Plan Comptable General 2005 Coherent Avec Les Normes Comptables Internationales (Ias/Ifrs)
Plan Comptable General 2005 Coherent Avec Les Normes Comptables Internationales (Ias/Ifrs)
Plan Comptable General 2005 Coherent Avec Les Normes Comptables Internationales (Ias/Ifrs)
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PREMIERE PARTIE :
CADRE CONCEPTUEL, ETATS FINANCIERS, REGLES DE
COMPTABILISATION ET D’EVALUATION
TITRE I : CADRE CONCEPTUEL 1
PREMIERE PARTIE
CADRE CONCEPTUEL, ETATS FINANCIERS, REGLES DE
COMPTABILISATION ET D’EVALUATION
111-3 Les méthodes comptables comprennent les conventions comptables de base, les principes
comptables fondamentaux, les méthodes d’évaluation ainsi que les règles ou pratiques
spécifiques appliquées par une entité pour établir et présenter ses états financiers.
113–1 Les états financiers sont une représentation financière structurée de la situation financière
et des transactions conduites par une entité. L’objectif des états financiers à usage général
est de fournir des informations sur la situation financière, la performance et les flux de
trésorerie de l’entité qui soient utiles à un large éventail d’utilisateurs.
114–1 Les présentes dispositions s’appliquent à toute personne physique ou morale astreinte à la
tenue d’une comptabilité destinée à l’information externe comme à son propre usage, sous
réserve de dispositions spécifiques la concernant.
122-1 Pour les besoins de la prise de décision, les états financiers doivent garantir la transparence
sur la réalité de l’entité en présentant une information complète et utile.
Cette information doit satisfaire aux caractéristiques qualitatives suivantes :
122-2 L’intelligibilité : une information est intelligible lorsqu’elle est facilement compréhensible
par tout utilisateur ayant une connaissance raisonnable des affaires et des activités
économiques et de la comptabilité et ayant la volonté d’étudier l’information d’une façon
raisonnablement diligente.
122-3 La pertinence : une information est pertinente lorsqu’elle peut influencer les décisions
économiques des utilisateurs en les aidant à évaluer des événements passés, présents ou
futurs ou en confirmant ou corrigeant leurs évaluations passées.
La pertinence d’une information est liée à sa nature et à son importance relative.
122-4 La fiabilité : une information est fiable lorsqu’elle est exempte d’erreurs, d’omissions et de
préjugés significatifs, et lorsque son élaboration a été effectuée sur la base des critères
suivants :
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- recherche d’une image fidèle ;
- prééminence de la réalité sur l’apparence ;
- neutralité ;
- prudence ;
- exhaustivité.
122-5 La recherche de l’image fidèle implique notamment le respect des règles et des principes
comptables.
Toutefois, dans le cas exceptionnel où l’application d’une règle comptable se révèle
impropre à donner une image fidèle de l’entité, il doit y être dérogé.
Il est alors nécessaire de mentionner dans l’annexe aux états financiers les motifs de cette
dérogation.
122-6 La comparabilité : une information est comparable lorsqu’elle est établie et présentée dans
le respect de la permanence des méthodes et permet à son utilisateur de faire des
comparaisons significatives dans le temps au sein de l’entité et dans l’espace, au niveau
national et international entre les entités.
Un exercice comptable a normalement une durée de 12 mois. Dans des cas exceptionnels
où l’exercice est inférieur ou supérieur à 12 mois et notamment en cas de création ou de
cessation de l’entité en cours d’année ou de mois ou en cas de modification de la date de
clôture, la durée retenue doit être précisée et justifiée.
131-1 Le bilan est un état récapitulatif des actifs, des passifs et des capitaux propres de l’entité à
la date de clôture des comptes.
131-2 Les actifs représentent les ressources contrôlées par l’entité du fait d’événements passés et
dont elle attend des avantages économiques futurs.
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131-3 L’actif courant comprend les éléments d’actif :
- que l’entité s’attend à pouvoir réaliser (vendre ou consommer) à l'occasion de son cycle
d’exploitation normal ;
- ou qui sont détenus essentiellement à des fins de transaction ou pour une durée courte et
que l’entité s’attend à réaliser dans les douze mois suivant la date de clôture de son
exercice ;
- ou qui constituent de la trésorerie ou équivalents de trésorerie dont l’utilisation n’est pas
soumise à restriction : fonds en caisse, dépôts à vue et placements à court terme très
liquides qui sont facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont
soumis à un risque négligeable de changement de valeur.
131.4Le cycle d’exploitation est la période s’écoulant entre l’acquisition des matières premières, ou
des marchandises, entrant dans le processus d’exploitation et leur réalisation sous forme de
trésorerie.
131.6Les passifs sont constitués des obligations actuelles de l’entité résultant d’événements passés
et dont l’extinction devrait se traduire pour l’entité par une sortie de ressources.
131.7Pour l’entité, une obligation consiste dans le devoir ou la responsabilité d’agir ou de faire
quelque chose d’une certaine façon.
131.10 Le passif non-courant comprend tous les éléments de passif qui ne constituent pas des
passifs courants.
131.11 Les passifs à long terme portant intérêts doivent être classés en passifs non-courants
même si leur règlement doit intervenir dans les douze mois suivant la date de clôture de
l’exercice si les conditions suivantes sont simultanément remplies :
- leur échéance initiale était fixée à plus de douze mois ;
- l’entité a l’intention de refinancer l’obligation sur le long terme ;
- et cette intention est confirmée par un accord de refinancement ou de
rééchelonnement des paiements finalisé avant la date de clôture des comptes
131-12 Les capitaux propres ou fonds propres ou capital financier correspondent à l’excédent des
actifs de l’entité sur ses passifs courants et non courants tels que définis à l’article
précédent.
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132-1 Le compte de résultat est un état récapitulatif des charges et des produits réalisés par
l’entité au cours de la période considérée. Par différence des produits et des charges, il fait
apparaître le résultat net de la période.
132-2 Les charges sont des diminutions d’avantages économiques au cours de la période sous
forme de consommations, de sorties, de diminutions d’actifs ou de survenance de passifs.
Elles ont pour effet de diminuer les capitaux propres autrement que par des distributions
aux participants aux capitaux propres.
132-3 Les produits sont des accroissements d’avantages économiques au cours de l’exercice sous
forme d’entrées ou d’accroissements d’actifs ou de diminutions de passifs. Ils ont pour
effet d’augmenter les capitaux propres autrement que par des augmentations provenant des
apports des participants aux capitaux propres.
132-4 Le chiffre d’affaires correspond aux ventes de marchandises et production vendue de biens
et services évalués sur la base du prix de vente hors taxes récupérables et réalisées par
l’entité avec les tiers à l’occasion de son activité normale et courante.
132-5 Le résultat net de l’exercice est égal à la différence entre le total des produits et le total des
charges de cet exercice. Il doit pouvoir être rapproché de la variation des capitaux propres
entre le début et la fin de l’exercice, hors opérations affectant directement le montant des
capitaux propres sans constituer des charges ou des produits.
141-1 Les micro et petites entités qui remplissent certaines conditions de chiffre d’affaires,
d’effectif et d’activité fixées par le Ministère chargé des Finances sont assujetties sauf
option contraire de leur part à une comptabilité dite de trésorerie ou Système Minimal de
Trésorerie.
141-2 Cette comptabilité de trésorerie repose sur l’établissement d’un état des encaissements et
des décaissements dégageant le flux net de trésorerie.
141-3 Les entités assujetties à une comptabilité de trésorerie doivent tenir compte dans le calcul
de leur résultat et dans l’établissement de leur situation financière des immobilisations,
stocks, créances et dettes inventoriées et des variations constatées sur ces éléments entre le
début et la fin d’exercice, dans la mesure où ces éléments présentent un caractère
significatif compte tenu de leur importance relative ou de leur nature.
141.5 La valeur probante d’une comptabilité de trésorerie suppose que les conditions suivantes
soient remplies :
- tenue régulière de livres de trésorerie (livre de recettes, avec
éventuellement un regroupement des recettes journalières de faible montant, livre de
dépenses) enregistrant les opérations dans l’ordre chronologique ;
- conservation des principales pièces justificatives : factures reçues ou
émises, bandes de caisse, relevés de banque, copies de lettres…). Ces pièces doivent
être datées, classées et numérotées.
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TITRE II – PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS
210.1 Toute entité entrant dans le champ d’application du présent Plan Comptable Général doit
établir annuellement des états financiers.
Les états financiers des entités autres que les micro et petites entités assujetties à une
comptabilité de trésorerie comprennent :
- un bilan ;
- un compte de résultat ;
- un tableau des variations des capitaux propres ;
- un tableau des flux de trésorerie ;
- une annexe précisant les règles et méthodes comptables utilisées et fournissant des
compléments d’information sur le bilan et le compte de résultat.
210.2 Les considérations à prendre en compte pour l’élaboration et la présentation des états
financiers découlent du cadre conceptuel du Plan Comptable Général.
Le détail des rubriques retenu pour la présentation des états financiers est fonction de
l’importance significative des informations et de l’équilibre entre :
- les avantages procurés aux utilisateurs par la diffusion d’une information détaillée ; et
- les coûts supportés aussi bien pour élaborer et divulguer cette information que pour
l’utiliser.
210.3 Les états financiers sont arrêtés sous la responsabilité des dirigeants de l’entité une fois par
an.
Les états financiers sont émis dans un délai maximum de six mois suivant la date de
clôture de l’exercice. Ils doivent être distingués des autres informations éventuellement
publiées par l’entité.
210.4 Chacun des documents composant les états financiers doit être clairement identifié et les
informations suivantes doivent être mentionnées de façon précise :
- dénomination sociale et nom commercial de l’entité présentant les états financiers ;
- date de clôture ;
- monnaie de présentation qui est la monnaie nationale.
210.6 Les états financiers fournissent les informations permettant d’effectuer des comparaisons avec
l’exercice précédent. Ainsi :
- Pour toutes les informations chiffrées figurant sur les états financiers, l’indication du
montant relatif au poste correspondant de l’exercice précédent doit être mentionné ;
- des informations comparatives sous forme narrative et descriptive doivent figurer en
annexe lorsque cela est nécessaire à la bonne compréhension des états financiers de
l’exercice.
L’absence de comparabilité (du fait d’une durée d’exercice différente ou pour toute autre
raison), le reclassement ou les modifications apportées aux informations chiffrées de
l’exercice précédent pour les rendre comparables sont expliqués dans l’annexe.
210.7 Les entités amenées à publier des états financiers intermédiaires sont tenues de respecter pour
l’établissement de ces états la même présentation, éventuellement sous forme abrégée, le
même contenu et les mêmes méthodes comptables que ceux prévus pour les états
financiers de fin d’exercice.
220.1 Le bilan décrit séparément les éléments d’actif, de passif et de capitaux propres à la date de
clôture des comptes.
220.2 Les informations minimales présentées de façon distincte au bilan sont les suivantes :
- à l’actif :
o les immobilisations incorporelles,
o les immobilisations corporelles,
o les actifs financiers immobilisés,
o les actifs d’impôt,
o les stocks,
o les clients et comptes rattachés,
o les autres créances et actifs assimilés (charges constatées d’avance),
o la trésorerie et équivalents de trésorerie ;
- au passif :
o les capitaux propres avant distributions décidées ou proposées après la date de
clôture, en distinguant le capital émis (dans le cas de sociétés), les réserves, le
résultat net de l’exercice, les intérêts minoritaires (comptes consolidés) et les
autres éléments,
o les subventions d’investissement reçues, pour la partie non amortie,
o les passifs d’impôt,
o les provisions pour charges et passifs assimilés (produits constatés d’avance),
o les passifs non courants portant intérêt (découverts bancaires et assimilés),
o les fournisseurs et autres créditeurs,
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220.3 Aucune compensation n’est possible entre un élément d’actif et un élément de passif du
bilan, sauf si cette compensation est effectuée sur des bases légales ou contractuelles, ou si
dès l’origine il est prévu de réaliser ces éléments d’actif et de passif simultanément ou sur
une base nette.
220.4 La présentation des actifs et des passifs dans le corps du bilan doit faire ressortir la
distinction entre éléments courants et éléments non courants. Toutefois une présentation
des rubriques du bilan par ordre de liquidité des actifs et passifs est autorisée si cette
présentation permet d’obtenir une information plus pertinente.
230.1 Les informations minimales présentées de façon distincte au compte de résultat sont les
suivantes :
- les produits des activités ordinaires ;
- les charges des activités ordinaires ;
- le résultat opérationnel ;
- les produits financiers et charges financières ;
- la charge d’impôt sur le résultat ;
- le résultat des activités ordinaires ;
- les éléments extraordinaires ;
- le résultat net de l’exercice ;
- lors de la présentation d’états financiers consolidés :
- la part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence,
- le résultat net de l’ensemble consolidé, en précisant la part des
minoritaires et la part du groupe.
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230.2 Les autres informations minimales présentées soit au compte de résultat, soit dans l’annexe en
complément du compte de résultat, sont les suivantes :
- une analyse des charges et des produits par nature, faisant ressortir les grandeurs
caractéristiques de gestion tels que le total de la production, la marge brute, le montant
des consommations intermédiaires, la valeur ajoutée, l’excédent brut d’exploitation ;
- le montant des impôts, taxes et versements assimilés ;
- le montant des dotations aux amortissements et pertes de valeur concernant les
immobilisations incorporelles ;
- le montant des dotations aux amortissements et pertes de valeur concernant les
immobilisations corporelles et autres actifs ;
- le montant des charges de personnel ;
- le résultat net par action, pour les sociétés par action ;
- le montant des dividendes par action votés ou proposés, pour les sociétés par actions.
230.3 Les produits et charges résultant des activités ordinaires qui sont d’une importance, d’une
nature ou d’une incidence telles qu’ils nécessitent d’être mis en évidence pour expliquer
les performances de l’entité pour la période sont présentés séparément (exemple : coût de
restructuration , dépréciation exceptionnelle des stocks, coûts résultant d’un abandon
partiel d’activité…).
230.4 Les éléments extraordinaires sont des produits ou des charges résultant d’événements ou de
transactions clairement distincts des activités ordinaires de l’entreprise, et dont on ne
s’attend pas à ce qu’elles se reproduisent de manière fréquente ou régulière.
Ces éléments résultent de circonstances exceptionnelles et correspondent à des cas de force
majeure comme par exemple une expropriation ou une catastrophe naturelle imprévisibles.
La nature et le montant de chaque élément extraordinaire sont indiqués séparément dans
les état financiers.
230.5 Des compensations résultant d’opérations de couverture ou d’opérations relatives à des actifs
et passifs faisant eux-mêmes l’objet d’une compensation dans la présentation du bilan sont
autorisées.
230.6 Le résultat doit tenir compte des charges ou des produits qui ont pris naissance au cours de
l’exercice ou au cours d’un exercice antérieur, même s’ils sont connus entre la date de
clôture de l’exercice et celle de l’établissement des états financiers.
240.1 Le tableau des variations des capitaux propres procède à une analyse des mouvements
ayant affecté chacune des rubriques constituant les capitaux propres de l’entité au cours de
l’exercice.
240.2 Les informations minimales présentées dans ce tableau concernent les mouvements liés :
- au résultat net de l’exercice ;
- aux changements de méthodes comptables et aux corrections d’erreurs fondamentales
dont l’impact a été directement enregistré en capitaux propres ;
- aux autres produits et charges enregistrés directement dans les capitaux propres ;
- aux opérations en capital (augmentation, diminution, remboursement…) ;
- aux distributions de résultat et affectations décidées au cours de l’exercice.
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Chapitre 5 - Le tableau des flux de trésorerie (méthodes directe et
indirecte)
250.1 Le tableau des flux de trésorerie a pour but d’apporter aux utilisateurs des états financiers une
base d’évaluation de la capacité de l’entité à générer de la trésorerie ainsi que des
informations sur l’utilisation de ces flux de trésorerie.
250.2 Un tableau des flux de trésorerie présente les entrées et les sorties de trésorerie et
d’équivalents de trésorerie intervenues pendant l’exercice selon leur origine :
- flux générés par les activités opérationnelles (activités qui génèrent des produits et
toutes autres activités qui ne sont pas des activités d’investissement et de
financement) ;
- flux générés par les activités d’investissement (acquisitions et sorties d’actifs à long
terme et placements qui ne sont pas inclus dans la trésorerie) ;
- flux générés par les activités de financement (activités qui résultent des changements
dans l’importance et la composition des capitaux propres et des emprunts) ;
- flux de trésorerie provenant des intérêts et des dividendes, présentés séparément et
classés de façon permanente d’un exercice à l’autre dans les activités opérationnelles,
d’investissement ou de financement.
250.3 Les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles sont présentés soit par une
méthode directe soit par une méthode indirecte.
250.5 Les flux de trésorerie suivants peuvent être présentés pour leur montant net, si cette
présentation ne nuit pas à la pertinence des informations fournies :
- les flux concernant les liquidités détenues pour le compte de tiers (exemple :
mouvements de trésorerie liés à des opérations effectuées à titre de mandataire) ;
- les éléments dont le rythme de rotation est rapide, les montants élevés et les échéances
courtes (exemple : acquisitions et cessions de titres de placements dans le cadre d’une
gestion de trésorerie).
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Chapitre 6 - L’annexe des états financiers
260-1 L’annexe des états financiers comporte des informations, des explications et des
commentaires d’importance significative et utiles aux utilisateurs des états financiers sur
les méthodes comptables spécifiques utilisées et sur les autres documents constituant les
états financiers.
260-2 Les notes annexes aux états financiers doivent faire l’objet d’une présentation organisée de
façon systématique. Chacun des postes du bilan, du compte de résultat, de l’état des
variations des capitaux propres et du tableau des flux de trésorerie doit renvoyer à
l’information correspondante dans l’annexe.
L’annexe comporte des informations sur les points suivants, dès lors que ces informations
présentent un caractère significatif ou sont utiles pour la compréhension des opérations
figurant sur les états financiers :
- les règles et les méthodes comptables adoptées pour la tenue de la comptabilité et
l’établissement des états financiers (la conformité aux normes internationales doit être
précisée, et toute dérogation par rapport à ces normes doit être expliquée) ;
- les compléments d’information nécessaires à une bonne compréhension du bilan, du
compte de résultat, du tableau des flux de trésorerie et de l’état de variation des
capitaux propres ;
- les informations concernant les entités associées, filiales ou société mère ainsi que les
transactions ayant éventuellement eu lieu avec ces entités ou leurs dirigeants : nature
des relations, type de transaction, volume et montant des transactions, politique de
fixation des prix concernant ces transactions ;
- les informations à caractère général ou concernant certaines opérations particulières
nécessaires à l’obtention d’une image fidèle.
Une liste des informations qui doivent figurer dans l’annexe est proposée en annexe 2 du
présent Plan Comptable Général (modèle d’états financiers).
260-3 Si des événements se produisent après la date de clôture de l’exercice et n’affectent pas la
situation de l’actif et du passif pour la période précédant la clôture, aucun ajustement n’est
nécessaire.
Cependant ces événements doivent faire l’objet d’une information dans l'annexe s’ils sont
d’une importance telle que leur omission pourrait affecter les jugements ou les décisions
des utilisateurs des états financiers.
260-4 Les entités doivent fournir les informations spécifiques nécessaires aux utilisateurs des
états financiers pour :
- comprendre les performances passées ;
- évaluer les risques et la rentabilité de l’entité.
Dans ce cadre, elles doivent en particulier fournir des informations concernant :
- les différents types de produits et services relevant de leur activité ;
- les différentes zones géographiques où elles opèrent.
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TITRE III METHODES DE COMPTABILISATION ET D’EVALUATION
310-2 Les transactions concernant des actifs, des passifs, des capitaux propres, des produits et des
charges tels que définis dans le présent Plan Comptable Général doivent être enregistrées
en comptabilité ; une absence de comptabilisation ne peut être justifiée ou corrigée par une
information narrative ou chiffrée d’une autre nature, telle qu’une mention en annexe des
états financiers.
320-1 L’évaluation consiste dans la détermination des montants monétaires auxquels les éléments
des états financiers sont comptabilisés et inscrits au bilan et au compte de résultat. Elle
intervient lors de la comptabilisation initiale et, postérieurement à cette comptabilisation,
au moins à chaque établissement des états financiers.
320-2 Sauf dispositions particulières, les éléments d’actifs, de passifs, de produits et de charges
sont enregistrés en comptabilité et présentés dans les états financiers au coût historique et
sans tenir compte des effets des variations de prix ou de l’évolution du pouvoir d'achat de
la monnaie.
320-3 Le coût historique d’un actif est le montant de trésorerie payé ou la juste valeur de la
contrepartie donnée pour l’acquérir à la date de son acquisition ou de sa production.
320-4 Le coût historique d’un passif est le montant des produits reçus en échange de l’obligation
ou le montant de trésorerie que l’on s’attend à verser pour éteindre le passif dans le cours
normal de l’activité.
320-5 Le coût historique des biens inscrits à l’actif du bilan lors de leur comptabilisation est
constitué, après déduction des taxes récupérables et des remises commerciales, rabais et
autres éléments similaires :
- pour les biens acquis à titre onéreux, par le coût d’acquisition ;
- pour les biens reçus à titre d’apport en nature, par la valeur d’apport ;
- pour les biens acquis à titre gratuit, par la juste valeur à la date d’entrée ;
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- pour les biens acquis par voie d’échange, les actifs dissemblables sont enregistrés à la
juste valeur des actifs reçus, et les actifs similaires sont enregistrés à la valeur
comptable des actifs donnés en échange ;
- pour les biens ou services produits par l’entité, par les coûts de production.
320-6 Le coût d’acquisition d’un élément est son prix d’achat résultant de l’accord des parties à
la date de la transaction, majoré des droits de douane et autres taxes fiscales non
récupérables par l’entité auprès de l’administration fiscale ainsi que des frais accessoires
directement attribuables pour obtenir son contrôle et sa mise en état d’utilisation.
Les frais de livraison et de manutention initiaux, les frais d’installation, les honoraires de
professionnels tels qu’architecte et ingénieurs constituent des frais directement
attribuables.
Les réductions commerciales et autres éléments similaires sont déduits pour obtenir le coût
d’acquisition.
320-7 Le coût de production d’un élément est égal au coût d’acquisition des matières
consommées et des services utilisés pour la production de cet élément, majoré des autres
coûts engagés par l’entité au cours des opérations de production pour l’amener dans l’état
et à l’endroit où il se trouve, c’est-à-dire les charges directes de production ainsi que les
charges indirectes raisonnablement rattachables à sa production.
Les charges liées à une utilisation non optimale des capacités de production (sous-activité)
doivent être exclus lors de la détermination du coût de production d’un actif.
320-8 A chaque arrêté des comptes, l’entité doit apprécier s’il existe un quelconque indice
montrant qu’un actif a pu perdre de la valeur. Si un tel indice existe, l’entité doit estimer la
valeur recouvrable de l’actif.
320-9 La valeur recouvrable d’un actif est évaluée à la valeur la plus élevée entre son prix de
vente net et sa valeur d’utilité :
- le prix de vente net d’un actif est le montant qui peut être obtenu de la vente d’un actif
lors d’une transaction dans des conditions de concurrence normale entre des parties
bien informées et consentantes, diminué des coûts de sortie ;
- la valeur d’utilité d’un actif est la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs estimés
attendus de l’utilisation continue de l’actif et de sa sortie à la fin de sa durée d’utilité.
Dans le cas où il ne serait pas possible de déterminer le prix de vente net d’un actif, sa
valeur recouvrable pourra être considérée comme égale à sa valeur d’utilité.
Des estimations, des moyennes et des calculs simplifiés peuvent fournir une approximation
raisonnable des calculs détaillés nécessaires pour déterminer le prix de vente net ou la
valeur d’utilité d’un actif tel que prévu dans le présent article.
320-10 Lorsque la valeur recouvrable d’un actif est inférieure à sa valeur comptable nette
d’amortissement, cette dernière doit être ramenée à sa valeur recouvrable. Le montant de
l’excédent de la valeur comptable sur la valeur recouvrable constitue une perte de valeur.
320-11 La perte de valeur d’un actif est constatée par la diminution dudit actif et par la
comptabilisation d’une charge.
Dans le cas où il ne serait pas possible de déterminer le prix de vente net d’un actif, sa
valeur recouvrable pourra être considéré comme égale à sa valeur d’utilité.
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320-12 A chaque arrêté des comptes, l’entité doit apprécier s’il existe un indice montrant qu’une
perte de valeur comptabilisée pour un actif au cours d’exercices antérieurs n’existe plus ou
a diminué. Si un tel indice existe, l’entité doit estimer la valeur recouvrable de l’actif.
320-13 La perte de valeur constatée sur un actif au cours d’exercices antérieurs est reprise en
produit dans le compte de résultat lorsque la valeur recouvrable de cet actif redevient
supérieure à sa valeur comptable.
La valeur comptable de l’actif est alors augmentée à hauteur de sa valeur recouvrable, sans
toutefois pouvoir dépasser la valeur comptable nette d’amortissements qui aurait été
déterminée si aucune perte de valeur n’avait été comptabilisée pour cet actif au cours
d’exercices antérieurs.
331-1 Une immobilisation corporelle est un actif corporel détenu par une entité pour la
production ou la fourniture de biens ou de services, la location, ou l’utilisation à des fins
administratives, et qu’elle s’attend à utiliser sur plus d’un exercice.
331-2 Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire, identifiable et sans substance
physique, détenue par une entité pour la production ou la fourniture de biens ou de
services, la location ou l’utilisation à des fins administratives.
Il s’agit par exemple de fonds commerciaux acquis, de marques, de logiciels informatiques
ou autres licences d’exploitation, de franchises ou de frais de développement d’un
gisement minier destiné à une exploitation commerciale.
331-3 Les principes suivants sont applicables pour regrouper ou séparer les actifs corporels :
- les éléments de faible valeur peuvent être considérés comme entièrement consommés
dans l’exercice de leur mise en service et par conséquent ne pas être comptabilisés en
immobilisations ;
- les pièces de rechange et matériels d’entretien spécifiques sont comptabilisés en
immobilisations corporelles lorsque leur utilisation est liée à certaines
immobilisations et si l’entité compte les utiliser sur plus d’un exercice ;
- les composants d’un actif sont traités comme des éléments séparés s’ils ont des
durées d’utilité différentes ou procurent des avantages économiques selon un rythme
différent ;
- les actifs liés à l’environnement et à la sécurité sont considérés comme des
immobilisations corporelles s’ils permettent à l’entité d’augmenter les avantages
économiques futurs d’autres actifs par rapport à ceux qu’elle aurait pu obtenir s’ils
n’avaient pas été acquis.
331-4 Les immobilisations acquises par l’entité sont comptabilisées au coût d’acquisition. Les
immobilisations produites par l’entité pour elle-même sont comptabilisées au coût de
production.
Les coûts suivants sont des frais directement rattachables qui entrent dans le coût d’une
immobilisation :
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- coût de préparation du site ;
- frais initiaux de livraison et de manutention ;
- frais d’installation ;
- honoraires des professionnels tels qu’architectes et ingénieurs ;
- coût de démantèlement d’une installation à la fin de sa durée d’utilité, ou coût de
rénovation d’un site si ce démantèlement ou cette rénovation constitue une
obligation pour l’entité. Dans ce cas, ce coût doit également faire l’objet d’une
provision au passif du bilan.
331-5 Les dépenses ultérieures relatives à des immobilisations corporelles ou incorporelles déjà
comptabilisées en immobilisations sont comptabilisées en charges de l’exercice au cours
duquel elles sont encourues si elles restaurent le niveau de performance de l’actif.
Si elles augmentent la valeur comptable de ces actifs, c’est à dire quand il est probable que
des avantages économiques futurs, supérieurs au niveau original de performance, iront à
l’entité, elles sont comptabilisées en immobilisations et ajoutées à la valeur comptable de
l’actif.
Les améliorations qui aboutissent à une augmentation des avantages futurs sont par
exemple :
- la modification d’une unité de production permettant d’allonger sa durée d’utilité ou
d’augmenter sa capacité,
- l’amélioration de pièces machines permettant d’obtenir une amélioration substantielle de
la qualité de la production ou de la productivité de l’unité,
- l’adoption de nouveaux processus de production permettant une réduction substantielle
des coûts opérationnels antérieurement constatés.
331-8 La dotation aux amortissements pour un exercice est en général comptabilisée en charges.
Toutefois, dans certaines circonstances, les avantages économiques représentatifs d’un
actif sont intégrés par l’entreprise dans le cadre de la production d’autres actifs, au lieu de
constituer une charge. Dans ce cas la dotation aux amortissements comprend une partie du
coût des autres actifs et est incluse dans sa valeur comptable.
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331-9 Les terrains et les constructions constituent des actifs distincts et sont traités séparément en
comptabilité même s’ils sont acquis ensemble ; les constructions sont des actifs
amortissables, alors que les terrains sont généralement des actifs non amortissables.
331-10 La durée d’utilité d’une immobilisation incorporelle est présumée ne pas dépasser 20 ans.
Dans le cas d’un amortissement sur une durée plus longue, ou dans le cas d’absence
d’amortissement, des informations spécifiques sont fournies dans l’annexe des états
financiers.
331-12 Les dépenses de recherche ou les dépenses résultant de la phase de recherche d’un projet
interne constituent des charges à comptabiliser lorsqu’elles sont encourues. Elles ne
peuvent être immobilisées.
331-13 Les plus ou moins values dégagées lors d’une cession d’immobilisations corporelles ou
incorporelles sont comptabilisées à la date de cession en produits ou en charges
opérationnelles.
331-14 Après la comptabilisation initiale en tant qu’actif, une immobilisation corporelle doit être
comptabilisée à son coût diminué du cumul d’amortissements et du cumul éventuel des
pertes de valeurs.
331-15 Un immeuble de placement est un bien immobilier (terrain ou bâtiment, ou partie d’un
bâtiment) détenu pour en retirer des loyers ou pour valoriser le capital ou les deux à la fois.
Il n’est donc pas destiné :
- à être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services ;
- à être utilisé à des fins administratives ;
- ou à être vendu dans le cadre de l’activité ordinaire.
Dans le cas ou la juste valeur d’un immeuble de placement détenu par une entité ayant
optée pour la méthode de la juste valeur ne pourrait pas être déterminé de façon fiable, cet
immeuble devra être comptabilisé selon la méthode du coût historique et des informations
devront être communiquées dans l’annexe concernant la description de l’immeuble, les
raisons pour lesquelles la méthode de la juste valeur n’a pas été appliquée, et si possible
un intervalle d’estimation de cette juste valeur.
331-17 Le profit (ou la perte) résultant d’une variation de la juste valeur d’un immeuble de
placement est comptabilisé dans le résultat net de l’exercice au cours duquel il se produit.
La juste valeur doit refléter l’état réel du marché à la date de clôture de l’exercice.
331-18 Un actif biologique doit être évalué lors de sa comptabilisation initiale et à chaque date de
clôture à sa juste valeur diminuée des coûts estimés au point de vente, sauf lorsque sa
juste valeur ne peut pas être évaluée de manière fiable.
Les gains ou pertes provenant d’une variation de la juste valeur diminuée des coûts
estimatifs des points de vente doivent être constatés dans le résultat net de l’exercice au
cours duquel ils se produisent.
332-1 Les titres et créances détenus par une entité, autres que les valeurs mobilières de placement
et autres actifs financiers détenus à des fins de transaction et figurant en actif courant, font
l’objet d’un enregistrement en comptabilité, en fonction de leur utilité et des motifs qui ont
prévalu lors de leur acquisition ou lors d’un changement de leur destination, dans une des
quatre catégories suivantes :
- titres de participation et créances rattachées, dont la possession durable est estimée
utile à l’activité de l’entité, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence
sur la société émettrice des titres ou d’en avoir le contrôle : participations dans les
filiales, les entreprises associés ou les co-entreprises ;
- titres immobilisés de l’activité de portefeuille, destinés à procurer à l’entité à plus ou
moins longue échéance une rentabilité satisfaisante, mais sans intervention dans la
gestion des entreprises dont les titres sont détenus. Il s’agit d’actifs disponibles à la
vente, mais non détenus à des fins de transaction ;
- autres titres immobilisés, représentatifs de parts de capital ou de placements à long
terme, que l’entité à la possibilité, ainsi que l’intention ou l’obligation de conserver
jusqu’à leur échéance ;
- prêts et créances émis par l’entité et que l’entité n’a pas l’intention ou pas la
possibilité de vendre à court terme : créances clients et autres créances d’exploitation
à plus de douze mois, prêts à plus de douze mois consentis à des tiers…
332.2 A la date d’entrée dans les actifs de l’entité, les titres et créances sont comptabilisés à leur
coût, qui est la juste valeur de la contrepartie donnée, y compris les frais de courtages, les
taxes non récupérables et les frais de banque, mais non compris les dividendes et intérêts à
recevoir non payés et courus avant l’acquisition.
332-3 Dans les états financiers individuels, les participations dans les filiales, les co-entreprises
ou les entités associées qui ne sont pas détenues dans l’unique perspective d’une cession
dans un avenir proche et les créances rattachées à ces participations sont comptabilisées au
coût amorti. Elles doivent également à la clôture de chaque exercice être soumis à un test
de dépréciation afin de constater une éventuelle perte de valeur, conformément aux règles
générales d’évaluation des actifs.
332-4 Le coût amorti correspond au montant auquel l’actif financier a été évalué lors de sa
comptabilisation initiale, diminué des remboursements en principal obtenus et de toute
réduction pour dépréciation ou non recouvrabilité.
332-5 Les participations et créances rattachées détenues dans l’unique perspective de leur cession
ultérieure ainsi que les titres immobilisés de l’activité de portefeuille sont considérés
comme des instruments financiers disponibles à la vente et doivent être évaluées après leur
comptabilisation initiale à leur juste valeur qui correspond notamment :
- pour les titres cotés, au cours à la date de clôture de l’exercice,
- pour les titres non cotés à leur valeur probable de négociation, cette valeur pouvant
être déterminée à partir de modèles et techniques d’évaluation généralement admis.
Les écarts d’évaluation dégagés lors de cette évaluation à la juste valeur doivent être
comptabilisés directement en diminution ou en augmentation des capitaux propres.
Les montants ainsi constatés en capitaux propres sont repris en résultat :
- lorsque l’actif est vendu ou remboursé ;
- lorsqu’une perte de valeur est constatée à la suite d’un test de dépréciation de l’actif,
cette perte de valeur devant alors être constatée en résultat.
332.6 Les titres détenus jusqu’à leur échéance ainsi que les prêts et créances émis par l’entité et
non détenus à des fins de transaction sont évalués au coût amorti.
Ils doivent également à la clôture de chaque exercice être soumis à un test de dépréciation
et une perte de valeur peut devoir éventuellement être constatée en compte de résultat,
conformément aux règles générales d’évaluation des actifs.
332-7 Les plus ou moins values dégagées lors d’une cession d’immobilisations financières sont
comptabilisées, à la date de cession, en produits financiers ou en charges financières.
332-8 Des informations doivent figurer dans l’annexe concernant la méthode de détermination de
la valeur comptable des titres ainsi que la méthode de traitement des changements de
valeur de marché pour les placements comptabilisés à la valeur de marché.
332.9En cas de cession partielle d’une partie d’un placement particulier, la valeur d’entrée de la
fraction conservée est estimée au coût d’achat moyen pondéré.
- 22 -
Section 3 - Stocks et en-cours
333-2 Les stocks englobent les biens acquis et détenus pour la revente, y compris par exemple les
marchandises achetées par un détaillant et détenues pour la revente, ou les terrains ou
autres biens immobiliers détenus pour la revente.
Ils englobent également les produits finis ou les travaux en-cours produits par l’entité et
comprennent les matières premières et fournitures en attente d’utilisation dans le processus
de production.
Dans le cas d’un prestataire de service, les stocks incluent le coût du service pour lequel
l’entité n’a pas encore comptabilisé les produits correspondants.
333-3 Le coût des stocks comprend tous les coûts encourus pour amener les stocks à l’endroit et
dans l’état où ils se trouvent :
- coûts d’acquisition (achats, matières consommables, frais liés aux achats…) ;
- coûts de transformation (frais de personnel et autres charges variables ou fixes, à
l’exception des charges qui pourraient être imputables à une utilisation non optimale
de la capacité de production de l’entité) ;
- frais généraux et administratifs directement imputables aux stocks.
Ces coûts sont calculés soit sur la base des coûts réels, soit sur la base de coûts
prédéterminés (coûts standards) régulièrement révisés en fonction des coûts réels.
333-4 Lorsqu’il n’est pas possible de déterminer le coût d’acquisition ou de production par
application des règles générales d’évaluation, les stocks sont évalués au coût d’acquisition
ou de production des actifs équivalents, constaté ou estimé à la date la plus proche de
l’acquisition ou de la production desdits actifs.
333-5 Dans les cas où une évaluation sur la base des coûts entraîne des contraintes excessives ou
n’est pas réalisable, les actifs en stock sont évalués sur la base de leur valeur nette de
réalisation. La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cours normal
de l’activité, diminué des coûts estimés pour l’achèvement et des coûts estimés nécessaires
pour réaliser la vente.
333-6 Conformément au principe de prudence, les stocks sont évalués au plus faible de leur coût
et de leur valeur nette de réalisation, la valeur nette de réalisation correspondant au prix de
vente estimé après déduction des coûts d’achèvement et de commercialisation.
333-7 Une perte de valeur des stocks est comptabilisée en charge dans le compte de résultat
lorsque le coût d’un stock est supérieur à la valeur nette de réalisation de ce stock.
Les pertes de valeur sur stocks sont déterminées article par article, ou, dans le cas d’actifs
fongibles, catégorie par catégorie.
- 23 -
333-8 A leur sortie du magasin ou à l’inventaire, les biens interchangeables (fongibles) sont
évalués soit en considérant que le premier bien entré est le premier bien sorti (PEPS /
FIFO), soit à leur coût moyen pondéré d’acquisition ou de production (CUMP).
La méthode utilisée pour l’évaluation et le suivi des stocks est indiquée dans l’annexe.
333-9 Les produits agricoles doivent être évalués lors de leur comptabilisation initiale et à chaque
date de clôture à leur juste valeur diminuée des coûts estimés du point de vente.
Les gains ou pertes provenant d’une variation de la juste valeur diminuée des coûts
estimatifs des points de vente doivent être constatés dans le résultat net de l’exercice au
cours duquel ils se produisent.
Section 4 - Subventions
334-1 Les subventions correspondent à des transferts de ressources publiques pour compenser
des coûts supportés ou à supporter par le bénéficiaire de la subvention en échange du fait
qu’il s’est conformé ou qu’il se conformera à certaines conditions liées à ses activités.
334-2 Les subventions sont comptabilisées en produits dans le compte de résultat sur un ou
plusieurs exercices au même rythme que les coûts auxquels elles sont rattachées et qu’elles
sont censées compenser.
Les subventions liées à des actifs amortissables sont comptabilisées en produits dans le
compte de résultat à proportion de l'amortissement comptabilisé.
Les subventions d’investissement constituent pour la partie non amortie des produits
constatés d’avance à faire figurer distinctement au bilan.
334-3 Une subvention destinée à couvrir des charges et pertes déjà encourues ou correspondant à
un soutien financier immédiat à l’entité sans rattachement à des coûts futurs est
comptabilisée en produits à la date à laquelle elle est acquise.
334-4 La reprise d’une subvention finançant une immobilisation non amortissable est étalée sur la
durée pendant laquelle l’immobilisation est inaliénable.
334-5 Les subventions, y compris les subventions non monétaires, sont comptabilisées en
compte de résultat ou en passif (en tant que produits constatés d’avance) que lorsqu’il
existe une assurance raisonnable que :
- l’entité se conforme aux conditions attachées aux subventions ;
- les subventions seront reçues.
334-6 Dans le cas exceptionnel où l’entité est amenée à rembourser une subvention, ce
remboursement est comptabilisé en tant que changement d’estimation comptable :
- le remboursement est en premier lieu imputé à tout produit constaté
d’avance non amorti lié à la subvention ;
- l’excédent est comptabilisé en charges.
- 24 -
Section 5 - Provisions pour charges
335-1 Une provision pour charges est un passif dont l’échéance ou le montant est incertain.
Si ces conditions ne sont pas réunies, aucune provision pour charges n’est comptabilisée.
335-4 Les provisions pour charges sont revues à chaque date de clôture et ajustées pour refléter la
meilleure estimation à cette date.
335-5 Une provision pour charges n’est utilisée que pour les dépenses pour lesquelles elle a été
comptabilisée à l’origine.
335-6 Les pertes opérationnelles futures ne peuvent pas faire l’objet d’une provision pour
charges.
336-1 Les coûts accessoires encourus pour la mise en place d’un emprunt et les primes de
remboursement ou d’émission d’emprunt doivent être étalés de manière actuarielle sur la
durée de l’emprunt.
336-3 Les coûts d’emprunt qui sont directement attribuables à l’acquisition, la construction ou la
production d’un actif exigeant une longue période de préparation avant d’être utilisé ou
vendu sont incorporés dans le coût de cet actif (investissement immobilier, stock
vinicole…).
- 25 -
L’incorporation des coûts d’emprunt est suspendue en cas d’interruption de l’activité
productive, et elle doit cesser lorsque les activités indispensables à la préparation de l’actif
préalablement à son utilisation ou à sa vente sont pratiquement toutes terminées.
337-1 Les charges et produits financiers sont pris en compte en fonction de l’écoulement du
temps et rattachés à l’exercice pendant lequel les intérêts ont couru.
337-2 Les actifs financiers détenus à des fins de transaction sont évalués à la juste valeur à la
clôture de chaque exercice, et les variations constatées dans le cadre de cette évaluation
sont comptabilisées en résultat dans des comptes de charges ou produits financiers. Ces
actifs ne font pas l’objet de test de dépréciation.
337-3 Les opérations pour lesquelles un différé de paiement est obtenu ou accordé à des
conditions inférieures aux conditions du marché doivent être comptabilisées à leur juste
valeur, après déduction du produit financier ou du coût financier lié à ce différé.
338-1 Les produits des activités provenant de la vente de biens doivent être comptabilisés lorsque
l'ensemble des conditions suivantes ont été satisfaites :
- l'entité a transféré à l'acheteur les risques et avantages importants inhérents à la
propriété des biens ;
- l'entité ne continue, ni à être impliquée dans la gestion, telle qu'elle incombe
normalement au propriétaire, ni dans le contrôle effectif des biens cédés ;
- le montant des produits provenant de la vente des biens peut être évalué de façon
fiable ;
- il est probable que des avantages économiques associés à la transaction iront à l'entité
(exemple : le produit d’une vente dans un pays étranger ne sera comptabilisé que
lorsque l’autorisation de rapatrier la contrepartie de cette vente aura été obtenue) ;
- les coûts encourus ou à encourir concernant la transaction peuvent être évalués de
façon fiable.
338-2 Le produit d’une transaction faisant intervenir une prestation de service est comptabilisé en
fonction de l’avancement de la transaction à la date de clôture si le résultat de cette
transaction peut être estimé de façon fiable.
338-3 Le résultat d’une transaction faisant intervenir une prestation de service peut être estimé de
façon fiable lorsque l’ensemble des conditions suivantes est satisfait :
- le montant du produit des activités ordinaires peut être évalué de façon fiable ;
- il est probable que des avantages économiques associés à la transaction iront à l'entité ;
- le degré d’avancement à la date de clôture peut être évalué de façon fiable ; et
- les coûts encourus pour la transaction et les coûts pour achever la transaction peuvent
être évalués de façon fiable.
- 26 -
338-4 Les produits provenant de la vente de biens, de prestations de service et autres activités
ordinaires sont évalués à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir à la date de la
transaction.
338-5 Les produits provenant de l’utilisation par des tiers d’actifs de l’entité sont comptabilisés
sur les bases suivantes :
- les intérêts sont comptabilisés en fonction du temps écoulé en tenant compte du
rendement effectif de l’actif ;
- les redevances et les loyers sont comptabilisés au fur et à mesure qu’ils sont acquis,
conformément à la substance de l’accord concerné ;
- les dividendes sont comptabilisés lorsque le droit de l’actionnaire de percevoir le
paiement est établi.
339-1 Les charges sont comptabilisées au compte de résultat sur la base d’une association directe
entre les coûts encourus et l’obtention d’éléments spécifiques de produits.
Ce principe de rattachement des charges aux produits implique la comptabilisation
simultanée ou combinée de produits et de charges qui résultent directement et
conjointement des mêmes transactions ou autres événements ; par exemple, les diverses
composantes des charges qui constituent le coût de revient des produits vendus sont
comptabilisées sur la même période que le produit résultant de la vente des biens.
339-2 Une dépense qui ne peut pas être associée à un avantage économique futur doit être
comptabilisée en charge dès sa réalisation.
339-3 Les charges nettement précisées quant à leur objet, que des événements survenus ou en
cours rendent probables, entraînent la constitution de provisions.
Les provisions sont rapportées aux résultats quand les raisons qui les ont motivées ont
cessé d’exister.
341-1 Dans le cadre d’une concession de service public, les actifs mis dans la concession par le
concédant ou par le concessionnaire sont inscrits à l’actif du bilan de l’entité
concessionnaire.
341-2 Le maintien au niveau exigé par le service public du potentiel productif des installations
concédées est assuré par le jeu des amortissements ou, éventuellement, par des
constatations de pertes de valeur et des provisions pour renouvellement.
341-3 Les opérations faites en commun ou les communautés d’intérêt correspondent à un accord
contractuel par lequel deux parties ou plus conviennent d’exercer une activité économique
sous contrôle conjoint. L’enregistrement de ces opérations chez chacun des coparticipants
- 27 -
dépend des clauses contractuelles et de l’organisation comptable prévue par les
coparticipants.
341-4 Lorsque la comptabilité des opérations faites en commun est tenue par un gérant, seul
juridiquement connu des tiers, les charges et les produits des opérations faites en commun
sont compris dans les charges et produits de ce gérant.
Chacun des autres coparticipants enregistre en produits ou en charges uniquement la quote-
part de résultat lui revenant.
341-5 Lorsque les opération faites en commun impliquent le contrôle conjoint et la copropriété
d’un ou plusieurs actifs, chaque coparticipant doit comptabiliser, en plus de sa quote-part
des produits et charges, une quote-part des actifs et passifs.
341-6 Lorsque les opérations en commun sont effectuées dans le cadre d’une entité séparée dans
laquelle chaque coparticipant détient une participation, les coparticipants comptabilisent
chacun la quote-part leur revenant dans les actifs, les passifs, le résultat, les charges, les
produits et les flux de trésorerie de l’entité commune.
341-7 Les opérations traitées par l’entité pour le compte de tiers en qualité de mandataire sont
comptabilisées dans un compte de tiers. Le mandataire enregistre en compte de résultat
uniquement la rémunération qu’il perçoit au titre de son mandat.
341-8 Les opérations traitées par l’entité pour le compte de tiers au nom de l’entité sont inscrites
selon leur nature dans les charges et les produits de l’entité.
342-1 Un contrat à long terme porte sur la réalisation d’un bien, d’un service ou d’un ensemble
de biens ou services dont les dates de démarrage et d’achèvement se situent dans des
exercices différents. Il peut s’agir :
- de contrats de construction ;
- de contrats de remise en état d’actifs ou de l’environnement ;
- de contrats de prestations de services.
342-2 Les charges et les produits concernant une opération effectuée dans le cadre d’un contrat à
long terme sont comptabilisés au rythme de l’avancement de l’opération de façon à
dégager un résultat comptable au fur et à mesure de la réalisation de l’opération
(comptabilisation selon la méthode à l’avancement).
342-4 Lorsque dans le cadre d’un contrat à long terme des pertes à l’achèvement du contrat
apparaissent comme probables, une provision pour charges est constituée à hauteur de la
perte totale du contrat non encore constatée par les enregistrements comptables.
343-1 L’imposition différée est une méthode comptable qui consiste à comptabiliser en charges
ou en produits l’impôt sur le résultat imputable aux seules opérations de l’exercice.
- 28 -
343-2 Un impôt différé correspond à un montant d’impôt sur les bénéfices payable (impôt différé
passif) ou recouvrable (impôt différé actif) au cours d’exercices futurs.
Sont enregistrées au bilan et au compte de résultat les impositions différées résultant :
- du décalage temporaire entre la constatation comptable d’un produit ou
d’une charge et sa prise en compte dans le résultat fiscal d’un exercice ultérieur dans
un avenir prévisible ;
- de déficits fiscaux ou de crédits d’impôt reportables dans la mesure où leur
imputation sur des bénéfices fiscaux ou des impôts futurs est probable dans un avenir
prévisible.
A la clôture de l’exercice, un actif ou un passif d’impôt différé est comptabilisé pour toutes
les différences temporelles dans la mesure où ces différences donneront probablement lieu
ultérieurement à une charge ou à un produit d’impôt dans un avenir prévisible.
Au niveau de la présentation des comptes, les impôts différés - actif doivent être distingués
des créances d'impôt courantes. Les impôts différés - passif doivent être distingués des
dettes d'impôt courantes.
343-3 Les impôts différés sont déterminés ou revus à chaque date de clôture sur la base de la
réglementation fiscale en vigueur à la date de clôture ou attendue sur l’exercice au cours
duquel l’actif sera réalisé ou le passif réglé, sans calcul d’actualisation.
343-4 Des informations concernant ces impôts différés doivent figurer dans l’annexe (origine,
montant, date d’expiration, méthode de calcul, enregistrement en comptabilité). Les
éléments d’impôts différés qui divergent de la législation fiscales viennent en
rapprochement entre le bénéfice fiscal et le bénéfice comptable.
344-1 La location financement est un contrat de location ayant pour effet de transférer au preneur
la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif avec ou non
transfert de propriété en fin de contrat.
344-3 Les contrats de location de terrains qui ne prévoient pas le transfert de la propriété au
preneur à l’issue de la durée de location ne peuvent pas constituer des contrat de location-
- 29 -
financement. Les versements initiaux éventuellement effectués au titre de ces contrats
représentent des pré-loyers qui sont amortis sur la durée de contrat de location
conformément aux avantages procurés.
344-4 Tout actif faisant l’objet d’un contrat de location-financement doit être comptabilisé à la
date d’entrée en vigueur du contrat en respectant le principe de la prééminence de la
substance sur la forme :
- chez le preneur :
o le bien loué est comptabilisé à l’actif du bilan à sa juste valeur, ou, si celle ci est
inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location,
o l’obligation de payer les loyers futurs est comptabilisée pour le même montant au
passif du bilan ;
- chez le bailleur non fabricant ou non distributeur du bien loué, la créance constituée
par l’investissement net correspondant au bien loué est enregistrée à l’actif ;
- chez le bailleur fabricant ou distributeur du bien loué : la créance est comptabilisée
pour un montant égal à la juste valeur du bien et les profits ou pertes sur ventes sont
comptabilisés dans le résultat de l’exercice conformément aux principes retenus par
l’entité pour ses ventes fermes. Toutefois si les taux d’intérêt du contrat de location
sont artificiellement bas, le profit doit être limité à ce qu’il aurait été si l’on avait
utilisé un taux d’intérêt commercial.
344-5 Au cours du contrat, les loyers sont comptabilisés chez le bailleur comme chez le locataire
en distinguant :
- les intérêts financiers déterminés sur la base d’une formule traduisant un taux de
rentabilité périodique constant de l’investissement net ;
- le remboursement en principal.
345-1 Les avantages accordés par une entité à son personnel en activité ou non actif sont
comptabilisés en charges dès que le personnel a effectué le travail prévu en contrepartie de
ces avantages ou dès que les conditions auxquelles étaient soumises les obligations
contractées par l’entité vis à vis de son personnel sont remplies.
345-2 A chaque clôture d’exercice, le montant des engagements de l’entité en matière de pension,
de compléments de retraite, d’indemnités et d’allocations en raison du départ à la retraite
ou d’avantages similaires des membres de son personnel et de ses associés et mandataires
sociaux est constaté sous forme de provisions pour charges.
Ces provisions pour charges sont déterminées sur la base de la valeur actualisée de
l’ensemble des obligations de l’entité vis à vis de son personnel, en utilisant des
hypothèses de calcul et des méthodes actuarielles adaptées.
- 30 -
Les autres avantages postérieurs à l’emploi portant sur les capitaux propres et indemnités de
fin de contrat de travail sont soumis à des règles particulières selon la réglementation
nationale.
346-1 Les actifs acquis et les passifs constatés en monnaies étrangères sont convertis en monnaie
nationale lors de leur comptabilisation initiale par conversion de leur coût en monnaies
étrangères sur la base du cours de change du jour de la transaction.
346-2 Les créances et les dettes libellées en monnaies étrangères sont converties en monnaie
nationale sur la base du cours de change à la date de l’accord des parties sur l’opération,
quand il s’agit de transactions commerciales, ou à la date de mise à disposition des
monnaies étrangères, quand il s’agit d’opérations financières.
346-3 Lorsque la naissance et le règlement des créances ou des dettes s’effectuent dans le même
exercice, les écarts constatés par rapport aux valeurs d’entrée, en raison de la variation des
cours de change, constituent des pertes ou des gains de change à inscrire respectivement
dans les charges financières ou les produits financiers de l’exercice.
346-4 Lorsque les créances et les dettes libellés en monnaies étrangères subsistent au bilan à la
date de clôture de l’exercice, leur enregistrement initial est corrigé sur la base du dernier
cours de change à cette date.
Les différences entre les valeurs initialement inscrites dans les comptes (coûts historiques)
et celles résultant de la conversion à la date d’inventaire augmentent ou diminuent les
montants initiaux. Ces différences constituent des charges financières ou des produits
financiers de l’exercice, sous réserve des limites éventuelles prévues aux articles suivants.
346-5 Lorsque l’opération traitée en monnaies étrangères est assortie par l’entité d’une opération
symétrique destinée à couvrir les conséquences de la fluctuation du change, appelée
couverture de change, les gains et pertes de change ne sont comptabilisés en compte de
résultat qu’à concurrence du risque non couvert.
346-6 Les écarts de change résultant d’une forte dévaluation ou dépréciation de la monnaie et qui
affectent des passifs directement liés à l’acquisition récente d’actifs facturés dans une
monnaie étrangère peuvent être inclus dans la valeur comptable de l’actif concerné
uniquement si les conditions suivantes sont remplies :
- la valeur comptable ainsi ajustée n’est pas supérieure au plus faible du coût de
remplacement et de la valeur recouvrable de cet actif ;
- les passifs ne pouvaient être réglés ou ne pouvaient faire l’objet d’une couverture pour
risque de change avant la survenance de la forte dévaluation ou dépréciation ;
- les actifs concernés ont été acquis dans les douze mois précédant la forte dévaluation
ou dépréciation de la monnaie.
346-7 Les écarts de change relatifs à un élément monétaire qui fait partie intégrante de
l’investissement net d’une entreprise dans une entité étrangère (par exemple : créance à
recouvrer ou dette payable dont le règlement est à long terme ou n’est ni planifié ni
probable dans un avenir prévisible) doivent être inscrits dans les capitaux propres.
- 31 -
347-1 Les changements d’estimations comptables sont des changements fondés sur de nouvelles
informations ou sur une meilleure expérience et qui permettent d’obtenir une meilleure
information.
L’impact des changements d’estimations comptables est inclus dans le résultat net de
l’exercice en cours ou des exercices futurs si ces changements les affectent également.
347-3 Un changement de méthode comptable n’est effectué que s’il est imposé par une nouvelle
réglementation ou s’il permet une amélioration dans la présentation des états financiers de
l’entité concernée.
347-4 L’impact sur les résultats des exercices antérieurs d’un changement de méthode comptable
ou d’une correction d’erreur significative est comptabilisé en capitaux propres d’ouverture.
Les données comparatives (informations de l’exercice précédent) doivent par ailleurs être
retraitées afin d’assurer au niveau des états financiers la comparabilité entre les périodes,
comme si la nouvelle méthode avait toujours été appliquée ou comme si l’erreur n’avait
jamais été commise.
Lorsque cet ajustement du solde d’ouverture ou cette adaptation des informations de
l’exercice ou des exercices précédents ne peuvent pas être effectués de façon satisfaisante,
des explications sur cette absence d’adaptation ou d’ajustement sont données dans
l’annexe.
351-1 Les comptes consolidés visent à présenter le patrimoine, la situation financière et le résultat
d’un groupe d’entités comme s’il s’agissait d’une entité unique.
351-2 Toute entité, qui a son siège social ou son activité principale sur le territoire malgache et
qui contrôle une ou plusieurs autres entités, établit et publie chaque année les états
financiers consolidés de l’ensemble constitué par toutes ces entités.
351-3 L'établissement et la publication des états consolidés sont à la charge des organes
d'administration, de direction ou de surveillance de l'entité dominante de l'ensemble
consolidé, dite entité consolidante (ou société mère).
- 32 -
351-4 Les entités dominantes, qui sont elles-mêmes sous le contrôle d'une autre entité soumise à
une obligation de consolidation, sont dispensées de l'établissement et de la publication de
comptes consolidés.
Toutefois, cette exemption ne peut être invoquée :
- si l'entité fait publiquement appel à l'épargne ;
- si des comptes consolidés sont exigés par un ensemble d'actionnaires représentant au
moins le dixième du capital de l'entité dominante.
351-5 Sont consolidés les ensembles d'entités dont le chiffre d'affaires cumulé et dont l'effectif
moyen cumulé de travailleurs dépassent, pendant deux exercices successifs, des limites
minimales fixées par le Ministère chargé des Finances..
Ces limites sont établies sur la base des derniers états financiers arrêtés par les entités
incluses dans la consolidation.
351-6 Le contrôle est défini comme le pouvoir de diriger les politiques financière et
opérationnelle d’une entité afin de tirer des avantages de ses activités. Le contrôle est
présumé exister dans les cas suivants :
- détention directe ou indirecte (par l’intermédiaire de filiales) de la majorité des
droits de vote dans une autre entité ;
- pouvoir sur plus de 50% des droits de vote obtenus dans le cadre d’un accord avec
les autres associés ou actionnaires ;
- pouvoir de nommer ou de révoquer la majorité des dirigeants d’une autre entité ;
- pouvoir de fixer les politiques financière et opérationnelle de l’entité en vertu des
statuts ou d’un contrat ;
- pouvoir de réunir la majorité des droits de vote dans les réunions des organes de
gestion d’une entité.
351-7 Sont laissées en dehors du champ d'application de la consolidation les entités pour
lesquelles des restrictions sévères et durables remettent en cause substantiellement, soit le
contrôle ou l'influence exercée sur elles par l'entité consolidante, soit leurs possibilités de
transfert de fonds.
Il peut en être de même pour les entités dont les actions ou parts ne sont détenues qu'en vue
de leur cession ultérieure.
Toute exclusion de la consolidation d'entités entrant dans les catégories visées dans cet
article doit être justifiée dans l'annexe des comptes consolidés.
352-1 Dans le cadre de l’établissement de comptes consolidés, les entités contrôlées sont
consolidées suivant la méthode de l’intégration globale.
Cette méthode consiste :
- au bilan, à reprendre les éléments du patrimoine de l'entité consolidante, à
l'exception des titres des entités consolidées et de substituer à la valeur comptable de
ces titres non repris l'ensemble des éléments actifs et passifs constitutifs des capitaux
propres de ces entités déterminés d'après les règles de consolidation ;
- au compte de résultat, à substituer aux opérations de la société consolidante celles
réalisées par l'ensemble consolidé, en excluant les opérations traitées entre elles par les
entités faisant partie de cet ensemble.
Les états financiers consolidés prennent en compte les intérêts des tiers (intérêts
minoritaires) ; Ces intérêts des minoritaires figurent sous une rubrique spécifique dans les
capitaux propres et dans les résultats nets de l’ensemble consolidé.
- 33 -
352-2 La conversion en monnaie nationale des états financiers des entités étrangères est effectuée
selon la méthode suivante :
- les actifs et passifs sont convertis sur la base du cours de clôture. ;
- les produits et les charges sont convertis au cours de change à la date des
transactions ; toutefois pour des raisons pratiques l’utilisation d’un cours de change
moyen ou approchant est autorisé.
Les écarts de change qui résultent de ces retraitements liés à la consolidation sont inscrits
directement au niveau des capitaux propres consolidés (écart de change).
352-3 Si la date de clôture de l'exercice d'une entité comprise dans la consolidation est antérieure
de plus de trois mois à la date de clôture de l'exercice de consolidation, les états financiers
consolidés sont établis sur la base de comptes intérimaires établis à la date de la
consolidation et contrôlés par le commissaire aux comptes de l’entité consolidée.
352-4 L’annexe des états financiers consolidés doit comporter toutes les informations de
caractère significatif permettant d'apprécier correctement le périmètre, le patrimoine, la
situation financière et le résultat de l'ensemble constitué par les entités incluses dans la
consolidation.
353-1 Une entité associée est une entité dans laquelle l’entité consolidante exerce une influence
notable et qui n’est ni une société contrôlée, ni une entité constituée dans le cadre
d’opérations faites en commun.
353-2 Dans le cadre de l’établissement de comptes consolidés, les participations dans les
entreprises associées sont comptabilisées selon la méthode de mise en équivalence qui
consiste :
- au niveau de l’actif du bilan consolidé
o à substituer à la valeur comptable des titres la part qu’ils représentent dans les
capitaux propres et le résultat de l’entité associée,
o à imputer l’écart ainsi dégagé aux réserves consolidées et au résultat consolidé ;
- au niveau du compte de résultat consolidé
o à présenter sous une rubrique particulière la part du groupe dans le résultat de
l’entité associée,
o à prendre en compte dans le calcul du résultat consolidé cette part du groupe dans
le résultat de l’entité associée.
- 34 -
354-1 L'écart de première consolidation constaté lors de l’entrée d’une entité dans le périmètre de
consolidation est déterminé par différence entre :
- le coût d'acquisition des titres de l’entité concerné tel qu’il figure à l’actif de la
société détentrice de ces titres ;
- et la part des capitaux propres non réévaluée de cette entité revenant à la société
détentrice, y compris la part de résultat de l'exercice acquis à la date d'entrée de l’entité
dans le périmètre de consolidation.
354-2 L'écart de première consolidation positif se compose généralement de deux éléments qui
font l’objet de traitement comptable différent dans le cadre de l’établissement de comptes
consolidés :
- un écart d’évaluation qui correspond à la différence entre la valeur comptable de
certains éléments identifiables de l’actif et la juste valeur de ces mêmes éléments à la
date de l’acquisition des titres ;
- un écart d’acquisition ou goodwill, qui correspond à l’excédent de l’écart de
consolidation qui n’a pas pu être affecté à des éléments identifiables de l’actif, et qui
est inscrit à un poste particulier d’actif.
Lorsque l’écart de première consolidation ne peut être réparti entre ses différents
composants, il est admis, par mesure de simplification, qu’il soit porté pour la totalité de
son montant au poste « écart d’acquisition ».
354-4 L’écart d’acquisition positif (ou goodwill) est amorti sur sa durée d’utilité. Cette durée est
présumée ne pas excéder 5 ans, à moins qu’une période plus longue, ne pouvant être
supérieure à 20 ans à compter de la date d’acquisition, puisse être justifiée, la méthode de
l’amortissement linéaire est normalement retenue à moins qu’une autre méthode ne soit
plus appropriée.
A chaque inventaire, le montant de l’écart d’acquisition positif est comparé à la valeur
économique (ou valeur d’utilité) des éléments immatériels constitués par cet écart ; une
dépréciation de l’écart d’acquisition doit être constituée pour ramener le montant de cet
écart à sa valeur économique. Cette dépréciation est irréversible.
354-5 Un écart d’acquisition négatif (ou goodwill négatif) doit être comptabilisé en produit en
fonction de son origine :
- lorsqu’il correspond à des dépenses futures attendues, il est comptabilisé en produit
à la date de survenance de ces pertes ou dépenses ;
- lorsqu’il correspond à un écart entre la juste valeur des actifs non monétaires acquis
et leur valeur d’acquisition, il est comptabilisé en produit sur la durée d’utilité restante
de ces actifs ;
- lorsqu’il ne peut être rattaché ni à des charges futures, ni à des actifs non
monétaires, il est immédiatement comptabilisé en produits.
- 35 -
354-6 Toutes explications sur le traitement de l'écart susvisé doivent être données dans l'annexe
des comptes consolidés.
355-1 Les entités qui forment un ensemble économique soumis à un même centre stratégique de
décisions, situé ou non sur le territoire malgache, sans qu’existent entre elles de liens
juridiques de domination, doivent établir et présenter des comptes, obligatoirement
dénommés « comptes combinés », comme s’il s’agissait d’une seule entité. Les limites
minimales de chiffre d'affaires et d'effectif à partir desquelles un ensemble économique est
soumis à l'obligation d'établir des comptes combinés sont identiques à celles prévues pour
l'établissement des comptes consolidés.
355-2 L’établissement et la présentation des comptes combinés obéissent aux règles prévues en
matière de comptes consolidés, sous réserve des dispositions résultant de la spécificité des
comptes +combinés liée à l’absence de liens de participation en capital.
Ces modèles d’états financiers constituent des modèles de base qui doivent être adaptés à
chaque entité afin de fournir des informations financières répondant à la réglementation
(création de rubriques ou sous rubriques ou suppression de rubriques non significatives et
non pertinentes au regard des utilisateurs des états financiers).
La colonne ‘Note’ figurant sur chaque états financiers permet d’indiquer face à chaque
rubrique le renvoi aux notes explicatives figurant éventuellement dans l’annexe.
BILAN ACTIF
exercice clos le
Unité monétaire : Ariary
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations en cours
Immobilisations financières
Titres mis en équivalence
Autres participations et créances rattachées
Autres titres immobilisés
Prêts et autres immobilisations financières
ACTIFS COURANTS
Stocks et en cours
Créances et emplois assimilés
Clients et autres débiteurs
Impôts
Autres créances et actifs assimilés
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Placements et autres équivalents de trésorerie
Trésorerie (fonds en caisse et dépôts à vue)
TOTAL ACTIFS COURANTS
TOTAL DES ACTIFS
- 37 - ANNEXE 1
BILAN
exercice clos le
Unité monétaire :Ariary
CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS Note N N-1
CAPITAUX PROPRES
Capital émis
Primes et réserves consolidées
Ecarts d’évaluation
Ecart d’équivalence
Résultat net – part du groupe
Autres capitaux propres – report à nouveau
Part de la société consolidante (1)
Part des minoritaires (1)
TOTAL I
PASSIFS NON-COURANTS
Produits différés : subventions d’investissement
Impôts différés
Emprunts et dettes financières
Provisions et produits constatés d’avance
TOTAL PASSIFS NON-COURANTS II
PASSIFS COURANTS
Dettes court terme – partie court terme de dettes long terme
Fournisseurs et comptes rattachés
Provisions et produits constatés d’avance – passifs courants
Autres dettes
Comptes de trésorerie (découverts bancaires)
COMPTE DE RESULTAT
(par nature)
Note N N-1
Chiffre d’affaires
Production stockée
Production immobilisée
I- Production de l’exercice
Achats consommés
Services extérieurs et autres consommations
II- Consommation de l’exercice
III- VALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION (I - II)
Charges de personnel (A)
Impôts, taxes et versements assimilés
IV- EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION
Autres produits opérationnels
Autres charges opérationnels
Dotations aux amortissements, aux provisions et pertes de valeur
Reprise sur provisions et pertes de valeurs
V- RESULTAT OPERATIONNEL
Produits financiers
Charges financières
VI- RESULTAT FINANCIER
VII- RESULTAT AVANT IMPOTS (V + VI)
Impôts exigibles sur résultats
Impôts différés (Variations)
Part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence (1)
XI- RESULTAT NET DE L’ENSEMBLE CONSOLIDE
Dont part des minoritaires (1)
Part du groupe (1)
COMPTE DE RESULTAT
(par fonctions)
Note N N-1
MARGE BRUTE
RESULTAT OPERATIONNEL
Produits financiers
Charges financières
A préciser en annexe :
- détail des charges par nature : frais de personnel, impôts et taxes, dotations aux
amortissements, pertes de valeur,
- soldes caractéristiques de gestion : valeur ajoutée, excédent brut d’exploitation.
- 40 - ANNEXE 1
Trésorerie d’ouverture
Trésorerie de clôture
Incidence des variations de cours des devises
Variation de trésorerie
- 42 - ANNEXE 1
L’annexe est un des documents composant les états financiers. Elle fournit les explications
nécessaires pour une meilleure compréhension du bilan et du compte de résultat et complète autant
que de besoin les informations utiles aux utilisateurs des états financiers.
Les éléments d’information chiffrés de l’annexe sont établis selon les mêmes principes et dans les
mêmes conditions que ceux figurant sur les autres documents composants les états financiers. Une
inscription dans l’annexe ne peut cependant en aucun cas se substituer à une inscription dans un des
autres documents composant les états financiers.
L’annexe comporte des informations portant sur les points suivants, dés lors que ces informations
présentent un caractère significatif ou sont utiles pour la compréhension des opérations figurant
dans les états financiers :
3. Informations concernant les entités associées, les entités contrôlées (filiales) ou entité
consolidante (société mère) ainsi que les transactions ayant éventuellement eu lieu avec ces
entités ou leurs dirigeants.
Deux critères essentiels permettent de déterminer les informations à faire figurer dans l’annexe :
- le caractère pertinent de l’information ;
- son importance relative.
En effet l’annexe ne doit comprendre que les informations significatives, susceptibles d’influencer
le jugement que les utilisateurs des états financiers peuvent porter sur la situation financière, la
performance et la variation de la situation financière de l’entité.
Aussi la liste des informations figurant ci-après ne constitue-t-elle qu’une indication des éléments
devant y figurer.
- 44 - ANNEXE 3
L’annexe comporte les informations suivantes sur les règles et méthodes comptables dès lors
qu’elles sont significatives :
a) La conformité ou la non-conformité aux normes : toute dérogation par rapport à ces
normes devant être expliquée et justifiée ;
b) L’indication des modes d’évaluation appliqués aux divers postes des états financiers,
en particulier en matière d’évaluation :
- des amortissements des éléments corporels et des éléments incorporels figurant
au bilan,
- des titres de participation correspondant à des détentions d’au moins 10% du
capital (voir exemple de tableau ci-après),
- des provisions pour charges,
- des pertes de valeur,
- des stocks et de leur suivi,
- des actifs et des passifs, dans le cas de dérogation à la méthode d’évaluation au
coût historique ;
c) La mention des méthodes d’évaluation retenues ou des choix effectués lorsque pour
une opération plusieurs méthodes sont admises ;
d) Les explications sur l’absence de comparabilité des comptes ou sur les reclassements
ou modifications apportées aux informations chiffrées de l’exercice précédent pour
les rendre comparables ;
e) L’incidence sur le résultat des mesures dérogatoires éventuellement pratiquées en
vue d’obtenir des allégements fiscaux ;
f) Les explications sur la mise en œuvre de changement de méthode ou de
réglementation : justification de ces changements, impact sur les résultats et capitaux
propres de l’exercice et des exercices précédents, méthode de comptabilisation ;
g) L’indication d’éventuelles erreurs significatives corrigées au cours de l’exercice :
nature, impact sur les comptes de l’exercice, méthode de comptabilisation,
retraitement des informations comparatives de l’exercice précédent.
f) Montant des frais accessoires et frais financiers éventuellement inclus dans le coût de
production d’immobilisations et de stocks fabriqués par l’entité ;
g) Etat des échéances des créances et des dettes à la date de clôture des comptes (en
distinguant les éléments à moins d’un an d’échéance, à échéance comprise entre un
et cinq ans, et à plus de cinq ans d’échéance) ;
h) Méthode de détermination de la valeur comptable des titres, méthode de traitement
des effets des changements de la valeur de marché pour les placements comptabilisés
à la juste valeur, méthode de traitement de l’écart de réévaluation lors de la vente
d’un placement réévalué ;
i) Indication, pour chaque poste d’éléments fongibles de l’actif courant (stocks, titres
de placement, instruments de trésorerie), de la différence, lorsqu’elle est d’un
montant significatif, entre :
- leur évaluation suivant la méthode pratiquée, et
- leur évaluation sur la base du dernier prix de marché connu à la clôture des
comptes ;
j) Précisions sur la nature, le montant, l’évolution, l’amortissement, les pertes de valeur
et le traitement comptable :
- du fonds commercial,
- des produits à recevoir et charges à payer au titre de l’exercice,
- des produits et charges imputables à un autre exercice (charges et produits
constatés d’avance),
- des éléments extraordinaires,
- des dettes et créances d’impôts différés,
- des provisions pour engagements de retraite et indemnités assimilées,
- des quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun ;
k) Ventilation du chiffre d’affaires :
- par secteurs d’activités,
- par marchés géographiques ;
a) En ce qui concerne les entités détenues à plus de 10% ou sur lesquelles l’entité
exerce une influence notable, indication du nom, du siège social, du montant des
capitaux propres du dernier exercice clos et de la fraction de capital détenue.
d) Effectif moyen employé pendant l’exercice (ventilé par catégorie). L’effectif moyen
employé s’entend de l’effectif moyen salarié, d’une part, et mis à la disposition de
l’entité pendant l’exercice, d’autre part.
e) Analyse des éléments significatifs sectoriels par secteur d’activité et par secteur
géographique.
- 47 - ANNEXE 3
h) Informations sur l’ensemble des transactions effectuées au cours de l’exercice sur les
marchés de produits dérivés, dès lors qu’elles représentent des valeurs significatives.
ANNEXE 3 – GLOSSAIRE
- 49 - ANNEXE 3
Index
A E
Actif
Actifs biologiques
Actif courant Eléments extraordinaires
Actif non courant Erreurs fondamentales
Activité ordinaire Etats financiers
Amortissement pour dépréciation Evaluation
Annexe des états financiers Evénements survenant après la date de clôture
Avantage économique futur
F
B
Fait générateur d’obligation
Bilan Fiabilité
Fonds commercial
Fusion
C
Capital I
Capitaux propres
Charges Image fidèle
Chiffre d’affaires
Comparabilité Immobilisation corporelle
Comptabilisation Immobilisation financière
Comptabilité d’exercice Immobilisation incorporelle
Compte de résultat Importance relative
Continuité d’exploitation Impôt différé
Contrôle Indépendance des exercices
Contrôle d’un actif Intelligibilité
Convention de l’entité Inventaire
Coût
Coût actuel
Coût d’acquisition J
Coût de production
Coût (frais) du point de vente
Coût historique Juste valeur
Crédit-bail
Cycle d’exploitation
D L
M
Recherches
Méthodes comptables Réserves
Monnaie de présentation Résultat net
N S
Obligation
T
P
Titres immobilisés
Passif Titres de participation
Passif courant Titres de placement
Passif non-courant Transparence
Performance Trésorerie
Permanence des méthodes
Perte de valeur V
Pertinence
Prééminence de la substance sur la Valeur actualisée
forme
Prix de vente net Valeur comptable
Produits Valeur d’apport
Produits agricoles
Provision pour charges Valeur d’utilité
Prudence Valeur de marché
Valeur de réalisation
Valeur recouvrable
R Valeur résiduelle
Termes Définitions
1 Actif Ressource contrôlée par une entité du fait d’événements passés et dont elle
131-1à5 attend des avantages économiques futurs.
2 Actifs biologiques Animal ou plantes vivants (ou regroupement d’animaux ou de plantes
331-18 vivants similaires)
3 Actif courant C’est un actif :
131-3/ 331/1 a) que l’entité s’attend à pouvoir réaliser, vendre ou consommer dans le
cadre de son cycle d’exploitation normal, ou
b) qui est détenu essentiellement à des fins de transactions ou pour une
durée courte et que l’entité s’attend à réaliser dans les douze mois
suivant la date de clôture de son exercice, ou
c) qui constitue de la trésorerie dont l’utilisation n’est pas soumise à
restriction.
4 Actif non courant C’est un actif :
131-5/ 332-1/ 331-1 a) qui est destiné à être utilisé de manière continuelle pour les besoins des
activités de l’entité, tels les immobilisations corporelles ou
incorporelles, ou
b) qui est détenu à des fins de placement à long terme ou que l’entité n’a
pas l’intention de réaliser dans les douze mois suivant la date de clôture
de son exercice.
5 Activité ordinaire Toute activité engagée par une entité dans le cadre de ses affaires ainsi que
230-1/ 230-3&4 les activités liées à titre accessoire ou dans le prolongement ou résultant de
331-15/ 338-2 ces activités.
6 Amortissement pour Répartition systématique du montant amortissable d’un actif sur sa durée
dépréciation d’utilité estimée, selon un plan d’amortissement et en tenant compte de la
331-6/ 331-7/ 331-8 valeur résiduelle probable de l’actif à l’issue de cette durée.
331-14
7 Annexe des états Un des documents composant les états financiers. Il comporte des
financiers informations, des explications ou des commentaires d’importance
210-1/ 210-6/ 220-5 significative et utiles aux utilisateurs des états financiers sur leur base
230-2/ 260-1/ 310-2 d’établissement, les méthodes comptables spécifiques utilisées et sur les
352-4/ autres documents constituant les états financiers. Sa présentation est
organisée de façon systématique.
8 Avantage Capacité à dégager, directement ou indirectement, des flux nets de
économique futur trésorerie en faveur de l’entité.
131-2/ 310-1/331-5
9 Bilan Etat récapitulatif des actifs, des passifs (externes = dettes) et des capitaux
131-1/ 220-1à5 propres de l’entité à la date de clôture des comptes.
10 Capital Apports (externes) des participants aux capitaux propres de l’entité. Ils sont
220-2/ réalisés en numéraires ou en nature.
11 Capitaux propres Intérêt résiduel des participants aux capitaux propres de l’entité dans ses
131-1/ 131-12/132-5 actifs après déduction de ses passifs (externes).
220/1&2/ 240/1
12 Charges Diminutions d’avantages économiques au cours de l’exercice sous forme
123-8/ 132-1/ 132-2 de consommations, de sorties ou diminutions d’actifs ou de survenance de
132-5/ 230-2 passifs. Elles ont pour effet de diminuer les capitaux propres autrement que
510-3/ par des distributions aux participants aux capitaux propres.
13 Chiffre d’affaires Le chiffre d’affaires est constitué par les ventes de marchandises et la
132-4 production vendue de biens et services. Il correspond au montant des
affaires réalisées avec les tiers dans l’exercice de l’activité professionnelle
normale et courante de l’entité.
- 52 - ANNEXE 3
Termes Définitions
14 Comparabilité Qualité de l’information lorsqu’elle est établie et présentée dans le respect
122-6/ 123-4/ 210-6 de la permanence des méthodes et permet à son utilisateur de faire des
347-5/ comparaisons significatives dans le temps au sein de l’entité et dans
l’espace, au niveau national et international entre entités.
15 Comptabilisation Processus qui consiste à incorporer au bilan ou au compte de résultat un
310-1&2 élément satisfaisant aux définitions et aux critères de comptabilisation. Les
critères de comptabilisation à satisfaire conjointement sont les suivants :
a) il est probable que tout avantage économique futur lié à cet élément ira
à l’entité ou en proviendra, et
b) l’élément a un coût ou une valeur qui peut être évalué de façon fiable.
16 Comptabilité Les effets des transactions et autres événements sont constatés à la date de
d’exercice / 121-3 survenance de ces transactions ou événements.
17 Compte de résultat Etat récapitulatif des charges et des produits réalisés par l’entité au cours
132-1/ 210-1 de la période considérée. Par différence, il fait apparaître le résultat net de
230-1&2 la période.
18 Continuité Situation normale de l’entité selon laquelle elle est présumée n’avoir ni
d’exploitation l’intention, ni la nécessité de mettre fin à ses activités ou de les réduire de
121-4/ façon importante dans un avenir prévisible.
19 Contrôle Pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entité
332-1/ 341-3/ 351-2 afin d’obtenir des avantages économiques de ses activités
351-4/ 351-6&7
20 Contrôle d’un actif Pouvoir d’obtenir les avantages économiques futurs procurés par cet actif.
338-1/ 341-5
21 Convention de L’entité comptable est considérée comme autonome et distincte de la ou
l’entité des personnes des participants à ses capitaux propres. Ses états financiers
121-1 prennent en compte uniquement l’effet de ses propres transactions et des
seuls événements qui la concernent.
22 Coût Montant de trésorerie payé ou juste valeur de toute autre contrepartie
210-2/ 310-1 donnée pour acquérir un élément, à la date de son acquisition ou de sa
production.
23 Coût actuel Voir juste valeur. Montant de trésorerie qu’il faudrait payer si le même
actif ou un actif équivalent était acquis actuellement.
Montant non actualisé de trésorerie qui serait nécessaire pour régler une
obligation actuellement.
24 Coût d’acquisition Prix d’achat résultant de l’accord des parties à la date de la transaction,
320-5à7/ 331-4 majoré des droits de douane et autres taxes fiscales non récupérables par
333-4 l’entité auprès de l’administration fiscale ainsi que des frais accessoires
directement attribuables pour obtenir le contrôle de l’élément et sa mise en
état d’utilisation.
Les réductions commerciales et autres éléments similaires sont déduits
pour obtenir le coût d’acquisition.
25 Coût de production Coût d’acquisition des consommations de matières et de services utilisées
320-7/ 331-4/ 333-4 pour la production de l’élément, majoré des autres coûts engagés par
l’entité au cours des opérations de production pour amener cet élément
dans l’état et à l’endroit où il se trouve, c’est-à-dire les charges directes de
production ainsi que les charges indirectes raisonnablement rattachables à
sa production.
26 Coût (frais) du point Les coûts (ou frais) du point de vente comprennent les commissions aux
de vente intermédiaires et aux négociants, les montants prélevés par les agences
331-18 réglementaires, les foires et les marchés ainsi que les droits et taxes de
transfert. Les coûts du point de vente excluent les coûts de transport et les
autres frais nécessaires à la mise des actifs sur le marché.
- 53 - ANNEXE 3
Termes Définitions
27 Coût historique Montant de trésorerie payé ou juste valeur de la contrepartie donnée pour
123-5 / 320-2à5 acquérir un actif, à la date de son acquisition ou de sa production.
Montant des produits reçus en échange de l’obligation ou montant de
trésorerie que l’on s’attend à verser pour éteindre le passif dans le cours
normal de l’activité.
28 Crédit bail Voir Location-financement
29 Cycle d’exploitation Période s’écoulant entre l’acquisition des matières premières, ou des
131-3&4 / 131-9 marchandises, entrant dans le processus d’exploitation et leur réalisation
sous forme de trésorerie.
30 Développement Application des résultats de la recherche ou d’autres connaissances à un
(frais de ..) plan ou un modèle en vue de la production de matériaux, dispositifs,
331-2/ 331-11 produits, procédés, systèmes ou services nouveaux ou substantiellement
améliorés, avant le commencement de leur production commerciale ou de
leur utilisation.
31 Différences Différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif au bilan et
temporelles sa base fiscale. Les différences temporelles peuvent être :
343-2 a) des différences temporelles imposables, ou
b) des différences temporelles déductibles.
Elles généreront des montants respectivement imposables et déductibles
dans la détermination du bénéfice imposable (ou de la perte fiscale)
d’exercices futurs lorsque la valeur comptable de l’actif ou du passif sera
recouvrée ou réglée.
32 Durée d’utilité La durée d’utilité est :
320-9 / 331-4à7 a) soit la période pendant laquelle l’entité s’attend à utiliser un actif
331-10/ 334-3/ 354-4 amortissable
b) soit le nombre d’unités de production ou d’unités similaires que l’entité
s’attend à obtenir de l’actif considéré.
33 Durée de vie La durée de vie économique est :
économique a) soit la période attendue d’utilisation économique d’un actif par un ou
344-2 plusieurs utilisateurs
b) soit le nombre d’unités de production ou d’unités similaires attendues
de l’utilisation d’un actif par un ou plusieurs utilisateurs.
34 Ecart de change Ecart provenant de la conversion d’un même nombre d’unités d’une
336-2/ 346-1à7 monnaie étrangère dans la monnaie de présentation des états financiers, à
352-2/ des cours de change différents.
35 Eléments Produits ou charges résultant de circonstances exceptionnelles et
extraordinaires correspondant à des cas de force majeure comme par exemple une
230-1/ 230-4 expropriation ou une catastrophe naturelle imprévisibles. La nature et le
montant de chaque élément extraordinaire sont indiqués séparément dans
les état financiers.
36 Erreurs Erreurs découvertes pendant l’exercice en cours et qui sont d’une telle
fondamentales importance que les états financiers d’un ou plusieurs exercices antérieurs
240-2 / 347-4 ne peuvent plus être considérés comme donnant une image fidèle à la date
de leur publication. (le traitement comptable des erreurs significatives et
des erreurs fondamentales est identique).
- 54 - ANNEXE 3
Termes Définitions
37 Etats financiers Ensemble complet et indissociable des documents comptables et financiers
111-1/ 111-3/ 112-1 permettant de donner une image fidèle de la situation financière, de la
113-1/ 115-1/ 121-1 performance et de la variation de la situation de l’entité à la date de clôture
122-1/ 123-2/ des comptes. Ils comprennent :
210-1à7 a) un bilan
b) un compte de résultat
c) un tableau des variations des capitaux propres
d) un tableau des flux de trésorerie
e) une annexe.
38 Evaluation Processus consistant à déterminer les montants monétaires auxquels les
347-2 / 354-2/ éléments des états financiers sont comptabilisés et inscrits au bilan et au
compte de résultat. Elle intervient lors de la comptabilisation initiale et,
postérieurement à cette comptabilisation, au moins à chaque établissement
des états financiers.
39 Evénements Evénements, tant favorables que défavorables, qui se produisent entre la
survenant après la date de clôture et la date à laquelle la publication des états financiers est
date de clôture autorisée. On distingue deux types d’événements :
123-1 / 230-6/ 260-3 a) ceux qui contribuent à confirmer des circonstances qui existaient à la
date de clôture et
b) ceux qui indiquent des circonstances apparues postérieurement à la date
de clôture.
40 Fait générateur Evénement qui crée une obligation juridique ou implicite qui ne laisse pas
d’obligation à l’entité d’autre solution réaliste que d’éteindre cette obligation.
41 Fiabilité Qualité de l’information lorsqu’elle est exempte d’erreur et de préjugé
122-4 / 440-1/ significatifs et que les utilisateurs peuvent lui faire confiance pour
présenter une image fidèle de ce qu’elle est censée présenter ou de ce qu’on
pourrait s’attendre raisonnablement à la voir représenter.
42 Fonds commercial Excédent, à la date d’acquisition de l’entité, du coût d’acquisition sur la
juste valeur des actifs et passifs identifiables acquis.
43 Fusion Une fusion est en général une opération entre deux sociétés, dans laquelle :
a) les actifs et les passifs d’une société sont transférés à l’autre société et
la première société est dissoute, ou
b) les actifs et les passifs des deux sociétés sont transférés à une nouvelle
société et les deux sociétés initiales sont dissoutes.
44 Image fidèle Objectif auquel satisfont, par leur nature et leurs qualités et dans le respect
111-1/ 122-4&5 des règles comptables, les états financiers de l’entité qui sont en mesure de
donner des informations pertinentes sur la situation financière et la
performance et la variation de la situation financière de l’entité.
45 Immobilisation Actif corporel :
corporelle a) détenu par une entité pour la production, la fourniture de biens ou de
331-1/ 331-3 à 9 services, la location ou l’utilisation à des fins administratives et
331-14 b) qu’elle s’attend à utiliser sur plus d’un exercice.
46 Immobilisation Actif :
financière a) une créance dont le règlement doit intervenir dans un délai supérieur à
un an ou
b) un titre ou une valeur assimilée que l’entité a décidé de conserver sur
plus d’un exercice.
47 Immobilisation Actif non monétaire, identifiable et sans substance physique, détenu par
incorporelle une entité pour la production, la fourniture de biens ou de services, la
331-2/ 331-10 à 14 location ou l’utilisation à des fins administratives.
- 55 - ANNEXE 3
Termes Définitions
48 Importance relative Une information est significative si le fait de ne pas l’indiquer peut avoir
122-3/ 123-2/ 141-3 une incidence sur les décisions économiques prises par les utilisateurs sur
la base des états financiers.
49 Impôt différé Montant d’impôt sur les bénéfices payable (impôt différé passif) ou
343-2/ recouvrable (impôt différé actif) au cours d’exercices futurs et provenant :
- du décalage temporaire entre la constatation comptable d’un produit
ou d’une charge et sa prise en compte dans le résultat fiscal d’un
exercice ultérieur dans un avenir prévisible
- des déficits fiscaux ou des crédits d’impôt reportables dans la
mesure où leur imputation sur des bénéfices fiscaux ou des impôts
futurs est probable dans un avenir prévisible.
A la clôture de l’exercice, un actif ou un passif d’impôt différé est
comptabilisé pour toutes les différences temporelles dans la mesure où ces
différences donneront probablement lieu ultérieurement à une charge ou à
un produit d’impôts dans un avenir prévisible.
50 Indépendance des Le résultat de chaque exercice est indépendant de celui qui le précède et de
exercices celui qui le suit. Pour sa détermination, il convient donc de lui imputer les
123-1 transactions et les événements qui lui sont propres, et ceux-là seulement.
51 Intelligibilité Qualité d’une information lorsqu’elle est facilement compréhensible par
122-2/ tout utilisateur ayant une connaissance raisonnable des affaires et des
activités économiques et de la comptabilité et ayant la volonté d’étudier
l’information d’une façon raisonnablement diligente.
52 Inventaire Ensemble des opérations consistant à relever, en nature, en quantité et en
333-8/ 354-4/ 410-4 valeur, tous les actifs et passifs de l’entité à la date d’inventaire, sur la base
410-5 de contrôles physiques et de recensements de pièces justificatives et au
moins une fois tous les douze mois (généralement à la clôture de
l’exercice).
53 Juste valeur Montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou un passif éteint entre
320-3/ 320-5/ 331-16 parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de
331-17/ 332-2&5/ concurrence normale.
337-2&3/ 338-4
54 Location (contrat de) Accord par lequel le bailleur cède au preneur, pour une période déterminée,
344-1 à 344-6 le droit d’utilisation d’un actif en échange d’un paiement ou d’une série de
paiements.
55 Location- Contrat de location ayant pour effet de transférer au preneur la quasi-
financement totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Le
344-1à 6 transfert de propriété peut intervenir ou non en fin de contrat.
56 Location simple Tout contrat de location autre qu’un contrat de location-financement.
344-2&3
57 Marché actif Marché pour lequel sont réunies les conditions ci-après :
a) les éléments négociés sur ce marché sont homogènes
b) on peut normalement trouver à tout moment des acheteurs et des
vendeurs consentants et
c) les prix sont mis à la disposition du public.
58 Méthodes Conventions comptables de base, caractéristiques qualitatives, principes
comptables comptables fondamentaux ainsi que règles, pratiques et procédures
111-3 / 210-1/ 210-7 spécifiques appliquées par une entité pour établir et présenter ses états
financiers.
59 Monnaie de Monnaie utilisée pour présenter les états financiers.
présentation
210-4&5
- 56 - ANNEXE 3
Termes Définitions
60 Neutralité L’information comptable doit être neutre ; elle ne doit pas faire l’objet de
122-4 parti pris ou aboutir à des données tendancieuses et des résultats
prédéterminés
61 Non-compensation La compensation entre éléments d’actif et éléments de passif au bilan, ou
123-8/ 220-3/ 230-5 entre éléments de charges et éléments de produits dans le compte de
résultat, n’est pas autorisée, sauf dans les cas où elle est imposée ou
autorisée par le présent système comptable.
62 Obligation Devoir ou responsabilité pour l’entité d’agir ou de faire quelque chose
131-6 à 8/ 335-2&3 d’une certaine façon. Les obligations peuvent être juridiquement
exécutoires en conséquence d’un contrat irrévocable ou d’une disposition
statutaire. C’est normalement le cas, par exemple, pour les montants
payables au titre des biens et services reçus. Des obligations naissent
également de la pratique commerciale normale, des usages et du désir de
conserver de bonnes relations d’affaires ou d’agir de façon équitable.
63 Passif Obligation actuelle de l’entité résultant d’événements passés et dont
131-6/ 220-1à4 l’extinction devrait se traduire pour l’entité par une sortie de ressources
représentatives d’avantages économiques.
64 Passif courant C’est un passif :
Comptes 13, 15 a) que l’entité s’attend à éteindre dans le cadre de son cycle d’exploitation
131-9 normal ou
b) dont le règlement doit intervenir dans les douze mois suivant la date de
clôture de son exercice.
65 Passif non-courant Le passif non-courant comprend tous les éléments de passif qui ne
Comptes 13, 15 constituent pas des passifs courants.
220-2/131-10/131-11
66 Performance Elle est présentée dans le compte de résultat de l’entité par la relation entre
111-1/ 113-1/ 230-3 les produits et les charges.
67 Permanence des D’un arrêté des comptes à l’autre, es méthodes comptables sont appliquées
méthodes de manière identique à l’évaluation des éléments et à la présentation des
122-6 / 123-4/ informations pour assurer la cohérence et la comparabilité de ces
informations au cours des périodes successives. Toute exception à ce
principe ne peut être justifiée que par la recherche d'une meilleure
information ou par un changement de la réglementation.
68 Perte de valeur Montant de l’excédent de la valeur comptable d’un actif sur sa valeur
320-10à13 / 332-3 recouvrable.
69 Pertinence Qualité de l’information lorsqu’elle peut influencer les décisions
122-3 / 250-5 économiques des utilisateurs en les aidant à évaluer des événements passés,
présents ou futurs ou en confirmant ou corrigeant leurs évaluations passées.
70 Prééminence de la Ou prééminence de la substance sur la forme. Les transactions et autres
réalité sur événements sont comptabilisés et présentés dans les états financiers
l’apparence conformément à leur substance et à leur réalité économique et non pas
122-4/ 123-7 seulement selon leur forme juridique.
71 Prix de vente net Montant qui peut être obtenu de la vente d’un actif lors d’une transaction
320-9/ 320-11 dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien
informées et consentantes, diminué des coûts de sortie.
72 Produits Accroissements d’avantages économiques au cours de l’exercice sous
132-1/ 132-3/ 132-5 forme d’entrées ou d’accroissements d’actifs ou de diminutions de passifs.
230-1/ 230-3/ 310-2 Ils ont pour effet d’augmenter les capitaux propres autrement que par des
338-1/ 338-4&5 augmentations provenant des apports des participants aux capitaux propres.
Termes Définitions
74 Provisions pour Passif dont l’échéance ou le montant sont incertains.
charges / 335-1à6
339-3/ 342-4/ 345-2
75 Prudence Prise en compte d’un degré raisonnable de précaution dans l’exercice des
122-4 / 123-3/ 333-6 jugements nécessaires pour préparer les estimations dans des conditions
410-1 d’incertitude, de sorte que les actifs ou les produits ne soient pas surévalués
et que les passifs ou les charges ne soient pas sous-évalués.
76 Rattachement des Processus selon lequel les charges sont comptabilisées au compte de
charges aux produits résultat sur la base d’une association directe entre les coûts encourus et
339-1 l’obtention d’éléments spécifiques de produits. Il implique la
comptabilisation simultanée ou combinée de produits et de charges qui
résultent directement et conjointement des mêmes transactions ou autres
événements ; par exemple, les diverses composantes des charges qui
constituent le coût de revient des produits vendus sont comptabilisées en
même temps que le produit résultant de la vente des biens. Cependant,
l’application du concept de rattachement n’autorise pas à comptabiliser au
bilan des éléments qui ne satisfont pas à la définition d’actifs ou de passifs.
77 Recherches Investigation originale et programmée entreprise en vue d’acquérir une
331-12 compréhension et des connaissances scientifiques ou techniques nouvelles.
78 Réserves Parts de résultats nets conservées par l’entité.
123-3/220-2/ 220-5
79 Résultat net de Il est égal à la différence entre le total des produits et le total des charges de
l’exercice cet exercice. Il correspond à un bénéfice (ou profit) en cas d’excédent des
132-1/ 132-5/220-2/ produits sur les charges et à une perte dans le cas contraire.
230-1&2/ 240-2
80 Situation financière Elle est présentée par le bilan dans la relation des actifs avec les passifs
111-1/ 113-1/ 141-3/ (externes) et les capitaux propres.
351-1/ 352-4 /
81 Solvabilité Disponibilités de trésorerie à plus long terme pour satisfaire aux
engagements financiers lorsqu’ils arriveront à échéance.
82 Stocks Actifs :
Compte classe 3 / a) détenus pour être vendus dans le cours normal de l’activité, ou
141-3 / 220-2 / 230-3 b) en cours de production pour une telle vente
333-1à8 / c) sous forme de matières premières ou de fournitures devant être
consommées dans le processus de production ou de prestations de
services.
Les stocks englobent les biens acquis et détenus pour la revente, y compris
par exemple les marchandises achetées par un détaillant et détenues pour la
revente, ou les terrains ou autres biens immobiliers détenus pour la revente.
Ils englobent également les produits finis ou les travaux encours produits
par l’entité et comprennent les matières premières et fournitures en attente
d’utilisation dans le processus de production.
Dans le cas d’un prestataire de service, les stocks incluent le coût du
service pour lequel l’entité n’a pas encore comptabilisé les produits
correspondants.
Nota :
1. Les emballages sont classés sous l’une ou l’autre des catégories
selon leur degré d’élaboration et leur origine.
2. Les biens pour lesquels une décision d’immobilisation a été prise ne
figurent pas dans les stocks mais dans les immobilisations.
- 58 - ANNEXE 3
Termes Définitions
83 Subventions Aides publiques prenant la forme de transferts de ressources à une entité
publiques pour compenser des coûts supportés ou à supporter par le bénéficiaire en
334-1à6 / compte 74 échange du fait qu’il s’est conformé ou se conformera à certaines
conditions liées à ses activités.
84 Titres immobilisés Titres, autres que les titres de participation, que l’entité a l’intention de
332-1 / compte 27 conserver durablement ou qu’elle n’a pas la possibilité de revendre à bref
délai.
85 Titres de Titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entité,
participation notamment parce qu’elle lui permet d’exercer une influence sur l’entité
332-1 / 332-3 / 332-5 dont les titres sont détenus ou d’en avoir le contrôle.
86 Titres de placement Titres acquis pour être recédés à brève échéance avec l’espoir d’un gain en
332-1 / comptes 50 rendement ou en capital (actifs financiers détenus à des fins de transaction)
87 Transparence La transparence correspond à la création d’un environnement dans lequel
410-1 / l’information sur les conditions, les décisions et les actions est rendue
accessible, visible et compréhensible pour tous les acteurs du marché. La
fourniture d’une information transparente et utile sur les acteurs du marché
financier et leurs opérations est essentielle à l’existence d’un marché
financier discipliné et dynamique.
88 Trésorerie Fonds en caisse et dépôts à vue.
131-3/ 220-2/ 250-4
89 Valeur actualisée Estimation actuelle de la valeur actualisée des flux futurs de trésorerie dans
320-9/ 344-4/345-2/ le cours normal de l’activité.
90 Valeur comptable Montant pour lequel un actif est comptabilisé au bilan après déduction du
344-6 cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur relatifs à cet
actif.
91 Valeur d’apport Valeur qui sert de base au calcul de la rémunération des apporteurs
320-5
92 Valeur d’utilité Valeur actualisée des flux de trésorerie futurs estimés attendus de
320-9/ 320-11/ 354-4 l’utilisation continue d’un actif et de sa sortie à la fin de sa durée d’utilité.
93 Valeur de marché Montant qui peut être obtenu pour la vente d’un titre de placement sur un
marché actif ou montant à payer pour son acquisition (voir ‘juste valeur’).
94 Valeur de réalisation Montant de trésorerie qui pourrait être obtenu actuellement en vendant
l’actif lors d’une sortie volontaire (voir ‘juste valeur’)
95 Valeur recouvrable Valeur la plus élevée entre le prix de vente net d’un actif et sa valeur
320-8à13/ 346-6 d’utilité.
96 Valeur résiduelle Montant net qu’une entité s’attend à obtenir pour un actif à la fin de sa
331-6 / durée d’utilité après déduction des coûts de sortie attendus.
- 59 -
DEUXIEME PARTIE
ORGANISATION DE LA COMPTABILITE
NOMENCLATURE ET FONCTIONNEMENT DES COMPTES
410.1 Dans le respect du principe de prudence, la comptabilité doit satisfaire aux obligations de
régularité, de sincérité et de transparence inhérentes à la tenue, au contrôle, à la
présentation et à la communication des informations qu’elle traite.
410.2 La comptabilité et les états financiers sont tenus en monnaie nationale. La monnaie utilisée
doit être mentionnée sur tous les états financiers.
410.3 L’entité détermine sous sa responsabilité les procédures nécessaires à la mise en place d’une
organisation comptable permettant un contrôle à la fois interne et externe. Une
documentation décrivant les procédures et l’organisation comptable est établie si
nécessaire en vue de permettre la compréhension et le contrôle du système de traitement de
l’information comptable.
410.4 Les actifs et les passifs des entités soumises au présent Plan Comptable Général doivent faire
l’objet au moins une fois par an d’inventaires en nature, en quantité et en valeur, sur la
base de contrôles physiques et de recensements de pièces justificatives.
410.5 Ces inventaires doivent être organisés par les responsables de l’entité en vue d’élaborer des
états financiers qui reflètent une situation réelle des actifs et passifs.
420.1 Les écritures comptables sont passées selon le système dit « en partie double ».
420.2 Tout enregistrement comptable précise l’origine, le contenu et l’imputation de chaque donnée,
ainsi que la référence de la pièce justificative qui l’appuie.
420.3 Toutes les écritures comptables doivent être appuyées par une pièce justificative. Les pièces
justificatives doivent être référencées de manière à pouvoir être retrouvées facilement et
reliées à chacune des écritures comptables.
420.4 Une procédure de clôture destinée à figer la chronologie et à garantir l’intangibilité des
enregistrements doit être mise en œuvre.
- 61 - ANNEXE 3
430-1 Toute entité tient un livre journal, un grand livre et un livre d’inventaire, sous réserve des
dispositions spécifiques concernant les micro et petites entités.
- le livre journal enregistre les mouvements affectant les actifs, passifs, capitaux
propres, charges et produits de l’entité par récapitulation au moins mensuelle des
totaux des opérations comptabilisées ;
- les écritures du livre journal sont portés sur le grand livre ventilées selon le plan de
compte de l’entité ;
- le livre d’inventaire reprend les états financiers de chaque exercice.
Le livre journal et le grand livre sont détaillés en autant de journaux auxiliaires et de livres
auxiliaires que les besoins de l’entité l’exigent.
Les livres comptables sont établis sans blanc ni altération d’aucune sorte.
Les entités qui déposent leurs états financiers pour publication au registre du commerce ne
sont pas tenues à l’établissement d’un livre d’inventaire.
440.1 Les pièces justificatives sont datées et établies sur papier ou sur un support assurant la
fiabilité, la conservation et la restitution éventuelle sur papier de leur contenu. Les
opérations de même nature, réalisées en un même lieu et au cours d’une même journée,
peuvent être récapitulées sur une pièce justificative unique.
440.2 Les livres comptables ou les documents qui en tiennent lieu ainsi que les pièces justificatives
sont conservés selon les durées définies par la législation nationale.
- 62 -
510.1 Chaque entité établit au moins un plan de comptes qui doit être adapté à sa structure, son
activité, et ses besoins en information de gestion. Le compte est la plus petite unité retenue
pour le classement et l’enregistrement des mouvements comptables.
510.2 Les comptes sont regroupés en catégories homogènes appelées classes. Il existe deux
catégories de classe de comptes :
- des classes de comptes de situation ;
- des classes de comptes de gestion.
Chaque classe est subdivisée en comptes qui sont identifiés par des numéros à trois chiffres
ou plus, dans le cadre d’une codification décimale.
510.3 En complément du plan de comptes par nature imposé par le Plan Comptable Général, il est
souhaitable que l’entité utilise un plan de comptes analytique lui permettant de connaître
ses charges par fonction et par activité.
520.1 Un plan de comptes constitué de sept classes présentant pour chaque classe une liste des
comptes à trois chiffres constitue le cadre comptable dont l’application est obligatoire à
toutes les entités quelle que soit leur activité et quelle que soit leur taille, sauf dispositions
particulières les concernant.
520.2 A l’intérieur de ce cadre figurant en annexe du présent Plan Comptable Général, les entités
ont la possibilité d’ouvrir les subdivisions nécessaires pour répondre à leur besoins
d’informations financières.
520.3 Les classes 0, 8 et 9 non utilisées au niveau du cadre comptable obligatoire peuvent être
utilisées librement par les entités pour le suivi de leur comptabilité de gestion, de leurs
engagements financiers hors bilan, ou de tout autres opérations qui n’auraient pas leur
place dans les comptes de classes 1 à 7.
- 63 -
Ce compte est subdivisé en sous-comptes différents selon la forme juridique sous laquelle
s’exerce l’activité de l’entité :
- capital (social ou individuel selon la forme juridique de l’entité) ;
- compte de l’exploitant ;
- capital non appelé ;
- actions propres (autocontrôle) ;
- réserves (légale, statutaire, ordinaire) ;
- écarts d’évaluation.
Les apports et les bénéfices accumulés sont enregistrés dans les conditions suivantes :
Les apports ou les retraits personnels de l’exploitant et, le cas échéant, l’enregistrement
de la rémunération « normale » attachée à son travail sont enregistrés au cours de
l’exercice dans un compte dénommé « Compte de l’exploitant ».
A l’ouverture de l’exercice suivant, le solde de ce compte est viré au compte « Capital
individuel ».
Il est débité des réductions de capital, quelle qu’en soit la cause (absorption des pertes,
remboursement aux associés, …).
En cas d’appel fractionné du capital social, la quote-part non appelée est inscrite au compte
«Capital social» par le débit d’un compte «Capital non appelé » (subdivision également du
compte 10 «Capital et réserves»).
Le solde débiteur de ce compte «Capital non appelé » représente la créance de la société
sur les associés et figure sous une rubrique particulière à l’actif du bilan.
Les actions rachetées par l’entreprise en vue d’être annulées, d’être conservées ou de
permettre la régularisation des cours boursiers doivent être présentées au bilan sur une
rubrique particulière, en déduction des capitaux propres, pour leur valeur d’acquisition.
Leur acquisition est comptabilisée dans les états financiers comme une variation des
capitaux propres, et est enregistré au débit d’un compte « Actions propres », subdivision du
compte 10 « Capital et réserves ».
Les réserves à inscrire au crédit des subdivisions du compte 10 « Capital et réserves » sont,
en principe, des bénéfices affectés durablement à l’entité jusqu’à décision contraire des
organes compétents.
Ces comptes de réserves sont débités des incorporations au capital, des distributions aux
associés, des prélèvements pour l’apurement des pertes,…
Les sous-comptes écart d’évaluation enregistrent les écarts dégagés lors d’une évaluation
d’un actif à sa juste valeur, dans les cas où la réglementation prévoit l’enregistrement de
ces écarts directement en capitaux propres et non dans des comptes de résultat.
Le compte 12 enregistre pour solde les comptes de charges et les comptes de produits de
l’exercice. Le solde du compte 12 représente un bénéfice (ou excédent) si les produits sont
d’un montant supérieur aux charges (solde créditeur) ou une perte (ou déficit) dans le cas
contraire (solde débiteur).
Dans les sociétés, le compte 12 est soldé selon la décision juridique d’affectation du résultat
prise par l’organe compétent.
- 65 -
Dans les entités individuelles, le compte 12 est viré au compte « Capital individuel » (compte
10) au premier jour de l’ouverture de l’exercice qui suit celui de sa réalisation.
Les subventions d’équipement sont des subventions dont bénéficie l’entité en vue d’acquérir
ou de créer des biens déterminés.
Ces comptes sont crédités du montant de la subvention accordée par le débit d’un compte :
- classe 2, lorsque la subvention correspond à un transfert gratuit d’immobilisations à
l’entité ;
- classe 4, compte de tiers (financement en attente), lorsque la subvention donne lieu à un
mouvement financier.
Les subventions d’investissement font l’objet d'une reprise annuelle selon les modalités
prévues par le présent Plan Comptable Général.
Seul figure au bilan le montant net de la subvention non encore inscrite au compte de résultat.
Le compte de provision pour charges est réajusté, en tout état de cause, à la fin de chaque
exercice par :
- le débit des comptes de dotations correspondants, lorsque le montant de la provision
doit être augmenté ;
- le crédit d’un compte 78 de reprise (produit), de même niveau que celui utilisé pour la
dotation, lorsque le montant de la provision doit être diminué ou annulé (provision
devenue, en tout ou partie, sans objet).
- 66 -
16. EMPRUNTS ET DETTES ASSIMILES
A la clôture de l’exercice, les intérêts courus non échus relatifs à ces emprunts et dettes
sont inscrits dans des subdivisions de chacun des comptes de dettes visées.
Les primes d’émission et de remboursement ainsi que les frais sur emprunts sont
comptabilisés au bilan au compte emprunt correspondant de manière progressive sur la
durée de l’emprunt. Cet amortissement est déterminé selon un calcul actuariel et enregistré
au débit d’un compte de dotations financières.
La dette inscrite en contrepartie de la disposition d’un actif pris par un contrat de location
financement ainsi que les dépôts et cautionnements reçus figurent également dans des
subdivisions de ce compte 16 « Emprunts et dettes assimilés ».
A la clôture de l’exercice, les frais courus non échus relatifs à ces emprunts (intérêts,
dotations correspondant à l’amortissement des primes d’émission, primes de
remboursement et frais d’émission) sont inscrits dans des subdivisions de chacun des
comptes de dettes visées.
Le compte 18 est à la disposition des entités pour recevoir, en cours d’exercice, les opérations
effectuées entre établissements et avec des sociétés en participation. Il est obligatoirement soldé
à la clôture de l’exercice.
Une subdivision du compte 20 enregistre à son débit les frais de développement qui doivent
être inscrits à l’actif dans les conditions fixées par le présent Plan Comptable Général, en
contrepartie d’un compte 72 « Production immobilisée d’actif incorporel » (après
enregistrement des charges les concernant dans les comptes par nature).
Lorsque les frais de développement sont totalement amortis (au terme du délai prévu ou par un
amortissement accéléré du fait de l’échec des projets visés), le compte « Amortissements des
frais de développement » (subdivision du compte 28 « Amortissements ») est débité en
contrepartie du compte « Frais de développement ».
Les autres éléments d’actif non courant incorporel s’enregistrent directement dans des
subdivisions du compte 20 (en contrepartie des comptes de tiers ou des comptes d’instruments
de trésorerie et assimilés) :
- concessions et droits similaires, brevets, licences, marques, procédés, droits et valeurs
similaires ;
- fonds commercial ;
- Autres immobilisations incorporelles (droit au bail, ….).
Les profits ou les pertes provenant de la mise hors service ou de la sortie d’une immobilisation
incorporelle sont déterminés par différence entre les produits de sortie nets estimés et la valeur
comptable de l’actif, et sont comptabilisés en produits ou en charges dans le compte de résultat
dans les comptes 65 (subdivision pertes sur sorties d’actifs immobilisés) ou 75 (subdivision
profits sur sorties d’actifs immobilisés).
21 IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Les comptes d’immobilisations corporelles sont débités à la date de leur prise de contrôle par
l’entité :
- de la valeur d’apport ;
- du coût d’acquisition ;
- du coût de production.
- 68 -
par le crédit, suivant le cas :
- d’un compte « Capital » (subdivision compte 10) ou du compte « Associés – opérations
sur le capital » (subdivision compte 45 Groupe & associés) ;
- d’un compte 40 « Fournisseurs» ou autres comptes concernés ;
- d’un compte 72 – « Production immobilisée ».
Les éléments suivants peuvent être distingués s’ils sont d’un montant significatif :
- terrains ;
- constructions ;
- installations techniques ;
- installations générales, agencements, aménagements ;
- matériels de transport ;
- matériels de bureau, matériels informatiques et mobilier de bureau ;
- emballages récupérables ;
- autres immobilisations corporelles.
Les profits ou les pertes provenant de la mise hors service ou de la sortie d’une immobilisation
corporelle sont déterminés par différence entre les produits de sortie nets estimés et la valeur
comptable de l’actif et sont comptabilisés en produits ou en charges dans le compte de résultat
dans les comptes 65 (subdivision pertes sur sorties d’actifs immobilisés) ou 75 (subdivision
profits sur sorties d’actifs immobilisés)..
La contrepartie de la valeur des actifs mis gratuitement dans la concession par le concédant est
enregistrée dans une subdivision du compte 22 « Droits du concédant » et figure au passif du
bilan (passif non courant).
Ces comptes ont pour objet de faire apparaître la valeur des immobilisations non achevées à la
fin de chaque exercice, ainsi que les avances et acomptes versés par l’entreprise à des tiers en
vue de l’acquisition d’une immobilisation.
Ces comptes sont soldés lorsque l’immobilisation est achevée, avec pour contrepartie des
comptes d’immobilisations (compte 21)
Aucun amortissement ne peut être pratiqué sur des immobilisations en cours, mais une perte de
valeur peut être constatée si compte tenu des changements d’estimation survenus au cours des
travaux, la valeur recouvrable de l’immobilisation devient inférieure à sa valeur comptable.
Ce compte 26 reçoit à son débit le coût d’acquisition (ou la valeur d’apport) des titres de
participation ainsi que les créances rattachées à ces titres.
Pour des titres dont la valeur nominale est partiellement libérée, la valeur totale est portée au
débit du compte 26 « Titres de participation», en contrepartie du compte de tiers (ou du compte
financier) pour la partie appelée et d’une subdivision du même compte – « Versements restant à
effectuer sur titres de participation non libérés » pour la partie non appelée (cette dernière étant
ensuite soldée au fur et à mesure des montants appelés versés, en contrepartie des comptes
d’instruments de trésorerie et assimilés).
En cas de cession des titres de participation, les plus ou moins values dégagées sont
enregistrées en produits ou en charges (subdivision des comptes 75 et 65).
Les comptes concernant les titres non courants de l’activité de portefeuille et les autres titres
immobilisés fonctionnent selon les mêmes modalités que celles décrites pour les titres de
participation.
A la clôture de l’exercice, les intérêts courus non échus sont inscrits dans des subdivisions
appropriées aux comptes par nature concernés.
En contrepartie, les dotations aux amortissements sont enregistrées en charge au débit des
comptes de dotations.
Les immobilisations incorporelles doivent être amorties sur la base de leur durée d’utilité. Cette
durée d’utilité est présumée ne pas dépasser 20 ans, sauf cas exceptionnel qui devra être justifié
dans l’annexe.
Lors de la constatation d’une perte de valeur, le compte de provision concerné est crédité aux
comptes 29 « Pertes de valeur sur immobilisations » (ces comptes étant subdivisés selon le
même niveau de détail que les comptes principaux sur lesquels les provisions portent), en
contrepartie du débit des comptes de dotations (d’exploitation, financières) concernés.
Les comptes ‘Pertes de valeur’ sont réajustés à la fin de chaque exercice par :
- le débit des comptes de dotations correspondants, lorsque le montant de la perte de
valeur doit être augmentée ;
- le crédit d’un compte 78 (de même niveau que celui utilisé pour la dotation), lorsque le
montant de la perte de valeur doit être diminuée ou annulée (perte de valeur devenue, en
tout ou partie, sans objet).
Deux critères de classement sont généralement retenus dans le cadre de la nomenclature des
comptes de stocks :
- l’ordre chronologique du cycle de production (approvisionnements, en cours de production,
production stockée, marchandises revendues en l’état) ;
- la nature de l’actif stocké, qui doit faire l’objet d’une ventilation au sein de chaque entité selon
ses besoins internes de gestion.
c) Les stocks mis en dépôt ou en consignation, ou qui sont en voie d’acheminement peuvent faire
l’objet d’une comptabilisation dans un compte 38 ‘stocks à l’extérieur’ jusqu’à réception dans
les magasins de l’entité ou jusqu’au dénouement de l’opération (en cas de dépôt-vente).
En fin de période, si ce compte n’est pas soldé, un état détaillé des stocks correspondant doit
être établi par l’entité.
d) Lors de leur constitution, les pertes de valeur constatées sur les stocks sont créditées aux
comptes 39 créés par nature d’éléments en stocks :
- pertes de valeur des stocks de matières premières et fournitures ;
- pertes de valeur des autres approvisionnements ;
- pertes de valeur des stocks d’en-cours de production ;
- pertes de valeur des stocks de produits ;
- pertes de valeur des stocks de marchandises.
Le compte de provision relatif à chaque nature d’éléments en stocks est réajusté à la fin de
chaque exercice par :
- le débit des comptes de dotations correspondants, lorsque le montant de la perte de
valeur doit être augmenté ;
- le crédit d’un compte 78 (de même niveau que celui utilisé pour la dotation), lorsque le
montant de la perte de valeur doit être diminué ou annulé (perte de valeur devenue, en
tout ou partie sans objet).
Figurent sous le compte 40 les dettes et avances de fonds liées à l’acquisition de biens ou de
services. Selon les besoins, des subdivisions du compte 40 peuvent être ouvertes telles que :
- fournisseurs de biens et services ;
- effets à payer ;
- fournisseurs, emballages et matériels à rendre ;
- fournisseurs, charges à payer ;
- rabais, remises, ristournes et autres avoirs à recevoir ;
- avances et acomptes versés sur commandes.
- 73 -
Les comptes « Effets à payer » sont soldés par un compte de trésorerie lors de leur paiement
(ou sont ré imputés aux comptes « Fournisseurs de biens et services » concernés en cas de non-
paiement à l’échéance).
La subdivision du compte « Rabais, remises, ristournes à obtenir et autres avoirs non encore
reçus » est débitée à la clôture de l’exercice du montant, TVA comprise, des avoirs imputables
à la période close mais non encore parvenus, dont le montant est suffisamment certain et
évaluable, par le crédit des comptes concernés des classes 4 et 6.
La subdivision du compte 40 qui enregistre les avances et acomptes versés sur commandes est
débitée, lors du paiement par l’entité d’avances sur commandes passées auprès des
fournisseurs, par le crédit d’un compte de trésorerie. Il est crédité par le débit du compte
fournisseurs.
Les avances et acomptes versés sur commandes d’immobilisations sont imputés au débit du
compte 23, et non à une subdivision du compte 40 « avances et acomptes versés ».
La subdivision du compte 40 qui enregistre les créances pour emballages et matériels à rendre
est débitée par le crédit du compte « Fournisseurs » lors de la consignation par les fournisseurs
à l’entité d’emballages ou de matériels pour le montant de la consignation.
Figurent sous le compte 41 les créances liées à la vente de biens ou services rattachés au cycle
d’exploitation de l’entité. Selon les besoins de la gestion et de l’information financière, des
subdivisions du compte 41 peuvent être ouvertes telles que :
- clients ;
- clients douteux ;
- effets à recevoir ;
- effets escomptés non échus ;
- 74 -
- clients, emballages et matériels prêtés ;
- clients, produits à recevoir ;
- rabais, remises, ristournes et autres avoirs à accorder ;
- avances et acomptes reçus sur commandes.
Le compte « Clients » :
- est débité du montant des factures de ventes de biens ou de prestations de services par le
crédit :
o de l’une des subdivisions du compte 70 « Ventes de produits fabriqués et de
marchandises » ou du compte 71 « Ventes de prestations de services et produits
annexes » (montant hors TVA collecté),
o d’une subdivision du compte 41 pour les dettes au titre des emballages et matériels
consignés, et
o d’une subdivision du compte 44 au titre de la TVA collectée ;
- est crédité par le débit :
o d’un compte de trésorerie lors des règlements reçus des clients,
o de l’une des subdivisions du compte 70 ou du compte 71 pour le montant des avoirs
établis par l’entité lors du retour de marchandises par les clients, ou pour le montant
des rabais, remises et ristournes accordés (et du compte de TVA concerné),
o du compte « Effets à recevoir » lors de l’acceptation par les clients d’une lettre de
change ou de la réception d’un billet à ordre,
o d’une subdivision du compte 41 pour les avances et acomptes reçus sur commandes
(pour solde de ces derniers).
Le compte « Effets à recevoir » est débité par le crédit du compte « Clients » au moment de
l’entrée des effets en portefeuille. Ce compte est crédité :
- à l’échéance de l’effet, par le débit d’un compte de trésorerie ;
- en cas de remise à l’escompte, par le débit d’une subdivision du compte 41 « Effets
escomptés non échus » et par le débit d’un compte de charges financières pour la partie
relative aux intérêts d’escompte.
En cas de non-paiement à l’échéance, le montant des effets est ré imputé au débit du compte
« Clients » en contrepartie du compte « Effets à recevoir ».
Le compte « Clients douteux » est débité par le crédit du compte « Clients » pour le montant
total des créances que l’entité possède à l’encontre notamment de clients dont la solvabilité
apparaît douteuse ou litigieuse.
Les subdivisions du compte 41 ‘créances sur travaux non encore facturables’ enregistrent au
débit la contrepartie des produits nets partiels hors taxes constatés au cours de la réalisation d’un
contrat à long terme.
Les subdivisions du compte 41 – ‘produits non encore facturés (ou factures à établir)’- sont
débitées, à la clôture de la période comptable, du montant taxes comprises des créances
imputables à la période close et pour lesquelles les pièces justificatives (factures, décompte…)
n’ont pas encore été établies.
Ces comptes sont crédités lors de l’établissement des factures par le débit des comptes de tiers
concernés.
La subdivision du compte «Clients, emballages et matériels prêtés » est créditée des créances
correspondant aux montants facturés par l’entité à ses clients au titre des consignations
d’emballages ou de matériel, en contrepartie du compte « Clients ».
Rémunérations du personnel
Le compte « Personnel – rémunérations dues » est crédité des rémunérations brutes à payer
au personnel par le débit des comptes de charges intéressés (641 Rémunérations du
personnel).
Il est débité :
- du montant des avances et acomptes versés au personnel par le crédit du compte 42 –
« Personnel – avances et acomptes » (cas de l’imputation de tout ou partie des
avances et acomptes versés) ;
- du montant des oppositions notifiées à l’entité à l’encontre des membres de son
personnel par le crédit du compte 42 – « Personnel – oppositions » ;
- de la quote-part des charges sociales incombant au personnel par le crédit du compte
43 – « Organismes sociaux et comptes rattachés » ;
- du montant des règlements effectués au personnel par le crédit d’un compte de
trésorerie.
Le compte «Personnel – oppositions» est crédité du montant des sommes faisant l’objet
d’oppositions obtenues par des tiers à l’encontre de membres du personnel de l’entité, par le
- 76 -
débit du compte « Personnel, rémunérations dues ». Il est débité du montant desdites
sommes, lors de leur versement aux tiers bénéficiaires de l’opposition, par le crédit d’un
compte de trésorerie.
Le compte « Œuvres sociales » est crédité du montant des sommes mises à la disposition des
œuvres au personnel (cantines, comités d’entreprises, …) par le débit du compte des charges
sociales. Il est débité du montant des versements effectués à ces œuvres sociales par le crédit
d’un compte de trésorerie.
Ils sont débités des règlements effectués à ces organismes par le crédit d’un compte de
trésorerie.
Lors du paiement effectif, ce compte est soldé en contrepartie des comptes des organismes
sociaux concernés, les ajustements nécessaires étant enregistrés aux comptes intéressés. Ce
compte peut aussi être contre-passé à l’ouverture de l’exercice qui suit.
D’une manière générale , les opérations à inscrire au compte 44 « Etat, collectivités publiques,
organismes internationaux et comptes rattachés » sont celles qui sont faites avec des entités à
caractère officiel, considérées en tant que puissance publique. Par conséquent les ventes et les
achats conclus avec ces entités à des conditions courantes et normales s’inscrivent au compte
40 « Fournisseurs et comptes rattachés » et 41 « Clients et comptes rattachés » au même titre
que les opérations faites avec les autres fournisseurs et les autres clients.
- 77 -
Ce compte peut être subdivisé en fonction des besoins en sous comptes tels que :
- Etat, impôt sur les bénéfices ;
- Etat, taxe sur la valeur ajoutée ;
- Etat et autres collectivités publiques, subventions à recevoir ;
- Etat – autres impôts et taxes ;
- Organismes Internationaux ;
- Etat - charges à payer et produits à recevoir ;
- Etat – Impôt différé.
Le compte « Etat, impôt sur les bénéfices » est crédité du montant de l’impôt sur les bénéfices
exigible en contrepartie des comptes 69. Il est débité du montant des règlements effectués, en
contrepartie d’un compte de trésorerie.
Cette subdivision fait l’objet d’un virement aux subdivisions «TVA collectée » et « TVA
déductible » lors de leur fait générateur fiscal, compte tenu des ajustements nécessaires
enregistrés aux comptes intéressés. Ce compte peut aussi être contre-passé à l’ouverture de
l’exercice qui suit.
Les comptes « Etat – autres impôts et taxes » sont crédités du montant de tous les autres
impôts et taxes versés par l’entité, par le débit des comptes de charges intéressés. Ils sont
débités du montant, des règlements effectués, en contrepartie d’un compte de trésorerie.
- 78 -
Une subdivision du compte 44 ‘organismes internationaux’ doit être ouvert par les entités,
généralement des ONG, qui concluent des conventions de financement de projet
directement avec des organismes internationaux ou avec l’Etat. Sont alors comptabilisées
dans cette subdivision du compte 44 toutes les opérations effectués avec ces organismes, à
l’exception de celles faites en tant que fournisseur ou client qui sont inscrites
respectivement aux comptes 40 « fournisseurs » ou 41 « clients ».
Dans ce contexte, le mode de fonctionnement de ce compte dépend des clauses
contractuelles et de l’organisation comptable prévu dans le cadre de la convention conclue
avec l’Organisme, et de la nature du projet financé ; en effet l’entité peut soit agir en son
propre nom, soit agir en simple mandataire du bailleur de fonds.
Les comptes « Etat – charges à payer et produits à recevoir » sont mouvementé à la clôture de
l’exercice pour permettre l’enregistrement des charges et des produits rattachables à l’exercice
clos (exemples : charges fiscales patronales liées aux congés à payer, aux primes
d’intéressement ou aux gratifications à accorder au personnel).
Lors du paiement effectif, ces comptes sont soldés en contrepartie des comptes 44 concernés ,
les ajustement nécessaires étant enregistrés aux comptes intéressés. Ces comptes peuvent aussi
être contre-passés à l’ouverture de l’exercice qui suit.
Les comptes « Etat – impôt différé » sont destinés à recevoir le montant calculé d’impôt
différé. Ils enregistrent les impositions différées actives et passives déterminées à chaque
clôture d'exercice sur la base de la réglementation fiscale en vigueur à la date de clôture, sans
calcul d'actualisation, et résultant :
- d'un décalage temporaire entre la constatation d'un produit ou d'une charge en
comptabilité et sa prise en compte dans la base fiscale ;
- de déficits fiscaux ou de crédits d'impôts reportables dans la mesure où leur imputations
sur des bénéfices fiscaux ou des impôts futurs est probable.
Une compensation débit / crédit est possible au niveau de la présentation du bilan et du compte
de résultat uniquement lorsque :
- les débits et les crédits relèvent de la même administration fiscale pour la même entité
imposable ;
- il existe un droit juridiquement exécutoire de compenser compte tenu de la nature et de
l'origine de l'impôt concerné.
Le compte « Groupe » enregistre à son débit le montant des fonds avancés directement ou
indirectement de façon temporaire par l’entité aux entités du groupe, et à son crédit le montant
des fonds mis directement ou indirectement à disposition de l'entité par les entités du groupe.
Le compte 455 «Associés – comptes courants» enregistre à son crédit le montant des fonds mis
ou laissés temporairement à la disposition de l’entité par les associés.
Des subdivisions pour les « Intérêts courus » doivent recevoir à la clôture de l’exercice le
montant des intérêts courus non échus.
Le compte « Associés – opérations sur le capital» est destiné à recevoir le montant des apports
effectués par les associés (au crédit). Il est soldé par les comptes de capitaux intéressés.
Le compte «Associés – dividendes à payer » est crédité du montant des dividendes dont la
distribution a été décidée par les organes compétents, par le débit selon le cas :
- du compte 12 « Résultat de l’exercice » ;
- du compte 10 « Réserves » ;
- du compte 11 « Report à nouveau ».
Le compte « Créances sur cessions d’immobilisations » est débité en contrepartie d’un compte
« Prix de cession des immobilisations incorporelles et corporelles » (subdivision du compte 75,
autres produits de gestion courante), il est crédité en contrepartie du compte de trésorerie, lors
du règlement.
Le compte « Créances sur cession de titres de placement» est débité en contrepartie du compte
50 de titres de placement concernés (pour le prix de cession), il est crédité en contrepartie du
compte de trésorerie, lors du règlement.
Les comptes « Créances sur cession des instruments de trésorerie » et «Dettes sur acquisitions
des instruments de trésorerie» fonctionnent selon les mêmes modalités que les comptes relatifs
aux créances et dettes relatives aux acquisitions ou cessions de titres de placement.
- 80 -
Le compte « Divers – Charges à payer et produits à recevoir » est mouvementé à la clôture de
l’exercice pour permettre l’enregistrement des charges et des produits rattachables à l’exercice
clos. Ces comptes se présentent TVA incluse (le montant de la TVA attachée étant porté en
contrepartie de la subdivision d’un compte 44 TVA).
Lors du règlement effectif, ce compte est soldé en contrepartie des autres comptes 46
concernés, les ajustements nécessaires étant enregistrés aux comptes intéressés. Ce compte peut
aussi être contre-passé à l’ouverture de l’exercice qui suit.
Les comptes « 47 - comptes transitoires ou d'attente » sont à la disposition des entités pour
recevoir, en cours d'exercice, les opérations :
- qui ne peuvent être imputées de façon certaine à un compte déterminé au moment où elles
doivent être enregistrées ou ;
- qui exigent une information complémentaire.
Toute opération portée au compte 47 doit être imputée au compte définitif dans les délais les
plus brefs ; ce compte est normalement soldé à la clôture de l'exercice.
Ces comptes sont soldés, et les charges et produits sont imputés dans les comptes par nature
concernés, au cours de l’exercice auquel ils se rapportent en application du principe
d’indépendance des exercices.
Les titres de placement sont des actifs financiers détenus à des fins de transaction et évalués à
chaque clôture d’exercice à la juste valeur. La différence entre cette juste valeur et la valeur des
titres figurant en comptabilité est enregistrée :
- au débit du compte 50 en contrepartie d’un compte « Plus-values sur titres de placement »
(subdivision d’un compte 76), s’il s’agit d’une plus-value ;
- au crédit du compte 50 en contrepartie du compte « Moins-values sur titres de placement »,
(subdivision d’un compte 66), s’il s’agit d’une moins-value.
En cas de cession des titres de placement, le solde du compte 50 (valeur comptable au débit et
prix de cession au crédit est viré :
- en contrepartie du débit d’un compte de charges financières « Moins-values sur titre de
placement », s’il s’agit d’une moins-value de cession ;
- en contrepartie du crédit d’un compte de produits financiers « Plus-values sur titres de
placement », s’il s’agit d’une plus-value de cession.
A la clôture de l’exercice, les intérêts courus non échus sur les titres de placement sont portés
au débit d’un compte « Intérêts courus sur titres de placement» (subdivision du compte 50). Ce
compte est soldé à l’échéance définitive.
Pour chaque compte bancaire dont elle est titulaire, l’entité utilise une subdivision distincte du
compte 51 « Comptes bancaires ». Les mouvements débiteurs correspondent aux fonds reçus et
les mouvements créditeurs aux fonds décaissés.
- 82 -
Les intérêts courus non échus à la clôture de l’exercice sont portés dans un compte « Intérêts
courus » (subdivision du compte 51). Ce compte est soldé lors de l’échéance définitive.
Les concours bancaires courants tels que les crédits sur escompte s’enregistrent au débit du
compte banque concerné par le crédit d’un compte « Concours bancaires courants »
(subdivision du compte 51).
Les remboursements effectués s’enregistrent par une écriture inverse.
52 INSTRUMENTS DE TRESORERIE
Lors de l’acquisition des instruments de trésorerie, le coût d’acquisition est enregistré au débit
du compte 52 « Instruments de trésorerie », en distinguant éventuellement dans des sous
comptes la nature de ces instrument (instruments financiers immédiatement négociables sur un
marché assurant la liquidité et la sécurité des transactions, instruments de couverture, autres
instruments financiers), en contrepartie des comptes d’instruments de trésorerie et assimilés
concernés.
Pour les instruments financiers immédiatement négociables qui sont évalués à la valeur de
marché à la date de clôture des comptes, la différence entre cette valeur et la valeur des titres
figurant en comptabilité est enregistrée :
- au débit du compte 52 en contrepartie d’un compte « Autres produits financiers »
(subdivision du compte 76), s’il s’agit d’une plus-value ;
- au crédit du compte 52 en contrepartie d’un compte « Autres charges financières »
(subdivision du compte 66), s’il s’agit d’une moins-value.
En cas de cession des instruments financiers : le solde du compte 54 (valeur comptable au débit
et prix de cession au crédit) est viré :
- en contrepartie du débit d’une subdivision du compte 66 « Autres charges financières »,
s’il s’agit d’une moins-value de cession ;
- en contrepartie du crédit d’une subdivision du compte 76 « Autres produits financiers »,
s’il s’agit d’une plus-value de cession.
53 CAISSE
Ce compte est débité du montant des espèces encaissés par l’entité. Il est crédité du montant
des espèces décaissés. Son solde est toujours débiteur ou nul.
Ce compte est débité du montant des fonds remis aux régisseurs et aux titulaires d’accréditifs
par le crédit d’un compte de trésorerie. Il est crédité :
- du montant des dépenses effectuées pour le compte de l’entité par le débit d’un compte de
tiers ou de charges ;
- du montant des reversements de fonds avancés, par le débit d’un compte de trésorerie.
- 83 -
58. VIREMENTS INTERNES
Ce compte est notamment destiné à permettre la centralisation, sans risque de double emploi :
- des virements de fonds d’un compte de trésorerie (caisse ou banque) à un autre compte de
trésorerie (banque ou caisse) ;
- et, plus généralement, de toute opération devant faire l’objet d’un enregistrement dans
plusieurs journaux auxiliaires.
Lors de leur constitution, les provisions pour la dépréciation des actifs enregistrés dans des
comptes d’instruments de trésorerie et assimilés crédités au compte 59 «Pertes de valeur des
comptes d’instruments de trésorerie et assimilés».
Le compte de provision relatif aux comptes d’instruments de trésorerie et assimilés qui ne font
pas l’objet d’une évaluation à leur juste valeur est réajusté à la fin de chaque exercice par :
- le débit du compte de dotations, lorsque le montant de la provision doit être augmenté ;
- le crédit du compte de reprise financière, lorsque le montant de la provision doit être
diminué ou annulé (provision devenue, en tout ou partie, sans objet).
Les produits et charges sont présentés dans le compte de résultat soit par fonction, soit par
nature ; Cependant une ventilation des produits et charges en comptabilité par nature, sur la
base d’une nomenclature de compte imposée, est obligatoire. Aussi une entité qui présente un
compte de résultat par fonction doit-elle présenter dans l’annexe une ventilation des produits
et charges par nature , faisant apparaître les agrégats de gestion suivants : marge brute, valeur
ajoutée et excédent brut d’exploitation.
- 84 -
Les comptes prévus pour l’enregistrement comptable des charges par nature sont présentés ci-
après.
CAS DE L’ANALYSE PAR NATURE
60 ACHATS CONSOMMES
Les comptes 60 (Matières premières consommées, Matières et fournitures consommées,
Marchandises vendues) relatifs à des achats stockés consommés, fonctionnent différemment
selon le système d’inventaire mis en place dans l’entité : inventaire intermittent ou inventaire
permanent.
Le fonctionnement de ces comptes a été précisé au niveau du fonctionnement des comptes de
stocks (classe 3).
L’évaluation des stocks consommés est opérée au coût d’acquisition, les frais accessoires
d’achat (transports, commissions, assurances, …) venant se rajouter au prix d’achat, net de
rabais, remises et ristournes obtenus.
Les achats d’études et autres prestations de service ainsi que les achats d’équipements et de
travaux directement incorporés aux ouvrages, travaux ou produits fabriqués par l’entité sont
enregistrés dans les comptes 60.
Les achats non stockables (eau, énergie, …) ou non stockés par l’entité, tels ceux afférents à
des fournitures qui ne passent pas par un compte de magasin, sont également enregistrés en
compte 60 achats consommés.
Les éléments enregistrés en achats (compte 60) mais non consommés à la clôture de l’exercice
sont inscrits en tant que charges constatées d'avance au débit du compte 48.
Les comptes 61 et 62 enregistrent les charges externes autres que les achats en provenance
des tiers. Le grand nombre de catégories de charges constituant les charges externes a
conduit à l’utilisation de deux comptes divisionnaires, 61 et 62.
Ces deux comptes sont généralement regroupés sur une même ligne au niveau du compte de
résultat.
L’impôt sur les bénéfices n’est pas comptabilisé sous ce poste : il est inscrit au compte 69
«Impôts sur les bénéfices et assimilés».
Les éléments par nature figurant dans ce compte sont réputés être constitutifs du résultat des
activités ordinaires de l’entité.
Lors d’une sortie d’immobilisations sont inscrits dans une subdivision de ce compte :
- au débit, la valeur brute des éléments d’actifs cédés ;
- au crédit, le montant des amortissements et pertes de valeurs desdits éléments.
Ce compte peut être subdivisé en fonction des besoins en information afin de faire apparaître
la nature ou l’origine des charges :
- charges d’intérêts ;
- moins-values de cession sur instruments financiers ;
- moins-values sur titres de placement ;
- autres charges financières tels qu’amortissements des primes de remboursement, des
primes d’émission et des frais accessoires sur émission d’emprunt.
Le compte 67 « Eléments extraordinaires » ne doit être utilisé que dans des circonstances
exceptionnelles pour l’enregistrement d’opérations extraordinaires correspondant à des cas
de force majeure comme par exemple une expropriation ou une catastrophe naturelle
imprévisibles. La nature et le montant de chaque élément extraordinaire doivent être
indiqués séparément au niveau des états financiers.
Ce compte enregistre à son débit le montant dû au titre des bénéfices imposables et devant
normalement rester à la charge de la société : impôts calculés sur le montant des bénéfices,
impôts forfaitaires, supplément d’impôts liés aux distributions.
Les mêmes principes s’appliquent au fonctionnement des comptes dans le cas où les charges
et produits de l’entité font l’objet d’une analyse par fonction et non exclusivement par
nature.
L’analyse par fonction doit être opérée selon les spécificités propres à chaque entité. Les
regroupements de charge rencontrés les plus fréquemment sont les suivants :
- regroupement par fonction économique ou par activités ;
- Exemple : Achats, production, distribution, administration ;
- regroupement par moyen d’exploitation ;
- Exemple : magasin, usine, bureau ;
- regroupement par produits ou services ;
- Exemple : chantiers ou type de chantiers ;
- regroupement par centre de responsabilité ;
Exemple : direction générale, administration, direction commerciale, service études,
service technique ;
- regroupement par zone géographique.
Compte tenu de l’obligation de faire apparaître soit dans le compte de résultat, soit dans
l’annexe aux états financiers des informations concernant le montant de certaines charges
par nature, le suivi des comptes de charge par fonction est le plus souvent effectué par une
méthode de codification multiple : chaque charge fait l’objet lors de son enregistrement en
comptabilité d’une double imputation sur la base d’une codification par nature d’une part, et
d’une codification par fonction, d’autre part.
- 87 -
Les ventes sont enregistrées au crédit des comptes par nature, pour leur prix net de TVA
collectée, déduction faite des rabais, remises et ristournes accordés.
En fonction des besoins de l’entité, les comptes de vente sont subdivisés pour distinguer par
exemple :
- les groupes de produits ;
- les ventes à l’étranger et les ventes locales ;
- les cessions à prix coûtant ;
- les ventes au sein du groupe et les ventes hors groupe ;
- les ventes liées à l’activité principale et les produits liés à des activités annexes.
Les produits des activités annexes peuvent comprendre les produits des services exploités
dans l’intérêt du personnel (restaurant, transport, logement…), des locations diverses, des
mises à disposition de personnel, des frais de port ou autres frais accessoires facturés, des
bonis sur reprises d’emballage consignés, des cessions d’approvisionnement….
Ce compte enregistre au crédit le coût de production des éléments d’actif incorporel et des
éléments d’actif corporel créés par l’entité et inscrits à l’actif non courant (les charges ayant
été préalablement enregistrées dans les comptes par nature).
Ce compte enregistre aussi au crédit le montant des frais accessoires d’achat effectués par
l’entité pour son compte propre (par exemple : transport, installation, montage effectués par
l'entité au titre d’une immobilisation acquise).
Ce compte peut être subdivisé en fonction des besoins en information afin de faire apparaître
la nature ou l’origine des produits :
- intérêts sur prêts ou créances ;
- plus-values de cession sur titres de placement ;
- plus-values constatées à la clôture de l’exercice entre valeur comptable et valeur de
marché des titres de placement immédiatement négociables ;
- plus-values de cession des instruments de trésorerie ;
- plus-values constatées à la clôture de l’exercice entre valeur comptable et valeur de
marché des instruments de trésorerie immédiatement négociables.
Ces comptes sont crédités par le débit des comptes de provisions pour charges ou des
comptes de perte de valeur concernés.
- 89 -
ANNEXE I
PLAN DE COMPTES RECOMMANDE
11 Report à nouveau
110 Report à nouveau solde créditeur
119 Report à nouveau solde débiteur
12 Résultat de l'exercice
120 Résultat de l'exercice (bénéfice)
129 Résultat de l'exercice (perte)
14 (Disponible)
19 (disponible)
21 Immobilisations corporelles
211 Terrains
212 Agencements et aménagements de terrain
213 Constructions
215 Installations techniques
218 Autres immobilisations corporelles
23 Immobilisations en cours
232 Immobilisations corporelles en cours
237 Immobilisations incorporelles en cours
238 Avances et acomptes versés sur commandes d'immobilisations
24 (disponible)
25 (disponible)
32 Autres approvisionnements
321 Matières consommables
322 Fournitures consommables
326 Emballages
35 stocks de produits
351 produits intermédiaires
355 Produits finis
358 Produits résiduels ou matières de récupération (déchets, rebuts)
- 92 -
36 (compte disponible)
37 Stocks de marchandises
45 Groupe et Associés
451 Opérations Groupe
455 Associés - comptes courants
456 Associés, opérations sur le capital
457 Associés, dividendes à payer
458 Associés, opérations faites en commun ou en groupement
52 Instruments de trésorerie
53 Caisse
55 (disponible)
56 (disponible)
57 (disponible)
58 Virements internes
581 Virements de fonds
588 Autres virements internes
61 SERVICES EXTERIEURS
611 Sous-traitance générale
612 (disponible)
613 Locations
614 Charges locatives et charges de copropriété
615 Entretien, réparations et maintenance
616 Primes d'assurances
617 Etudes et recherches
618 Documentation et divers
619 Rabais, remises, ristournes obtenus sur services extérieurs
72 PRODUCTION IMMOBILISEE
721 Production immobilisée d'actif incorporel
722 Production immobilisée d'actif corporel
Conformément aux articles 141-1 à 141-5 du Plan Comptable, les petites entités dont les
caractéristiques sont définies par les autorités compétentes ont la possibilité d’utiliser un système
comptable simplifié, fondé sur leurs encaissements et leurs décaissements, et dénommé
comptabilité de trésorerie ou Système Minimal de Trésorerie (SMT).
La trésorerie correspond à l’ensemble des avoirs de l’entreprise en caisse, d’une part, (billets,
pièces…) et en banque ou établissement assimilé, d’autre part.
Le mode d’enregistrement des opérations de recettes et dépenses au cours de l’exercice sur le ou les
livres de trésorerie doivent permettre de distinguer ces opérations :
- selon le compte de trésorerie concerné (banque, caisse) ;
- selon les natures d’opérations.
Les natures d’opérations qui doivent être distinguées sont fonction des activités de l’entité et des
besoins en information de gestion de son responsable.
Cette distinction doit porter au minimum sur les opérations suivantes :
- Retraits personnels de fonds ou versements complémentaires de capital effectués par
l’exploitant ;
- Achats de marchandises destinées à la revente en état ;
- Autres charges (frais de personnel, impôts, frais administratifs et de gestion, achats de
fournitures et autres consommables) ;
- Recettes sur ventes et prestations de service ;
- Autres recettes (subventions, dons…) ;
- Virements de fonds dans le cas où il existerait au moins deux comptes de trésorerie (dépôts ou
retraits d’espèces en banque par exemple).
Les entités possédant des immobilisations doivent tenir un registre des immobilisations indiquant
pour chaque immobilisation la date d’acquisition, le montant de l’acquisition, la durée présumée
d’utilisation et la date de cession. Chaque immobilisation doit faire l’objet d’un tableau
d’amortissement (calcul basé sur un amortissement linéaire, par exercice, sans prorata temporis).
L’inventaire des stocks doit être effectué par nature, en quantités et en valeur, selon des modalités
qui doivent pouvoir être justifiées.
Un tableau d’amortissement des emprunts doit également être établi. Ce tableau doit faire apparaître
pour chaque exercice le montant du capital et le montant des intérêts remboursés
En conséquence, l’entreprise procède, le cas échéant, aux calculs suivants à la clôture de chaque
exercice :
- calcul de la variation des en cours des créances et dettes d’exploitation entre le début et la fin de
l’exercice ;
- calcul de la variation des stocks et travaux en cours entre le début et la fin de l’exercice ;
- calcul de la dotation aux amortissements de l’exercice relatifs aux immobilisations existant à la
clôture de l’exercice (immobilisations acquises au cours de l’exercice ou des exercices
antérieurs) ;
- calcul des plus ou moins values dégagées au titre des cessions d’immobilisations de l’exercice
(prix de cession diminué de la valeur nette comptable en début d’exercice de l’immobilisation
concernée) ;
- calcul de la variation des en cours d’emprunts entre le début et la fin de l’exercice et
détermination des frais financiers réglés au .cours de l’exercice.
b. Détermination du résultat :
Le résultat de l’exercice est déterminé de la façon suivante :
Ces états financiers sont présentés sur un feuillet unique et comporte au minimum les
rubriques suivantes :
Une ou plusieurs des rubriques suivantes doivent le cas échéant figurer également sur la situation
de fin d’exercice si elles correspondent à des montants significatifs :
A l’actif :
- Immobilisations (valeurs nettes, amortissements déduits)
- créances d’exploitation (actif)
- stocks
Au passif
- emprunts
- dettes d’exploitation
COMPTE DE RESULTAT
RUBRIQUES Montant
Recettes sur ventes ou prestations de service …………
Autres recettes sur activités ………….
TOTAL DES RECETTES SUR PRODUITS ………….
Dépenses sur achats
Autres dépenses sur activités ………….
TOTAL DEPENSES SUR CHARGES ………….
SOLDE : (RECETTES – DEPENSES) DE L’EXERCICE (A) ………….