibiteur
𝑖′𝑐𝑜𝑟 : La densité de corrosion sans l'inhibiteur
On regarde que le rendement de pouvoir inhibiteur de composé passe de la valeur 80,42% à 25 °C à une
valeur 95,64% à 40 °C à une valeur 10ppm. Cela indique que l’effet inhibitrice dans ce gamme de
température amélioré l’inhibition, alors il y a une augmentation des force de l’interaction entre
l’inhibiteur et la surface chargé de l’acier.
D’une manière générale l’augmentation des densités de corrosion avec la température confirme
l’augmentation des cinétiques de corrosion de l’acier avec ce paramètre.
inhibiteur de corrosion 0 10 15 20 25
filmant à base d’amines
(ppm)
Taux de corrosion (mm/an) 0,35 0,345 0,302 0,282 0,265
taux de corrosion
0,4
0,35
0,3
0,25
0,2
taux de corrosion
0,15
0,1
0,05
0
0 10 15 20 25
inhibiteur de corrosion 0 10 15 20 25
filmant à base d’amines
(ppm)
Taux de corrosion (mm/an) 0,082 0,067 0,066 0,046 0,013
taux de corrosion
0,09
0,08
0,07
0,06
0,05
0,04 taux de corrosion
0,03
0,02
0,01
0
0 10 15 20 25
7,0114 μA/cm2. En présence de l’inhibiteur de corrosion N-(2-aminoéthyl), les densités de courant sont
diminuées. L’efficacité inhibitrice augmente, lorsque la concentration en inhibiteur augmente. La
meilleure protection est obtenue à une concentration de 25 ppm.les courbes de polarisation (Figure
III.20jusqu’à 29 Annexe)
En conclusion, nous avons montré que ajouté au milieu conduit à une bonne protection de l’acier pour
des concentrations optimale de 25ppm (milieu à pH=3,5),
25 ppm (milieu à pH=7). Et que l'efficacité de l'inhibiteur de corrosion N-(2-aminoéthyl)
est efficace en milieu à Ph =7 qu'en milieu à ph= 3.5
III .6. ASPECT ECONOMIQUE :
La corrosion entraine chaque année des pertes matérielle considérable pour l’industrie pétrolière jusqu’a
des milliaires dinars .Et plus grave encore, la corrosion peut causer des dommages irréversibles à
l’environnement et même des pertes en vie humaine.
En effet, a corrosion est susceptible d’affecter l’équipement et les structures en service en provoquant des
graves altérations telles que: la diminution d’épaisseur, la génération des piqures …… etc.
CONCLUSION
Au cours de ce travail nous avons suivi l'action inhibitrice de l'inhibiteur à base d'amines sur la corrosion
de l'acier API5CTGrad N80.
Les mesures ont été réalisées par des techniques électrochimiques à la résistance de polarisation linéaire
et méthode potentiostatique.
Les résultats nous ont permis de déduire la vitesse de corrosion de l'acier ainsi que d'autre paramètre
électrochimique telle que la résistance, et l'évaluation de l'agressivité de l'eau.
Nous avons étudie l'effet de température sur la vitesse de corrosion d'après les courbes de polarisation, la
densité du courant de corrosion augmente pour une eau non traitée MD82, par contre dans le cas d'une
eau traitée MD435
Les résultats obtenus ont permis de déceler l'effet accélérateur du gradient de température sur la vitesse
de dissolution de l'acier
Etude de l'efficacité de l’inhibiteur N-(2-aminoéthyl) pour des différentes concentrations.
L’efficacité inhibitrice du inhibiteur de corrosion augmente avec la concentration et attient une valeur
maximale de l’ordre d'ordre de 94.23% à 25 ppm
Effet de la température En présence d'inhibiteur de corrosion N-(2 aminoéthyl) L’étude de l’effet de
la température sur le mécanisme de corrosion à la vitesse de corrosion sur l’acier API5CTGrad N80
dans une Solution corrosive d’HCl 0.1M + Inhibiteur de corrosion N-(2-aminoéthyl) se confirme
premièrement que ce inhibiteur est plus stable et plus efficace.
Cette étude nous a montré que :
1. Les essais de polarisation ont montrés une bonne efficacité de l’inhibiteur à N-(2-aminoéthyl)
Ph>7 (milieu neutre et alcalin)
12,5% pour le pH 3,5 ; et une concentration de 25 ppm
56,16% pour le pH 7 ; et une concentration de 25 ppm
2. A bas pH, cet inhibiteur n’assure qu’une faible protection de l’acier utilisé.
3. Au-delà des concentrations optimales, les taux de corrosion augmentent.
RECOMMENDATION
A la lumière des résultats obtenus, une méthodologie de conception d’un traitement chimique, pour
un champ pétrolier où la récupération secondaire du pétrole via l’injection d’eau est appliquée, peut être
proposée :
Sélection d’inhibiteur de corrosion : Une gamme d’inhibiteurs de corrosion peut être sélectionnée
via une étude comparative. Les méthodes électrochimiques appropriées à ce type d’études
demeurent le bubble test ou méthode de résistance de polarisation linéaire ou Essais
potentiostatique.
De prévoir lors des tests industriels au laboratoire ou sur site l'effet de l'efficacité de l' inhibiteur.
D'inclure dans le cahier des charges les exigences suivantes :
- Composition chimique de l acier.
- Prendre en considération les paramètres opératoires des puits producteurs d eau Albien dans les futures
commandes des concentriques.
L’importance de ce type d’investigations n’est pas seulement technique mais aussi d’ordre
économique dans la mesure où un inhibiteur de corrosion efficace ayant un coût peut devenir
complètement inefficace si nous n’avons pas évalué ses performances en présence des autres
produits de traitement
Les Références Bibliographiques
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Processing Technology,1995, vol53, p 491-498.
temérature
4000
3500
3000
2500
2000
temérature
1500
1000
500
0
25 27,8 31 37,4 41,9 48,9 55,9 64,4 74,9 87,4 98,9 108,9
-2
Figure III.20:Courbe de polarisation de l’acier dans une solution 10 M NaCl, après 10
jours d’immersion, pH 3.5
-2
Figure III.21:Courbe de polarisation de l’acier dans une solution 10 M NaCl, en présence
de(10 ppm inhibiteur N-(2-aminoéthyl)) après 10 jours d’immersion, pH 3.5
-2
Figure III.22: Courbe de polarisation de l’acier dans une solution 10 M NaCl, en présence
de (15 ppm inhibiteur N-(2-aminoéthyl)) après 10 jours d’immersion, pH 3.5
-2
Figure III.23:Courbe de polarisation de l’acier dans une solution 10 M NaCl, en présence
de (20 ppm inhibiteur N-(2-aminoéthyl)) après 10 jours d’immersion, pH 3.5
-2
Figure III.24: Courbe de polarisation de l’acier dans une solution 10 M NaCl, en présence
de (25 ppm inhibiteur N-(2-aminoéthyl)) après 10 jours d’immersion, pH 3.5
-2
Figure III.25: Courbe de polarisation de l’acier dans une solution 10 M NaCl, après 10
jours d’immersion, pH 7
-2
Figure III.26:Courbe de polarisation de l’acier dans une solution 10 M NaCl, en présence
de (10 ppm inhibiteur N-(2-aminoéthyl) ) après 10 jours d’immersion, pH 7
Figure III.27:Courbe de polarisation de l’acier dans une solution 10-2 M NaCl, en présence
de (15 ppm inhibiteur N-(2-aminoéthyl) ) après 10 jours d’immersion, pH 7
-2
Figure III.28: Courbe de polarisation de l’acier dans une solution 10 M NaCl, en présence
de 20 ppm inhibiteur N-(2-aminoéthyl) ) après 10 jours d’immersion, pH 7
Figure III.29: Courbe de polarisation de l’acier dans une solution 10-2 M NaCl, en présence
de (25 ppm inhibiteur N-(2-aminoéthyl) ) après 10 jours d’immersion, pH 7